Film promotionnel de la Citroën Méhari 4x4 tourné dans la région de Nîmes et réalisé par Claude Caillet
1979
1979
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00:00 Citroën Méhari. Vous connaissez. Dès qu'elle est apparue, en 1968, elle a montré qu'elle
00:19 était aussi à l'aise sur la route que sur les chemins des campagnes et des bois. Mais
00:25 cette Méhari là est un peu spéciale. Elle ne va pas par quatre chemins, elle se passe
00:31 de chemin. C'est une Méhari 4x4. Une Méhari 4x4 en
00:59 terrain en Vaux-Cadres. Capable des 400 coups aux quatre points cardinaux, elle joue aux
01:10 quatre coins pendant les quatre saisons. Une auto qui sait tout faire de ses quatre
01:26 roues. Quatre pattes et quatre étoiles, le poids
01:44 plume des tout-terrains. Le tout-terrain, c'est d'abord un problème
01:50 de suspension. Pour la Méhari, c'était facile. Avec sa suspension d'origine, quatre
01:55 roues indépendantes, grand débattement, chaque roue suit les accidents du sol sans
02:00 que la caisse en soit affectée. Confort et tenue de route.
02:09 Mais le tout-terrain, c'est aussi un problème d'adhérence. On croit que pour mouvoir un
02:15 véhicule, il suffit que la puissance du moteur permette de vaincre la résistance à l'avancement.
02:21 C'est vrai, à une condition, que les roues motrices aient suffisamment d'adhérence
02:25 pour ne pas glisser sur le sol en pure perte. Pour qu'un véhicule, quel qu'il soit, avance,
02:36 il faut que ses roues motrices résistent au glissement. Cette résistance dépend de
02:40 l'adhérence des surfaces en contact, mais aussi du poids qui pèse sur elles.
02:52 Pour avoir une bonne adhérence, il faut donc avoir le maximum de poids sur les roues motrices.
03:01 Mais sur une voiture normale, le poids du véhicule repose sur quatre roues, alors que
03:07 deux seulement sont motrices. En tout terrain, c'est important. Il faut pouvoir monter des
03:12 côtes. Une côte change l'assiette de la voiture et provoque des transferts de poids.
03:16 Tout le poids ne repose plus sur les roues motrices au moment où, justement, on en a
03:24 besoin. Solution, rendre les quatre roues motrices. Tout le poids sert alors à l'adhérence.
03:30 Pour transformer en quatre roues motrices un véhicule à traction avant comme la Méhari,
03:37 il faut ajouter à la boîte de vitesse un arbre de transmission et un pont arrière
03:41 qui répartira l'effort transmis par l'arbre aux roues. On a alors affaire à un véhicule
03:50 4-4. Sur quatre roues, quatre sont motrices. En circulation normale, on peut rouler avec
03:56 seulement deux roues motrices. En terrain plus difficile, il suffit de manœuvrer un
04:01 levier de crabottage pour accoupler la boîte au pont arrière et rendre les quatre roues
04:06 motrices. Seulement voilà, quatre roues motrices, c'est une meilleure adhérence, mais aussi
04:22 quatre fois moins de couple à chaque roue. Pour franchir de fortes pentes, il faudra
04:27 augmenter ce couple au moyen d'un réducteur. Sur la Méhari, il multiplie le couple par
04:33 2,6. C'est énorme, un couple de plus de 61 mètres kilos à chaque roue en première.
04:40 En descente, plus besoin de freiner. En 4-4 réducté, le frein moteur fait tout le travail.
04:53 Ainsi équipée, la Méhari 4-4 passe partout. Si une difficulté se présente, on met en
05:06 action le réducteur et on passe. Une suspension adéquate, quatre roues motrices, un réducteur,
05:18 tels sont les secrets qui permettent à la Méhari 4-4 de se faufiler partout. Mais l'originalité
05:24 essentielle de cette solution, c'est d'avoir résolu le problème du tout-terrain par la
05:29 légèreté. Cette légèreté favorise la Méhari 4-4 sur les sols mous ou d'autres
05:36 enfonceries. A pleine charge, elle gravit les pentes à 50%, à 60% et même plus.
06:02 Et bien sûr, elle les descend. En plus du frein moteur impressionnant, elle est équipée
06:18 de freins à disque sur les quatre roues avec répartiteur à l'arrière. Son châssis
06:26 renforcé est muni d'un carénage intégral sous la caisse. Il protège toute la mécanique.
06:32 Ce n'est pas tout. Regardez, si la roue gauche perd son adhérence et la roue droite reste
06:42 immobile à cause de l'action du différentiel, alors un levier spécial permet de bloquer
06:47 ce différentiel et d'entraîner à nouveau la roue qui a de l'adhérence. Ce dispositif,
06:57 allié à un centre de gravité très bas, facilite les passages en dévers lorsque tout
07:03 le poids est reporté sur un seul côté. Elle passe vraiment partout. Non, là c'est
07:12 quand même exagéré. 95%. Elle y va. Elle n'ira pas. Qu'est-ce qu'on parie? Elle y
07:24 va. Pas de problème. En descente, c'est pareil.
07:46 Légère et court vêtue, elle va à petits pas, mais rien, rien, rien ne l'arrête.
08:14 Il y a un petit peu de boule. Il y a un petit peu de boule. Il y a un petit peu de boule.
08:42 Ouah! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais!
09:11 Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais!
09:34 Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais! Ouais!