Interview ou reportage d'une émission cinéma produite par CANAL+ autour d'un film disponible sur CANAL+ ou sortant en salles, un événement ou une actualité du 7ème Art
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00:00 François Syvilles, bonjour. Bienvenue dans Tête à Tête.
00:02 Je suis ravie de vous recevoir.
00:03 On va parler de ce film Pas de Vague, un film coup de poing.
00:06 Ça change des mousquetaires.
00:08 Une autre ambiance.
00:09 C'est une toute autre ambiance.
00:11 En effet, je racontais que les mousquetaires, c'était quand même,
00:13 je ne sais plus, 6, 8 mois de tournage physique quasiment tous les jours.
00:17 Et là, sur ce film là, ma seule cascade, à un moment donné,
00:20 c'était de me baisser un tout petit peu pour laisser passer un rayon de lumière
00:22 pour le chef opérateur.
00:24 Donc voilà, en le faisant, je me suis dit,
00:25 mais c'est le truc le plus physique que j'ai à faire de ce film.
00:27 Donc, oui, c'est un film, en effet, avec plus d'intériorité.
00:31 François, dans Pas de Vague de Teddy Lucie Maudet,
00:33 vous jouez donc ce jeune prof de français qui va être accusé
00:36 d'harcèlement par l'une de ses élèves.
00:38 C'est un sujet d'actualité. On va y revenir.
00:39 Mais d'abord, comment est ce que vous définiriez ce film ?
00:42 Est ce que c'est un thriller ? Est ce que c'est un film social ?
00:44 Thriller psychologique, moi, j'aime bien.
00:46 En tout cas, on peut le définir comme ça.
00:48 Et ça, c'est la forme qui s'est imposée au récit, à l'histoire de Teddy,
00:52 parce que c'est une histoire qui est inspirée de quelque chose qui lui est arrivé.
00:55 Teddy Lucie Maudet, le réalisateur et professeur en collège,
00:58 en parallèle de sa casquette de cinéaste.
01:01 Ce qui m'a plu, c'est la rencontre avec lui, déjà,
01:05 sa sensibilité.
01:06 J'avais vu ses films que j'aimais beaucoup et la lecture du scénario
01:09 qui était coécrit avec Audrey Diwan, où je dois dire que j'ai été
01:14 j'ai été happé, en fait, par cette histoire.
01:16 Je suis tombé amoureux de ce personnage.
01:18 C'est un film qui est vraiment accordé de la complexité
01:21 et de la réflexion sur tous les personnages et tous leurs points de vue.
01:25 Et je trouve que c'est important de pouvoir inscrire
01:27 dans le temps long d'un film, en tout cas, autant de subtilités.
01:30 Il y a une phrase qui m'a touchée dans le film.
01:32 C'est votre personnage qui dit "j'aimerais être ce prof qu'on n'oublie pas,
01:34 ce prof qui change une vie".
01:36 Et c'est justement en voulant être ce prof qu'on n'oublie pas
01:38 qui va déclencher tout ce qui va sans doute se passer derrière,
01:41 en étant le prof trop sympa, le prof qui veut trop bien faire pour ses élèves.
01:45 Cette réplique, du coup, ça a été carrément
01:48 le point d'entrée du personnage.
01:51 Je pense qu'on le ressent, du coup, j'espère, dans l'interprétation tout au long.
01:56 Mais je dirais que son besoin d'amour, son besoin d'être ce professeur
02:01 qui lui a changé sa vie, sans doute quand il était élève.
02:03 Ce prof dont on n'oublie pas le nom.
02:05 Exactement.
02:06 Je pense que c'est voilà, on a tous en tête des films comme
02:08 Le Cercle des Poètes Disparus, avec des profs emblématiques, iconiques,
02:13 qui bouleversent l'existence.
02:16 Et donc, ce personnage de Julien, il est plein de ses idéaux là.
02:20 Il a envie d'émanciper ses jeunes.
02:22 Il est plein de bonnes intentions et sans doute tellement
02:26 qu'il y a un endroit d'orgueil aussi.
02:29 Et je trouvais que cette double facette, comme une qualité,
02:31 pouvait devenir un défaut et comme en fait, en sortant du cadre,
02:34 en essayant de changer les choses, il allait créer l'endroit
02:37 de cet incident qui arrive dans le film.
02:40 Je trouvais ça passionnant.
02:42 Créer peut être une ambiguïté, en tout cas, une ambiguïté
02:44 ressentie par certaines de ses élèves.
02:46 C'est ça que j'aime dans ce film, c'est que cette jeune fille, Leslie,
02:49 jouée par Toscane Duquenne, qui est extraordinaire dans le film,
02:52 je trouve, en fait, ne ment pas.
02:54 Elle s'est sentie mise à un endroit de désirabilité.
02:59 Je ne sais pas comment on peut dire ça, mais la classe autour
03:02 qui fait monter une mayonnaise,
03:05 ça amène ce professeur, en tout cas derrière, à interroger
03:07 sinon sa culpabilité, en tout cas, sa responsabilité face à cet événement.
03:12 L'astéisme, c'est faire l'éloge de quelqu'un
03:15 en faisant semblant de le critiquer.
03:18 Ah, vous m'avez perdu là, monsieur.
03:19 C'est subtil, hein?
03:20 Par exemple, si je trouve que avec cette nouvelle coiffure,
03:25 Leslie est particulièrement en beauté aujourd'hui.
03:27 On se calme.
03:34 Et du coup, si je lui dis, si je lui dis
03:36 Leslie, tu ne crois pas que tu exagères avec autant de beauté aujourd'hui?
03:40 Qu'est ce que je suis en train de faire? On se calme.
03:45 Comment est ce qu'on travaille un personnage comme celui là?
03:48 Comment est ce qu'on joue cette ambiguïté?
03:49 Franchement, le scénario et les scènes
03:51 offrent un éventail tellement large pour un acteur.
03:54 Tellement de choses à traverser, de la sidération, la remise en question,
03:58 du doute, de la peur, parce qu'il est quand même menacé de mort
04:02 et harcelé par le frère de cette jeune fille dans le film.
04:06 Donc, il y a plein de choses
04:09 pas évidentes et assez lourdes à traverser.
04:11 Donc, en ça, c'est tout en subtilité du début à la fin.
04:15 Oui, c'est ça qui est fort.
04:16 On cherchait cette justesse et un des procédés pour moi,
04:21 étonnamment, ça a été de préparer beaucoup le personnage et d'où il vient
04:25 et ses idéaux et qui il est.
04:27 Mais par contre, de me laisser complètement traverser par les scènes.
04:31 Et donc, je l'ai appris à Teddy il y a quelques jours,
04:32 mais je n'ai pas bien appris le texte sur ce film.
04:34 Je vais essayer de me laisser le plus disponible possible,
04:37 notamment parce que j'avais en face de moi des acteurs non professionnels,
04:41 même si je n'aime pas vraiment le terme, parce que pour le coup,
04:43 j'ai eu en face de moi des comédiens exceptionnels à travers mes élèves,
04:47 mais aussi d'autres.
04:47 Il y a eu des réactions assez vives
04:49 quand vous avez dévoilé la bande annonce il y a quelques jours.
04:51 Ne connaissant pas forcément l'histoire du film,
04:53 ils avaient peur que ce soit un film qui remette en cause la parole des victimes.
04:56 Alors ce n'est pas du tout le propos du film.
04:57 Mais vous avez été surpris de ces réactions ?
04:59 Vous les avez comprises ?
05:00 J'ai été surpris, oui et non.
05:01 C'est à dire que je savais que, en fait, une bande annonce,
05:05 c'est toujours un endroit délicat,
05:07 surtout quand on a la prétention de faire un film
05:10 qui veut avoir mis de la complexité, de l'intelligence
05:13 que j'ai ressenti moi à la lecture, justement, dans cette situation.
05:16 Et ce qui est le cas ?
05:18 Ce qui est le cas, bien sûr, oui.
05:19 Et surtout que c'est une histoire qui est arrivée à Teddy
05:22 et c'est un cas très particulier où il n'y a pas un coupable, une victime,
05:25 où il y a deux victimes d'un système qui n'est pas capable
05:28 de les écouter au sein de l'école,
05:30 qui ne recueille pas leurs paroles comme il faudrait,
05:31 qui est complètement débordé.
05:33 Et donc, c'est vraiment ça le sujet du film.
05:35 Après, évidemment, les critiques qu'il y a eu sur la bande annonce,
05:38 qui du coup, ne peuvent pas rendre compte de toute cette nuance
05:40 et de la complexité de cette histoire.
05:42 Je les ai entendues parce qu'elles viennent d'un endroit
05:45 et de réflexions que je partage au demeurant,
05:47 où on sait que les accusations fausses ou calomnieuses
05:51 représentent ces infinitésimales dans les statistiques,
05:53 mais ce n'est même pas exactement ce dont on parle dans le film, d'ailleurs.
05:55 Mais en ça, je peux comprendre la méfiance qu'il y a à travers ça.
05:59 Mais j'ai envie de dire que le film, je crois, répond très bien à cette question
06:04 et que c'est dommage qu'on puisse
06:06 polémiquer sur une bande annonce.
06:09 Et en même temps, je comprends complètement d'où ça vient.
06:11 Et le film montre aussi le contexte par rapport aux paroles de victimes.
06:14 Cette élève, Leslie, elle n'a pas le droit de parler de toute façon chez elle.
06:18 Qu'elle soit harcelée ou non, au final, on se rend compte que quoi qu'il arrive,
06:21 elle a un contexte familial aussi très compliqué.
06:23 Ce titre "Pas de vague", il s'applique à votre personnage
06:26 qui ne doit pas faire de vagues au sein de l'école, mais aussi au sien,
06:28 chez elle, dans sa sphère familiale.
06:30 Et c'est ça, je suis content que ce soit noté par vous.
06:33 Je trouve que même si évidemment,
06:36 Julien est le personnage principal du film qui nous fait traverser cette histoire
06:40 et rencontrer tous les protagonistes, tous, ils sont entendus et compris,
06:44 je crois, et notamment cette jeune fille
06:46 qui interprète quelque chose à un moment et qui ensuite se retrouve dépassée.
06:50 On a le personnage de son frère
06:52 qui finit de sceller le nœud dramatique en l'amenaçant de mort si elle ment
06:57 ou moi, si jamais elle ne ment pas.
06:59 Donc, quoi qu'il arrive, il y en a un qui doit mourir.
07:01 Exactement.
07:02 Donc, ça, c'est presque...
07:04 Je trouve ça tragique au sens tragédie grecque.
07:06 C'est ça aussi que j'ai lu dans ce film.
07:07 C'est quand même un grand film de cinéma qui propose
07:10 de la dramaturgie vraiment de haut vol.
07:13 Je parlais de cette phrase du film tout à l'heure, ce prof qu'on n'oublie pas.
07:17 Vous en avez eu des professeurs comme ça ?
07:19 Mes deux parents sont profs.
07:20 Donc, à défaut de l'avoir changé la mienne, ils me l'ont donné déjà.
07:24 Après, pour être honnête, moi, je n'ai pas eu vraiment ça.
07:27 J'étais plutôt de l'élève qui est en rébellion face à un système
07:31 qui ne comprend pas bien.
07:32 Pour moi, l'école, ça a été un peu une douleur
07:34 là où je me sentais un peu enfermé dans ce truc là d'obligation.
07:40 Parce que vous aviez déjà envie d'être comédien ?
07:41 Non, pas vraiment.
07:42 J'avais juste envie de faire autre chose que de rester assis toute la journée
07:45 à ne pas apprendre grand chose.
07:46 À regarder le tableau ?
07:47 Ouais, exactement.
07:48 Ou à dessiner sur mes cahiers.
07:50 Je trouve que ce n'est pas fait pour tout le monde.
07:51 Il y a des gens scolaires qui comprennent très vite les règles du jeu.
07:53 Et pour d'autres, c'est plus compliqué.
07:54 J'en faisais partie.
07:55 Les élèves entrent et sortent de la classe,
07:57 entrent et sortent du collège.
07:58 On n'a jamais le temps de leur parler.
07:59 C'est pour ça que j'ai pris le risque de sortir du cadre.
08:02 Et vous pensez que c'est à vous seuls de le régler, ce problème ?
08:05 Il se comporte mal avec ma sœur.
08:06 Vous trouvez ça normal ?
08:07 Écoutez, son frère m'a explicitement menacé de mort.
08:09 Mais qui va te protéger ?
08:12 Ton directeur ?
08:12 Ton école, le rectorat qui répond même pas au téléphone ?
08:14 On ne va pas prendre le risque que ça monte dans les tours.
08:17 Parce qu'on n'est pas déjà dans les tours ?
08:18 Et puis le film parle aussi de la difficulté parfois de dire qui on est vraiment
08:22 dans sa sphère professionnelle.
08:24 Ouais, ça, c'était un aspect du personnage
08:27 que je trouvais très intéressant parce que, en plus de lui donner de l'intime,
08:32 donc c'est un personnage homosexuel et donc, en fait,
08:34 qu'il se pose la question de savoir
08:38 est-ce qu'il doit révéler ça à ses collègues
08:40 pour pouvoir se disculper de quelque chose dont on l'accuse ?
08:43 En fait, je trouvais que ça mettait encore de la complexité et de l'ambiguïté dans tout.
08:46 On rajoute bien sûr.
08:46 Et aussi pour moi, comprendre ce personnage, là d'où il vient.
08:49 Et en fait, de se poser la question de pourquoi il n'a pas assumé d'emblée
08:52 ça avec ses collègues, la distance qu'il met par rapport à eux.
08:54 C'est peut-être aussi un endroit pour se protéger, un endroit,
08:57 encore une fois, d'orgueil, où il se sent peut-être meilleur lui, prof, que les autres.
09:01 Parce que lui a envie de sortir du cadre.
09:03 Donc, en fait, il y avait plein de choses intéressantes avec ce personnage.
09:06 Et vous, quel rapport vous avez alors avec le regard des autres ?
09:09 Il y a un divan, je vais aller m'allonger.
09:13 Ça m'a mis un coup de chaud, cette question.
09:16 Quel rapport j'ai avec le regard des autres ?
09:17 Merci beaucoup.
09:18 Vous y faites attention ? Vous y êtes sensible ?
09:22 J'essaye, moi, de ne pas trop regarder...
09:25 Prendre de la distance ?
09:26 Les réseaux sociaux, Twitter et compagnie.
09:28 Je sais que je le gérerai mal, je crois, en termes de santé mentale.
09:32 Donc, voilà, j'essaie déjà de, disons, de plaire aux gens que j'ai autour de moi,
09:38 d'être à la hauteur de leurs exigences à eux.
09:40 François, aujourd'hui, vous êtes l'un des visages incontournables du cinéma français.
09:43 On parlait il y a quelques instants de ce jeune François du fond de la classe.
09:46 Qu'est-ce que vous auriez envie de dire à ce François Civil
09:48 qui se cherchait peut-être plus à l'époque ?
09:51 Bah, rien, je crois.
09:54 Non, parce que ça pourrait changer le destin.
09:56 Ah mais non !
09:57 Je suis terrible, mais parce que je suis bien, je suis heureux aujourd'hui.
09:59 Vous auriez pu imaginer être là aujourd'hui ?
10:01 Non, mais surtout, je ne l'ai même pas rêvé.
10:03 Donc, ce n'est pas comme si quelque chose s'accomplissait.
10:05 C'est juste que je vis au jour le jour ce qui se passe.
10:07 Et je mesure, par contre, la chance que j'ai de me voir proposer des films,
10:12 de pratiquer ma passion pour le jeu, toujours encore
10:17 dans des horizons divers, en plus.
10:20 Donc, c'est ce que j'allais dire.
10:21 Surtout, vraiment faire le grand écart, parce qu'on vous a vu il n'y a pas longtemps
10:24 dans les Mousquetaires.
10:25 Je pense aussi à casting sur Canal+, qui est encore autre chose.
10:28 Donc, c'est vrai que vous arrivez à une palette très large.
10:31 Je crois que je cultive ça depuis le début, en tout cas.
10:34 Et pour le coup, c'est la seule observation, peut-être, que j'avais de ce milieu.
10:37 C'est de voir que certains acteurs, parfois, étaient vite enfermés,
10:39 alors qu'ils pouvaient être, quand ils arrivaient à sortir des cases
10:42 dans lesquelles on les met, bouleversants dans un rôle dramatique,
10:44 alors qu'ils n'avaient fait que des comédies avant.
10:46 Donc, c'est vrai que de voir qu'on pouvait vite
10:48 tourner en rond dans un même genre ou autour d'un même personnage,
10:52 c'est quelque chose...
10:53 C'était une crainte.
10:53 Donc, j'ai fait en sorte d'aller toujours vers l'ailleurs.
10:57 Vous serez bientôt à l'affiche de l'amour ouf de Gilles Lelouch.
11:00 Est-ce que vous pouvez en dire quelque chose ?
11:02 Alors, c'est cette expérience.
11:03 Vous ne l'avez toujours pas vue ?
11:04 Non, pas encore.
11:05 J'ai vu des petits bouts parce que je suis passé en montage voir Gilles.
11:07 Parce que nous, on a hâte.
11:09 Ben écoutez, j'ai très hâte aussi.
11:11 Franchement, j'ai très, très hâte.
11:12 Ce que je peux dire, c'est que ça a été extraordinaire comme aventure du cinéma.
11:16 J'ai l'impression que tout est aligné.
11:18 Enfin, il y a ces cinq étoiles partout.
11:19 Donc, j'espère que je crois que le film est à la hauteur de tout ça.
11:23 Avant de se quitter, l'émission s'appelle Tête à tête.
11:26 Avec qui vous rêveriez de passer un Tête à tête ?
11:28 Je vais dire Jacques, le chanteur.
11:31 Coupe de cheveux très particulier.
11:32 Exactement.
11:33 Ton sûr, cheveux longs,
11:36 prophétique, philosophique.
11:38 Je ne sais pas si je vais beaucoup lui parler,
11:40 je vais surtout plus l'écouter, je pense.
11:42 Vous avez un morceau à nous recommander ?
11:43 Rien. Le dernier morceau de l'album.
11:45 Je me suis dit rien, c'est un peu sec comme réponse.
11:47 Merci.
11:47 Rien. C'est le long du morceau.
11:50 Merci beaucoup.
11:51 Je rappelle que Pas de vague, c'est à voir en ce moment au cinéma.
11:54 C'est vraiment un film essentiel et surtout,
11:56 c'est une prestation d'acteur assez incroyable.
11:59 Donc, bravo.
12:00 Ça, ça fait plaisir.
12:01 Et rendez-vous au César.
12:01 Merci beaucoup.
12:02 Bien sûr.
12:03 Bah oui.
12:03 Aux Oscars.
12:04 Ah bah, et pourquoi pas ?
12:06 Bah, c'est gentil. Merci beaucoup.