• il y a 8 mois
Le journaliste Alexandre Devecchio réagit aux drapeaux de la Palestine présents dans les universités françaises. Pour lui, «on comprend la peur des étudiants juifs».

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Transcription
00:00 Oui, parce que je pense que ça va au-delà de la solidarité envers ceux qui meurent sous les bombes à Gaza.
00:06 Ce qu'on pourrait comprendre, effectivement, c'est une idéologie woke,
00:10 qui flirte souvent avec l'antisémitisme, et c'est plus qu'un drapeau palestinien.
00:16 Souvent, ces gens-là soutiennent le Hamas.
00:18 On l'a vu d'ailleurs pas seulement en France, on l'a vu à Harvard, aux États-Unis.
00:24 Donc, les étudiants juifs se sentent effectivement mal à l'aise.
00:29 On a vu à Sciences Po, d'ailleurs, une étudiante juive virer.
00:33 Pardonnez-moi, ça va souvent au-delà de la maladie.
00:35 Oui, ils ont peur.
00:36 Par ailleurs, ils peuvent avoir peur, je vais vous dire, parce que l'antisémitisme est meurtrier en France.
00:42 Il y a un certain antisémitisme cul, qui est souvent islamiste,
00:46 mais il y a un gauchisme qui est allié, il faut le dire, à cet islamisme-là.
00:51 Donc, on comprend la peur des Juifs et notamment des étudiants juifs.
00:58 Donc, ça, c'est une catastrophe, finalement, que cette idéologie raciste,
01:03 parce que c'est une idéologie raciste, s'installe à l'université.
01:06 Elle s'est faite, en fait, aussi avec la complicité des dirigeants.
01:09 Ça n'a pas seulement été de la lâcheté face aux gauchistes,
01:13 il faut bien dire qu'une partie des élites dirigeantes partagent cette idéologie-là.
01:17 Si on prend l'exemple de Sciences Po, Richard Decoy, qui était adulé à son époque,
01:23 a fait de Sciences Po le laboratoire du gauchisme et du gauchisme.
01:29 Donc, il y a cette complicité-là et c'est un drame, parce que c'est une idéologie,
01:33 je vous l'ai dit, qui flirte avec le racisme et l'antisémitisme,
01:37 mais c'est aussi une idéologie très bête.
01:39 Ça va avec la contestation de faits, tout simplement.
01:46 Là, le Hamas n'est pas une organisation terroriste,
01:48 mais ça peut être, le sexe biologique n'existe pas.
01:51 C'est une idéologie qui a un problème avec le réel.
01:55 Or, les universités Sciences Po, ce sont des lieux de formation des élites
02:00 et des lieux de transmission du savoir.
02:02 Donc, on va faire une génération de gens agressifs et dangereux et très bêtes.
02:07 [Musique]
02:11 [SILENCE]

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