Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est Newsy les 6 heures à la une ce matin.
00:00:03 Samara, la collégienne de Montpellier qui a été frappée à la sortie de son établissement,
00:00:07 va pouvoir témoigner aujourd'hui devant la police, témoigner de ce qui lui est arrivé.
00:00:12 La jeune fille qui est heureusement sortie du coma hier en fin de journée.
00:00:16 Les ministres de la Défense français et russes se sont parlé cette nuit.
00:00:21 Sébastien Lecornu et Sergeï Chouigou ont évoqué l'attentat de Moscou et la guerre en Ukraine.
00:00:27 Leurs comptes rendus de cet échange téléphonique qui a duré environ une heure
00:00:30 sont totalement divergents, nous dira Harold Iman.
00:00:33 À tout de suite Harold.
00:00:35 Neuf mois après les émeutes, certaines villes emportent encore les stigmates.
00:00:38 Par ailleurs, beaucoup d'émeutiers n'ont pas été inquiétés par la justice.
00:00:43 À Montargis par exemple, sur 200 individus dans les rues,
00:00:46 seuls quelques-uns sont emprisonnés.
00:00:48 Tanguy Hamon avec nous, à tout de suite Tanguy.
00:00:52 Bonne nouvelle pour les moins de 27 ans,
00:00:54 le pass rail sera disponible cet été pour tous ceux qui veulent prendre
00:00:58 les trains Intercités et TER à volonté.
00:01:02 Ils pourront le faire pour seulement 49 euros par mois.
00:01:06 Le marché immobilier le reprend tout doucement, les prix baissent légèrement,
00:01:09 les acheteurs poussent de nouveau les portes des agences immobilières.
00:01:13 Nous dira Lomiguio. À tout de suite Lomig.
00:01:16 À Montpellier, Samara, l'adolescente rouée de coups devant son collège
00:01:19 va donc être entendue aujourd'hui par les enquêteurs.
00:01:22 Elle est heureusement sortie du coma hier.
00:01:24 Ses jours ne sont plus en danger, un soulagement après l'agression ultra-violente
00:01:28 qu'elle a subie mardi dernier, Chana.
00:01:30 Un groupe de trois mineurs l'a frappée au sol jusqu'à qu'elle perde connaissance.
00:01:34 Parmi eux, une jeune fille de 14 ans qui menaçait Samara depuis maintenant plusieurs mois.
00:01:39 Micaël Dos Santos et Mathieu Devese.
00:01:42 Des messages postés sur les réseaux sociaux marquent le début du calvaire de Samara.
00:01:46 C'est bon, t'es foutu, je vais te planter.
00:01:49 Quelques heures plus tard, un groupe l'attend à la sortie du collège Arthur-Rimbaud de Montpellier.
00:01:53 Son professeur l'alerte.
00:01:54 L'adolescente de 14 ans demande alors à se réfugier dans l'établissement.
00:01:58 Sa grand-mère dénonce la réaction du personnel éducatif.
00:02:02 Ils l'ont jetée dehors.
00:02:03 Il se passe des choses atroces qui sont camouflées par la direction.
00:02:07 Est-ce que c'est normal ? Non.
00:02:09 Alors moi je demande à ce que tout ça cesse.
00:02:12 Une fois dehors, Samara est violemment frappée par trois adolescents.
00:02:16 Alors au début ils lui ont fait une balayette, elle est tombée.
00:02:18 Ils l'ont tapée sur une voiture, d'après tous les petits.
00:02:21 Et c'était coup de pied dans la tête, comme on voit dans les réseaux sociaux.
00:02:25 Suite à cette agression, trois personnes ont été interpellées.
00:02:28 Parmi elles, une mineure de 14 ans qui reconnaît avoir porté des coups.
00:02:32 La mère de la victime dit la connaître.
00:02:34 Elle l'accuse de fait de harcèlement.
00:02:36 Une élève du collège qui, l'année dernière, a été exclue deux jours
00:02:39 parce qu'elle avait posté sur les réseaux une photo de ma fille
00:02:43 en appelant au viol de ma fille.
00:02:45 J'ai peur pour mes enfants, j'ai peur même de les laisser sortir.
00:02:49 Et si ma fille s'en sort, je ne sais même pas si...
00:02:53 J'oserais même pas la re-scolariser, j'ai peur.
00:02:57 Le parquet n'y avoir été saisi pour des faits de harcèlement.
00:03:00 La victime est sortie du coma.
00:03:02 Son pronostic vital n'est plus engagé.
00:03:06 Alors vous, est-ce que vous avez le sentiment que vos enfants
00:03:08 sont en sécurité à l'école ?
00:03:10 Est-ce qu'on est assez sévère envers les harcèleurs ?
00:03:13 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:03:15 et on vous entendra dans la matinale.
00:03:17 Les ministres de la Défense français et russe se sont téléphonés hier.
00:03:22 Ça n'était pas arrivé depuis 2022.
00:03:24 Sergei Chuegou et Sébastien Lecornu ont parlé Ukraine
00:03:28 et ont parlé attentat de Moscou.
00:03:30 Harold Gimane avec nous.
00:03:31 Sur ces deux sujets, les comptes rendus de ces appels divergent totalement.
00:03:38 Il y a eu le même coup de fil, mais leurs comptes rendus sont différents.
00:03:41 Alors du côté russe, c'est cinq lignes, quatre lignes.
00:03:44 Ils ont parlé de l'Ukraine à Prenton,
00:03:46 d'après le ministre de la Défense russe Sergei Chuegou.
00:03:51 Et aussi, le ministre russe a dit à la France,
00:03:56 attention, ne prenez pas vos ordres de vos supérieurs occidentaux,
00:04:01 n'aidez pas l'Ukraine à utiliser une bombe sale,
00:04:09 n'aidez pas l'Ukraine à faire des choses illégales.
00:04:13 C'est à peu près ce qui est sorti.
00:04:15 Ce n'est pas du tout ce qui a été retenu par Paris.
00:04:18 Pour Paris, on a téléphoné pour dire la solidarité avec la Russie
00:04:21 et pour dire qu'ensemble, on allait collaborer contre le terrorisme.
00:04:26 Et merci, s'il vous plaît, de ne pas dire que la France avait quelque chose à voir là-dedans.
00:04:32 Et les deux hommes s'étaient normalement mis d'accord
00:04:34 pour à peu près sortir des choses qui n'étaient pas contradictoires.
00:04:38 C'est normal, après un compte rendu,
00:04:40 chaque côté ne dit pas exactement la même chose.
00:04:42 Mais ce n'est pas le contraire.
00:04:44 Et voici que c'est le contraire absolu qui a été pondu de chaque côté.
00:04:48 Merci beaucoup Harold.
00:04:50 Bonne nouvelle pour les moins de 27 ans.
00:04:52 Cette information qui est tombée aux alentours de 20h hier soir cet été.
00:04:56 Les jeunes de moins de 27 ans, au-delà, ils ne pourront pas en profiter.
00:05:01 Les jeunes de moins de 27 ans pourront prendre les TER et les intercités à volonté
00:05:05 cet été pour 49 euros par mois.
00:05:06 Oui, c'est le passeraille, on en avait parlé dans la matinale.
00:05:09 Eh bien ça y est, il a été accepté par toutes les régions hier soir.
00:05:13 Alors très concrètement, 80% du coût de l'opération
00:05:16 s'a pris en charge par l'État et le reste par les régions.
00:05:18 Voilà, il y avait...
00:05:19 Visiblement, l'accord est arrivé in extremis à la fin de la journée.
00:05:25 Neuf mois après les émeutes,
00:05:26 les stigmates sont toujours visibles à Montargis dans le Loiret.
00:05:29 Je voulais qu'on se penche sur cet épisode du pays,
00:05:33 ce moment qu'on a subi dans le pays qui s'approchait de la guerre civile.
00:05:38 Les émeutes de la fin juin, début juillet de l'été dernier.
00:05:41 La ville de Montargis, pas très loin de Paris, à une heure de Paris,
00:05:44 n'avait pas été épargnée, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:05:46 Plus de 120 commerces avaient été saccagés pour un préjudice total
00:05:50 estimé à 360 000 euros.
00:05:52 Alors on est retourné sur place et vous allez voir que la reconstruction
00:05:55 est lente et que c'est encore compliqué pour les commerçants.
00:05:58 Reportage Signe Tibo Marcheteau.
00:06:01 Des magasins toujours fermés et des devantures toujours abîmées.
00:06:05 Dans cette rue du centre-ville de Montargis, environ 300 émeutiers
00:06:09 ont cassé, pillé et brûlé de nombreux commerces en juin dernier.
00:06:13 Sandrine se souvient.
00:06:14 La vitrine a été complètement cassée, brisée.
00:06:18 Certainement avec, je ne sais pas ce qu'ils avaient trouvé,
00:06:21 mais la vitrine était ouverte, la vitrine et le retour.
00:06:24 Si la vitrine de cette boutique a été remplacée,
00:06:27 toutes les réparations n'ont pas encore été faites.
00:06:29 La porte n'est pas encore changée, ça doit venir là, mais c'est compliqué.
00:06:34 C'est une ancienne vitrine et donc il faut que ça soit après sur mesure.
00:06:37 Même s'il reste des stigmates, des violences,
00:06:39 la plupart des commerçants veulent rebondir et avancer.
00:06:42 Le maire de la ville aussi.
00:06:44 On essaye de remonter de cette côte.
00:06:47 On est encore un petit peu dans l'eau, mais la tête est bien hors de l'eau
00:06:50 et on peut respirer et c'est ça l'essentiel.
00:06:52 Et puis tout le monde a joué son rôle.
00:06:54 Les assureurs ont in fine, globalement, été honnêtes et bien fait leur travail.
00:06:59 Globalement, je dis bien, il y a des cas d'espèce.
00:07:01 Et puis l'État, je tiens à souligner l'action de la préfète, ce n'était pas facile.
00:07:06 Durant les émeutes, plus de 120 commerces ont été dégradés à Montargis.
00:07:10 Le préjudice matériel est estimé à 360 000 euros.
00:07:14 Voilà, vous l'avez compris, encore des stigmates à Montargis.
00:07:16 Tanguy Hamon, Service police-justice de CNews.
00:07:19 Sur les 200 casseurs, émeutiers et voleurs, quel est le bilan judiciaire neuf mois après ?
00:07:25 Au moment où on parle neuf mois après, sur les 200 casseurs,
00:07:28 26 interpellés ont été ou vont être présentés à la justice.
00:07:33 Il s'agit de 15 majeurs et 11 mineurs.
00:07:36 Il faut savoir, globalement, ils sont extrêmement jeunes, le plus jeune à 14 ans.
00:07:41 Et les majeurs ont déjà été jugés.
00:07:43 Il y a eu 14 condamnations pour des faits de vol aggravé, de destruction aggravée,
00:07:48 de violence contre les forces de l'ordre, puisqu'il faut savoir qu'en plus des pillages,
00:07:52 les casseurs ont aussi jeté des cailloux et tiré des mortiers d'artifice
00:07:57 contre les policiers.
00:07:58 Le quantum de peine, les peines vont de un an de prison avec sursis
00:08:02 à deux ans et demi de prison avec maintien en détention.
00:08:06 Alors, le procureur de la République de Montargis n'a pas voulu communiquer
00:08:09 sur le nombre de personnes qui sont actuellement au moment où on parle,
00:08:12 derrière les barreaux. Mais j'ai fait mes recherches.
00:08:15 Il y a eu donc six personnes qui ont été maintenues en détention à l'issue de leur procès.
00:08:20 Les procès se sont déroulés il y a quelques mois.
00:08:22 Donc, on peut estimer qu'elles sont encore derrière les barreaux au moment où on se parle.
00:08:26 Mais étant donné que les peines sont assez légères,
00:08:29 deux ans de prison environ en moyenne,
00:08:32 eh bien, on peut estimer qu'il y a des chances avec le jeu des aménagements de peine
00:08:36 qu'il n'y reste pas très longtemps.
00:08:38 Merci beaucoup. Merci beaucoup.
00:08:40 On va continuer à en parler.
00:08:41 On vous retrouvera en longueur.
00:08:41 On parlera notamment de cette fameuse pharmacie qui s'était écroulée
00:08:45 et du suspect de 17 ans qui a été interpellé.
00:08:50 Quel cafouillage.
00:08:51 Prisca Thévenaud, la porte-parole du gouvernement, a annoncé qu'un attentat
00:08:54 avait été déjoué le week-end de Pâques, le week-end dernier.
00:08:56 Ça s'est avéré être complètement faux.
00:08:59 La porte-parole qui est venue s'expliquer ensuite sur CNews.
00:09:03 On va écouter ce qu'elle a dit juste après le Conseil des ministres
00:09:06 et puis ensuite ce qu'elle a dit hier sur CNews en fin de journée.
00:09:09 Nous avons pu mettre un arrêt à une tentative de passage à l'acte.
00:09:16 Est-ce qu'il s'agissait de terrorisme,
00:09:19 puisque en plus du ministère de l'Intérieur qui nous renvoie vers vous,
00:09:23 le parquet national antiterroriste ne semble pas au courant ?
00:09:26 Je n'ai pas dit que c'était une tentative d'attaque terroriste.
00:09:29 Vous avez été mal comprise, c'est ce que vous voulez dire ?
00:09:31 J'ai précisé l'information et je pense que c'est important de le faire.
00:09:34 Mais encore une fois, je tiens à le dire.
00:09:36 Il n'y a pas eu de maladresse de votre part ?
00:09:37 C'est la question que je veux vous poser.
00:09:39 J'ai précisé l'information et je pense que c'est important aujourd'hui
00:09:41 de rappeler une information qui doit être précisée. Point.
00:09:45 Bon, Gauthier Lebret, ça a cafouillé hier.
00:09:47 Si ce n'était pas aussi grave, je pourrais dire que c'est une boulette de communication,
00:09:50 très clairement, mais on est quand même dans un contexte très tendu.
00:09:53 À quelques mois des Jeux olympiques, avec cette menace qui planait
00:09:57 sur le week-end de Pâques, sur les églises, après, évidemment, la tentative de Moscou.
00:10:01 Donc, en plus, le contexte est inflammable et la tension est très grande.
00:10:05 Alors, Prisca Tévenaud est effectivement venue sur notre antenne pour s'expliquer.
00:10:09 Elle dit avoir été mise dans la confusion.
00:10:12 Alors, le terme confusion, c'est moi qui l'emploie, puisqu'elle ne l'emploie pas,
00:10:13 mais par les propos de Gérald Darmanin, qui avait annoncé une arrestation début mars.
00:10:18 Mais ça n'avait strictement rien à voir avec le week-end de Pâques et un attentat
00:10:22 ou une possible attaque potentiellement déjouée.
00:10:25 Ce n'est pas la seule erreur de communication.
00:10:27 Alors, vous avez vu, c'est Jacques Serret d'Europe 1 qui va interroger pendant le point presse
00:10:31 de la ministre, qui est obligé de rétro-pédaler pendant son point presse post-Conseil des ministres,
00:10:36 parce que le ministère de l'Intérieur a réagi en disant
00:10:38 on n'est absolument pas au courant d'un attentat déjoué ce week-end.
00:10:40 Le ministère de l'Intérieur, qui commet lui-même des bourdes en ce moment,
00:10:44 puisque vous savez qu'on est en pleine opération Place Net.
00:10:47 Et alors qu'une opération Place Net était prévue à Strasbourg,
00:10:50 Gérald Darmanin l'a annoncé sur Twitter avant qu'elle ait lieu.
00:10:53 Donc réaction des policiers, unité SGP Police qui fait part de son inquiétude.
00:10:57 Et puis l'opposant, c'est son rôle LFI de la circonscription, a dit que c'était une bourde XXL
00:11:03 en référence au Place Net XXL.
00:11:05 Merci, merci Gauthier.
00:11:06 Tiens, Karl Olive, il sera l'invité de Sonia Mabrouk dans la grande interview à 8h10.
00:11:10 Il veut nous faire faire du sport à tous en entreprise.
00:11:13 Oui, en fait, c'est une de ses propositions.
00:11:15 Il a présenté un rapport hier à l'Assemblée pour montrer les bienfaits du sport sur notre santé.
00:11:21 Il propose entre autres la mise en place d'un titre sport sur le modèle du titre restaurant
00:11:26 ou encore la création d'un label entreprise sportive.
00:11:28 Voilà, il va expliquer tout ça et puis il va parler d'autres choses, j'imagine, avec Sonia.
00:11:32 Mais c'était un petit clin d'œil.
00:11:33 Voilà, Karl Olive, 8h10, invité de la grande interview, 8h10 sur CNews et sur Europe.
00:11:39 Et puis regardez, un peu de beauté ce matin, un tableau de Claude Monnet sera exposé à Paris à partir de demain.
00:11:44 Il s'agit du moulin de Limay, toile peinte en 1888, représentant un moulin qu'on distingue, un pont surtout,
00:11:53 en bord de Seine, non loin de Giverny, le village du peintre.
00:11:57 Vous avez jusqu'à mardi pour l'admirer au salon de vente Christies à Paris,
00:12:00 Avenue Matignon dans les beaux quartiers de Paris.
00:12:03 Il va être vendu aux enchères après.
00:12:04 C'est ça, après il va traverser l'Atlantique pour être vendu aux enchères à New York le mois prochain.
00:12:08 Voilà, il faut mettre de côté quelques millions d'euros.
00:12:10 Oui, j'espère que vous avez commencé à économiser.
00:12:15 À ça, si j'avais les moyens, je pense que je casserais la tierlière.
00:12:18 Mais il faut un peu plus qu'un livret pour acheter ce magnifique tableau.
00:12:22 On va peut-être le revoir. Qu'est-ce que c'est beau.
00:12:24 Il est derrière vous, on le voit.
00:12:25 Oui, nous on le voit, mais les téléspectateurs, voilà, on le voit.
00:12:28 Oui, c'est incroyablement beau, magnifique.
00:12:30 Allez, le sport tout de suite avec Loël.
00:12:33 Ça sera un match, une finale PSG Lyon en Coupe de France.
00:12:37 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:12:40 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:12:45 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:12:49 Connecté tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:12:54 PSG Lyon, puisque le PSG l'a emporté face à Rennes hier soir.
00:12:59 Le rendez-vous est pris, ça sera donc le 25 mai prochain à Lille.
00:13:02 Le PSG, vous l'avez dit, s'est qualifié après sa victoire 1-0 hier soir
00:13:07 face à Rennes, but marqué par Kylian Mbappé.
00:13:10 Le PSG retrouve le succès en Coupe de France
00:13:12 puisqu'il n'était pas allé en finale de cette compétition depuis 2021.
00:13:16 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:13:27 Connecté tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:13:31 C'était votre programme avec Omer.
00:13:34 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:13:40 Pour les JO, des CRS et des policiers, des gendarmes vont être appelés
00:13:45 dans Paris pour assurer la sécurité des JO.
00:13:47 Mais du coup, ils vont quitter les régions, notamment les régions littorales,
00:13:51 réquisitionnées sur les JO.
00:13:54 Les CRS, absents des plages.
00:13:56 On est allé en reportage à Lacanau sur le littoral aquitain.
00:14:01 A tout de suite.
00:14:02 CNews, il est 6h15 avant de partir sur les plages de Lacanau.
00:14:08 Tout d'abord, les toutes dernières informations.
00:14:10 Chana Lusso.
00:14:14 A Montpellier, Samara, l'adolescente trouée de coup devant son collège,
00:14:17 va être entendue aujourd'hui par les enquêteurs.
00:14:19 Elle est sortie du coma hier.
00:14:21 Ses jours ne sont plus en danger.
00:14:22 Un soulagement après l'agression ultra-violente qu'elle a subie mardi dernier.
00:14:26 Un groupe de trois mineurs l'a frappée au sol jusqu'à ce qu'elle perde connaissance.
00:14:31 Parmi eux, une jeune fille de 14 ans qui menaçait Samara depuis plusieurs mois.
00:14:36 La Russie espère que les services secrets français ne sont pas derrière l'attentat de Moscou.
00:14:40 C'est ce que Sergei Chouagou, ministre de la Défense russe, a dit hier soir
00:14:44 après un entretien téléphonique avec Sébastien Lecornu, le promis depuis 2022.
00:14:49 Je rappelle que Vladimir Poutine accuse l'Ukraine d'être complice de cette attaque.
00:14:53 Et bien selon Sergei Chouagou, le régime de Kiev ne fait rien sans l'aval de ses superviseurs occidentaux,
00:14:59 donc la France.
00:15:01 Et puis la date limite pour confirmer ses voeux sur Parcoursup a été repoussée
00:15:05 après une panne générale.
00:15:06 Vos enfants ont peut-être été concernés.
00:15:09 La plateforme était inaccessible hier soir.
00:15:11 Initialement, les candidats avaient jusqu'à hier 23h59 pour finaliser leur dossier.
00:15:16 Ils ont désormais jusqu'à ce soir 22h.
00:15:18 Le diagnostic de la panne est en cours, mais selon le gouvernement,
00:15:21 elle n'est pas liée à un excès de connexion comme on pouvait le croire.
00:15:24 D'accord, donc jusqu'à ce soir 22h, pas de panique.
00:15:27 Voilà. Un délai supplémentaire a été accordé.
00:15:30 Pour remplir les...
00:15:31 J'imagine la panique des candidats hier soir.
00:15:34 Voilà, déjà que c'est pas simple, déjà que c'est un peu stressant,
00:15:36 et en plus, il n'y a pas d'informatique.
00:15:38 Oui, c'est suffisamment de stress, là ça va.
00:15:40 S'il y a un délai pour valider les vœux, on s'inspire.
00:15:42 Jusqu'à 22h.
00:15:43 Le littoral aquitain manquera de CRS cet été.
00:15:46 Oui, chaque année, ils surveillent les plages,
00:15:48 ils assurent la sécurité des touristes,
00:15:49 mais cette fois, ça sera différent.
00:15:51 Ils ont été appelés en renfort à Paris pour les Jeux Olympiques.
00:15:54 Oui, alors les communes s'organisent pour recruter plus de sauveteurs.
00:15:57 Il en faudrait 300 de plus qu'à la normale.
00:15:59 Et forcément, ça a un coût.
00:16:01 Reportage à Lacanau, signé Jérôme Rampneau.
00:16:04 La mer est déchaînée à Lacanau.
00:16:06 La plage n'est pas encore surveillée,
00:16:08 mais bientôt, les beaux jours vont revenir avec son lot de baigneurs.
00:16:11 Il faut recruter des sauveteurs, car les CRS présents habituellement
00:16:15 seront réquisitionnés pour les JO à Paris.
00:16:17 On va remplacer à peu près 50 personnes,
00:16:19 mais on est capable de le faire au moins sur les deux mois de saison,
00:16:21 puisque les CRS étaient là pendant deux mois.
00:16:24 Donc c'est vrai que c'est un coût,
00:16:25 mais on a surtout l'inquiétude de ne pas les revoir venir l'année d'après.
00:16:28 On est capable d'entendre qu'il y a les Jeux Olympiques
00:16:30 et qu'il faut assurer la sécurité des Jeux Olympiques,
00:16:32 mais on a absolument besoin de les retrouver en 2025.
00:16:35 C'est force de sécurité sur la plage.
00:16:37 Pour les habitués du front de mer, la confiance en leurs sauveteurs est là,
00:16:40 mais ils sont déçus que ce soit toujours les mairies qui mettent la main à la poche.
00:16:44 On leur en demande en rajoutée,
00:16:45 sans jamais leur donner de moyens supplémentaires.
00:16:48 Alors les JO, d'accord, mais il faut quand même protéger les plages
00:16:50 par rapport à tous les touristes qu'il va y avoir.
00:16:52 Paris en premier, puis après le reste, on verra.
00:16:55 Et même pour le tourisme, etc.
00:16:57 Les commerçants ne savent pas trop si ça va être une bonne saison ou pas du tout.
00:17:00 La disparition de ces CRS a d'autres conséquences pour la mairie.
00:17:04 Aujourd'hui, nos sauveteurs civils n'auront pas la possibilité
00:17:07 de faire appliquer les arrêtés, en particulier sur l'interdiction de la cigarette
00:17:11 sur la plage centrale, mais aussi les incivilités,
00:17:13 les problématiques de stupéfiants.
00:17:15 Donc, ils ne peuvent pas intervenir, ils n'ont pas les moyens,
00:17:17 ils ne sont pas sermentés pour ça.
00:17:18 Donc, c'est vrai que d'avoir la police sur la plage, c'est aussi un vrai sujet.
00:17:23 Il y a besoin de 300 sauveteurs sur le littoral médoquin pendant la saison.
00:17:27 Les recrutements ont déjà commencé et ils ont reçu plus de 450 candidatures.
00:17:33 - Justement, pour résoudre ce problème de manque de policiers
00:17:38 dans les régions, pendant les JO,
00:17:41 il y a un maire, le maire de Montélimar, qui fait une proposition.
00:17:44 Il veut donner plus de pouvoir aux policiers municipaux.
00:17:45 C'est une bonne idée. Il sera avec nous en plateau à 8h30, le maire de Montélimar.
00:17:50 L'immobilier, on en parle dans un instant avec vous, Lomé Guillot.
00:17:52 Le marché reprend doucement, doucement.
00:17:54 Vous allez tout nous expliquer tout de suite.
00:17:56 Vous avez les derniers chiffres.
00:18:01 Immobilier, le marché reprend doucement, doucement.
00:18:03 Voici avec Lomé Guillot.
00:18:06 Votre programme avec Domexpo.
00:18:08 Quatre villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:18:13 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:18:14 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:18:18 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:18:21 Gardena.
00:18:23 - Le marché de l'immobilier, qui était très ralenti en fin d'année,
00:18:26 est reparti au premier trimestre de cette année,
00:18:28 avec des acheteurs qui obtiennent plus facilement leur crédit,
00:18:32 premier avantage, et les prix baissent un petit peu sans s'effondrer.
00:18:36 - Exactement, c'est ce qui explique ce léger mieux en début d'année.
00:18:39 Une baisse des taux d'intérêt.
00:18:40 Ils sont passés de 4,24% à 3,99% entre décembre et février,
00:18:44 ce qui, mécaniquement, a redonné du pouvoir d'achat aux ménages
00:18:47 et a surtout rendu finançables des dossiers
00:18:49 qui, jusqu'à présent, ne passaient pas auprès des banques.
00:18:52 Conséquence, plus 8,5% de prêts accordés en février sur un an.
00:18:57 Ensuite, les prix ont baissé,
00:18:59 alors ils ne se sont pas effondrés,
00:19:01 mais ils sont clairement, aujourd'hui, orientés à la baisse.
00:19:03 Tout cela a contribué à faire revenir sur le marché des acheteurs
00:19:07 pratiquement plus 1% d'acheteurs supplémentaires
00:19:10 selon le groupe La Forêt Immobilier
00:19:12 par rapport au dernier trimestre 2023.
00:19:15 Ils sont même pratiquement 3% de plus à Paris.
00:19:18 Il faut savoir que l'offre augmente,
00:19:20 mais elle reste toutefois insuffisante
00:19:22 pour répondre aux besoins de logement.
00:19:23 La construction de Neuf est quasi à l'arrêt.
00:19:26 On l'a dit, on a très peu délivré de permis de construire
00:19:28 et très peu mis en chantier de nouveaux logements.
00:19:30 C'est d'ailleurs ce qui explique que les prix n'ont pas autant baissé
00:19:33 que ce que certains avaient anticipé et imaginé,
00:19:36 car même s'il y a eu moins d'acheteurs,
00:19:38 il y avait très peu d'offres sur le marché.
00:19:41 Les prix, ville par ville, dites-nous, ils ont baissé, mais de combien ?
00:19:43 Le recul au niveau national, c'est une moyenne -1,2%,
00:19:47 toujours selon La Forêt, avec un prix moyen du mètre carré
00:19:50 au-dessus, juste au-dessus de 3 300 euros.
00:19:52 A Paris, la baisse est plus prononcée, -1,5%.
00:19:56 Le prix du mètre carré est clairement désormais sous la barre
00:19:59 des 10 000 euros à 9 711 euros.
00:20:01 Autres villes où les prix sont en recul,
00:20:03 Bordeaux, Strasbourg, Metz et Rennes.
00:20:06 Vous voyez les prix et leurs évolutions, -2,3% à Bordeaux, par exemple.
00:20:11 Il y a encore quelques villes où les prix augmentent, elles sont rares.
00:20:14 Il s'agit surtout des villes situées en bord de mer,
00:20:17 Nice, Marseille, +1,1%, et même Brest,
00:20:20 avec des prix également en hausse d'un peu plus de 1%.
00:20:23 Du côté des vendeurs ?
00:20:25 On est dans une période d'entre-deux.
00:20:26 En réalité, certains vendeurs ont du mal à intégrer le fait que les prix baissent
00:20:30 et donc à accepter de la répercuter sur leurs prix.
00:20:32 C'est ce qui explique que les délais de vente s'allongent.
00:20:35 On est à 96 jours en moyenne au niveau national,
00:20:38 alors qu'il y a de la demande et que les acheteurs sont de retour, je le disais.
00:20:42 En réalité, c'est tout simplement parce que certains biens sont trop chers
00:20:45 et dès qu'ils sont au-dessus du prix, ils ne se vendent plus.
00:20:48 Il faut noter également que 81% aujourd'hui des biens, des annonces,
00:20:51 font l'objet d'une négociation.
00:20:53 Les prix peuvent baisser en moyenne de 5,6% après négociation.
00:20:57 Seuls les logements quasi parfaits et sans défaut
00:21:00 se vendent aujourd'hui rapidement et au prix.
00:21:03 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:21:06 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:21:10 Gardena.
00:21:11 C'était votre programme avec DomExpo.
00:21:13 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:21:17 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:21:19 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:21:21 La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:24 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:21:29 groupeverlaine.com
00:21:30 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:21:33 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:21:37 Gardena.
00:21:38 Un temps variable aujourd'hui, Alexandra.
00:21:41 Oui, avec des conditions météo mitigées sur les régions du Nord
00:21:44 et puis vous voyez toujours ces trois départements
00:21:46 placés sous surveillance, la Côte d'Or ou encore l'Aube
00:21:49 placée en vigilance orange et puis vous le voyez
00:21:51 le département de Lyon qui reste en rouge avec cette crue exceptionnelle
00:21:55 de Larmenson, ça va aller un peu mieux puisqu'on attend
00:21:57 de moins en moins de précipitations et puis là des crues
00:22:00 commencent à s'amorcer. C'est vrai qu'on a eu énormément
00:22:03 de pluie, notamment pour le mois de mars 2024 localement jusqu'à
00:22:07 +85% par rapport à la normale. Alors vous voyez
00:22:11 sur cette carte émise par Météo France, on a eu énormément de précipitations
00:22:14 autour du golfe du Lyon, notamment entre la Côte d'Azur et les Cévennes
00:22:18 où on a eu localement entre 3 et 4 fois plus de pluie que d'habitude.
00:22:22 L'année dernière, on vous parlait de la sécheresse.
00:22:24 Eh bien là, la sécheresse n'est pas au rendez-vous,
00:22:26 excepté sur la pointe du Cotentin et toujours sur les Pyrénées-Orientales
00:22:29 où là, on manque cruellement d'eau, mais à l'échelle nationale,
00:22:32 je vous le disais, énormément de précipitations
00:22:35 en ce mois de mars 2024 et ça continue puisque le début avril,
00:22:39 ce début avril est particulièrement pluvieux d'ailleurs.
00:22:42 De la pluie, on en retrouve ce matin sur les régions du Nord,
00:22:44 notamment entre les Pays de la Loire et le Grand Est.
00:22:47 À l'arrière, un ciel de traîne assez actif avec actuellement un temps
00:22:50 très pluvieux sur le bassin parisien et puis dans le sud, plein soleil,
00:22:54 temps très lumineux autour du golfe du Lyon.
00:22:56 Dans l'après-midi, on retrouve également un temps très mitigé
00:22:59 avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation par la Bretagne.
00:23:01 C'est une perturbation assez active et on pourrait de nouveau avoir
00:23:05 de l'instabilité, notamment entre les Ardennes, la Lorraine et l'Alsace.
00:23:10 Toujours du beau temps dans le sud avec néanmoins un temps localement
00:23:12 brumeux autour du golfe du Lyon.
00:23:14 Côté température, la douceur est de rigueur ce matin avec localement
00:23:17 12 à Paris ou encore 14 degrés pour le Pays Basque.
00:23:20 Dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:23:22 D'ailleurs, on attend localement jusqu'à 26 degrés dans le sud-ouest,
00:23:25 22 degrés à Bordeaux ou encore à Lyon et localement 17 à 18 degrés
00:23:30 en allant vers le Nord.
00:23:31 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:23:38 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:23:41 Gardena.
00:23:42 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:23:45 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:46 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:23:49 Groupe Verlaine.
00:23:51 C'est Newsy, il est 6h30.
00:23:52 A la une ce matin, ces images choquantes s'il en est.
00:23:56 Dans la banlieue lyonnaise, un bus a été incendié par des jeunes individus,
00:24:00 probablement en représailles à une interpellation réalisée
00:24:03 par la police.
00:24:04 Un peu plus tôt, on va vous raconter ce qui s'est passé.
00:24:08 Des policiers toujours présents à la cité de la Castellane à Marseille,
00:24:12 deux semaines après le lancement de l'opération Plasnet XXL
00:24:14 dans les Bouches-du-Rhône.
00:24:15 Les forces de l'ordre continuent d'empêcher la reprise du trafic
00:24:18 et les habitants goûtent à la tranquillité retrouvée.
00:24:21 Reportage CNews.
00:24:24 Les vols de véhicules de plus en plus nombreux.
00:24:27 Les tout derniers chiffres avec le baromètre des vols de voitures
00:24:30 qu'on va vous révéler.
00:24:31 Nous serons avec Stéphane Curtelin, avec nous en plateau,
00:24:35 directeur produit et marketing Coyote.
00:24:37 Et puis le bras de fer entre bouchers et fabricants de viande végétale.
00:24:41 Les premiers veulent empêcher, les seconds d'appeler steak ou lardons,
00:24:45 par exemple, des produits d'origine végétale.
00:24:48 Les industriels de la viande végétarienne ont déposé un référé
00:24:51 auprès du Conseil d'État.
00:24:52 On est allé vous demander ce que vous en pensiez.
00:24:55 Un bus a été incendié à Rieux-la-Pape dans la banlieue lyonnaise.
00:24:59 Le feu a été allumé alors que des passagers étaient à l'intérieur, Chana.
00:25:03 Heureusement, il n'y a pas eu de blessés.
00:25:05 Selon le maire de la ville, tout laisse à penser qu'il s'agit d'un acte
00:25:08 de représailles après la saisie de motos volées un peu plus tôt dans la journée.
00:25:11 Augustin Donadieu et Mathieu Deveze.
00:25:14 Les habitants ont été réveillés dans la nuit de mardi à mercredi
00:25:17 par la sirène des pompiers, mais surtout par l'intensité du brasier.
00:25:22 Un bus de la métropole lyonnaise a été la cible d'une cinquantaine de jeunes,
00:25:25 alors même que des passagers se trouvaient à l'intérieur.
00:25:28 Les délinquants l'ont incendié après avoir répandu de l'essence.
00:25:32 Les passagers du bus, eux, ont pu s'enfuir à temps,
00:25:36 mais le conducteur de ce dernier a été légèrement blessé,
00:25:39 selon le président du réseau des transports en commun lyonnais.
00:25:42 Il pourrait s'agir d'un acte de représailles selon les forces de l'ordre.
00:25:45 Il est possible, mais l'enquête le démontera,
00:25:48 qu'il y ait un effet brutal suite à une interpellation
00:25:56 qui s'est faite en fin de journée avec des individus
00:26:01 qui étaient détenteurs de motocross volés.
00:26:03 Des poubelles dressées en barricades ont également été incendiées
00:26:07 pour empêcher tout accès à ce quartier de Rieux-la-Pape.
00:26:10 Ce mercredi, la CRS 83 spécialisée dans les violences urbaines
00:26:14 a été déployée sur zone.
00:26:15 Elle restera mobilisée chaque soir tant que nécessaire, selon la préfecture.
00:26:21 C'est triste.
00:26:22 L'opération Plasmatics XL se poursuit dans les bouches du Rhône.
00:26:25 Elle avait été lancée il y a deux semaines par Emmanuel Macron
00:26:27 dans la cité de la Castelane, à Marseille.
00:26:29 Depuis, il y a eu de nombreuses saisies et 627 personnes ont été interpellées.
00:26:33 Mais concrètement, est-ce que les habitants se sentent plus en sécurité
00:26:37 depuis le début de cette opération ?
00:26:38 On est allé vérifier.
00:26:39 Reportage signé Stéphanie Rouquier.
00:26:41 Depuis des mois, cette entrée de la cité de la Castelane était impraticable.
00:26:47 C'était une barricade ici.
00:26:49 C'était une barricade ?
00:26:50 Oui, oui.
00:26:51 C'est-à-dire installée par les trafiquants ?
00:26:52 Oui, oui. Comme ça, personne ne rentre ici, personne ne sort.
00:26:55 Il faut tout raser, nous ont dit.
00:26:57 C'est du boulot ?
00:26:58 Oui, ce n'est pas fini encore.
00:27:00 Plus de deux semaines après son lancement dans les bouches du Rhône,
00:27:03 l'opération Plasnet XXL se poursuit dans la cité de la Castelane.
00:27:08 Des policiers sont présents 24 heures sur 24.
00:27:11 Les trafics sont à l'arrêt.
00:27:13 Les encombrants ont été enlevés, les tags effacés.
00:27:16 Alors les habitants revivent.
00:27:18 Oui, c'est mieux. Parce que le quartier, il est dangereux.
00:27:22 C'est normal qu'ils s'ouvrent.
00:27:25 C'est mieux, il n'y a plus de réseau.
00:27:26 On n'entend plus la raie.
00:27:28 C'est mieux que d'habitude.
00:27:29 Ah oui, les gens ne sont plus dehors.
00:27:31 Même les enfants, les soirs, ils sont dehors.
00:27:33 Nadia vit ici depuis 32 ans.
00:27:36 Les trafics, elle les subissait juste devant sa porte.
00:27:39 On les voit vraiment devant nous.
00:27:41 Ils vendent, ils cachent, ils coupent, tout ça.
00:27:44 L'argent devant nous, plein d'argent.
00:27:48 Plein d'argent, plein d'argent.
00:27:50 Quand je vous dis plein d'argent, c'est des sacs, c'est des cabars.
00:27:53 Maintenant, j'ai parlé avec la police.
00:27:55 Je dis, j'aimerais bien que vous soyez là tout le temps.
00:27:57 Ah, c'est le plus calme et on dort très, très bien.
00:28:00 Et c'est propre.
00:28:02 L'opération Place Net XXL va se poursuivre encore plusieurs jours.
00:28:07 Mais de nombreux habitants sont déjà préoccupés.
00:28:10 Ils craignent le retour rapide des trafics.
00:28:14 Une réunion est prévue aujourd'hui à Beauvau, au ministère de l'Intérieur,
00:28:17 pour parler de la sécurité à l'école.
00:28:19 Gérald Darmanin, mais également la ministre de l'Education nationale
00:28:22 et le garde des Sceaux seront présents.
00:28:24 Depuis 2016, les pays de la Loire ont investi plus de 14 millions d'euros
00:28:27 pour la sécurité de ces établissements scolaires.
00:28:30 Exemple, dans un lycée du Mans où des travaux ont été faits récemment.
00:28:34 Michael Chahut.
00:28:35 L'installation est en place depuis le 17 février dernier.
00:28:38 Un long linéaire d'une grille de 2,50 m de haut,
00:28:41 avec seulement deux portillons où il faut badger pour pouvoir entrer.
00:28:45 Coup de l'opération, 260 000 euros pris en charge par la région Pays de Loire.
00:28:50 Un projet très attendu pour ce lycée du Mans de 1300 élèves.
00:28:54 Sachant qu'on est plus en sécurité,
00:28:56 c'est-à-dire qu'avant on avait pignon sur rue,
00:28:58 les élèves arrivaient directement dans le hall de l'établissement par la porte d'entrée.
00:29:03 Et là, on a quand même maintenant un sas, je dirais, de protection,
00:29:07 pour pouvoir faire en sorte qu'il n'y ait pas d'intrusion directe,
00:29:11 que tout le monde puisse badger pour rentrer de manière sécurisée.
00:29:16 La région a investi 14 millions d'euros dans la sécurité
00:29:20 des 116 lycées de Pays de Loire depuis 2016.
00:29:23 Ça peut être de la vidéoprotection, ça peut être des alarmes anti-intrusion,
00:29:28 ça peut être également des visiophones.
00:29:30 Nous avons pris à bras le corps ce sujet parce qu'au Pays de la Loire,
00:29:33 on n'a pas de problème avec la notion même de sécurité.
00:29:36 Les éducateurs au contact quotidien des lycéens
00:29:39 s'interrogent quant à l'impact d'un climat de plus en plus anxiogène sur les élèves,
00:29:44 alors même que l'on vient de passer au plus haut niveau du plan Vigipirate.
00:29:48 Allez, un sujet un petit peu plus léger, quoique, vous allez voir.
00:29:52 C'est une guerre sans merci que se livrent les bouchers et les fabricants de viande végétale.
00:29:57 Les bouchers veulent empêcher les fabricants de viande végétale
00:30:00 d'appeler cela des steaks ou des lardons,
00:30:03 il va falloir qu'ils trouvent un autre nom.
00:30:04 Ça s'entend, hein ?
00:30:05 - Bah oui, on a entendu parler des nuggets de pois chiches,
00:30:07 des steaks de soja ou encore des lardons végétaux.
00:30:11 - Comment ?
00:30:11 - Le fromage.
00:30:12 - Ah oui, le fromage, le lait de soja.
00:30:14 Enfin, il y a plein d'exemples et de leur côté,
00:30:16 les fabricants ont déposé un référé devant le Conseil d'État.
00:30:19 La réponse est attendue la semaine prochaine.
00:30:21 Alors, et vous, qu'en pensez-vous ?
00:30:23 Réponse avec Augustin Donadieu et Bambagui.
00:30:25 - La guerre des steaks est déclarée.
00:30:30 Chacun aiguise ses arguments.
00:30:32 D'un côté, les fabricants de steaks ou lardons végétaux
00:30:34 qui contestent le décret leur interdisant d'employer
00:30:37 ces termes réservés aux produits d'origine animale.
00:30:40 De l'autre, les bouchers qui veulent préserver l'appellation
00:30:43 steak, lardons ou jambon, par exemple,
00:30:46 à leurs produits en boutique.
00:30:47 - Bon, il faut rendre à César ce qu'il y a à César,
00:30:51 tout simplement, quoi.
00:30:52 C'est un steak, ça fait depuis...
00:30:56 Ça a toujours été de l'appellation comme ça, quoi.
00:30:58 Ils veulent réinventer une alimentation,
00:31:00 mais non, je ne suis pas tout à fait d'accord.
00:31:02 C'est chacun de sa place à ce niveau-là.
00:31:04 - Côté consommateur, végétarien ou pas,
00:31:07 la majorité de ceux que nous avons rencontrés
00:31:09 souhaitent préserver les termes employés actuellement.
00:31:12 - Il ferait mieux de s'occuper d'autre chose de plus important.
00:31:15 - Considérons aussi l'ensemble de la population,
00:31:17 l'évolution des habitudes de consommation
00:31:21 et acceptons aussi que les produits industriels évoluent.
00:31:25 - Le Conseil d'État, qui a examiné la requête
00:31:27 en référé des fabricants de steaks végétaux,
00:31:30 rendra son avis tendre ou salé la semaine prochaine.
00:31:34 - Bon, vous êtes plutôt dans la team vegan ou dans la team boucher ?
00:31:37 Je trouve que les vegans peuvent faire preuve d'imagination
00:31:42 et inventer des nouveaux mots.
00:31:43 Ils n'ont pas besoin d'aller sur le champ lexical de la boucherie.
00:31:48 - Mais comme ces fabricants imitent ce qui existe déjà,
00:31:51 donc les lardons, comment on peut appeler un lardon végétal ?
00:31:54 - Ils mettent leur équipe marketing sur le coup.
00:31:56 - Une allumette végétale.
00:31:57 - Une allumette végétale, un morceau.
00:31:59 - Voilà. - Un morceau !
00:32:01 - J'ai acheté des morceaux végétaux, c'est super.
00:32:03 - Il y a un autre mot que steak.
00:32:04 - Bah oui.
00:32:05 - Parce que si vous mettez pavé,
00:32:06 après vous allez avoir les bouchers qui vont vous dire
00:32:08 "mais non, pavé, c'est un pavé de steak, non non non".
00:32:10 Entre-côte, certainement pas.
00:32:12 Donc...
00:32:13 - Ça crée de la confusion dans l'esprit du consommateur.
00:32:16 Je pense que c'est le but steak haché, steak végétal, etc.
00:32:18 - Ah bah oui, c'est pour ça.
00:32:20 Les gens qui vendent des steaks végétaux
00:32:23 veulent aller sur le marché des viandards.
00:32:25 - Ils ne se diront pas sur le marché de l'andouillette.
00:32:27 - Mais ils ne se diront pas sur...
00:32:28 Ah sur le marché de l'andouillette, oui effectivement, vous avez raison.
00:32:30 Là c'est vraiment...
00:32:31 - Là c'est vraiment les aficionados de la viande.
00:32:34 - Les vrais, les purs, les durs.
00:32:35 - Les purs et durs.
00:32:36 - Voilà, et on salue tous les véganes et les bouchers.
00:32:38 - Un vrai viandard ne se laissera pas piéger par un steak de soja.
00:32:41 - Ah bah non.
00:32:41 - Zéro confusion.
00:32:42 - Bah oui.
00:32:42 - Ça non, ça non.
00:32:44 L'Olympique lyonnais affrontera le Paris-Saint-Germain
00:32:46 en finale de la Coupe de France.
00:32:49 - Retrouvez votre programme avec Omer.
00:32:52 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:32:54 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:32:57 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:33:01 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:33:06 - L'OL affrontera donc le PSG, ce sera une finale PSG Lyon
00:33:09 en finale de la Coupe de France.
00:33:11 - Le rendez-vous est pris, ce sera le 25 mai prochain à Lille.
00:33:14 Les Parisiens sont qualifiés après leur victoire hier soir 1-0 face à Rennes.
00:33:18 But marqué par Kylian Mbappé.
00:33:21 Le PSG retrouve le succès en Coupe de France
00:33:24 puisqu'il n'était pas allé jusqu'en finale depuis 2021.
00:33:27 - C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:33:38 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:33:42 - C'était votre programme avec Omer.
00:33:44 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:33:47 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:33:50 - Restez bien avec nous, dans un instant, on va vous dévoiler en exclusivité
00:33:53 l'observatoire des vols de voitures en France et de la récupération après vol.
00:33:58 Quelles sont les voitures les plus volées, comment les récupérer,
00:34:01 comment fonctionnent les trackers, vous savez, on nous dit que c'est très efficace.
00:34:04 On verra ça dans un instant, à tout de suite.
00:34:06 - C News, il est 7h moins le quart.
00:34:10 Merci d'être avec nous.
00:34:11 Tout d'abord, le Point Info, les dernières informations.
00:34:13 Chana Lusto.
00:34:14 - Les perquisitions à la mairie du Havre sont terminées.
00:34:19 Une enquête a été ouverte par le Parquet national financier
00:34:22 et vise notamment Edouard Philippe.
00:34:24 L'actuel maire du Havre est soupçonné de conflits d'intérêts
00:34:26 autour d'un marché public.
00:34:28 Edouard Philippe s'est dit à la disposition des magistrats
00:34:30 et prêt à répondre à toutes leurs questions.
00:34:32 Et puis une proposition de loi pour instaurer un cangé monstruel.
00:34:37 Monstruel arrive aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
00:34:39 Certaines femmes subissent des règles très douloureuses,
00:34:42 sans parler de celles qui souffrent d'endométriose.
00:34:44 Mais il faut dire que ce type de douleur n'est pas vraiment reconnu au travail.
00:34:47 C'est donc le but de ce texte.
00:34:51 Stéphane Curtelin est avec nous. Bonjour.
00:34:53 - Bonjour.
00:34:54 - Merci d'être là. Vous êtes directeur produit et marketing Coyote
00:34:56 et on dévoile en exclusivité ce matin sur CNews
00:34:58 l'observatoire des vols de voitures et de la récupération après le vol.
00:35:04 On va parler de vol de voiture.
00:35:06 Alors vous avez des chiffres.
00:35:07 Vous dévoilez ce matin un résultat d'une enquête.
00:35:12 Déjà sur le constat, une voiture est volée toutes les quatre secondes en France.
00:35:16 - Quatre minutes.
00:35:17 - Toutes les quatre minutes.
00:35:18 - Plus que quatre minutes, ce qui est déjà beaucoup.
00:35:19 - Oui, ce qui est déjà beaucoup.
00:35:20 - Et surtout, c'est en augmentation encore pour la deuxième année
00:35:23 consécutive après une décennie de baisse ou de stagnation.
00:35:26 Donc, ce que l'on constate, c'est que ça semble difficile d'empêcher le vol.
00:35:29 - Oui, mais toutes les quatre minutes, c'est industriel, c'est en quantité industrielle.
00:35:33 - 140 400 véhicules, en effet, volés l'an dernier.
00:35:36 C'est une tendance qui s'aggrave, qui se confirme.
00:35:38 Et c'est pour ça que ça nous fait appeler notre observatoire aussi
00:35:42 récupération après vol.
00:35:43 Parce que le sujet nous apparaît maintenant sous cet angle-là.
00:35:47 Empêcher le vol, ça semble très difficile.
00:35:50 En revanche, si on a des solutions pour récupérer rapidement son véhicule,
00:35:54 dans notre cas, c'est en 48 heures, dans 91%, on retrouve les véhicules
00:35:57 grâce à notre solution.
00:35:58 C'est là peut-être l'angle qu'il faut prendre pour lutter contre ce fléau.
00:36:01 - Oui, oui. Alors déjà, sur les voitures qui intéressent les voleurs,
00:36:05 des SUV, des SUV à 62%, ce sont des SUV.
00:36:09 - Oui, les véhicules qu'on récupère sont dans 62%.
00:36:11 - Comment ça s'explique ? Parce que c'est ce qui a le plus de succès.
00:36:13 - En fait, on se rend compte qu'on a affaire à des filières organisées,
00:36:16 qui répondent à des demandes marché.
00:36:18 Donc, ce qui a du succès en véhicule neuf va se retrouver également
00:36:21 en un certain succès sur le véhicule maquillé, revendu.
00:36:24 - Oui. Alors, il y a de plus en plus de systèmes de sécurité sur les voitures.
00:36:28 Elles ne sont pas de plus en plus difficiles à voler, les voitures ?
00:36:31 C'est ça qu'on a du mal à comprendre.
00:36:33 On nous vend de plus en plus de systèmes, vous allez voir ce que vous allez voir.
00:36:36 Et on a l'impression que c'est de plus en plus facile de voler une voiture.
00:36:38 - En fait, elles embarquent de plus en plus de technologies numériques.
00:36:41 Et la force du numérique, on le connaît, on le voit partout autour de nous.
00:36:45 Mais si ça fait blesse, c'est que ça peut se craquer, ça peut se hacker.
00:36:47 Je vais vous donner deux exemples.
00:36:49 Il y a beaucoup de clés dites mains libres, c'est-à-dire qui émettent des ondes.
00:36:52 Vous approchez de votre voiture,
00:36:53 vous n'avez pas besoin de sortir la voiture, de la clé et de l'activer.
00:36:57 Vous tirez juste la portière et elle vous reconnaît.
00:37:00 Ça veut dire qu'elle émet des ondes.
00:37:01 Ça veut dire qu'un malfaiteur un peu organisé avec des logiciels
00:37:04 qui se trouvent assez facilement peut capter cette onde.
00:37:07 Par exemple, vous rentrez chez vous dans une résidence particulière,
00:37:10 vous passez la porte, probablement que vous avez un vide-poche juste derrière.
00:37:12 Vous laissez vos clés. La clé continue d'émettre.
00:37:15 Donc, le malfaiteur dans la rue récupère l'onde et moteur chaud encore de votre véhicule.
00:37:20 Ouvre votre véhicule et part avec.
00:37:22 Autre exemple de ce qu'on appelle de vol électronique,
00:37:25 c'est le cas dans 9 cas sur 10 que l'on constate,
00:37:27 c'est que 9 cas sur 10 sont des vols électroniques.
00:37:29 Vous avez aussi ce qu'on appelle une prise de service qui est utilisée
00:37:32 normalement par les concessionnaires et les garagistes, qui est dans le capot.
00:37:35 Oui, et cette prise, c'est pareil.
00:37:37 C'est une façon d'accéder au centre de commande de la voiture.
00:37:41 Et pareil, ça peut se craquer de façon électronique.
00:37:44 Donc, le mauvais côté, c'est qu'en effet, du coup, ça se vole malgré la technologie embarquée,
00:37:51 parce que ce numérique est aussi une faiblesse dans ce cas là.
00:37:55 Le bon côté, c'est quand on est équipé avec notre solution Cognac Secure,
00:37:57 c'est qu'on peut la retrouver rapidement en bon état.
00:38:00 Quand il y a un tracker, voilà.
00:38:02 Un tracker avec nos détectives, les voitures sont suivies.
00:38:04 Parce que justement, comme elles ont été volées de façon électronique,
00:38:06 elles ne sont pas endommagées physiquement.
00:38:08 J'entends, c'est à dire qu'on n'a pas eu à casser une vitre ou à endommager une portière.
00:38:12 Par contre, il faut aller vite.
00:38:13 Il faut aller vite pour la récupérer.
00:38:15 Et c'est là que...
00:38:17 Alors, où est-ce qu'elles partent, justement ?
00:38:18 Une fois qu'elles sont volées, elles partent dans quelle direction ?
00:38:21 Alors nous, ce que l'on constate, c'est qu'elles peuvent être revendues
00:38:24 sur le marché de l'occasion en France.
00:38:26 Ah oui.
00:38:26 Par exemple.
00:38:27 Ensuite, elles peuvent partir dans des pays limitrophes.
00:38:29 Nos détectives sont, par exemple, depuis le début de l'année,
00:38:32 sont intervenus en Espagne, Allemagne, Belgique.
00:38:35 Et ensuite, un peu plus loin, ça peut être vers l'Est,
00:38:37 l'Europe, voire le nord de l'Afrique.
00:38:40 Voir le nord de l'Afrique, nord de l'Afrique, Est et puis en France.
00:38:44 Alors là, on voit des voitures dans des voitures,
00:38:46 on voyait des voitures dans une cave.
00:38:47 Ça, c'est encore autre chose, c'est dans un conteneur.
00:38:50 Mais là, dans la cave, un tracker, ça voit la voiture ?
00:38:54 Alors non, justement, c'est pour ça que j'insiste sur le fait qu'il faut un tracker et des détectives.
00:38:59 C'est-à-dire que le tracker va vous donner une zone
00:39:02 avec une sorte de triangulation et qui va nous permettre d'intervenir sur site.
00:39:07 Et là ensuite, c'est le savoir-faire de détective,
00:39:09 qui sont souvent des anciens des forces de l'ordre,
00:39:10 donc qui a un vrai savoir-faire terrain,
00:39:12 qui interviennent directement pour aller plus loin dans la précision.
00:39:16 Parce qu'on a une deuxième télécommande qui marche avec des ondes basse fréquence
00:39:19 et qui montre une intensité de signal plus ou moins forte
00:39:22 si on s'approche ou si on s'éloigne.
00:39:24 Donc, ils arrivent à descendre en sous-sol
00:39:26 et à cerner beaucoup plus précisément où est le véhicule
00:39:28 et à appeler les forces de l'ordre,
00:39:30 puisqu'à la fin, la force reste aux représentants des forces de l'ordre.
00:39:34 En quelques mots, la zone sèche, c'est quoi ?
00:39:37 La zone sèche, c'est l'endroit où parfois les malfaiteurs, les filières,
00:39:40 stockent momentanément les véhicules
00:39:43 avant de les remettre sur le marché ou de les exporter.
00:39:45 Ils les stockent pour voir si elle est suivie ou pas,
00:39:49 si on la récupère ou pas.
00:39:50 Et si au bout de quelques jours,
00:39:52 tout se passe bien, on passe à l'étape d'après.
00:39:54 C'est pour ça qu'il faut aller vite.
00:39:55 C'est pour ça qu'on parle de 48 heures dans notre cas,
00:39:57 parce que c'est très important de pouvoir intervenir rapidement.
00:40:00 Voilà, bon, une voiture volée toutes les quatre minutes.
00:40:03 En France. Merci beaucoup de nous avoir éclairé
00:40:05 et de nous avoir présenté cet observatoire des vols de voitures
00:40:10 et de la récupération après vol.
00:40:11 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
00:40:13 Merci.
00:40:14 Allez, on va partir à la Cinéathèque française de Paris,
00:40:17 exposition consacrée à James Cameron.
00:40:18 Vous savez, James Cameron, c'est Avatar, c'est Titanic.
00:40:21 Terminator.
00:40:22 Terminator. Alien.
00:40:26 Passionné d'art et de collection,
00:40:31 retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
00:40:34 Voilà, James Cameron, donc le réalisateur à l'origine
00:40:37 de nombreux succès comme Titanic, Terminator, Avatar,
00:40:40 a prêté des archives personnelles.
00:40:43 Oui, donc à la Cinéathèque française de Paris.
00:40:48 Donc, il a prêté des archives personnelles, parmi elles,
00:40:50 de nombreux dessins, puisque James Cameron explique
00:40:52 que beaucoup de ses films sont nés après.
00:40:54 Des dessins, mais également le...
00:40:56 Ah bah, le coeur de l'océan.
00:40:57 Le coeur de l'océan.
00:40:58 Je crois qu'elle l'avait jeté dans l'océan.
00:41:00 Bah, on l'a récupéré.
00:41:01 Pour la matinale de CNews.
00:41:03 On l'a récupéré.
00:41:04 Et le fameux dessin de rose, dessiné par Jack.
00:41:07 Et donc là, Avatar.
00:41:08 On va écouter James Cameron qui nous parle de ses dessins.
00:41:10 Je pense que l'art du dessin est en train de se perdre.
00:41:15 Même les artistes qui travaillent avec moi aujourd'hui
00:41:17 n'ont plus l'habitude de poser un crayon sur le papier.
00:41:20 Ils me considèrent comme un dinosaure,
00:41:24 parce que j'arrive et je dessine quelque chose.
00:41:26 Et eux, ils font tout sur Photoshop.
00:41:29 Je leur dis oui, mais où est l'original?
00:41:32 Eh bien, nous dessinons par dessus l'original.
00:41:34 Vous savez, nous sommes en train de le créer.
00:41:36 Nous pouvons revenir à la couche initiale.
00:41:38 Je dis oui, mais ça ne suffit pas.
00:41:40 Donc, je travaille avec eux et ils sont formidables.
00:41:42 Mais moi, je dois dessiner.
00:41:43 J'ai besoin de m'asseoir et de sentir les lignes et les textures.
00:41:46 C'était votre programme avec eBay.
00:41:53 Et pour encore plus d'art et de collection,
00:41:54 rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
00:41:58 Taxes, rentes, impôts, le grand flou de Gabriel Attal.
00:42:02 On en parle dans un instant avec Gautier Lebret.
00:42:05 A tout de suite.
00:42:05 C'est le grand flou, le grand flou.
00:42:11 Le gouvernement cherche des économies et veut s'attaquer aux rentes,
00:42:14 nous dit-on.
00:42:14 Mais Gabriel Attal n'a toujours pas révélé ses véritables intentions.
00:42:19 Gautier Lebret.
00:42:20 Si quelqu'un a compris comment l'État allait faire 20 milliards d'économies,
00:42:24 qu'il se dénonce, Romain.
00:42:26 L'OMIC Guillaume compris, cherche encore.
00:42:28 Pas d'hausses d'impôts, pas de suppression des APL,
00:42:31 pas question de toucher aux assurances vie ou au livret A.
00:42:34 Non, tout ça, c'est des fake news distillées dans la presse.
00:42:38 Voilà ce qu'a dit Priska Tevno, porte parole du gouvernement,
00:42:41 avant d'en commettre une elle-même de fake news en affirmant
00:42:43 qu'un attentat a été déjoué le week-end dernier.
00:42:46 Ce qui s'est avéré faux.
00:42:47 Je ferme la parenthèse.
00:42:48 Gabriel Attal garde donc une idée quand même.
00:42:51 Taxer les rentes.
00:42:51 Alors, pas la vôtre, je vous rassure, parce que tout le monde avait compris.
00:42:54 Taxer les rentes, c'est l'épargne en banque, c'est potentiellement l'immobilier.
00:42:58 Non, la rente des énergéticiens est dans le viseur total, notamment.
00:43:03 Et puis, c'est un sujet inflammable au sein même de cette majorité,
00:43:08 de la majorité, cette lutte contre la dette,
00:43:09 avec une majorité relative qui se fracture entre ceux qui ne veulent pas
00:43:14 toucher à l'assurance chômage et les autres qui veulent augmenter les impôts,
00:43:18 qui sont d'ailleurs les mêmes.
00:43:19 Ceux qui ne veulent pas toucher à l'assurance chômage veulent augmenter les impôts.
00:43:22 On va commencer par Yael Brown-Pivet.
00:43:23 Flou alimenté par Gabriel Attal lui-même, puisqu'il a exclu les hausses d'impôts
00:43:29 pour les classes moyennes, mais pas pour les classes aisées.
00:43:31 Même principe sur une nouvelle taxe sur les super profits.
00:43:34 Le Premier ministre a ouvert la porte sans plus de précision.
00:43:37 Alors, Gabriel Attal, qui était hyper Premier ministre hier à l'Assemblée,
00:43:42 il était seul, c'est le Premier ministre Gabriel Attal, seul face aux députés.
00:43:46 Alors, c'est une expérimentation pour cinq semaines.
00:43:48 Ça lui a été proposé par Yael Brown-Pivet.
00:43:50 Ça a été validé par une majorité des présidents de groupe.
00:43:53 Donc, effectivement, Gabriel Attal s'est retrouvé seul, seul ministre,
00:43:57 le Premier ministre face aux députés sur le modèle anglais.
00:44:01 Un hyper Premier ministre, hyper flou.
00:44:03 L'hémicycle est éclaircemé.
00:44:05 Les questions techniques, les réponses attendues.
00:44:08 Bref, les députés sont déçus, les spectateurs sûrement aussi.
00:44:12 Mais oui, ce Premier ministre est omniprésent.
00:44:14 Il est vrai, en première ligne, quand la crise agricole éclate,
00:44:17 alors qu'Emmanuel Macron est à l'étranger.
00:44:19 Il rebelote quand les chiffres du déficit tombent la semaine dernière
00:44:22 et qu'Emmanuel Macron est au Brésil.
00:44:24 Il est le chef du gouvernement et il le fait savoir.
00:44:26 Vous regarderez à l'avenir, quand il fait une intervention dans les médias.
00:44:30 Il dit "mon ministre, ma ministre" et notamment en ce moment,
00:44:34 "mon ministre de l'économie et des finances".
00:44:37 Une manière, évidemment, d'asseoir son autorité sur Bruno Le Maire
00:44:41 et de quoi faire fulminer le locataire de Bercy,
00:44:45 qui n'a jamais supporté l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon.
00:44:48 Reste que les deux hommes sont des alliés de circonstance
00:44:51 et doivent trouver des solutions.
00:44:53 En plus, la situation pourrait s'aggraver dans les prochains jours
00:44:56 avec les agences de notation qui pourraient dégrader
00:44:59 une nouvelle fois la note de la France et donc faire augmenter
00:45:02 une nouvelle fois les taux d'intérêt.
00:45:04 Merci, Gauthier. 8h10, soyez là.
00:45:06 Karl Olive, député Renaissance, sera l'invité de Sonia Mabrouk
00:45:10 pour la grande interview 8h10 sur CNews et sur Europe.
00:45:13 Voilà Karl Olive qui veut qu'on fasse du sport en entreprise.
00:45:18 Oui, pour que les salariés soient en forme.
00:45:21 C'est une bonne idée.
00:45:22 Il n'en parlera pas, il ne va parler que de ça,
00:45:24 mais il parlera notamment de ça à 8h10.
00:45:27 Une petite démonstration ?
00:45:28 Oui, c'est une bonne idée.
00:45:29 Ça existe sur les chantiers déjà, évidemment.
00:45:31 On s'échauffe sur les chantiers, on fait du sport, c'est normal.
00:45:34 Nous, on court pour prendre l'antenne à l'heure.
00:45:36 On part à 5h53.
00:45:39 Allez, tout de suite le temps.
00:45:42 Alexandra Blanc.
00:45:43 La météo avec Groupe Verlaine.
00:45:46 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur
00:45:49 pour une rénovation globale.
00:45:50 Groupeverlaine.com.
00:45:52 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:45:55 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:45:58 Gardena.
00:45:59 Alexandra, des départements sont toujours en vigilance ce matin.
00:46:04 Oui, avec le département de Lyon qui reste placé en vigilance rouge
00:46:07 pour la crue de Larmenson.
00:46:09 C'est vrai qu'on a des inondations actuellement en Bourgogne.
00:46:11 Soyez prudent, on aura un temps relativement calme aujourd'hui,
00:46:14 mais néanmoins, ces trois départements restent placés sous surveillance,
00:46:17 notamment L'Aube ou encore la Côte d'Or, ainsi que Lyon,
00:46:20 qui est donc maintenu en rouge par le service Vigicru.
00:46:23 Au programme aujourd'hui, une France coupée en deux
00:46:25 avec sur les régions du Nord une nouvelle perturbation
00:46:28 qui ondule actuellement entre les Pays de la Loire et le Grand Est.
00:46:31 On retrouve également un temps assez variable, assez instable
00:46:34 entre le bassin parisien et le Nord.
00:46:36 Et puis, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps
00:46:38 dans l'après-midi.
00:46:39 Très peu d'évolution avec néanmoins l'arrivée d'une nouvelle perturbation
00:46:42 par la Bretagne.
00:46:43 Une perturbation assez active.
00:46:44 On aura toujours du vent au nord de la Loire, du vent assez fort
00:46:48 entre le sud de la Bretagne et la pointe du Cotentin.
00:46:50 Et puis, dans le sud du Grand-Beau-Temps, avec le maintien
00:46:53 de quelques bancs de brouillard autour du golfe du Lyon
00:46:56 ou encore sur la Côte d'Azur.
00:46:57 Les températures sont très douces pour la saison, 12 à Paris ce matin
00:47:00 et 14 degrés pour le Pays Basque.
00:47:02 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent,
00:47:04 notamment dans le sud-ouest avec 26 degrés à Biarritz ou encore à Pau,
00:47:08 23 degrés à Toulouse, 22 degrés à Lyon.
00:47:10 Et puis cette douceur qui se maintient également sur le nord
00:47:13 avec en moyenne entre 17 et 18 degrés.
00:47:15 Attention, un pic de douceur est attendu samedi avec localement
00:47:18 jusqu'à 30 degrés prévus à Tarbes.
00:47:20 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:47:24 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:47:28 Gardena.
00:47:29 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:47:31 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:47:33 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:47:36 Groupe Verlaine.
00:47:37 C'est Newsy, il est 7 heures.
00:47:39 Bienvenue à tous.
00:47:39 Merci d'être là.
00:47:40 Samara, la collégienne de Montpellier qui a été frappée
00:47:43 à la sortie de son établissement, va pouvoir témoigner aujourd'hui
00:47:47 devant la police, témoigner de ce qui lui est arrivé.
00:47:49 La jeune fille est heureusement sortie du coma hier en fin de journée.
00:47:53 Les ministres de la Défense français et russes se sont parlés hier soir.
00:47:59 Sébastien Lecornu et Sergeï Cheigou ont évoqué l'attentat de Moscou
00:48:03 et la guerre en Ukraine.
00:48:04 Leurs comptes rendus de cet échange téléphonique qui a duré environ une heure
00:48:08 sont totalement divergents, nous dira Harold Eman.
00:48:11 A tout de suite Harold.
00:48:12 Neuf mois après les émeutes, certaines villes emportent encore les stigmates.
00:48:18 Par ailleurs, beaucoup d'émeutiers n'ont pas été inquiétés par la justice.
00:48:21 À Montargis par exemple, sur les 200 individus dans les rues,
00:48:25 seuls quelques-uns sont emprisonnés.
00:48:27 Tanguy Hamon avec nous.
00:48:28 A tout de suite Tanguy.
00:48:30 Bonne nouvelle pour les moins de 27 ans.
00:48:31 Le pass RAI sera disponible cet été.
00:48:33 Pour tous ceux qui veulent prendre les trains Intercités et TER à volonté,
00:48:37 ils pourront le faire pour seulement 49 euros par mois.
00:48:41 Et puis la surpopulation carcérale atteint des sommets
00:48:43 selon des chiffres publiés par le ministère de la Justice.
00:48:45 Elle atteint 125%.
00:48:46 Comment ça s'explique ?
00:48:47 Lomid Guillaume avec nous.
00:48:48 À Montpellier, Samara.
00:48:51 L'adolescente rouée de coups devant son collège
00:48:53 va être entendue aujourd'hui par les autorités.
00:48:55 Elle est sortie du coma hier.
00:48:57 Ses jours ne sont plus en danger, heureusement.
00:48:59 Un soulagement après l'agression ultra-violente qu'elle a subie mardi dernier.
00:49:04 Un groupe de trois mineurs l'a frappée au sol
00:49:07 jusqu'à ce qu'elle perde connaissance parmi eux.
00:49:10 Une jeune fille de 14 ans qui menaçait Samara depuis maintenant plusieurs mois.
00:49:14 Le récit est signé Michael Dos Santos et Mathieu Dewez.
00:49:17 Des messages postés sur les réseaux sociaux marquent le début du calvaire de Samara.
00:49:22 C'est bon, t'es foutu, je vais te planter.
00:49:24 Quelques heures plus tard, un groupe l'attend à la sortie du collège Arthur Rimbaud de Montpellier.
00:49:28 Son professeur l'alerte.
00:49:30 L'adolescente de 14 ans demande alors à se réfugier dans l'établissement.
00:49:34 Sa grand-mère dénonce la réaction du personnel éducatif.
00:49:37 Ils l'ont jetée dehors.
00:49:39 Il se passe des choses atroces qui sont camouflées par la direction.
00:49:43 Est-ce que c'est normal ? Non.
00:49:44 Alors moi je demande à ce que tout ça cesse.
00:49:47 Une fois dehors, Samara est violemment frappée par trois adolescents.
00:49:51 Alors au début ils lui ont fait une balayette, elle est tombée.
00:49:54 Ils l'ont tapée sur une voiture, d'après tous les petits.
00:49:57 Et c'était coup de pied dans la tête, comme on voit dans les réseaux sociaux.
00:50:01 Suite à cette agression, trois personnes ont été interpellées.
00:50:04 Parmi elles, une mineure de 14 ans qui reconnaît avoir porté des coups.
00:50:08 La mère de la victime dit la connaître.
00:50:10 Elle l'accuse de fait de harcèlement.
00:50:12 Une élève du collège qui, l'année dernière, a été exclue deux jours
00:50:15 parce qu'elle avait posté sur les réseaux une photo de ma fille
00:50:19 en appelant au viol de ma fille.
00:50:21 J'ai peur pour mes enfants, j'ai peur même de les laisser sortir.
00:50:24 Et si ma fille s'en sort, je ne sais même pas si...
00:50:29 J'oserais même pas la re-scolariser, j'ai peur.
00:50:32 Le parquet n'y avoir été saisi pour des faits de harcèlement.
00:50:36 La victime est sortie du coma.
00:50:37 Son pronostic vital n'est plus engagé.
00:50:41 Est-ce que vous avez le sentiment que vos enfants sont en sécurité à l'école ?
00:50:44 Est-ce qu'on est assez sévère envers les harcèleurs ?
00:50:47 Je vous pose la question ce matin.
00:50:49 Vous flashez le QR code qui est à l'antenne
00:50:50 et on entendra vos réactions, vos vidéos à 7h30, à 8h30.
00:50:55 Les ministres de la Défense français et russe se sont téléphonés hier.
00:50:59 Ça n'était pas arrivé depuis 2022.
00:51:01 Sergueï Chouïgou et Sébastien Lecornu ont parlé Ukraine
00:51:05 et ont parlé attentat de Moscou.
00:51:07 Harold Iman, sur ces deux sujets,
00:51:09 les comptes rendus des ministres sont complètement différents.
00:51:11 On a l'impression qu'ils n'ont pas vécu le même coup de téléphone.
00:51:13 Absolument.
00:51:14 On a d'abord eu le compte rendu de Sébastien Lecornu
00:51:18 et plusieurs heures après, celui de Sergueï Chouïgou.
00:51:21 Alors, sur le terrorisme, exactement.
00:51:26 Sébastien Lecornu a exprimé la solidarité de la France
00:51:29 envers la Russie, l'importance de la coopération bilatérale
00:51:33 contre le terrorisme.
00:51:34 Il a assuré Sergueï Chouïgou que le gouvernement ukrainien
00:51:38 n'avait rien à voir avec l'attentat djihadiste de Moscou du 22 mars.
00:51:44 Alors, Chouïgou réplique quelques heures plus tard,
00:51:47 le régime de Kiev n'agit jamais sans l'aval de ses superviseurs occidentaux
00:51:53 et il espérait, lui, Chouïgou, que les services secrets français
00:51:56 n'avaient rien à voir dans cette affaire.
00:51:59 Comme si on avait quelque chose à voir dans cette affaire.
00:52:02 Ensuite, deuxième aspect, la guerre en Ukraine.
00:52:05 Alors, Sébastien Lecornu a condamné la guerre d'agression russe en Ukraine
00:52:10 et a rappelé que la France soutiendrait l'Ukraine sans condition.
00:52:14 Réplique de Sergueï Chouïgou, la France serait prête,
00:52:18 paraît-il, à dialoguer avec la Russie,
00:52:20 ce que Paris ne nie pas absolument.
00:52:23 Mais alors, Chouïgou a dit que ce serait à partir des positions
00:52:28 de négociations russes qui ont complètement échoué.
00:52:32 Ça, on n'était pas au courant.
00:52:34 Et puis, enfin, la dernière pique de Chouïgou, il a dit,
00:52:39 espérer que l'Ukraine ne ferait pas de provocation,
00:52:42 tenez-vous bien, à la bombe sale.
00:52:46 Ça sort d'on ne sait où et pourquoi on le dit à la France, on ne sait pas.
00:52:50 Donc tout cela, ce n'est pas de la diplomatie militaire,
00:52:53 mais c'est de la manipulation.
00:52:55 De la manipulation.
00:52:57 Merci beaucoup Harold Liman.
00:53:00 Bonne nouvelle pour les moins de 27 ans, Chana.
00:53:03 Oui, cet été, ils pourront prendre les TER et les intercités à volonté
00:53:07 pour 49 euros par mois.
00:53:09 Ça s'appelle le pass-rail et il a été accepté par toutes les régions
00:53:12 inextrémistes apparemment hier soir.
00:53:14 Concrètement, 80% du coût de l'opération sera pris en charge par l'État,
00:53:17 le reste par les régions.
00:53:18 Voilà, 49 euros pour un mois.
00:53:21 On voyage autant qu'on veut en TER et en intercités, c'est pas mal.
00:53:25 Oui, mais après, je me demandais s'il faut faire quand même pas mal d'aller-retour
00:53:27 pour rentabiliser le...
00:53:28 Le TER, ce n'est pas très cher, c'est l'intercité qui permet de traverser toute la France.
00:53:33 Mais c'est de toute façon une bonne nouvelle.
00:53:35 Effectivement.
00:53:36 Sauf que ça ne nous concerne plus, Chana.
00:53:37 Non, on n'est pas concerné.
00:53:37 Quel cafouillage, quel cafouillage.
00:53:39 Priscat et Venoix a annoncé qu'un attentat avait été déjoué le week-end de Pâques.
00:53:43 Ça s'est avéré être complètement faux.
00:53:46 La porte-parole du gouvernement qui s'en est ensuite expliquée sur CNews en fin de journée.
00:53:49 On regarde ce qu'elle a dit après le conseil des ministres
00:53:53 et puis en fin de journée sur Punchline avec Yoann Usaï.
00:53:57 Nous avons pu mettre un arrêt à une tentative de passage à l'acte.
00:54:04 Est-ce qu'il s'agissait de terrorisme,
00:54:06 puisque en plus du ministère de l'Intérieur qui nous renvoie vers vous,
00:54:10 le parquet national antiterroriste ne semble pas au courant de ce...
00:54:14 Je n'ai pas dit que c'était une tentative d'attaque terroriste.
00:54:17 Vous avez été mal comprise, c'est ce que vous voulez dire.
00:54:18 J'ai précisé l'information et je pense que c'est important de le faire.
00:54:21 Mais encore une fois, je tiens à le dire.
00:54:23 Il n'y a pas eu de maladresse de votre part ?
00:54:25 C'est la question que je veux vous poser.
00:54:27 J'ai précisé l'information et je pense que c'est important aujourd'hui
00:54:29 de rappeler une information qui doit être précisée. Point.
00:54:32 Gauthier Lebret, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:54:34 Erreur de communication, ça va au-delà ?
00:54:35 Oui, c'est une énorme boulette.
00:54:37 Alors, elle a fait effectivement le service après-vente de ce cafouillage.
00:54:40 Alors déjà, on l'a entendu avec Jacques Serret d'Europe 1
00:54:41 qui l'interroge pendant le compte-rendu du Conseil des ministres.
00:54:45 Parce que le ministre de l'Intérieur, enfin le ministère,
00:54:47 dit qu'on n'est absolument pas au courant,
00:54:48 vous voyez, avec la porte-parole du gouvernement.
00:54:49 Donc ce qui donne ce rétro-pédalage assez gênant.
00:54:53 Et effectivement, ensuite, elle a expliqué sur cette antenne,
00:54:56 sur ce plateau, que c'est après les propos de Gérald Darmanin
00:54:59 ce week-end, qui disait qu'une personne avait été arrêtée début mars.
00:55:02 Mais enfin, ça n'a strictement rien à voir avec le week-end de Pâques.
00:55:05 Donc oui, c'est une boulette de la porte-parole du gouvernement.
00:55:08 Et effectivement, c'est grave parce qu'il y a un contexte très tendu
00:55:13 après l'attentat de Moscou.
00:55:14 Il y avait une menace évidemment très importante
00:55:17 sur le week-end de Pâques et envers les églises.
00:55:20 Et puis tout le monde est sur les dents,
00:55:21 évidemment, en pensant aux Jeux olympiques dans quelques mois.
00:55:24 Donc voilà, c'est la boulette de Priska Tevno.
00:55:26 Mais ce n'est pas la seule.
00:55:27 Ça arrive aussi au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
00:55:30 Vous savez qu'on est en pleine opération PlaceNet.
00:55:33 Bon, Gérald Darmanin a annoncé une opération
00:55:35 avant qu'elle ait lieu sur son compte Twitter à Strasbourg.
00:55:38 Résultat, les policiers sont inquiets.
00:55:40 Une unité SGP Police le fait savoir, le syndicat de policiers.
00:55:43 Et un député LFI de la circonscription,
00:55:45 évidemment opposé à Gérald Darmanin,
00:55:46 parle d'une boulette XXL.
00:55:49 Merci Gautier.
00:55:50 On va partir à Mayotte après le démantèlement du camp de Cavani.
00:55:53 Entre 200 et 500 migrants sont à la rue.
00:55:56 Ils dorment actuellement dehors, en dehors de ce camp,
00:55:59 qui se trouvait dans un stade en fait.
00:56:00 Le stade était occupé.
00:56:01 Donc maintenant, ils dorment devant le stade en fait.
00:56:04 Et la ministre des Outre-mer, Marie Guevenou,
00:56:06 en déplacement sur place, promet de trouver une solution pour eux.
00:56:10 Et les autres migrants qui habitaient ce camp
00:56:12 ont pu obtenir l'asile avant d'être envoyés en métropole,
00:56:15 puis d'être relogés.
00:56:17 Voilà, ça crée des tensions parce que ce stade qu'on voit à l'écran,
00:56:20 et l'image est fournie d'ailleurs par la ministre, il faut le stipuler,
00:56:23 ce stade était occupé, du coup il ne pouvait pas y avoir de match.
00:56:25 Donc forcément, ça crée des tensions.
00:56:28 De la beauté, de la beauté.
00:56:30 Un tableau de Monet, de Claude Monet,
00:56:32 qui sera exposé à Paris à partir de demain,
00:56:34 chez Christie's,
00:56:36 donc avenue Matignon, près des Champs-Elysées.
00:56:39 Regardez-moi cette merveille,
00:56:40 il partira ensuite à New York pour être vendu aux enchères.
00:56:42 Oui, il s'agit du moulin de Limet, toile peinte en 1888.
00:56:47 Et vous avez donc de aujourd'hui à mardi prochain,
00:56:50 pour voir ce tableau avant qu'effectivement,
00:56:53 il ne s'envole vers New York pour être vendu aux enchères.
00:56:57 L'Olympique lyonnais affrontera le PSG en finale de la Coupe de France.
00:57:00 C'est tout de suite.
00:57:02 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:57:05 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:57:07 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:57:10 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:57:13 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:57:17 Gardena.
00:57:18 L'OL affrontera le PSG en finale
00:57:21 puisque le PSG l'a emporté hier soir face à Rennes
00:57:24 et a gagné sa place en finale.
00:57:25 Oui, rendez-vous donc le 25 mai prochain à Lille pour cette finale.
00:57:29 Les Parisiens se sont qualifiés après leur victoire face à Rennes 1-0.
00:57:33 But marqué par Kylian Mbappé, le PSG,
00:57:36 qui retrouve le succès en Coupe de France
00:57:37 parce qu'il n'avait pas accédé à la finale de cette compétition depuis 2021.
00:57:42 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:57:48 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:57:51 Gardena.
00:57:52 C'était votre programme avec Omer.
00:57:55 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:57:57 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:58:00 C'est News, il est 7h11.
00:58:02 Merci d'être avec nous.
00:58:03 Dans un instant, Tanguy Hamon.
00:58:04 Tanguy qui a enquêté sur les conséquences,
00:58:07 sur le bilan judiciaire après les émeutes.
00:58:09 On a choisi une ville,
00:58:10 Montargis dans le Loiret, à une heure environ de Paris.
00:58:15 200 émeutiers.
00:58:16 Combien sont aujourd'hui derrière les barreaux à votre avis ?
00:58:18 La réponse juste après la pub, à tout de suite.
00:58:20 C'est News, il est 7h15.
00:58:26 Tout d'abord, le Point Info, Chana Lusto, les dernières infos.
00:58:28 À Montpellier, Samara, l'adolescente rouée de coups
00:58:33 devant son collège, va être entendue aujourd'hui par les autorités.
00:58:37 Elle est sortie du coma hier.
00:58:38 Ses jours ne sont plus en danger.
00:58:40 Un vrai soulagement après l'agression ultra-violente
00:58:42 qu'elle a subie mardi dernier,
00:58:43 lorsqu'un groupe de trois mineurs l'a frappée au sol
00:58:46 jusqu'à ce qu'elle perde connaissance.
00:58:48 Parmi eux, une jeune fille de 14 ans
00:58:50 qui menaçait Samara depuis plusieurs mois.
00:58:53 La Russie espère que les services secrets français
00:58:56 ne sont pas derrière l'attentat de Moscou.
00:58:58 C'est ce que Sergei Chouigou, ministre de la Défense russe,
00:59:00 a dit hier soir après un entretien téléphonique
00:59:03 avec Sébastien Lecornu, le premier depuis 2022.
00:59:06 Vladimir Poutine, je le rappelle, accuse l'Ukraine
00:59:08 d'être complice de cette attaque.
00:59:10 Et selon Sergei Chouigou, le régime de Kiev ne fait rien
00:59:13 sans l'aval de ses superviseurs occidentaux,
00:59:15 dont la France.
00:59:16 Et puis la date limite pour confirmer ses voeux sur Parcoursup
00:59:20 a été repoussée après une panne générale.
00:59:22 Vos enfants ont peut-être été concernés.
00:59:25 La plateforme était inaccessible hier soir.
00:59:27 Initialement, les candidats avaient jusqu'à hier 23h59
00:59:30 précisément pour finaliser leur dossier.
00:59:32 Ils ont désormais jusqu'à ce soir 22h.
00:59:35 Le diagnostic est en cours, mais selon le gouvernement,
00:59:37 la panne n'est pas liée à un excès de connexion.
00:59:40 Jusqu'à 22h ce soir, donc pas de panique dans les familles.
00:59:44 C'est les moments de stress.
00:59:46 Parcoursup.
00:59:47 Bon, neuf mois après les émeutes,
00:59:49 je voulais absolument qu'on continue à en parler.
00:59:51 Les stigmates sont toujours visibles dans plusieurs villes.
00:59:53 On a choisi Montargis dans le Loiret.
00:59:55 La ville n'avait pas été épargnée.
00:59:56 C'est le moins qu'on puisse dire.
00:59:57 Plus de 120 commerces saccagés pour un préjudice total
01:00:02 de plusieurs centaines de milliers d'euros.
01:00:03 On est retourné sur place.
01:00:05 La reconstruction est lente.
01:00:07 Elle a commencé évidemment, mais elle est lente.
01:00:09 Il y a encore des stigmates dans la ville.
01:00:11 On verra le bilan judiciaire avec vous dans un instant, Tanguy Hamon.
01:00:14 Mais tout d'abord, reportage de Thibault Marcheteau.
01:00:17 Récit signé Adrien Spiteri.
01:00:20 Des magasins toujours fermés et des devantures toujours abîmées.
01:00:24 Dans cette rue du centre-ville de Montargis,
01:00:26 environ 300 émeutiers ont cassé, pillé et brûlé
01:00:30 de nombreux commerces en juin dernier.
01:00:32 Sandrine se souvient.
01:00:33 La vitrine a été complètement cassée, brisée.
01:00:36 Voilà, certainement avec, je ne sais pas ce qu'ils avaient trouvé,
01:00:39 mais la vitrine était ouverte.
01:00:42 La vitrine et le retour.
01:00:43 Si la vitrine de cette boutique a été remplacée,
01:00:46 toutes les réparations n'ont pas encore été faites.
01:00:48 La porte n'est pas encore changée, ça doit venir là,
01:00:51 mais c'est compliqué parce que c'est une ancienne vitrine
01:00:54 et donc il faut que ça soit après sur mesure.
01:00:56 Même s'il reste des stigmates, des violences,
01:00:58 la plupart des commerçants veulent rebondir et avancer.
01:01:01 Le maire de la ville aussi.
01:01:03 On essaye de remonter de cette côte.
01:01:06 On est encore un petit peu dans l'eau,
01:01:07 mais la tête est bien hors de l'eau et on peut respirer.
01:01:10 Et c'est ça l'essentiel.
01:01:11 Et puis tout le monde a joué son rôle.
01:01:13 Les assureurs ont in fine, globalement, été honnêtes
01:01:16 et bien fait leur travail.
01:01:18 Globalement, je dis bien, il y a des cas d'espèce.
01:01:20 Et puis l'État, je tiens à souligner l'action de la préfète.
01:01:23 Ce n'était pas facile.
01:01:24 Durant les émeutes, plus de 120 commerces ont été dégradés à Montargis.
01:01:29 Le préjudice matériel est estimé à 360 000 euros.
01:01:34 Voilà pour les stigmates.
01:01:35 Le bilan judiciaire.
01:01:36 Tanguy Hamon avec nous, Service Police Justice de CNews.
01:01:39 200 casseurs au total, des casseurs, des émeutiers, des voleurs.
01:01:42 Quel est ce bilan judiciaire ?
01:01:44 Eh bien, sur les 200 casseurs, 26 interpellés ont été présentés à la justice
01:01:48 ou vont être présentés à la justice.
01:01:51 15 majeurs, 11 mineurs.
01:01:53 Les majeurs ont déjà tous été jugés.
01:01:55 Il y a eu 14 condamnations pour une relax.
01:01:58 Les condamnations, c'était pour des faits de vol aggravé,
01:02:00 de destruction aggravée et de violence contre les forces de l'ordre.
01:02:04 Les peines de prison vont de un an de prison avec sursis
01:02:07 à deux ans et demi de prison avec maintien en détention.
01:02:11 Le procureur de la République de Montargy n'a pas voulu communiquer
01:02:14 sur le nombre de personnes qui sont actuellement,
01:02:16 au moment où on parle, derrière les barreaux.
01:02:18 Mais j'ai fait mes recherches.
01:02:19 Il y a donc six personnes qui ont été maintenues en détention
01:02:22 à l'issue de leur procès pour des peines qui tournent autour de deux ans de prison en moyenne.
01:02:28 Ce qui veut dire qu'avec les aménagements de peines,
01:02:31 elles ne devraient pas y rester très longtemps.
01:02:33 On va voir tous les chiffres, évidemment, que vous nous donnez,
01:02:35 qui vont apparaître à l'écran.
01:02:36 Quel est le profil des 26 individus interpellés ?
01:02:39 Ce qui ressort en premier et ce qui saute aux yeux,
01:02:41 c'est que les mises en cause sont extrêmement jeunes.
01:02:45 Ils ont entre 14 et 23 ans.
01:02:47 Seul un a plus de 23 ans.
01:02:49 Il a 33 ans.
01:02:50 Et concernant leur casier judiciaire,
01:02:52 trois des onze mineurs sont déjà connus de la justice.
01:02:55 Et pour les majeurs, la moitié ont déjà des antécédents judiciaires.
01:02:59 Et certains étaient d'ailleurs, au moment des pillages,
01:03:03 au moment de la casse, en état de récidive légale,
01:03:06 déjà pour des affaires de vol.
01:03:08 Et il faut dire un dernier point,
01:03:10 que tous les casseurs sont originaires de Montargie et ses alentours.
01:03:13 Oui, un mineur de 17 ans est suspecté d'avoir incendié la pharmacie.
01:03:18 On va revoir les images, bien sûr.
01:03:19 C'était un magnifique bâtiment à Colombages.
01:03:21 C'est effondré.
01:03:22 Il a incendié, il a brûlé gratuitement.
01:03:24 Évidemment, ça n'avait aucun sens.
01:03:27 Il faut être abruti.
01:03:28 C'était magnifique.
01:03:29 Voilà ce qu'il en reste.
01:03:32 Qu'est-ce qu'on peut dire de ce mineur ?
01:03:34 Eh bien, ce mineur est âgé de 17 ans.
01:03:37 Il est donc, comme vous l'avez dit, présenté comme celui qui a mis le feu à la pharmacie.
01:03:41 Cette pharmacie qui s'est effondrée, qui a été le symbole d'ailleurs des émeutes à Montargie.
01:03:45 Ce mineur de 17 ans a reconnu les faits.
01:03:47 De toute façon, les enquêteurs l'ont identifié via les images de vidéosurveillance.
01:03:52 Il est originaire lui aussi de Montargie.
01:03:54 Il est lui actuellement en prison au moment où on se parle.
01:03:57 Il a été mis en détention provisoire depuis le 5 juillet, après sa garde à vue.
01:04:01 Et l'enquête qui le vise contient quand même des chefs d'accusation assez lourds,
01:04:05 puisqu'il est accusé notamment de tentative d'assassinat.
01:04:09 Un fait qui peut être puni pour un mineur de 15 ans de prison.
01:04:13 Partout en France, les villes moyennes sont maintenant touchées par la délinquance
01:04:16 qui était "réservée" aux grandes villes avant.
01:04:20 Montargie, c'est un exemple.
01:04:21 C'est à une heure de Paris, une ville moyenne, qui est plutôt jolie d'ailleurs.
01:04:25 Et de plus en plus, elle voit arriver la délinquance des grandes villes.
01:04:27 C'est ce qu'on vous a dit.
01:04:28 Oui, exactement. Et en échangeant avec le procureur de la République de Montargie,
01:04:31 il m'a lui-même parlé d'une délinquance de 3ème couronne parisienne.
01:04:36 Il a parlé du trafic de drogue, des rixes, des rivalités entre bandes,
01:04:41 avec des jeunes en difficulté qui vivent dans les quartiers prioritaires
01:04:44 de l'agglomération de Montargie, parce que leurs parents ont dû quitter la région parisienne,
01:04:48 tout simplement parce qu'ils n'avaient plus les moyens d'y vivre.
01:04:51 Et donc, il y a eu comme un glissement de cette délinquance,
01:04:54 de la banlieue parisienne vers Montargie ou vers d'autres villes équivalentes.
01:04:58 Et ça s'est vu lors des émeutes de la fin juin.
01:05:00 Le procureur s'est lui-même dit très surpris et choqué par la violence des casseurs,
01:05:06 une violence qui n'avait aucune revendication politique ou sociétale.
01:05:10 Il m'a expliqué que c'était là comme un exutoire pour ces jeunes,
01:05:13 mais que c'était aussi des violences par appât du gain, puisqu'il faut rappeler que lors de ces émeutes,
01:05:17 et comme on l'a dit, il y a énormément de commerces qui ont été attaqués et pillés.
01:05:22 Merci beaucoup Tanguy Hamon.
01:05:23 Voilà, sur CNews, j'aime bien qu'on suive les informations.
01:05:28 On ne lâche rien, on suit ce qui se passe, parce que les émeutes,
01:05:32 certaines, j'ai l'impression, ont totalement oublié ce qui s'est passé l'été dernier.
01:05:35 Bon, merci beaucoup Tanguy pour cette enquête.
01:05:38 Dans un instant, on manque de places de prison.
01:05:40 Les chiffres avec Lomique Guillaud.
01:05:42 À tout de suite.
01:05:43 On manque de places de prison.
01:05:48 On en parle tout de suite avec Lomique Guillaud.
01:05:51 Votre programme avec Domexpo.
01:05:53 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:05:57 Domexpo.
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01:06:03 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
01:06:06 Gardena.
01:06:07 Lomique Guillaud, vous nous dites ce matin qu'on ne construit pas assez de places de prison.
01:06:12 La surpopulation carcérale explose.
01:06:14 Quels sont les derniers chiffres ?
01:06:15 C'est le ministère de la Justice romain qui vient de publier ces chiffres,
01:06:18 repérés par la fondation IFRAP.
01:06:20 La surpopulation carcérale était de 124,6% en mars.
01:06:25 On a l'impression qu'à chaque fois que les chiffres sont communiqués,
01:06:27 c'est de pire en pire.
01:06:28 Il y a actuellement 76 766 personnes exactement incarcérées en France,
01:06:34 mais nous avons seulement un peu plus de 61 000 places de prison,
01:06:38 plus environ 16 000 personnes sous bracelet électronique.
01:06:41 Dans les quartiers, dans les maisons d'arrêt qui accueillent les courtes peines
01:06:44 et les personnes en instance de jugement,
01:06:45 l'occupation, le taux d'occupation est même de 148%.
01:06:49 Et dans certaines villes et régions, les situations sont même encore plus critiques.
01:06:53 On a ainsi 204% de densité carcérale à Perpignan,
01:06:57 208% à Nîmes et 220% de taux d'occupation à la maison d'arrêt de Foix.
01:07:02 Comment ça s'explique cette hausse ?
01:07:04 Parce que le nombre de détenus a augmenté plus vite que le nombre de places construites.
01:07:09 Plus 11% de détenus et seulement plus 3% de places de prison supplémentaires depuis 2018.
01:07:15 Alors il y a eu le Covid qui a entraîné un rattrapage des condamnations après coup.
01:07:19 Et puis, il y a encore trop de personnes en attente de jugement en France.
01:07:24 Ça représente, les personnes en attente de jugement, un quart des personnes incarcérées.
01:07:29 C'est justement l'équivalent de la surpopulation carcérale.
01:07:32 Il y a donc en clair deux problèmes principaux.
01:07:35 Les délais de jugement beaucoup trop longs et le manque de nouvelles places de prison.
01:07:39 Oui, et puis il faut une volonté politique de construire des places de prison.
01:07:42 Ça coûterait combien si on en reste juste à l'argument financier ?
01:07:46 Ce qui est important, le gouvernement a lancé il y a plusieurs années un plan de construction de 15 000 places d'ici 2027.
01:07:53 On verra si les engagements sont tenus.
01:07:55 Le budget, le coût pour cette opération, 4,5 milliards d'euros.
01:07:59 Ça représente 300 000 euros par place ouverte pour la construction et ensuite le fonctionnement.
01:08:04 Parce qu'évidemment, un prisonnier, ça coûte cher.
01:08:06 110 euros en moyenne par jour et par personne incarcérée.
01:08:11 C'est un prix qui inclut les repas, l'eau, le chauffage, évidemment les frais de personnel et la sécurité.
01:08:16 Ça représente quand même 40 000 euros par an et par prisonnier.
01:08:19 Sachant que pour les prisonniers les plus dangereux, le prix peut doubler du fait des mesures de sécurité supplémentaires.
01:08:25 Sauf qu'il faut savoir qu'en face de ça, l'inaction nous coûte aussi très cher.
01:08:29 La Cour des comptes a publié dans un rapport en octobre un chiffrage de ce que coûte la surpopulation carcérale.
01:08:36 C'est 4 milliards d'euros par an, de quoi construire de nombreuses places de prison.
01:08:41 Encore faut-il en face pouvoir les faire car on a du mal à construire, notamment du fait des élus locaux
01:08:47 qui refusent, qui freinent l'idée d'accueillir des prisons.
01:08:51 Beaucoup veulent une justice plus sévère mais aucun ne veut de prison chez lui.
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01:09:13 La météo, Alexandre Ablan.
01:09:16 La météo avec Groupe Verlaine.
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01:09:27 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:09:32 La France est coupée en deux aujourd'hui, Alexandra.
01:09:35 Oui, ma chère Shana, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps sur les régions du nord.
01:09:38 Ça restera assez mitigé avec d'ailleurs trois départements qui restent placés sous surveillance
01:09:43 et notamment Lyon qui reste en rouge ce matin pour la crue de Larmenceau.
01:09:47 Ça déborde et vous savez que la décrue est lente, bien trop lente.
01:09:50 Le pic de crue a d'ailleurs été atteint hier.
01:09:52 France coupée en deux et surtout de fortes précipitations pour ce mois de mars.
01:09:55 On a eu beaucoup, beaucoup d'eau, notamment pour le mois de mars 2024,
01:09:59 localement plus 85% par rapport à la moyenne.
01:10:03 Et vous le voyez, c'est vraiment dans le sud-est qu'il y a le plus de pluie,
01:10:05 entre le sud du Massif central et la Côte d'Azur,
01:10:08 où on a eu localement trois à quatre fois plus de pluie que d'habitude.
01:10:13 Alors on aura un temps sec dans le sud, mais sur le nord,
01:10:15 on retrouve des conditions météo assez mitigées, assez maussades,
01:10:18 avec d'ailleurs une perturbation qui ce matin ondule sur les régions du nord
01:10:22 entre les Pays de la Loire et le Grand Est.
01:10:24 On a actuellement de fortes précipitations sur le bassin parisien
01:10:28 et puis un temps beaucoup plus lumineux en allant vers le sud.
01:10:30 Et dans l'après-midi, très peu d'évolution,
01:10:32 une nouvelle perturbation va arriver par la Bretagne.
01:10:34 C'est une perturbation assez active.
01:10:36 On aura également quelques orages sur le Grand Est
01:10:38 et puis dans le sud du Grand-Botan avec un temps printanier.
01:10:41 Attention également au maintien de quelques nuages autour du Golfe du Lion
01:10:44 ou encore sur la Côte d'Azur.
01:10:46 Les températures, grande douceur ce matin, 12 à Paris, 14 degrés pour le Pays-Basque
01:10:50 ou encore 10 degrés sous le soleil de Marseille.
01:10:52 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent dans le sud-ouest,
01:10:55 localement 26 degrés pour le Pays-Basque, 22 à 23 degrés le long de la Garonne
01:11:00 et sur le nord vous aurez en moyenne entre 17 et 18 degrés.
01:11:03 Attention, un pic de douceur est attendu samedi après-midi.
01:11:08 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:11:12 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
01:11:15 Gardena.
01:11:16 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:11:19 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:11:21 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:11:23 Groupe Verlaine.
01:11:24 C'est nous, il est 7h30. Merci d'être avec nous à la Une.
01:11:28 Ce matin, ces images choquantes dans la banlieue lyonnaise.
01:11:32 Un bus a été incendié par des jeunes individus,
01:11:35 probablement en représailles à une interpellation réalisée par la justice.
01:11:40 Un peu plus tôt, on va vous raconter ce qui s'est passé.
01:11:44 Le bras de fer, entre bouchers et fabricants de viande végétale.
01:11:48 Les premiers veulent empêcher les seconds d'appeler steak ou lardon,
01:11:52 par exemple, des produits d'origine végétale.
01:11:54 Les industriels de la viande végétarienne ont déposé un référé auprès du Conseil d'État.
01:11:58 On est allé vous demander ce que vous en pensiez.
01:12:00 Le marché immobilier, il reprend tout doucement en France.
01:12:04 On a les tout derniers chiffres. Les prix baissent légèrement ici ou là.
01:12:08 Les acheteurs poussent de nouveau les portes des agences immobilières.
01:12:11 Lomid Guillaume avec nous.
01:12:14 Et puis, on est ravis de vous accueillir, Sabrina Najjar.
01:12:16 Merci d'être avec nous.
01:12:18 Merci à vous.
01:12:18 Vous êtes la rédactrice en chef de Femmes Actuelles et vous publiez aujourd'hui
01:12:22 une enquête sur les villes où il fait bon vivre pour les femmes.
01:12:26 Absolument.
01:12:26 Vous allez nous la dévoiler dans un instant.
01:12:28 Merci d'être là.
01:12:30 Un bus incendie a rieu la Pape dans la banlieue lyonnaise.
01:12:33 Le feu a été allumé alors que les passagers étaient à l'intérieur, Shannon.
01:12:37 Heureusement, il n'y a pas eu de blessés.
01:12:38 Mais selon le maire de la ville, tout laisse penser qu'il s'agit d'un acte de représail
01:12:43 après l'interpellation et la saisie de motos volées un peu plus tôt dans la journée.
01:12:47 Augustin Donadieu et Mathieu Deveze.
01:12:50 Les habitants ont été réveillés dans la nuit de mardi à mercredi par la sirène des pompiers,
01:12:55 mais surtout par l'intensité du brasier.
01:12:58 Un bus de la métropole lyonnaise a été la cible d'une cinquantaine de jeunes.
01:13:01 Alors même que des passagers se trouvaient à l'intérieur.
01:13:05 Les délinquants l'ont incendié après avoir répandu de l'essence.
01:13:08 Les passagers du bus, eux, ont pu s'enfuir à temps.
01:13:12 Mais le conducteur de ce dernier a été légèrement blessé,
01:13:15 selon le président du réseau des transports en commun lyonnais.
01:13:18 Il pourrait s'agir d'un acte de représail selon les forces de l'ordre.
01:13:21 Il est possible, mais l'enquête le démontera,
01:13:24 qu'il y ait un effet brutal suite à une interpellation qui s'est faite en fin de journée
01:13:35 avec des individus qui étaient détenteurs de motocross volés.
01:13:40 Des poubelles dressées en barricades ont également été incendiées,
01:13:43 pour empêcher tout accès à ce quartier de Rieux-la-Pape.
01:13:46 Ce mercredi, la CRS 83 spécialisée dans les violences urbaines a été déployée sur zone.
01:13:52 Elle restera mobilisée chaque soir tant que nécessaire, selon la préfecture.
01:13:56 L'opération Place Nette XXL se poursuit dans les Bouches-du-Rhône.
01:14:01 Elle avait été lancée il y a deux semaines par Emmanuel Macron
01:14:04 dans la cité de la Castellane, Chana.
01:14:05 Depuis, il y a eu de nombreuses saisies et 627 personnes ont été interpellées.
01:14:09 Mais concrètement, est-ce que les habitants se sentent plus en sécurité
01:14:13 depuis le début de cette opération ?
01:14:14 On est allé vérifier.
01:14:16 Reportage signé Stéphanie Roquet.
01:14:19 Depuis des mois, cette entrée de la cité de la Castellane était impraticable.
01:14:23 C'était une barricade ici.
01:14:25 C'est-à-dire installée par les trafiquants ?
01:14:29 Oui, comme ça personne ne rentre ici, personne ne sort.
01:14:31 Il faut tout raser, nous ont dit.
01:14:33 C'est du boulot ?
01:14:34 Oui, ce n'est pas fini encore.
01:14:36 Plus de deux semaines après son lancement dans les Bouches-du-Rhône,
01:14:39 l'opération Place Nette XXL se poursuit dans la cité de la Castellane.
01:14:44 Des policiers sont présents 24 heures sur 24.
01:14:48 Les trafics sont à l'arrêt, les encombrants ont été enlevés,
01:14:51 les tags effacés, alors les habitants revivent.
01:14:54 Oui, c'est mieux.
01:14:55 Parce que le quartier est dangereux.
01:14:58 C'est normal qu'ils s'ouvrent.
01:15:01 C'est mieux, il n'y a plus de réseau.
01:15:03 Je ne rentends plus la raie.
01:15:04 C'est mieux que d'habitude.
01:15:05 Les gens ne sont plus dehors.
01:15:07 Même les enfants, le soir, ils sont dehors.
01:15:09 Nadia vit ici depuis 32 ans.
01:15:12 Les trafics, elle les subissait juste devant sa porte.
01:15:15 On les voit vraiment devant nous.
01:15:17 Ils vendent, ils cachent, ils coupent, tout ça.
01:15:21 L'argent devant nous, plein d'argent.
01:15:23 Plein d'argent, plein d'argent.
01:15:26 Comme je vous dis, plein d'argent, c'est des sacs, c'est des cabars.
01:15:29 Maintenant, j'ai parlé avec la police,
01:15:31 j'ai dit que j'aimerais bien que vous soyez là tout le temps.
01:15:33 C'est le plus calme, on dort très très bien et c'est propre.
01:15:38 L'opération Place Nette XXL va se poursuivre encore plusieurs jours.
01:15:43 Mais de nombreux habitants sont déjà préoccupés.
01:15:46 Ils craignent le retour rapide des trafics.
01:15:48 C'est une guerre sans merci qui oppose bouchers
01:15:53 et fabricants de viande végétale.
01:15:55 Ça peut paraître un peu léger comme sujet, mais ça ne l'est pas.
01:15:59 Les bouchers veulent empêcher les produits à base de protéines végétales
01:16:03 de prendre le nom de produits à base de viande.
01:16:05 En vrai, ne pas parler de steak de soja, mais trouver un autre nom.
01:16:08 Le steak, c'est de la viande, c'est du bœuf, accessoirement.
01:16:10 Oui, il y a le steak de soja, les nuggets de pois chiffres,
01:16:13 le lait de soja ou encore les lardons végétaux.
01:16:15 Alors, de leur côté, les fabricants ont déposé un référé devant le Conseil d'État
01:16:19 et la décision est attendue la semaine prochaine.
01:16:21 Alors, et vous, qu'en pensez-vous ?
01:16:23 Réponse dans ce reportage d'Augustin Donat Dieu et de Bamba Gay.
01:16:27 La guerre des steaks est déclarée.
01:16:31 Chacun aiguise ses arguments.
01:16:32 D'un côté, les fabricants de steak ou lardons végétaux
01:16:35 qui contestent le décret leur interdisant d'employer ces termes
01:16:38 réservés aux produits d'origine animale.
01:16:40 De l'autre, les bouchers qui veulent préserver l'appellation steak,
01:16:44 lardons ou jambon, par exemple, à leurs produits en boutique.
01:16:48 Il faut rendre ce qu'il y a à César ce qu'il y a à César, tout simplement.
01:16:53 Un steak, ça fait depuis...
01:16:56 Ça a toujours été de l'appellation comme ça.
01:16:59 Ils veulent réinventer une alimentation, mais non, je ne suis pas tout à fait d'accord.
01:17:03 Chacun a sa place à ce niveau-là.
01:17:05 Côté consommateur, végétarien ou pas,
01:17:07 la majorité de ceux que nous avons rencontrés
01:17:09 souhaitent préserver les termes employés actuellement.
01:17:12 Il ferait mieux de s'occuper d'autre chose de plus important.
01:17:15 Considérons aussi l'ensemble de la population,
01:17:17 l'évolution des habitudes de consommation
01:17:22 et acceptons aussi que les produits industriels évoluent.
01:17:25 Le Conseil d'État, qui a examiné la requête en référé
01:17:28 des fabricants de steak végétaux,
01:17:30 rendra son avis tendre ou salé la semaine prochaine.
01:17:35 Un avis tendre ou salé, voilà.
01:17:37 C'est rigolo, la fin de ce reportage.
01:17:40 Bon, on est pour, on est contre.
01:17:42 Il y a tellement de gens dans le marketing,
01:17:45 dans l'agroalimentaire, qui peuvent phosphorer
01:17:47 et trouver d'autres noms.
01:17:48 Je vais me faire un tartare de carottes à midi, moi.
01:17:51 C'est le nouveau nom.
01:17:53 Pas mal, non ?
01:17:54 Petit tartare de carottes.
01:17:55 Bien trouvé.
01:17:56 Sabrina Najjar, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:17:57 Moi, je suis pour.
01:17:59 Je suis pour, il n'y a pas de problème.
01:18:00 Vous dîtes pour qu'on puisse appeler...
01:18:02 Qu'on puisse appeler ce qu'on veut.
01:18:03 Ce qu'on veut, d'accord.
01:18:04 Steak de soja.
01:18:05 Oui, bon, effectivement.
01:18:07 Ceci dit, c'est ce qu'il y a de plus simple.
01:18:09 C'est ce qui se fait actuellement.
01:18:10 Mais les bouchers, disons, il ne faut pas...
01:18:11 Mais c'est vrai que vous avez cette problématique
01:18:13 avec le "les" végétal qui doit plus s'appeler "les".
01:18:16 Voilà, exactement.
01:18:17 Bon, ça va être tranché par le Conseil d'État.
01:18:20 Allez, Sabrina Najjar, qu'on accueille.
01:18:22 Merci beaucoup d'être là,
01:18:23 parce que vous êtes la patronne de Femmes Actuelles
01:18:25 et vous publiez aujourd'hui une enquête.
01:18:27 Et je voulais qu'on en parle.
01:18:28 Ces villes où il fait bon vivre pour les femmes.
01:18:30 Absolument.
01:18:31 Qui est numéro un ?
01:18:32 Qui est numéro deux ?
01:18:33 Qui est numéro trois ?
01:18:33 Il y en a 50.
01:18:34 Vous savez.
01:18:36 Non, juste après la pub.
01:18:38 À tout de suite.
01:18:39 [Rires]
01:18:41 C News, il est 8h moins 20.
01:18:44 Merci d'être là.
01:18:45 La jeune Samara, 14 ans,
01:18:46 va être entendue par la police
01:18:48 aujourd'hui après son agression devant son collège.
01:18:50 Elle est sortie du commun.
01:18:52 Selon sa mère, elle a été harcelée depuis plusieurs mois
01:18:54 par des camarades à l'intérieur et à l'extérieur de l'établissement.
01:18:58 Et je vous pose cette question depuis le début de la matinale.
01:19:00 Est-ce que vous avez le sentiment que vos enfants
01:19:01 sont en sécurité à l'école ?
01:19:03 C'est important, ce n'est pas rien.
01:19:05 Est-ce qu'on est assez sévère envers les harceleurs ?
01:19:08 Vous avez flashé le QR code,
01:19:09 vous avez enregistré vos vidéos.
01:19:10 Les voici.
01:19:11 Bonjour à tous.
01:19:13 La sécurité à l'école, c'est de pire en pire.
01:19:16 Le harcèlement, c'est de pire en pire.
01:19:18 Nous sommes dans une société qui, de toute façon,
01:19:20 devient de plus en plus violente.
01:19:22 Des jeunes qui se calquent à cette société,
01:19:26 furent en chérisse l'académie,
01:19:29 l'enseignement qui ne veut pas prendre de risques.
01:19:31 Pour vous dire, non, on n'est pas assez sévère
01:19:33 avec les harceleurs à l'école.
01:19:35 Je pense qu'il faudrait taper plus fort au niveau du pénal
01:19:38 et condamner ces harceleurs à des peines vraiment sévères.
01:19:46 Ce n'est pas possible.
01:19:47 Moi, j'ai connu ça dans les années 80-88
01:19:50 où j'étais harcelé à l'école.
01:19:51 À l'époque, ce n'était rien,
01:19:52 nous n'avions pas les réseaux sociaux.
01:19:53 Aujourd'hui, ça a pris une ampleur qui est insupportable.
01:19:57 Il a raison ce monsieur, c'est une ampleur industrielle
01:19:59 à cause des réseaux sociaux.
01:20:01 C'est le pire et le meilleur, les réseaux sociaux.
01:20:03 On peut partager des belles choses
01:20:04 et puis on peut partager des insultes,
01:20:06 des petits voilà, et accessoirement des menaces.
01:20:09 Vous continuez à flasher le QR code
01:20:11 et vous enregistrez vos réponses.
01:20:14 Sabrina Najar est avec nous, rédactrice en chef de Femmes Actuelles.
01:20:17 Merci d'être là.
01:20:18 Merci à vous.
01:20:18 Vous devez être fière parce que c'est ce que vous disiez,
01:20:21 c'est un an de travail.
01:20:22 Un an de travail, absolument.
01:20:24 Des centaines et des centaines de chiffres analysés
01:20:27 dans le ministère de l'Intérieur,
01:20:30 le ministère de la Santé.
01:20:31 On va la voir là, une Léville où il fait bon vivre pour les femmes.
01:20:34 Absolument.
01:20:35 Avec combien de critères ?
01:20:36 Avec 21 critères étudiés, pondérés en fonction effectivement
01:20:42 de l'importance pour les femmes et 50 villes,
01:20:45 50 villes centres étudiées sur ces 21 critères.
01:20:49 Comment vous est venue l'idée ?
01:20:50 Déjà, comment on se dit, tiens on va faire ça ?
01:20:53 On s'est dit, en règle générale,
01:20:55 Femmes Actuelles est vraiment la voie de sélectrice, la voie des femmes.
01:20:59 Et on s'est dit en cette période où l'insécurité,
01:21:03 la santé, le cadre de vie, la mobilité
01:21:06 est vraiment un problème pour les Français et les Françaises.
01:21:09 On a voulu se poser la question de savoir finalement
01:21:12 s'il y avait certaines villes qui en faisaient plus que d'autres.
01:21:14 D'accord. Et quelle est la spécificité pour les femmes ?
01:21:17 Parce que les villes agréables, les classements de villes agréables...
01:21:20 Oui, vous allez me dire le soleil, etc.
01:21:22 Oui, voilà la sécurité, l'emploi, l'immobilier pas trop cher.
01:21:26 Absolument.
01:21:27 Tout à fait.
01:21:27 Quelles sont les spécificités pour les femmes ?
01:21:29 Les spécificités pour les femmes, déjà en matière de santé,
01:21:32 c'est l'espérance de vie à la naissance pour une femme.
01:21:35 Ensuite, effectivement, la présence de gynécologues,
01:21:39 de pédiatres, de maternité à proximité.
01:21:43 Aussi, la possibilité de se faire soigner pour un cancer du sein,
01:21:46 qui est le premier cancer féminin dans un centre de qualité.
01:21:49 Ça, c'est pour la santé.
01:21:50 Ensuite, en matière de sécurité, nous avons retenu deux indicateurs.
01:21:54 Le premier indicateur, ce sont les viols violents,
01:21:57 pardon, les vols violents.
01:21:59 Oui, mais sur la voie publique,
01:22:03 donc qui concerne pour la grande majorité les femmes.
01:22:06 Et le deuxième, effectivement, les viols,
01:22:09 mais à partir de 18 ans, parce que malheureusement,
01:22:11 en dessous de 18 ans, c'est souvent des agressions dans le cadre familial.
01:22:15 Ensuite, nous avons réfléchi à un critère qui est totalement inédit,
01:22:20 c'est la volonté politique de ces villes.
01:22:23 En fait, c'était quelque chose qui n'avait jamais été étudié
01:22:26 et on a étudié trois critères, à savoir le nombre de femmes
01:22:31 dans le conseil municipal ou dans les instances dirigeantes
01:22:35 de la ville et de la région, la volonté politique,
01:22:39 vraiment, de prendre en considération la spécificité des besoins des femmes
01:22:44 et enfin, le fait d'indiquer sur le site de la ville
01:22:51 les dépenses liées au genre et tout ce qui est fait dans la ville
01:22:57 pour aider les femmes contre les violences, par exemple.
01:22:59 D'accord. Bon, voilà les critères.
01:23:01 Alors, roulement de tambour qui est sur la première marche du podium.
01:23:05 Strasbourg.
01:23:06 Oui, Strasbourg.
01:23:07 La ville de Strasbourg.
01:23:08 Alors, quelle est la spécificité de Strasbourg
01:23:11 et pourquoi cette première place ?
01:23:13 Alors d'abord, il faut savoir que Strasbourg, c'est la ville des femmes,
01:23:17 c'est-à-dire qu'hormis la maire qui est une femme,
01:23:22 vous avez la présidente de région qui est une femme,
01:23:25 vous avez la commissaire de police qui est une femme.
01:23:29 Vous allez me dire, bon, ce sont des critères de genre.
01:23:31 Est-ce que les femmes sont bonnes pour les femmes ?
01:23:33 Je vais vous dire oui, en fait, parce que dès la naissance,
01:23:36 nous avons ce qu'on appelle, en fait, ce que les spécialistes
01:23:39 appellent des lunettes de genre, c'est-à-dire que vous voyez
01:23:42 la réalité de la vie via les stéréotypes qui vous ont été récoltés.
01:23:46 J'entends les hommes qui disent, mais attendez, ça veut dire que Strasbourg,
01:23:48 ce n'est pas une ville agréable pour les hommes ?
01:23:50 Mais si, bien sûr, mais il faut savoir que, à l'origine,
01:23:53 les villes ont été construites par des hommes pour des hommes.
01:23:56 Donc là, on rééquilibre un tout petit peu.
01:23:59 D'accord, joué.
01:24:00 Parce qu'il y a un titre dans votre dossier, dans Femmes Actuelles,
01:24:03 trop viriles, les villes ?
01:24:05 Absolument, exactement.
01:24:08 Alors, première marche du podium, Strasbourg.
01:24:10 Vous nous avez dit pourquoi ?
01:24:11 Deuxième marche du podium, Rennes.
01:24:14 L'union fait sa force avec une municipalité sensible à la question de l'égalité.
01:24:17 Absolument.
01:24:18 Qu'est-ce qui se passe à Rennes alors ?
01:24:20 Eh bien oui, effectivement, il y a cette volonté politique,
01:24:22 mais à côté de ça, il y a un CHU très réputé en termes de santé,
01:24:26 un accueil collectif des jeunes enfants, plus dense qu'ailleurs,
01:24:29 un tissu économique dynamique.
01:24:31 C'est important pour les femmes de trouver du travail et de pouvoir faire carrière.
01:24:35 Et effectivement, ce qu'on disait tout à l'heure,
01:24:37 un engagement fort de la municipalité sur les droits des femmes.
01:24:41 Bordeaux, troisième, deuxième ville de l'Ouest.
01:24:43 Alors, Bordeaux, une offre de soins exceptionnelle,
01:24:46 avec un CHU qui caracole dans le classement des hôpitaux les meilleurs,
01:24:51 un bon réseau de crèches et puis une douceur de vie au soleil.
01:24:54 Mais ça, pour les hommes, c'est pareil.
01:24:55 Oui, ça, c'est vrai.
01:24:57 Qu'est-ce que vous avez découvert sur Paris et Marseille ?
01:24:59 Parce que Paris, franchement, c'est compliqué.
01:25:01 Marseille, c'est compliqué également.
01:25:03 Tout à fait.
01:25:03 Alors, Paris...
01:25:05 Et les villes, ces deux villes se positionnent pas trop mal.
01:25:07 Oui, elles se positionnent pas trop mal.
01:25:08 En fait, l'une comme l'autre, surtout Paris, c'est la capitale des extrêmes.
01:25:11 C'est-à-dire, aussi bien elle est très bien placée dans certains critères,
01:25:15 elle est en top de classement, et sur d'autres critères,
01:25:19 cinq critères la placent en bas de classement,
01:25:21 notamment la sécurité, qui est absolument une catastrophe à Paris
01:25:25 et qu'on retrouve évidemment à Marseille.
01:25:28 Et puis, voilà, l'histoire de la parité, des droits des femmes, etc.
01:25:35 C'est quelque chose, effectivement, qui est important pour ces villes,
01:25:38 mais qui n'est pas fondamental.
01:25:40 Le palmarès exclusif des villes où il fait bon vivre pour les femmes.
01:25:43 Voilà, c'est à la une de Femmes Actuelles qui sort en papier samedi.
01:25:47 Absolument.
01:25:48 Et qui est déjà sorti sur les réseaux et sur le site.
01:25:52 Sur votre site Internet.
01:25:53 Merci beaucoup, Zahra El Hadjar d'être venue ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:25:57 Bonne journée, à bientôt.
01:25:59 On va parler à présent de l'immobilier.
01:26:00 Tiens, le marché reprend doucement, doucement.
01:26:02 Le détail, les derniers chiffres avec Lomé Guillot.
01:26:05 Votre programme avec Domexpo.
01:26:07 Quatre villages en Ile-de-France.
01:26:09 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
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01:26:13 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:26:17 Connecté tout terrain et surtout silencieuse.
01:26:20 Gardena.
01:26:22 Bon, ça repart un petit peu.
01:26:23 Deux raisons.
01:26:24 Les crédits, ça repart.
01:26:26 Les taux baissent un peu et les prix baissent un petit peu.
01:26:28 Sans s'effondrer, attention.
01:26:30 Exactement, Romain.
01:26:31 Côté crédits, plus 8,5% de prêts accordés en février
01:26:35 par rapport à l'année dernière.
01:26:36 Il faut dire que les taux ont baissé.
01:26:37 Vous l'avez dit, on est passé de 4,24% en fin d'année à 3,99% aujourd'hui.
01:26:42 Ce qui redonne de l'air au ménage et du pouvoir d'achat immobilier.
01:26:45 Et puis les prix, ils ont baissé.
01:26:47 Pas autant qu'attendu puisque l'offre reste limitée.
01:26:49 On l'a dit sur ce plateau il y a quelques temps.
01:26:52 Le nombre de permis de construire est particulièrement bas en ce moment.
01:26:55 On ne construit pas de logements neufs,
01:26:57 ce qui fait que l'offre restant limitée et la demande étant toujours présente,
01:27:00 les prix ne baissent pas.
01:27:01 Côté demandes, le groupe La Forêt Immobilier estime qu'elle est repartie.
01:27:05 +09% d'acheteurs se sont présentés dans ces agences.
01:27:08 Pratiquement 3% de plus à Paris.
01:27:15 Les prix ont baissé, mais de combien ?
01:27:16 Le recul au niveau national est de -1,2%,
01:27:21 ce qui place le prix du mètre carré en moyenne à 3 303 euros.
01:27:25 À Paris, la baisse est plus prononcée, -1,5%.
01:27:28 Le prix du mètre carré est désormais bien sous les 10 000 euros,
01:27:31 à 9 711 euros en moyenne.
01:27:33 Autres villes où les prix sont en recul,
01:27:35 Bordeaux, Strasbourg, Metz et Rennes,
01:27:37 trois des villes où il fait bon vivre pour les femmes,
01:27:40 mais où les prix sont en recul.
01:27:42 Du côté des vendeurs ?
01:27:43 On est dans une période d'entre-deux,
01:27:45 avec certains vendeurs qui ont du mal à intégrer une baisse de prix,
01:27:47 ce qui fait que les délais de vente s'allongent.
01:27:49 Quand les biens sont trop chers, ils ne sont pas achetés.
01:27:52 96 jours de délai de vente en moyenne.
01:27:54 Le pouvoir est du côté des acheteurs qui peuvent négocier désormais les prix.
01:27:59 81% des biens s'achètent avec une négociation qui dépasse désormais les 5%.
01:28:04 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:28:09 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
01:28:13 Gardena.
01:28:14 C'était votre programme avec Domexpo.
01:28:16 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:28:20 Domexpo.
01:28:20 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:28:23 On vous emmène tout de suite à une exposition consacrée à James Cameron,
01:28:26 à la Cinémathèque Française de Paris.
01:28:28 Passionné d'art et de collection,
01:28:33 retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
01:28:37 Exposition consacrée à James Cameron, pour l'occasion, le réalisateur,
01:28:41 à l'origine de nombreux succès comme Titanic, Terminator ou encore Avatar,
01:28:45 a prêté des archives personnelles.
01:28:47 Là, on reconnaît le fameux cœur de l'océan du film Titanic,
01:28:50 mythique rose jet par-dessus bord et qu'apparemment, on a retrouvé.
01:28:56 Il y a le dessin de rose.
01:28:57 Le dessin et justement, parmi toutes ces archives personnelles.
01:29:00 C'est le dessin, c'est Leonardo DiCaprio dans le film.
01:29:02 Bien sûr.
01:29:03 Qui dessine rose.
01:29:04 Oui, c'est ça.
01:29:05 Qui a dessiné rose.
01:29:08 Là, c'est Avatar.
01:29:09 Et en fait, James Cameron explique qu'il a beaucoup de dessins dans ses archives personnelles
01:29:13 parce que beaucoup de ses films sont nés de dessins.
01:29:15 Il est aussi dessinateur.
01:29:16 C'était votre programme avec eBay.
01:29:25 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
01:29:29 Menace de censure venant des Républicains.
01:29:33 Le prix de la trahison, nous dira Paul Sujit dans un instant.
01:29:36 A tout de suite.
01:29:37 C'est News et les 8h moins 5.
01:29:42 Paul Sujit est avec nous.
01:29:43 Bonjour, Paul.
01:29:44 Bonjour, Romain.
01:29:45 "Soit vous redressez la barre, soit vous quittez le navire".
01:29:47 Ces mots sont signés Bruno Retailleau dans Le Figaro.
01:29:50 Il les a prononcés il y a quelques jours et sont très clairs.
01:29:52 Paul, les Républicains menacent très sérieusement le gouvernement d'une motion de censure.
01:29:57 Ils leur disent "Soit vous redressez la barre, soit vous quittez le navire".
01:30:00 Oui, c'est le jeu, Romain.
01:30:01 En l'absence de majorité absolue, la vie parlementaire était devenue un sport d'équipe depuis juin 2022.
01:30:06 Le gouvernement n'a pu trouver que chez les Républicains un allié de circonstance.
01:30:09 Avec leur appui, certaines lois ont été votées de justesse, comme cet hiver, la loi immigration.
01:30:13 Dans tous les jeux, il y a des cartes joker.
01:30:15 Il y en a une qu'on connaît bien, c'est le 49-3.
01:30:17 Quand il le brandit, l'exécutif dit à son partenaire "tu me laisses faire ce que je veux"
01:30:21 ou alors "il faudra me chasser".
01:30:23 On entre alors dans une partie de poker.
01:30:25 Pour garder la main, il faut bluffer et redire régulièrement au camp présidentiel
01:30:28 que le vote d'une motion de censure n'est pas exclu.
01:30:31 Cette fois, la détermination de tous les ténors du parti Les Républicains,
01:30:34 d'Éric Sotia, Bruno Retailleau, en passant par Olivier Marlex,
01:30:37 même François-Xavier Bellamy qui en fait presque un argument de campagne,
01:30:39 montre que la menace est à prendre au sérieux et on peut le comprendre.
01:30:43 Depuis deux ans maintenant, la droite danse avec la majorité un tango précaire.
01:30:47 La moindre des choses, c'était de ne pas lui marcher sur les pieds.
01:30:49 Vous dites que le corps d'Emmanuel Macron a marché sur les pieds des Républicains ?
01:30:52 Oui, le mot est faible en fait.
01:30:54 La menace de censure, c'est le prix de la trahison.
01:30:56 La trahison, alors on va laisser de côté les provocations purement politiques,
01:30:59 le débauchage par exemple récent de Rachida Dati au gouvernement,
01:31:01 mais rien que sur le travail parlementaire,
01:31:04 Les Républicains a été notamment magistralement dupé,
01:31:06 le parti a été magistralement dupé lorsque il a joint une partie de ses voix à la loi immigration
01:31:12 laquelle avait été initialement rejetée, on s'en souvient.
01:31:14 Elisabeth Borne avait ensuite négocié les articles l'un après l'autre
01:31:17 pour essayer de faire droit à leurs exigences.
01:31:19 Et dans le même temps, le président espérait à voix haute
01:31:21 que la loi serait censurée par le Conseil constitutionnel en partie,
01:31:24 ce qui n'a pas manqué.
01:31:25 Quant au budget, c'était la goutte d'eau de trop.
01:31:27 Alors certes, LR ne l'avait pas voté,
01:31:29 mais le parti s'était abstenu de censurer le gouvernement après les 49.3 budgétaires.
01:31:33 On a découvert quelques mois plus tard que les débats parlementaires n'étaient pas sincères,
01:31:37 que les prévisions de croissance avaient été notamment démesurément exagérées
01:31:40 pour autoriser plus de dépenses que ce que la raison exige.
01:31:42 Et surtout, et c'est vraiment là que le bas blesse,
01:31:45 que pour pallier sa gabegie, les macronistes s'apprêtent à trahir
01:31:49 l'une de leurs promesses les plus fondamentales, les plus formelles,
01:31:51 celle de ne pas augmenter les impôts.
01:31:54 C'est quoi la morale des nuls déjà ?
01:31:55 On peut tromper une fois une personne, mais pas mille fois.
01:31:58 Bon, enfin bref.
01:31:59 Vous citez la cité de la peur.
01:32:01 Vous avez des lettres.
01:32:04 Surtout là, je montre l'étendue de ma culture générale le plus fondamentale.
01:32:07 C'est du bluff cette censure où vous pensez que les Républicains
01:32:10 vont vraiment la voter ?
01:32:10 Pour l'heure, c'est une menace.
01:32:12 La droite espère que la menace va suffire, en d'autres termes,
01:32:14 qu'en disant "faites gaffe, on vous surveille",
01:32:16 ça va contraindre le gouvernement.
01:32:18 LR n'a jamais voté la censure jusqu'ici.
01:32:20 Ça fait une dizaine de fois qu'ils le promettent
01:32:22 sans jamais joindre le geste à la parole.
01:32:24 Alors ça affaiblit bien sûr la portée de la menace,
01:32:25 mais en même temps, on se doute que ça les démange.
01:32:28 Ça fait même depuis le début qu'ils en rêvent certainement.
01:32:30 Et cette fois, il faut le prendre donc avec d'autant plus de sérieux.
01:32:33 Ce que montrent les sondages, c'est que l'idée serait hasardeuse
01:32:36 pour les Républicains qui ne sont pas sûrs d'avoir autant de députés,
01:32:38 62 qu'actuellement, mais que par contre, ça serait ruineux
01:32:41 pour le gouvernement qui, lui, perdrait à coup sûr
01:32:44 une partie importante de ses députés.
01:32:46 En revanche, ça forcerait les Républicains à faire rentrer
01:32:49 plus massivement encore, que ce n'est déjà le cas,
01:32:51 le Rassemblement national à l'Assemblée.
01:32:53 Et ça, ils en seraient comptables politiquement.
01:32:55 Évidemment, ça calme aussi un petit peu les ardeurs.
01:32:58 Merci beaucoup, Paul Sujit.
01:32:59 8h10, Karl Olive, député Renaissance,
01:33:02 sera l'invité de Sonia Mabrouk,
01:33:03 la grande interview sur CNews et sur Europe.
01:33:05 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:33:07 La météo avec Groupe Verlaine.
01:33:11 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur
01:33:14 pour une rénovation globale.
01:33:16 groupeverlaine.com
01:33:17 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligent Gardena.
01:33:20 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
01:33:24 Gardena.
01:33:25 Alexandra, plusieurs départements toujours en vigilance ce matin.
01:33:29 Oui, notamment le département de Lyon qui reste placé
01:33:31 en vigilance rouge pour la crue de l'Armenson.
01:33:34 Et oui, les cours d'eau débordent, on a eu de fortes précipitations.
01:33:36 Et donc conséquences, trois départements sous surveillance,
01:33:39 dont Lyon, toujours en vigilance rouge.
01:33:41 Nous avons également la Côte d'Or ou encore Lope
01:33:43 qui restent placés sous surveillance au moins jusqu'à ce soir.
01:33:47 Alors au programme aujourd'hui, une France coupée en deux
01:33:49 avec un temps très mitigé sur les régions du nord.
01:33:51 Une perturbation ondule actuellement entre les pays de la Loire,
01:33:54 le bassin parisien ou encore le nord-est.
01:33:56 On retrouve en revanche un temps très lumineux
01:33:58 en allant vers les régions méridionales.
01:34:00 Et puis dans l'après-midi, même type de configuration
01:34:02 avec d'ailleurs l'arrivée d'une nouvelle perturbation par la Bretagne.
01:34:05 Perturbation assez active.
01:34:06 Le vent continuera également de souffler chez nos amis bretons
01:34:09 ou encore en remontant vers la pointe du Cotentin et la Côte d'Opale.
01:34:12 Attention également aux orages sur le Grand Est,
01:34:15 toujours du grand beau temps dans le sud.
01:34:17 Côté température, la douceur est au rendez-vous ce matin.
01:34:19 12 degrés à Paris ou encore 14 degrés pour le Pays basque.
01:34:22 Dans l'après-midi, ce sera l'été dans le sud-ouest
01:34:25 avec 26 à 27 degrés attendus du côté de Biarritz ou encore de Pau.
01:34:30 Vous aurez 22 degrés à Lyon et localement jusqu'à 17-18 degrés
01:34:34 en allant vers le bassin parisien.
01:34:36 - Merci d'être avec nous.
01:34:56 Il est 8 heures.
01:34:57 Samara, la collégienne de Montpellier
01:34:58 qui a été frappée à la sortie de son établissement,
01:35:01 va pouvoir témoigner aujourd'hui devant la police de ce qui lui est arrivé.
01:35:05 La jeune fille est heureusement sortie du coma hier en fin de journée.
01:35:07 Vous allez entendre sa mère dans ce journal qui a témoigné.
01:35:10 Au micro de nos confrères d'Europe 1,
01:35:12 elle explique que sa fille s'habilla l'européenne
01:35:14 et qu'elle a été traitée de "mécréante".
01:35:16 Témoignage édifiant, vous allez l'entendre.
01:35:18 Les ministres de la Défense français et russes se sont parlés cette nuit.
01:35:22 Sébastien Lecornu et Sergeï Cheigou ont évoqué l'attentat de Moscou
01:35:26 et la guerre en Ukraine.
01:35:27 Leur compte rendu de cet échange téléphonique qui a duré environ une heure.
01:35:30 Leur compte rendu sont totalement différents, nous dira Harold Iman.
01:35:34 A tout de suite Harold.
01:35:35 Et puis bonne nouvelle pour les moins de 27 ans,
01:35:37 le pass RAI sera disponible cet été pour tous ceux qui veulent prendre les trains.
01:35:41 Intercités et TER à volonté.
01:35:43 Ça coûtera 49 euros par mois.
01:35:46 À Montpellier, Samara, l'adolescente rouée de coups devant son collège,
01:35:49 va être entendue aujourd'hui par les enquêteurs.
01:35:51 Elle est sortie du coma hier.
01:35:52 Ses jours ne sont plus en danger.
01:35:54 Un soulagement après l'agression ultra-violente
01:35:57 qu'elle a subie mardi dernier.
01:35:58 Un groupe de trois mineurs l'a frappée au sol
01:36:01 jusqu'à ce qu'elle perde connaissance.
01:36:02 Parmi eux, une fille de 14 ans qui menaçait Samara depuis plusieurs mois.
01:36:07 Et la maman de Samara a témoigné au micro d'Europe 1 ce matin.
01:36:10 Elle a raconté que sa fille était traitée de mécréante
01:36:13 à cause de sa façon de s'habiller.
01:36:15 Écoutez.
01:36:16 Samara elle est coquette, Samara elle s'arrange,
01:36:18 Samara elle se maquille un peu.
01:36:19 Et on l'a traité de kouffar.
01:36:20 Kouffar ça veut dire mécréante.
01:36:21 Ma fille voilà, elle s'habille à l'européenne.
01:36:23 Enfin voilà, elle n'est pas voilée.
01:36:25 Toute la journée c'est des insultes, kharbate.
01:36:27 Ça veut dire pute, elle est traitée de pute à longueur de journée.
01:36:29 Mais elle c'était plus vivable en fait.
01:36:31 Physiquement, psychologiquement,
01:36:33 elle n'osait même plus me parler
01:36:35 parce qu'elle en avait marre de me raconter.
01:36:37 Chaque semaine, "Maman, il s'est passé ça."
01:36:39 Et puis au niveau du collège,
01:36:40 des fois on la croit, des fois on la croit pas.
01:36:42 Et je me disais, peut-être c'est Samara, peut-être ce n'est pas elle.
01:36:45 Et en fait, au final, quand je vois jusqu'à où cet élève est allé,
01:36:48 c'est qu'en fait, elle a prémédité peut-être le meurtre de ma fille en fait.
01:36:54 Oui, c'est le témoignage de la mère de Samara.
01:36:57 Samara qui va être donc entendue aujourd'hui par les enquêteurs.
01:36:59 Elle va raconter ce qui lui est arrivé à la police.
01:37:02 Et on va suivre évidemment.
01:37:03 Voilà, témoignage édifiant, je vous le disais,
01:37:05 de la mère de Samara recueillie par nos confrères de Europe 1.
01:37:10 Est-ce que vous avez le sentiment que vos enfants sont en sécurité à l'école ?
01:37:13 C'est la question que je vous pose ce matin.
01:37:14 Est-ce qu'on est assez sévère envers les harceleurs ?
01:37:16 Vous flashez le QR code et vous témoignez.
01:37:20 Les ministres de la Défense français et russes se sont téléphonés hier.
01:37:23 Ça n'était pas arrivé depuis 2022.
01:37:25 Sergeï Choïgou et Sébastien Lecornu ont parlé Ukraine et attentat de Moscou.
01:37:31 Harold Imane, sur ces deux sujets,
01:37:33 les comptes rendus des ministres sont complètement différents.
01:37:35 On a vraiment l'impression qu'ils n'ont pas vécu le même coup de téléphone.
01:37:38 Absolument. D'abord, on a eu le communiqué français de Sébastien Lecornu
01:37:42 et quelques heures plus tard, celui de Sergeï Choïgou, son homologue russe.
01:37:47 Alors sur le terrorisme, Sébastien Lecornu a exprimé la solidarité de la France,
01:37:52 l'importance de la coopération bilatérale contre le terrorisme.
01:37:56 Il a assuré son homologue Choïgou que le gouvernement ukrainien
01:38:01 n'avait rien à voir avec l'attentat djihadiste de Moscou le 22 mars.
01:38:06 Choïgou réplique, le régime de Kiev n'agit jamais sans l'aval de ses superviseurs occidentaux.
01:38:14 Et lui, Choïgou, espérait que les services secrets français
01:38:20 n'avaient pas participé à l'attentat à Moscou.
01:38:23 C'est assez incroyable de dire ça.
01:38:25 Sur la guerre en Ukraine, Lecornu a rappelé que la France soutiendrait l'Ukraine sans condition.
01:38:32 Réplique de Choïgou, la France serait prête à dialoguer avec la Russie sur des conditions de paix,
01:38:40 et à partir des points de négociation russes.
01:38:44 Ça, ça a surpris à Paris, on n'en avait pas parlé.
01:38:46 Et la dernière pique de Choïgou, il a dit espérer que l'Ukraine ne ferait pas de provocation à la bombe sale.
01:38:55 Ça sort d'on ne sait pas où.
01:38:57 Et tout cela n'est donc pas de la diplomatie militaire, mais de la manipulation.
01:39:02 Merci beaucoup Harold Eman.
01:39:05 On va suivre évidemment.
01:39:06 Bonne nouvelle pour les moins de 27 ans.
01:39:07 Cet été, ils pourront prendre les TER et les intercités à volonté pour 49 euros par mois, Chana.
01:39:12 Oui, c'est le passeraille.
01:39:13 Il a été accepté par toutes les régions hier soir.
01:39:15 Concrètement, 80% du coût de l'opération sera pris en charge par l'État et le reste par les régions.
01:39:22 Quel cafouillage.
01:39:23 Priska Tevno a annoncé qu'un attentat avait été déjoué le week-end de Pâques.
01:39:27 Ça s'est avéré être complètement faux.
01:39:29 Elle est ensuite venue s'expliquer sur CNews en fin de journée, sur Punchline avec Yoann Uzei.
01:39:35 Écoutez ce qu'a dit Priska Tevno, le matin puis le soir.
01:39:38 Nous avons pu mettre un arrêt à une tentative de passage à l'acte.
01:39:45 Est-ce qu'il s'agissait de terrorisme,
01:39:48 puisque en plus du ministère de l'Intérieur qui nous renvoie vers vous,
01:39:52 le parquet national antiterroriste ne semble pas au courant.
01:39:55 Je n'ai pas dit que c'était une tentative d'attaque terroriste.
01:39:58 Vous avez été mal comprise, c'est ce que vous voulez dire.
01:40:00 J'ai précisé l'information et je pense que c'est important de le faire.
01:40:03 Mais encore une fois, je tiens à le dire.
01:40:05 Il n'y a pas eu de maladresse de votre part ?
01:40:06 C'est la question que je vais vous poser.
01:40:08 J'ai précisé l'information et je pense que c'est important
01:40:10 aujourd'hui de rappeler une information qui doit être précisée.
01:40:13 Bon, ça a cafouillé. Erreur de communication, Gauthier.
01:40:16 C'est une énorme boulette, surtout au vu du contexte
01:40:19 où évidemment il y avait des risques sur le week-end pascal,
01:40:22 les JO qui arrivent après l'attentat à Moscou.
01:40:24 Alors en plus, il y a eu un rétropédalage au cœur de la conférence de presse
01:40:27 post Conseil des ministres, puisque notre confrère d'Europe 1, Jacques Serret,
01:40:31 avait eu le ministère de l'Intérieur qui disait
01:40:32 on n'est absolument pas au courant d'un attentat qui a été déjoué.
01:40:35 Donc voilà, elle a cafouillé la ministre porte-parole du gouvernement
01:40:38 et évidemment, au vu du contexte, ça reste grave.
01:40:41 Karl Olive, député Renaissance, sera l'invité de Sonia Mabrouk,
01:40:45 dans un instant dans la grande interview CNews Europe 1.
01:40:47 À tout de suite.
01:40:49 8h12, c'est la grande interview et ce matin, Sonia,
01:40:54 vous recevez Karl Olive sur CNews et Europe 1.
01:40:59 Bienvenue et bonjour Karl Olive.
01:41:00 Sonia Mabrouk, bonjour. Merci pour l'invitation.
01:41:02 Et merci de votre présence.
01:41:04 Vous êtes député Renaissance des Yvelines,
01:41:06 vous avez été maire de la ville de Boissy.
01:41:09 Karl Olive, dans l'actualité, cette violente agression
01:41:11 d'une collégienne de 14 ans à Montpellier,
01:41:13 qui est sortie du coma après avoir été rouée de coups par trois mineurs,
01:41:17 ce sont ses agresseurs présumés.
01:41:19 La maire accuse l'école de ne pas avoir réagi.
01:41:22 Bien sûr, une enquête est en cours.
01:41:23 On va donc faire attention.
01:41:25 Malgré tout, je voudrais vous faire écouter les propos de la maire
01:41:28 au sujet de sa fille.
01:41:29 Samaral est coquette, Samaral s'arrange, Samaral se maquille un peu.
01:41:33 Et puis cette jeune fille est voilée.
01:41:34 Et on l'a traité de kouffar.
01:41:35 Kouffar, ça veut dire mécréante.
01:41:36 Ma fille, voilà, elle s'habille à l'européenne.
01:41:38 Enfin, elle est voilà, elle n'est pas voilée.
01:41:40 Toute la journée, c'est des insultes, carbat.
01:41:42 Ça veut dire pute, elle est traitée de pute à longueur de journée.
01:41:44 Mais elle, c'était plus vivable, en fait.
01:41:46 Propos recueillis par nos journalistes sur Europe 1.
01:41:50 Quel sursaut quand on entend cela ?
01:41:52 D'abord, le soutien à la famille, à cette demoiselle,
01:41:55 parce que c'est inadmissible.
01:41:56 Une enquête est en cours.
01:41:57 Et j'entends bien qu'y compris les mineurs soient sévèrement punis.
01:42:01 De façon sous-jacente, Sonia Marouc, il y a le sujet de la laïcité.
01:42:04 La laïcité, toute la laïcité, rien que la laïcité.
01:42:08 Dans les écoles, dans les collèges, comme c'est le cas ici à Montpellier,
01:42:11 comme dans les enceintes sportives.
01:42:13 Ce n'est pas pour rien, comme à Poissy, mais comme ailleurs,
01:42:15 dès 2015, on a mis en place une charte de la laïcité.
01:42:17 Et ce n'est pas négociable.
01:42:19 Il n'y a pas de sujet par rapport à cela.
01:42:21 Ça, ce sont des mots ? La laïcité, c'est la panacée aujourd'hui.
01:42:24 On a l'impression que c'est un bouclier percé. Non, non, non, non, non, non, non.
01:42:26 Ce n'est pas des mots. Il y en a beaucoup qui en parlent.
01:42:28 Mais il faut mettre des actes en face des mots.
01:42:31 Et là, il faut effectivement se poser les bonnes questions.
01:42:33 Mais au-delà de ça, on voit bien la fracture de la société dans tous les secteurs.
01:42:37 Et moi, j'appelle au dialogue interculturel, au dialogue entre les religions,
01:42:42 parce que ça me paraît très important et je reste à ma place.
01:42:45 C'est ce qu'on a fait à Poissy tous les trois mois.
01:42:48 Et pour tout vous dire, alors, je pense que l'apaisement dans nos quartiers,
01:42:51 dans nos villes passera aussi par un apaisement par les représentants de l'ensemble des cultes.
01:42:55 Il est nécessaire, mais est-il suffisant ?
01:42:57 Depuis plusieurs semaines, l'école française est au cœur de l'actualité.
01:43:00 Après notamment, car l'Olive a décision du proviseur du lycée Maurice Ravel.
01:43:05 Beaucoup ont parlé, non pas de sa décision,
01:43:07 mais du fait qu'il soit parti sans tellement de soutien pendant des semaines,
01:43:10 d'une défaite, voire d'une capitulation française.
01:43:12 Ce qu'a répondu la ministre de l'Éducation, une brigade de sécurité mobile.
01:43:16 Est-ce que c'est vraiment à la hauteur du défi ?
01:43:18 Ce n'est pas la solution.
01:43:19 Et je vous le dirai au cours de cet entretien, Sonia Mahbouk, c'est une solution.
01:43:23 Mais encore une fois, si on ne prend pas le sujet à bras le corps,
01:43:25 il ne date pas d'hier, on ne s'en sortira pas.
01:43:27 Mais qui vous le dit ? Qui ne prend pas le sujet à bras le corps ?
01:43:29 Mais je pense qu'encore une fois, on doit avoir une concorde politique républicaine
01:43:32 sur l'ensemble de ces sujets, mais que chacun s'exprime,
01:43:35 de l'extrême gauche à l'extrême droite, que chacun s'exprime sur ce sujet.
01:43:38 Qui doit être en premier responsable d'une telle situation ?
01:43:41 Mais moi, je suis pour les règles, Sonia Mahbouk.
01:43:42 Je suis pour la règle.
01:43:43 Je suis pour l'autorité de l'État dans tous les secteurs.
01:43:45 Et si on ne veut pas que l'autorité de l'État se dégrade, alors,
01:43:48 quand on touche un enseignant, qu'on touche un élu, qu'on touche un policier,
01:43:51 on touche à la République et on abîme les Français.
01:43:53 Mais ces mots, ils sont importants, mais on les entend depuis sept ans au pouvoir.
01:43:56 Et il est vrai...
01:43:57 Non, pas depuis sept ans, Sonia Mahbouk.
01:43:58 Ça fait 20 ans qu'on entend ça.
01:43:59 Ça fait 20 ans qu'on entend ça.
01:44:00 Oui, mais là, la situation devient presque intenable.
01:44:03 Non, elle n'est pas plus intenable.
01:44:05 Simplement, on ne peut pas être à géométrie variable.
01:44:07 Et là, je le rejoins.
01:44:08 Ce qui s'est passé à Montpellier est inacceptable,
01:44:10 comme ce qui se passe parfois sur des tags, dans des enceintes pour les Juifs,
01:44:16 dans des enceintes pour les musulmans, dans des enceintes à la collégiale de Poissy,
01:44:19 comme ça a été le cas il y a quelque temps.
01:44:20 Ça suffit.
01:44:21 Il faut qu'on ait des réactions qui soient à la hauteur des délits.
01:44:24 Ce n'est quand même pas très compliqué.
01:44:25 On a une justice qui va faire son oeuvre et qui va faire son chemin.
01:44:28 Mais il faut le faire savoir.
01:44:29 Quand ces gens-là seront punis, il faut le faire savoir.
01:44:32 Et j'en profite pour vous dire que je crois au dialogue interculturel.
01:44:35 Équipe de France des cultes avec un rabbin, un évêque, un imam et un pasteur.
01:44:40 Le Varie-Club de France, c'est un symbole.
01:44:42 Le 5 mai à Poissy.
01:44:44 Je crois à cela avec Jacques Vandrouw.
01:44:45 Autre actualité, Karl Olive.
01:44:47 La situation est très dégradée de nos finances publiques.
01:44:50 Hier, l'agence de notation Fitch a estimé que les objectifs de réduction budgétaire français,
01:44:54 je cite, sont de plus en plus hors de portée.
01:44:57 Et on sait qu'il y a une actualisation à venir de la note française à la fin du mois.
01:45:01 Vous qui êtes un passionné de football,
01:45:02 est-ce que vous diriez là que c'est un carton jaune avant le carton rouge, la sortie ?
01:45:06 Je dirais que là encore, soit on est acteur des actions qu'on met en place,
01:45:10 soit on est spectateur et commentateur de tout le reste.
01:45:11 On est dans le match.
01:45:12 Oui, mais ça, il faut le laisser aux spectateurs, voyez ?
01:45:14 Là, on laisse les spectateurs dans l'enceinte.
01:45:16 Et ceux qui sont sur le terrain, comme Gabriel Attal, ils prennent ça à bras-le-corps.
01:45:19 Moi, je rejoins l'idée de dire qu'il faut que nous allions sur,
01:45:22 peut-être pas une réforme, mais à bras-le-corps sur un combat par la reprise de l'activité.
01:45:27 Dans ce pays, on a un taux de chômage qui est au plus bas depuis 40 ans.
01:45:30 Et je vais vous donner quelques pistes. Il n'y a pas une solution, il n'y a pas des solutions,
01:45:36 mais l'addition de tout cela fera des solutions.
01:45:38 Le chômage au plus bas depuis 40 ans ?
01:45:40 Oui, enfin, excusez-moi, mais l'assurance chômage, ce que propose Gabriel Attal,
01:45:43 ça ne date pas d'aujourd'hui.
01:45:44 Alors, beaucoup remettent en cause le fait que ce soit vraiment incitatif
01:45:47 pour reprendre le travail et estiment que c'est surtout pour prendre de l'argent et faire des économies.
01:45:51 Une partie de votre majorité, M. le député, est en dessous.
01:45:54 Moi, le pays est bien plus important que le parti, quel que soit le parti.
01:45:57 Je préfère vous le dire très clairement.
01:45:59 2019, les Gilets jaunes, le Grand débat national, Juliette et Arnaud, couple,
01:46:05 tant qu'il y aura un intérêt à rester chez soi plutôt que d'aller travailler,
01:46:08 alors ce pays ira droit dans le mur avec les classes moyennes.
01:46:11 Ça ne date pas d'hier, mais évidemment qu'il faut qu'il y ait une incitation.
01:46:14 Mais ce n'est pas stigmatiser l'assurance chômage, absolument pas.
01:46:17 Mais de la même manière, moi, je suis...
01:46:19 Pourquoi certains le croient ? Pourquoi l'aile gauche,
01:46:21 ou en tous les cas ce qu'on peut appeler des "frondeurs" de gauche,
01:46:23 Sacha Houllier disait dimanche, je le cite,
01:46:26 "ne pas vouloir faire de mesures d'économie sur les chômeurs".
01:46:28 Yael Broun-Pivet plaide de son côté pour une stabilité en attendant de regarder...
01:46:31 - Ce n'est pas bien. - ...les effets positifs.
01:46:32 Non, mais je vous le dis, ce n'est pas bien.
01:46:33 - Ce n'est pas bien de ça ? - Non, ce n'est pas bien.
01:46:35 Ce n'est pas bien. On a un Premier ministre et un Président de la République
01:46:37 qui donnent un cap. Ils seront jugés sur les résultats.
01:46:40 Ce n'est pas bien de la part de mon collègue Sacha Houllier, que je respecte beaucoup,
01:46:43 de la part de Yael Broun-Pivet, qui s'exprime personnellement,
01:46:46 qui est une excellente présidente de l'Assemblée nationale.
01:46:48 Mais ce n'est pas bien. C'est quelque part jouer contre son camp.
01:46:50 On peut se parler dans le vestiaire, mais moi, je suis le cap qui a été donné
01:46:53 par le Président de la République et par le Premier ministre.
01:46:56 Vous connaissez le cap ? Vous voyez un cap budgétaire très clair ?
01:46:58 - Bien sûr, je vois un cap. - Parce que là, c'est plutôt la grande confusion.
01:47:00 Sonia Mahbouk, on sera jugés sur les résultats.
01:47:04 On ne sait pas sur quoi on voit. Ce que je note quand même,
01:47:06 c'est que depuis 40 ans, encore une fois, le chômage est au plus bas.
01:47:08 Qu'on a encore aujourd'hui des entreprises qui ne cessent de manquer de recrutement.
01:47:14 Donc, il y a des solutions. Mais de la même manière,
01:47:16 je veux aussi que ces entreprises qui ont pu bénéficier d'aides colossales
01:47:20 de l'État au cours du quoi qu'il en coûte, puissent être rattrapées par la patrouille.
01:47:23 Ça a été le cas avec les laboratoires. Donc, effectivement, il y a des super profits.
01:47:27 Il n'y a pas, encore une fois, la bonne solution.
01:47:29 Il y a l'addition de solutions qui feront la solution pour s'en sortir.
01:47:33 Mais Sonia Mahbouk, on ne va pas s'en sortir les uns...
01:47:36 - C'est une solution que craignent beaucoup de Français.
01:47:37 C'est que vous voiciez les poches de la France des bas de laine.
01:47:40 L'idée de la taxation des rentes.
01:47:42 Parlons-nous clairement, en carlolibre, ce matin sur Europe 1 et CNews.
01:47:44 C'est quoi ? C'est les détenteurs d'assurance-vie, de livrets et de dépenses.
01:47:49 C'est ça que vous voulez taxer ?
01:47:51 - Ecoutez bien, ce n'est pas ce qu'a dit Gabriel Attal.
01:47:53 - Est-ce que c'est ce qu'il pense ?
01:47:54 - Non, ce n'est pas ce qu'il a dit. Gabriel Attal, il a demandé...
01:47:56 - C'est ce qu'il pense.
01:47:57 - Je vous le dis, ce n'est pas ce qu'il a dit.
01:47:58 Et encore une fois, il y a ce qu'il pense, il y a ce que vous pensez, il y a ce que je pense.
01:48:02 Et puis, il y a ce qui va se passer.
01:48:03 - Et ce que craignent les Français.
01:48:03 - Oui, mais ils ont raison de craindre les Français.
01:48:05 D'ailleurs, moi, je vais leur proposer quelque chose aux Français.
01:48:07 Parce qu'il n'y a pas de raison que ça sorte de la poche des ministres, que ça sorte de la poche des députés.
01:48:10 Qu'ils fassent des contributions.
01:48:12 Moi, je suis à leur disposition qu'ils fassent des contributions.
01:48:14 Vous voyez, avec Génération Terrain,
01:48:15 qui est cette association que nous avons fondée avec des collègues de gauche comme de droite.
01:48:19 Qu'ils fassent des contributions.
01:48:20 Moi, je les porterai directement au Premier ministre et au Président de la République.
01:48:23 Et je peux vous dire que de temps en temps, il m'écoute en stéréo, pas en mono.
01:48:26 - Gabriel Attal, en tout cas, il est très écouté, mais en tout cas, il est seul en scène plutôt à l'Assemblée.
01:48:31 Et désormais, il prend à son compte toutes les questions au gouvernement.
01:48:35 Certains, comment dire, caricaturent cela en chaud du Premier ministre.
01:48:39 Sa volonté de capter, accaparer la lumière.
01:48:42 Vous vous dites très bien, il faut que ce soit lui qui, à la fois,
01:48:45 prenne toutes les critiques et puis réponde aux questions.
01:48:48 - Moi, ce que je souhaite, c'est qu'on ait un objectif, que ce pays soit redressé et qu'il aille beaucoup mieux.
01:48:52 Et qu'on soit dans un meilleur vivre ensemble et qu'on arrête systématiquement de jouer pour le coup.
01:48:57 - On le veut tous. - Bien sûr qu'on le veut tous.
01:48:59 C'est peut-être une solution.
01:49:00 C'est peut-être l'innovation.
01:49:01 Vous savez, l'ouverture d'esprit, pas une fracture du crâne.
01:49:03 C'est peut-être une innovation qu'il faut tester.
01:49:04 Et Gabriel Attal, il a raison de tester ça au sein de l'Assemblée.
01:49:08 Et puis, ça va permettre aussi aux opposants de réfléchir à deux fois
01:49:11 pour sortir parfois des balivernes lorsqu'ils posent des questions.
01:49:14 - Ça peut arriver parfois aussi à des ministres ou à des portes-paroles de gouvernement
01:49:17 de se tromper sur des sujets importants.
01:49:19 - Et je suis bien placé pour le savoir parce que ça m'arrive également.
01:49:21 Mais vous savez, il n'y a que ceux qui ne tirent jamais les pénaltys qui ne les ratent jamais.
01:49:25 Ils ont des bonnes statistiques.
01:49:26 - Alors, vous parlez de pénaltys, vous parlez de sport.
01:49:28 Parlons-en, Carles-Olive, parce que vous avez présenté avec une autre députée, Claudia Rouault,
01:49:32 qui socialise vos conclusions suite à une mission flash sur l'activité sportive au travail.
01:49:36 Alors, ça concerne beaucoup de monde qui nous regarde ce matin, un enjeu de santé publique.
01:49:41 Dites-vous, comment on peut articuler aujourd'hui sport et justement vie au travail ?
01:49:45 Est-ce qu'il y a une piste emblématique ?
01:49:46 - D'abord, je veux vous dire ici, Sonia Mabouk, qu'on dit souvent que faire du sport, c'est bon pour la santé.
01:49:51 Le sujet, c'est que ne pas faire de sport, c'est un danger pour la société.
01:49:54 Il y a 94 % aujourd'hui dans ce pays de personnes qui sont considérées comme sédentaires
01:50:00 alors qu'elles font une à deux heures d'activité par semaine de sport.
01:50:03 Quand vous passez huit heures sur un bureau, vous pouvez faire deux heures de sport,
01:50:06 vous êtes considérés comme sédentaires.
01:50:08 Une femme sur cinq cumule la sédentarité et l'inactivité sportive.
01:50:13 Ça, ce n'est juste pas possible.
01:50:15 95 % des arrêts de travail sont dus aux troubles, ce qu'on appelle troubles musculo-squelettiques.
01:50:20 Et donc, il y a des questions à se poser.
01:50:22 C'est les questions que nous sommes posées avec ma formidable collègue députée,
01:50:25 Claudia Rouault, pendant trois mois.
01:50:28 60 acteurs de terrain, entendu.
01:50:30 Moi, je vous dis acteurs de terrain parce que c'est validé par le terrain.
01:50:32 Alors, qu'est-ce qu'on peut proposer ?
01:50:34 L'expérimentation, par exemple, dans les collectivités.
01:50:36 Celle qu'on a proposée à Poissy, deux heures de sport depuis 2017
01:50:39 aux agents dans le cadre du temps de travail par semaine.
01:50:42 Amélioration des conditions de travail, pacification sociale,
01:50:45 baisse de l'absentéisme, 750 jours, 100 000 euros d'économie.
01:50:48 J'ai eu besoin de l'État ? On n'a pas eu besoin de l'État.
01:50:50 C'est une volonté collective.
01:50:51 Dans les entreprises, pourquoi pas mettre en place un ticket sport ?
01:50:54 Comme le ticket restaurant.
01:50:56 On abonde avec l'entreprise, légèrement avec le salarié,
01:51:00 comme c'est parfois le cas.
01:51:02 On est allé à Saint-Malo, dans l'entreprise Roulier.
01:51:04 C'est des formidables expérimentations de terrain.
01:51:06 C'est quelque chose qui peut être, encore une fois, mis autour de la table.
01:51:10 Ce que je sais, c'est que c'est le moment.
01:51:12 Ce que je sais, c'est qu'il nous faut un choc culturel.
01:51:14 Encore une fois, il y a trop...
01:51:15 Je me rappelle d'Emmanuel Macron qui avait dit qu'il faut une nation sportive.
01:51:18 Je me demande quelle est la limite à partir de laquelle l'État ne va pas nous dire
01:51:22 combien il faut faire de sport, quel sport, combien d'heures, comment, etc.
01:51:25 Excusez-moi, mais Emmanuel Macron a raison de dire qu'il faut faire nation par le sport.
01:51:29 Est-ce que c'est le rôle d'un président de la République ?
01:51:31 Oui, Sonia Mabrouk.
01:51:33 Les auditeurs d'Europe, avec les gants de boxe,
01:51:36 vous nous dites qu'il faut faire 30 minutes, je crois.
01:51:38 Le sport, c'est un catalyseur social transversal.
01:51:40 Le sport, c'est le sport famille, le sport santé, le sport loisir,
01:51:43 le sport citoyenneté et la citoyenneté, on en a besoin.
01:51:45 C'est l'État nounou, monsieur Olympe.
01:51:48 C'est l'État nounou.
01:51:49 Mais moi, si l'État nounou nous permet de redresser la France,
01:51:51 je veux bien être une des nounous de ce beau pays.
01:51:54 Vous voyez ?
01:51:56 Mis à part ça, vous avez une autre corde à votre arc.
01:51:59 Vous êtes aussi et surtout membre de la fameuse commission sur les fréquences TNT.
01:52:04 Je voudrais vous faire réagir à cela, Carly,
01:52:06 parce que le président de cette commission, Quentin Bataillon,
01:52:08 Renaissance aussi, est au centre d'une polémique après avoir donné son avis
01:52:12 sur le plateau de Cyril Hanouna sur C8 concernant l'attitude d'Oyane Barthes,
01:52:16 l'animateur de Quotidien, qui a aussi été auditionné, d'ailleurs,
01:52:20 comme moi, comme monsieur Hanouna, comme Pascal Praud et Laurence Ferrari.
01:52:25 Et Quentin Bataillon a été rappelé, alors,
01:52:27 notamment par la présidente de l'Assemblée nationale,
01:52:29 une partie de votre camp.
01:52:31 Insoumis, les Insoumis demandent sa démission.
01:52:34 Comment vous réagissez ?
01:52:35 Est-ce que vous, par exemple, ce matin, vous le soutenez ?
01:52:37 Alors d'abord, Quentin Bataillon, on peut reconnaître que l'ensemble
01:52:41 de l'enquête parlementaire a été salué, notamment par la tenue
01:52:44 de son président, de Quentin Bataillon.
01:52:46 Quentin Bataillon, il s'est refusé pendant l'ensemble de la durée de l'enquête
01:52:50 de pouvoir intervenir sur quelques plateaux que ce soit.
01:52:52 Je me souviens, avant le début de l'enquête, avant,
01:52:56 il a terminé la tournée des médias par France Info.
01:52:59 Il a décidé de commencer par TPMP avec Cyril Hanouna il y a quelques jours.
01:53:05 Il a fait une maladresse en s'en prenant directement et personnellement
01:53:08 à Oyane Barthes.
01:53:09 Quentin Bataillon, il a fait une maladresse.
01:53:10 C'était inutile et je pense que ça a dépassé sa pensée.
01:53:14 Est-ce que la polémique est à la hauteur de la maladresse
01:53:17 demandée sa démission ?
01:53:18 Je vais vous dire.
01:53:18 La présidente, je voudrais citer, de l'Assemblée nationale
01:53:21 qui appelle au discernement et à la réserve,
01:53:23 d'ailleurs à la fois le président et le rapporteur,
01:53:26 est-ce que vous trouvez aussi que le rapporteur fait preuve
01:53:28 de discernement ?
01:53:29 D'abord, je veux donner une suggestion à Quentin Bataillon.
01:53:32 C'est de s'excuser et de proposer à Oyane Barthes
01:53:35 de l'accueillir sur son plateau quotidien.
01:53:36 Ce serait une belle marque fair play.
01:53:39 Mais je dirais que c'est le pluralisme.
01:53:40 En fait, Monsieur Bataillon va sur le plateau.
01:53:42 Mais je vais vous dire, moi j'ai vécu un lynchage en race campagne
01:53:47 à l'époque où j'ai fait la tribune sur JDD.
01:53:49 Et je pense qu'aujourd'hui, on n'a pas besoin de soutien
01:53:51 quand on est champion olympique, voyez-vous.
01:53:52 Là, Quentin, il est comme une tortue, le dos en l'air.
01:53:55 Là, on cherche quelques soutiens.
01:53:57 Et j'aimerais qu'il soit un tout petit peu plus soutenu.
01:54:00 Il a fait une maladresse.
01:54:01 C'est une boulette.
01:54:02 Qui n'en fait pas ?
01:54:03 Hier, je vous donne une petite anecdote qui en dit long.
01:54:06 J'ai un de mes collègues députés qui m'a dit,
01:54:08 moi, si j'avais été à la place de Bataillon sur le plateau,
01:54:10 je n'aurais jamais dit ça.
01:54:12 Ah ben, ça ne risque pas, tu n'es jamais invité.
01:54:14 Ben oui, c'est très facile de venir commenter.
01:54:17 Qui n'en fait pas ?
01:54:18 Non, je pense qu'il faut que, encore une fois,
01:54:21 Quentin puisse s'excuser.
01:54:23 Ce qui n'enlève en rien l'excellence de Quentin Bataillon
01:54:27 pendant l'ensemble de la durée de l'argumentation.
01:54:29 Et les travaux de la commission,
01:54:30 parce que certains sont en train de remettre en cause
01:54:32 tout l'ensemble des travaux, de ce qui a été dit.
01:54:36 Si à chaque fois, j'aimerais bien qu'on s'offusque aussi
01:54:39 à chaque fois qu'il y a une sortie de route,
01:54:40 un dérapage de La France Insoumise,
01:54:42 on ferait des éditions spéciales 24 heures sur 24.
01:54:44 Une question, quand M. Saint-Aul,
01:54:45 est invité d'une émission, Le Média,
01:54:47 qui est un média mélanchoniste,
01:54:48 et qui parle également de la commission d'enquête,
01:54:51 est-ce qu'on estime qu'il sort aussi de son devoir de réserve ou pas ?
01:54:53 Parce que là, il n'y a pas eu de réaction.
01:54:55 Mais moi, je vais vous dire, j'ai du respect pour le rapporteur Saint-Aul.
01:54:58 Chacun, comme disait Chagrin d'Amour,
01:54:59 chacun fait ce qui lui plaît.
01:55:01 Et chacun est pris en responsabilité sur ce qu'il a ou pas à dire.
01:55:04 C'est ce qui s'est passé pour Quentin Bataillon.
01:55:07 Ça va se régler, ça n'enlèvera en rien le contenu
01:55:09 de ce qui s'est passé sur l'ensemble de l'enquête parlementaire.
01:55:12 Écoutez, il y a suffisamment de problèmes dans ce pays.
01:55:14 Moi, j'ai une pensée pour, vous voyez, dans l'Yonne, en ce moment-là,
01:55:16 ils ne sont pas en train de se demander s'il faut régulariser,
01:55:19 faire démissionner Quentin Bataillon.
01:55:21 Ils veulent savoir comment ça se passe pour sortir,
01:55:23 justement, c'est le cas de le dire, la tête de l'eau.
01:55:25 Monsieur le député Karl Oliv, merci à vous.
01:55:26 C'était votre grande interview.
01:55:27 Je vous dis à très bientôt.
01:55:29 Merci Sonia Mabrouk.
01:55:30 Il est 8h30. Merci à vous, Sonia Mabrouk,
01:55:37 et à votre invité Karl Oliv.
01:55:39 Beaucoup d'actualités ce matin.
01:55:41 Toute l'équipe est là.
01:55:42 On est avec Chana Lusso, on est avec Gautier Lebret,
01:55:44 Tanguy Hamon nous accompagne.
01:55:45 On va parler des émeutes neuf mois après.
01:55:48 Alexandra Blanc est avec nous, évidemment, à Roldiman,
01:55:52 et monsieur le maire de Montélimar, merci d'être là.
01:55:55 Julien Cornier, vous avez une proposition d'extension temporaire
01:55:59 des pouvoirs aux polices municipales pendant les JO.
01:56:02 Vous allez nous expliquer.
01:56:04 Tout ça, c'est extrêmement intéressant.
01:56:06 Je me suis dit, tiens, ça va intéresser les téléspectateurs de CNews.
01:56:10 Allez, à la une, ce qui se passe à Montpellier.
01:56:13 Samara, la collégienne de Montpellier,
01:56:15 qui a été frappée à la sortie de son établissement,
01:56:18 va pouvoir témoigner aujourd'hui devant la police
01:56:21 de ce qui lui est arrivé.
01:56:23 La jeune fille est heureusement sortie du coma
01:56:25 hier en fin de journée.
01:56:27 Et vous allez entendre sa mère dans ce journal.
01:56:30 Elle a témoigné au micro de nos confrères d'Europe 1.
01:56:32 Elle explique que sa fille s'habille à l'européenne
01:56:34 et qu'elle a été traitée de "mécréante",
01:56:37 témoignage édifiant.
01:56:39 Des images de la banlieue lyonnaise.
01:56:42 Images choquantes, s'il en est.
01:56:43 Un bus incendié par deux jeunes individus violents,
01:56:46 probablement en représailles.
01:56:48 Il y a eu une interpellation réalisée par la police un petit peu plus tôt.
01:56:50 On va vous raconter ce qui s'est passé,
01:56:51 puis on vous montre les images.
01:56:54 Plus de pouvoirs donnés aux policiers municipaux
01:56:57 pendant les Jeux Olympiques.
01:56:58 C'est une proposition faite par Julien Cornier,
01:57:01 qui est avec nous.
01:57:02 Maire LR de Montélimarque,
01:57:04 qui invoque le fait que beaucoup de policiers de province
01:57:06 seront envoyés à Paris pendant les Jeux Olympiques.
01:57:09 Alors pourquoi ne pas en profiter pour tester une solution
01:57:12 et donner plus de pouvoirs à la police municipale ?
01:57:14 Vous allez tout nous expliquer dans un instant, M. le maire.
01:57:18 À Montpellier, Samara, l'adolescente,
01:57:19 rouée de coups devant son collège,
01:57:22 va être entendue aujourd'hui par les autorités.
01:57:24 Elle est sortie du coma hier.
01:57:25 Ses jours ne sont heureusement plus en danger.
01:57:27 Un soulagement après l'agression ultra-violente
01:57:30 qu'elle a subie mardi dernier.
01:57:31 Un groupe de trois mineurs l'a frappée au sol
01:57:33 jusqu'à ce qu'elle perde connaissance.
01:57:35 Ils ont tous été interpellés.
01:57:37 La mère de Samara raconte chez nos confrères d'Europe 1
01:57:40 ce matin que sa fille a été insultée quotidiennement
01:57:43 à cause de ses tenues vestimentaires.
01:57:45 Samara est coquette, Samara elle s'arrange,
01:57:47 Samara elle se maquille un peu.
01:57:48 On l'a traité de kouffar.
01:57:49 Kouffar ça veut dire "mécréante".
01:57:50 Ma fille, voilà, elle s'habille à l'européenne.
01:57:52 Elle n'est pas voilée.
01:57:54 Toute la journée, c'est des insultes.
01:57:55 "Karbat" ça veut dire "pute".
01:57:56 Elle est traitée de pute à longueur de journée.
01:57:58 Mais elle, c'était plus vivable physiquement,
01:58:00 c'est psychologiquement, elle osait même plus me parler
01:58:04 parce qu'elle en avait marre de me raconter chaque semaine
01:58:06 "Maman, il s'est passé ça".
01:58:08 Et puis au niveau du collège, des fois on la croit,
01:58:10 des fois on la croit pas.
01:58:11 Et je me disais "peut-être c'est Samara, peut-être c'est pas elle".
01:58:14 Et en fait, au final, quand je vois jusqu'à où cet élève est allé,
01:58:17 c'est qu'en fait, elle a prémédité peut-être le meurtre de ma fille.
01:58:21 "Ma fille s'habille à l'européenne, vous avez entendu,
01:58:24 elle s'est fait traiter de mécréante."
01:58:25 Réaction politique de Karl Leiv à l'instant.
01:58:28 - De façon sous-jacente Sonia Marouc,
01:58:31 il y a le sujet de la laïcité.
01:58:32 La laïcité, toute la laïcité, rien que la laïcité.
01:58:35 Dans les écoles, dans les collèges,
01:58:37 comme c'est le cas ici à Montpellier,
01:58:38 comme dans les enceintes sportives.
01:58:40 C'est pas pour rien qu'à Poissy, mais comme ailleurs,
01:58:42 dès 2015, on a mis en place une charte de la laïcité.
01:58:45 Et ce n'est pas négociable.
01:58:46 On voit bien la fracture de la société dans tous les secteurs.
01:58:50 Et moi j'appelle au dialogue interculturel,
01:58:53 au dialogue entre les religions,
01:58:55 parce que ça me paraît très important.
01:58:56 Et je reste à ma place.
01:58:58 C'est ce qu'on a fait à Poissy, tous les trois mois.
01:59:00 Et pour tout vous dire,
01:59:02 je pense que l'apaisement dans nos quartiers, dans nos villes,
01:59:04 passera aussi par un apaisement
01:59:05 par les représentants de l'ensemble des cultes.
01:59:08 - Mais c'est pas à nous que ça ?
01:59:10 - C'est une information très intéressante
01:59:13 qu'on a entendue dans le son,
01:59:15 le témoignage de la maire de Samara.
01:59:19 Elle, on sous-entend qu'il y a un problème culturel.
01:59:23 Il n'y a pas que du harcèlement scolaire.
01:59:24 - En fait, si vous voulez, on a croisé les chemins.
01:59:26 - Culturel et cultuel.
01:59:27 - Cultuel, évidemment.
01:59:28 Entre le harcèlement scolaire,
01:59:31 dont on a énormément parlé quand Gabriel Attal
01:59:33 était ministre de l'Éducation nationale,
01:59:35 et l'antrisme religieux,
01:59:37 une forme d'islamisme qui se serait donc abattue
01:59:40 contre cette jeune femme,
01:59:42 puisque c'est ce que dit sa mère.
01:59:43 C'était en raison de sa tenue vestimentaire,
01:59:46 parce qu'elle était habillée à l'occidentale,
01:59:48 à l'européenne, très exactement.
01:59:49 Voilà ce que dit sa mère.
01:59:51 Quand Nicole Belloubet affirme à plusieurs reprises
01:59:55 que le pas de vague est terminé,
01:59:57 on voit bien tous les jours que ce n'est pas le cas.
02:00:00 Avec cet exemple très précis, encore une fois,
02:00:02 mais on peut citer, c'était il n'y a pas si longtemps,
02:00:04 la semaine dernière, le proviseur du lycée Maurice Ravel,
02:00:08 qui est obligé de partir en retraite anticipée
02:00:10 parce qu'il est menacé de mort,
02:00:11 parce qu'il a demandé à une jeune femme de respecter la loi,
02:00:14 c'est-à-dire de retirer son voile
02:00:15 quand elle était au cœur de l'établissement scolaire,
02:00:18 au cœur de l'école.
02:00:19 Donc, on a des exemples multiples.
02:00:21 Et Nicole Belloubet qui a déclenché une polémique
02:00:23 pas plus tard qu'il y a deux jours,
02:00:25 puisqu'elle a refusé de reconnaître
02:00:26 la part de responsabilité de l'État
02:00:28 dans l'assassinat de Samuel Paty.
02:00:30 Donc, ce n'est pas parce qu'on répète
02:00:32 que le pas de vague s'est terminé
02:00:33 et on le répète depuis Jean-Michel Blanquer
02:00:34 que c'est une réalité.
02:00:35 Et malheureusement, on le voit dans l'actualité
02:00:37 de manière très récurrente.
02:00:39 Mais encore une fois, ce cas-là à Montpellier,
02:00:41 c'est vraiment la croisée des chemins
02:00:43 entre le harcèlement scolaire et l'antrisme religieux.
02:00:46 Et on verra ce que Samara, l'adolescente victime,
02:00:49 va raconter aux enquêteurs.
02:00:51 Elle va pouvoir terminer aujourd'hui.
02:00:52 Elle a été dans le commun,
02:00:53 elle n'est heureusement plus dans le commun.
02:00:56 Ses jours ne sont plus en danger.
02:00:57 Elle va pouvoir raconter ce qu'elle a entendu précisément.
02:01:01 Un bus incendie a rieu la pape dans la banlieue de Lyon.
02:01:04 Le feu a été allumé alors que des passagers
02:01:06 étaient à l'intérieur, Chana.
02:01:07 Alors heureusement, il n'y a pas eu de blessés,
02:01:09 mais selon le maire de la ville,
02:01:10 tout laisse à penser qu'il s'agit d'un acte de représailles
02:01:13 après la saisie de plusieurs motos volées
02:01:16 un peu plus tôt dans la journée.
02:01:17 Augustin Donat-Dieu et Mathieu Deveze.
02:01:20 Les habitants ont été réveillés
02:01:21 dans la nuit de mardi à mercredi par la sirène des pompiers,
02:01:24 mais surtout par l'intensité du brasier.
02:01:27 Un bus de la métropole lyonnaise a été la cible
02:01:29 d'une cinquantaine de jeunes,
02:01:31 alors même que des passagers se trouvaient à l'intérieur.
02:01:34 Les délinquants l'ont incendié après avoir répandu de l'essence.
02:01:38 Les passagers du bus, eux, ont pu s'enfuir à temps,
02:01:41 mais le conducteur de ce dernier a été légèrement blessé,
02:01:44 selon le président du réseau des transports en commun lyonnais.
02:01:47 Il pourrait s'agir d'un acte de représailles
02:01:49 selon les forces de l'ordre.
02:01:51 Il est possible, mais l'enquête le démontera,
02:01:54 qu'il y ait un effet brutal suite à une interpellation
02:02:02 qui s'est faite en fin de journée avec des individus
02:02:06 qui étaient détenteurs de motocross volés.
02:02:09 Des poubelles dressées en barricades
02:02:11 ont également été incendiées pour empêcher tout accès
02:02:14 à ce quartier de Rieux-la-Pape.
02:02:16 Ce mercredi, la CRS 83 spécialisée dans les violences urbaines
02:02:19 a été déployée sur zone.
02:02:21 Elle restera mobilisée chaque soir tant que nécessaire,
02:02:24 selon la préfecture.
02:02:27 On est retournés à la cité de la Castellane.
02:02:29 L'opération Place Nette XXL a eu lieu la semaine dernière.
02:02:32 Elle se poursuit, cette opération, dans les Bouches-du-Rhône.
02:02:35 Elle avait été lancée par Emmanuel Macron,
02:02:38 notamment dans cette cité de la Castellane.
02:02:41 Depuis, il y a eu de nombreuses saisies,
02:02:43 627 personnes interpellées, Shannon.
02:02:46 Mais concrètement, est-ce que les habitants de ce quartier
02:02:48 se sentent plus en sécurité depuis le lancement de cette opération ?
02:02:51 On est allés sur place pour vérifier.
02:02:53 Voyez ce reportage signé Stéphanie Roquet.
02:02:55 Depuis des mois, cette entrée de la cité de la Castellane
02:03:00 était impraticable.
02:03:01 C'était une barricade ici.
02:03:03 C'était une barricade ?
02:03:04 Oui, oui.
02:03:05 C'est-à-dire installée par les trafiquants ?
02:03:06 Ah oui, oui.
02:03:07 Comme ça, personne ne rentre ici, personne ne sort.
02:03:09 Il faut tout raser, nous ont dit.
02:03:11 C'est du boulot ?
02:03:12 Ah oui, c'est pas fini encore.
02:03:13 Plus de deux semaines après son lancement dans les Bouches-du-Rhône,
02:03:17 l'opération Place Nette XXL se poursuit dans la cité de la Castellane.
02:03:22 Des policiers sont présents 24 heures sur 24.
02:03:25 Les trafics sont à l'arrêt.
02:03:27 Les encombrants ont été enlevés, les tags effacés.
02:03:30 Alors les habitants revivent.
02:03:32 Oui, c'est mieux.
02:03:33 Parce que le quartier, il est dangereux, tu vois.
02:03:36 C'est normal qu'ils se souveillent, tu vois.
02:03:38 C'est mieux, il n'y a plus de réseau.
02:03:40 Je ne ralentis plus la rue et tout.
02:03:42 C'est mieux que d'habitude.
02:03:43 Ah oui, les gens ne sont plus dehors.
02:03:44 Même les enfants, le soir, ils sont dehors.
02:03:46 Nadia vit ici depuis 32 ans.
02:03:49 Les trafics, elle les subissait juste devant sa porte.
02:03:53 On les voit vraiment devant nous.
02:03:55 Ils vendent, ils cachent, ils coupent, tout ça.
02:03:58 L'argent devant nous, plein d'argent.
02:04:02 Plein d'argent, plein d'argent.
02:04:04 Quand je vous dis plein d'argent, c'est des sacs, c'est des cabars.
02:04:07 Maintenant, j'ai parlé avec la police,
02:04:09 j'ai dit que j'aimerais bien que vous soyez là tout le temps.
02:04:11 C'est le plus calme et on dort très très bien et c'est propre.
02:04:16 L'opération Place Net XXL va se poursuivre encore plusieurs jours.
02:04:21 Mais de nombreux habitants sont déjà préoccupés.
02:04:23 Ils craignent le retour rapide des trafics.
02:04:28 Certains ont oublié ou fourminent d'oublier
02:04:30 ce qui s'est passé fin juin dernier et début juillet dernier.
02:04:34 Les émeutes.
02:04:35 Dans certaines villes, il y a encore les stigmates de ces émeutes.
02:04:39 Notamment à Montargis, dans le Loiret.
02:04:41 Neuf mois après les émeutes, le préjudice total,
02:04:44 il faut quand même le dire, s'élève à plusieurs centaines de milliers d'euros.
02:04:47 Tanguy Hamon, service police justice de CNews.
02:04:49 Vous avez enquêté, je voulais qu'on fasse un point,
02:04:52 et notamment sur le bilan judiciaire.
02:04:54 Il y avait 200 casseurs.
02:04:56 On prend cet exemple de cette ville, dont on a pas mal parlé,
02:04:58 mais on suit l'histoire.
02:05:00 200 casseurs, émeutiers et voleurs la nuit au total.
02:05:03 Quel est aujourd'hui le bilan judiciaire ?
02:05:05 Combien sont en prison ?
02:05:06 Eh bien, sur les 200 casseurs,
02:05:08 il y a eu 26 interpellés qui ont été présentés à la justice
02:05:12 ou qui vont être présentés à la justice.
02:05:14 15 majeurs, 11 mineurs.
02:05:16 On est sur des individus qui sont extrêmement jeunes,
02:05:19 de 14 à 23 ans.
02:05:21 Les majeurs ont tous été jugés.
02:05:23 Il y a eu 14 condamnations pour des faits de vol aggravé,
02:05:26 de destruction aggravée et de violence contre les forces de l'ordre.
02:05:30 Il y a eu une relax.
02:05:32 Les peines vont de un an de prison avec sursis
02:05:35 à deux ans et demi de prison avec maintien en détention.
02:05:38 Alors le procureur de Montargis, que j'ai pu joindre,
02:05:40 n'a pas voulu communiquer sur le nombre de personnes
02:05:42 qui sont actuellement derrière les barreaux,
02:05:45 mais j'ai fait mes recherches.
02:05:47 Et donc, il y a six personnes qui ont été maintenues en détention
02:05:50 à l'issue de leur procès.
02:05:52 Mais il s'agit de peines qui tournent autour de deux ans de prison environ.
02:05:56 Il y a donc de fortes chances qu'avec les aménagements de peines,
02:06:00 ces individus ne restent pas très longtemps derrière les barreaux.
02:06:04 En quelques mots, quel est le profil des 26 individus interpellés ?
02:06:07 Eh bien, ces individus, comme je vous l'ai dit, sont très jeunes.
02:06:10 Ils ont de 14 à 23 ans.
02:06:11 Un seul est âgé de plus de 23 ans. Il a 33 ans.
02:06:14 Ce sont des personnes qui ont...
02:06:17 Quelques-uns ont des casiers judiciaires.
02:06:19 Pour les majeurs, la moitié ont des antécédents judiciaires.
02:06:22 Et certains étaient d'ailleurs en état de récidive légale
02:06:24 pour des affaires de vol.
02:06:26 Ils ont donc recommencé.
02:06:27 Il faut savoir également qu'ils sont tous originaires de Montargis
02:06:31 et de ses alentours.
02:06:32 Merci beaucoup Tanguy.
02:06:33 Julien Cornillet est avec nous.
02:06:35 Bonjour, monsieur le maire.
02:06:36 Maire de Montélimar.
02:06:37 Alors, vous n'êtes pas venu pour parler des émeutes.
02:06:39 Sur les émeutes, Montélimar a été touché ?
02:06:41 Non, bien heureusement non. Pas trop.
02:06:43 Pas trop, pas trop.
02:06:44 Bon, vous venez de nous parler d'une proposition que vous faites
02:06:48 et je la trouvais intéressante.
02:06:50 Et merci de venir sur le plateau de la matinale pour la présenter.
02:06:53 Vous dites, pendant les Jeux olympiques,
02:06:56 beaucoup de policiers et gendarmes en région
02:06:59 vont être appelés à Paris pour sécuriser les Jeux.
02:07:02 Normal.
02:07:02 Et donc, on va dépoiler...
02:07:05 Voilà, on va déshabiller Paul pour habiller Jacques,
02:07:09 pour habiller la capitale.
02:07:11 Et vous dites, pourquoi pas en profiter
02:07:12 pour donner plus de pouvoir à la police municipale ?
02:07:13 Est-ce que vous pouvez nous préciser votre proposition ?
02:07:15 Ben oui.
02:07:16 En fait, j'ai entendu le Premier ministre qui nous a expliqué
02:07:18 qu'il voulait dérèglementer, déverrouiller, débureaucratiser.
02:07:21 Et je lui dis, tout ça pour augmenter l'efficacité de l'action publique.
02:07:24 Eh ben, chiche, faisons-le, mais faisons-le ensemble
02:07:26 et de façon expérimentale pour la sécurité.
02:07:29 De juin à septembre, permettons à la police municipale
02:07:32 d'avoir des pouvoirs supplémentaires.
02:07:33 Trois propositions concrètes, simples et assez pragmatiques.
02:07:36 Alors, allez-y.
02:07:37 La première, accès à des fichiers que la police municipale
02:07:41 n'a pas aujourd'hui, où nous sommes obligés de passer par la police nationale.
02:07:44 Bien évidemment, s'il y a moins de police nationale,
02:07:45 ils seront moins accessibles.
02:07:46 Donc, ça va nous faire perdre du temps et de l'efficacité.
02:07:49 Quand je parle de fichiers, ce sont lesquels ?
02:07:51 Accès à l'immatriculation des véhicules.
02:07:53 Savoir si on a des gens avec des permis de conduire ou pas.
02:07:56 Il faut quand même se rappeler, c'est 770 000 personnes
02:07:59 qui conduisent sans permis aujourd'hui.
02:08:00 C'est savoir si on est assuré ou pas.
02:08:03 800 000 véhicules ne seraient pas assurés aujourd'hui.
02:08:05 Enfin, savoir si les objets ou véhicules sont recherchés.
02:08:08 Et dernier fichier, si les personnes sont recherchées.
02:08:11 Parce que ça serait quand même un comble que la police municipale
02:08:13 arrête quelqu'un, mais qu'on ne puisse pas savoir
02:08:15 s'il est recherché pour pouvoir l'amener à la police nationale.
02:08:17 C'est le cas aujourd'hui.
02:08:17 Et oui, malheureusement.
02:08:18 Parce que deuxième proposition, permettre à notre police municipale
02:08:21 d'effectuer des contrôles, mais pas simplement des contrôles d'identité
02:08:25 suite à une infraction, mais pouvoir faire des contrôles inopinés.
02:08:27 Arrêter quelqu'un pour pouvoir lui demander sa carte d'identité.
02:08:30 Et si on a accès aux fichiers, ça permettrait d'augmenter l'efficacité
02:08:34 de nos forces de police.
02:08:35 Et enfin, troisième mesure, permettre à la police municipale
02:08:38 de mettre des amendes forfaitaires délectuelles.
02:08:40 Vous le voyez avec des exemples concrets.
02:08:42 Vous venez d'en parler encore dans un de vos reportages.
02:08:44 La consommation ou la vente de produits stupéfiants.
02:08:47 Nippon, bien sûr.
02:08:48 Et la police municipale connaît le terrain par cœur.
02:08:50 Le connaît tout à fait et surtout nos administrés.
02:08:52 Et là, ce n'est pas le maire Montaignemar qui parle.
02:08:54 C'est le maire dans l'ensemble de la France
02:08:56 où on a une police municipale, où on a mis des moyens réellement.
02:08:59 Et aujourd'hui, on a besoin de pouvoir les utiliser.
02:09:01 C'est aussi contrôler s'il y a une permise sans conduire,
02:09:04 comme je vous le disais, sans assurance qu'on puisse le permettre.
02:09:06 Aussi, le problème dans les halls d'immeubles.
02:09:08 Donc, si je vous suis, vous dites au Premier ministre,
02:09:11 "Chiche, on attend des propositions qui remontent du terrain,
02:09:14 bah chiche, j'en fais une très concrète".
02:09:16 Vous avez tout à fait compris.
02:09:17 L'idée est assez simple.
02:09:19 On comprend tout à fait qu'il y a eu un choix.
02:09:20 Les Jeux olympiques, les effectifs de police qui doivent sécuriser la capitale.
02:09:24 Il n'y a pas de souci, mais il ne faut pas que ça soit au détriment
02:09:26 de nous administrer dans l'ensemble de notre pays.
02:09:29 Et aujourd'hui, ayons cette force, cette audace, si je peux dire,
02:09:32 de permettre à notre police municipale d'être en complémentarité
02:09:36 avec la police nationale.
02:09:37 Voilà, vous êtes le maire de Montélimar.
02:09:39 Est-ce que vous avez fait les choses, j'allais dire, "bien",
02:09:42 vous venez faire votre proposition sur un plateau de télévision
02:09:44 et vous allez écrire au Premier ministre ?
02:09:45 Oui, tout à fait.
02:09:46 Mais je peux même remercier très clairement l'État qui est au niveau en l'état.
02:09:50 Pourquoi mon préfet, le 10 de ce mois,
02:09:53 pour pouvoir coordonner la police nationale et la police municipale
02:09:55 au niveau de notre département,
02:09:56 j'ai fait des déclarations mardi dernier,
02:09:58 j'ai pu rencontrer quelqu'un au sein de Matignon
02:10:01 pour pouvoir donner directement.
02:10:03 Donc à ce moment-là, je suis très heureux de venir avec vous.
02:10:04 Ça fait une vraie caisse de résonance et je suis sûr que bon nombre de maires
02:10:07 et de nos concitoyens vont être d'accord.
02:10:09 Et je vous tiendrai au courant des suites qui seront données
02:10:11 et j'espère positives pour l'ensemble des Français.
02:10:14 Merci beaucoup, monsieur le maire de Montélimar.
02:10:16 Voilà, et on salue les habitants de Montélimar, Julien Cornillet.
02:10:18 Merci d'être venu sur le plateau de la matinale.
02:10:20 Et vous nous tiendrez au courant.
02:10:21 Bien évidemment.
02:10:22 Évidemment.
02:10:23 La jeune Samara, donc 14 ans, va être entendue par la police
02:10:26 après son agression devant son collège.
02:10:28 Elle est sortie du coma, Shana.
02:10:30 Et depuis ce matin, on vous demande si vous avez le sentiment
02:10:33 que vos enfants sont en sécurité à l'école.
02:10:36 Est-ce qu'on est assez sévère contre les harceleurs ?
02:10:38 Depuis ce matin, vous flashez le QR code et voilà vos réponses.
02:10:41 Bonjour, ma fille était victime de harcèlement scolaire.
02:10:44 Nous avons prévenu le collège, dépôt de plainte déposé.
02:10:49 Nous avons écrit au Premier ministre avec qui,
02:10:52 pour laquelle il nous a répondu.
02:10:54 Et il n'y a toujours rien.
02:10:56 Je n'ai toujours pas de nouvelles de la police nationale.
02:10:59 Alors oui, nos enfants ne sont pas en sécurité dans les collèges
02:11:03 et même dans les écoles primaires.
02:11:06 Concernant le harcèlement scolaire, c'est simple.
02:11:09 Les lois de la République ne sont pas respectées.
02:11:11 Donc elles sont bafouées simplement parce que les gens savent
02:11:14 qu'ils sont dans une totale impunité.
02:11:15 C'est tout.
02:11:16 Il faut remettre de l'ordre, tout simplement.
02:11:19 Voilà. Mais qui le fera ?
02:11:21 La violence à l'école, ça dure depuis si longtemps.
02:11:25 Où sont les profs ?
02:11:26 Où sont les surveillants ?
02:11:28 Comment on peut en arriver là ?
02:11:31 Mais il en incombe pas mal aux profs,
02:11:34 puisqu'il ne fallait pas trop punir.
02:11:38 Il ne fallait pas trop sanctionner.
02:11:41 Donc maintenant, voilà, on en arrive là et on fait quoi ?
02:11:45 Voilà, vous pouvez continuer à flasher le QR code
02:11:48 et à enregistrer vos vidéos, vos commentaires.
02:11:52 Une voiture est volée toutes les 4 minutes en France.
02:11:54 C'est ce que révèle l'Observatoire des vols de voitures Coyote
02:11:58 dans une étude qu'on vous a révélée ce matin.
02:12:00 Oui, certains modèles sont plus prisés que d'autres,
02:12:03 notamment les SUV qui représentent 62% des vols enregistrés.
02:12:06 Stéphane Curtelin, directeur produit et marketing de Coyote,
02:12:09 était ce matin dans la matinale de CNews.
02:12:11 Mathieu Devese.
02:12:13 C'est un fléau qui prend de l'ampleur en France.
02:12:16 Selon l'entreprise Coyote, un véhicule est volé
02:12:18 toutes les 4 minutes dans le pays.
02:12:20 Certains modèles sont plus prisés que d'autres.
02:12:22 Les SUV représentent ainsi 62% des vols répertoriés.
02:12:26 Les véhicules sont alors revendus
02:12:28 et peuvent également alimenter une filière de pièces détachées.
02:12:32 Alors nous, ce que l'on constate, c'est qu'elles peuvent être revendues
02:12:35 sur le marché de l'occasion en France, par exemple.
02:12:38 Ensuite, elles peuvent partir dans des pays limitrophes.
02:12:40 Nos détectives, par exemple, depuis le début de l'année,
02:12:42 sont intervenus en Espagne, Allemagne, Belgique.
02:12:46 Et ensuite, un peu plus loin, ça peut être vers l'est,
02:12:48 l'Europe, voire le nord de l'Afrique.
02:12:50 Les régions les plus à risque sont celles qui comportent de grandes métropoles.
02:12:54 L'île de France apparaît ainsi comme le territoire le plus sinistré.
02:12:58 Mais grâce à des traceurs embarqués,
02:13:00 il est désormais possible de retrouver les voitures volées.
02:13:03 Empêcher le vol, ça semble très difficile.
02:13:06 En revanche, si on a des solutions pour récupérer rapidement son véhicule,
02:13:10 dans notre cas, c'est en 48 heures, dans 91%,
02:13:12 on retrouve les véhicules grâce à notre solution.
02:13:14 C'est là peut-être l'angle qu'il faut prendre pour lutter contre ce fléau.
02:13:17 Il faut donc être réactif, car selon l'entreprise,
02:13:20 passé 48 heures, les chances de récupérer le véhicule sont divisées par 10.
02:13:25 BF.
02:13:27 Voilà, c'était à 7h moins le quart ce matin, en direct dans la matinale.
02:13:31 La santé, on va parler des polluants chimiques avec le docteur Brigitte Millot.
02:13:37 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless,
02:13:40 des fauteuils, des canapés et des chaises
02:13:42 au design norvégien et au confort unique.
02:13:46 Bonjour Brigitte. Bonjour.
02:13:47 Bonjour docteur.
02:13:48 On lit dans les pages du Parisien ce matin que l'Assemblée nationale
02:13:50 doit se pencher aujourd'hui sur la présence de polluants chimiques, les PFAS.
02:13:54 De quoi s'agit-il et quels sont les risques pour notre santé ?
02:13:58 Alors, on les appelle des PFAS, des amylopérfluorés ou des polyfluorés.
02:14:04 On s'en moque.
02:14:05 C'est une grande famille de polluants,
02:14:09 4000 substances chimiques différentes, donc grande famille,
02:14:12 qui, en fait, si on les utilise, ce n'est pas par hasard.
02:14:16 Ce sont des polluants anthropiques, c'est-à-dire liés à l'activité humaine.
02:14:21 On les utilise parce qu'ils ont des qualités exceptionnelles.
02:14:24 Ils sont anti-adhésifs, in-ifuge.
02:14:27 On les utilise, par exemple, pour les vêtements des pompiers, tout ça.
02:14:30 Dans vos canapés, pour pas qu'ils s'enflamment.
02:14:32 On les utilise dans la vaisselle, on les utilise dans les emballages.
02:14:35 Quand vous fartiez vos skis ou vous fartez encore, je ne sais plus.
02:14:38 - On les farte beaucoup. - Il y en a dans le fart.
02:14:41 Oui, mais ils parlent de l'interdire, justement,
02:14:43 d'interdire le fart pour que ça ne pollue pas la neige.
02:14:46 Vous voyez, ce sont des produits, dans vos casseroles, dans vos poêles,
02:14:49 ils sont absolument partout.
02:14:51 Les moquettes, les tissus de revêtement, les produits cosmétiques,
02:14:55 ils sont absolument partout parce qu'ils ont de grandes qualités.
02:14:59 On ne va pas les mettre comme ça pour rien.
02:15:01 Mais en revanche, ils ont une spécificité qui est liée essentiellement
02:15:05 à leur composition des atomes de carbone et de fluor.
02:15:08 C'est qu'ils vont rester longtemps, longtemps, longtemps.
02:15:12 Et dans la nature et dans le corps.
02:15:16 Je vous ai mis là les principaux risques de cette pollution.
02:15:19 Quand je dis partout, c'est vraiment partout.
02:15:22 C'est l'eau, c'est l'air, c'est le sol.
02:15:24 On va évidemment en retrouver dans les boissons, dans les crustacés, dans les viandes.
02:15:30 On en retrouve absolument partout.
02:15:32 L'idée, c'est quoi ?
02:15:33 Ce n'est pas une chronique écolo aujourd'hui.
02:15:35 L'idée, c'est quels sont les effets sur notre santé ?
02:15:39 C'est très difficile d'arriver à trouver des liens de cause à effet
02:15:43 quand il y a des produits absolument partout.
02:15:45 Vous comprenez bien, ce n'est pas simple pour les études.
02:15:48 Mais là, toutes les études sont assez concordantes
02:15:51 pour parler quand même de preuves avérées sur la santé.
02:15:55 Dans quatre domaines pour l'instant, une réponse immunitaire abaissée aux vaccins.
02:16:01 Donc, vous imaginez si nos vaccins ne sont plus efficaces dans quelque temps ?
02:16:06 C'est un réel problème.
02:16:08 Une augmentation du cholestérol et des triglycérides,
02:16:12 c'est-à-dire ce sont des graisses dans le sang,
02:16:15 qui sont en augmentation sûrement liées à ces polluants chimiques.
02:16:19 On les appelle des polluants éternels, justement, parce qu'ils restent longtemps partout.
02:16:24 Une diminution du poids de naissance des bébés et une augmentation des cancers des reins.
02:16:31 Ça, ce sont toutes les études qui parlent de preuves suffisantes.
02:16:36 Après, il y a d'autres études qui parlent aussi d'autres cancers.
02:16:40 Cancer du sein, cancer de l'ovaire, cancer de l'utérus, cancer de la prostate,
02:16:45 les mélanomes, vous savez, les cancers de la peau.
02:16:48 Et ça pourrait peut-être aussi expliquer cette augmentation,
02:16:52 comme ça, on appelle ça aussi des perturbateurs endocriniens.
02:16:55 Ça pourrait aussi expliquer l'augmentation du nombre de cancers
02:17:00 chez les jeunes de moins de 50 ans.
02:17:03 On en reparlera, mais c'est vrai qu'on assiste à une augmentation
02:17:06 du nombre de cancers chez les très jeunes.
02:17:08 Donc, ce serait peut-être potentiellement lié à cette augmentation
02:17:12 des perturbateurs endocriniens, mais surtout qui reste longtemps
02:17:16 et dans l'air et dans le sol et dans l'eau potable, dans l'eau que vous buvez.
02:17:19 Donc là, en ce moment, il y a aussi toute une action qui doit être menée
02:17:23 pour limiter les quantités, trouver des filtres, etc.
02:17:27 Donc, c'est une bonne chose qu'il y ait cette discussion aujourd'hui à l'Assemblée.
02:17:31 Détendez-vous, confortablement installé.
02:17:37 C'était votre programme avec les fauteuils et canapés Stressless.
02:17:41 Merci d'avoir été avec nous ce matin dans un instant,
02:17:45 c'est l'heure des pros avec Pascal Prost et tous ses invités.
02:17:48 Nous, on se retrouve demain matin dès 5h55 avec toujours le même plaisir,
02:17:51 avec Chana Lusso, que vous allez retrouver à 9h pour le journal de 9h,
02:17:55 avec Pascal Prost, avec le Dr Millau, avec Gautier Lebret,
02:17:59 les dernières informations politiques, Alexandra Blanc,
02:18:01 Harold Diman était avec nous ce matin et l'homique Guillaume.
02:18:04 Belle journée à vous dans un instant, l'heure des pros. A demain.
02:18:06 *musique*