• il y a 9 mois
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 *Générique*
00:00:04 Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 de 9h à 9h30 tous les jours
00:00:10 et sur CNews de 9h à 10h30 en ce matin de deuil pour la chrétienté,
00:00:16 en ce jour du Vendredi Saint où aucune messe ne sera célébrée dans le monde,
00:00:20 il faut rappeler le message de l'église de Rome.
00:00:22 Ce pourrait être un slogan, même pas mort, si José au risque de choquer,
00:00:27 je dirais "Quel marketing, Séguéla avant Séguéla, la mort n'aura pas le dernier mot,
00:00:33 vous reviendrez, le temps des retrouvailles arrivera, vous reverrez papy, mamie pour l'éternité",
00:00:39 un autre côté qui a envie de passer l'éternité avec sa famille.
00:00:42 Mais cessons là ces insolences, sérieusement, l'église n'est pas une ONG,
00:00:48 si elle renonce à crier son espérance pour tenir un discours humanitaire,
00:00:52 elle perd son essence.
00:00:54 L'espérance est au cœur du message chrétien, illustré par le "N'ayez pas peur" de Jean-Paul II.
00:00:59 Et elle nous fait du bien, voyez-vous, cette espérance,
00:01:01 quand certains parfois disent que tout est fichu.
00:01:04 Eh bien non, il ne faut pas croire les prophètes de malheur.
00:01:08 Je bats ma coulpe, tout n'est pas fichu.
00:01:10 Quand on est gaulliste, quand on est chrétien, il existe une conviction,
00:01:14 rien n'est jamais perdu.
00:01:16 J'y crois encore, ce sera notre espérance ce matin.
00:01:20 Joyeux Spac à tous.
00:01:23 - Vous avez vu la Vierge, effectivement. - Ça change, parce qu'hier matin...
00:01:28 - C'était la sinistrose depuis 48 heures et là...
00:01:31 - Il faut écouter, déjà. - Ah oui ?
00:01:34 - Il faut écouter, moi, on m'a dit "arrête". - Ah oui ?
00:01:37 - Oui, c'est vrai, c'était un peu... - On projettait même de là,
00:01:40 on va toucher l'Obsidienne à la fin de l'émission.
00:01:42 J'avais pris rendez-vous pour la semaine prochaine.
00:01:44 - Mais non, on m'a dit "arrête". Ecoutez, vous savez, c'est la vie, parfois, on est...
00:01:48 - Il n'y a pas de fatalité historique sauf pour les lâches, disait Jean-Paul.
00:01:51 - Non, mais je suis d'accord avec vous, mais parfois, on est irrité,
00:01:55 et donc on se dit "voilà, c'est plus possible".
00:01:57 Bon, il faut quand même y croire, même sur l'analyse, vous conviendrez que...
00:02:01 On peut avoir des réticences, mais peu importe, c'est un jour d'espérance.
00:02:06 En tout cas, c'est un jour de deuil, d'abord, et c'est d'abord un jour de deuil
00:02:10 pour toute l'Église et la chrétienté, et la résurrection,
00:02:14 samedi, dans la nuit du samedi à dimanche.
00:02:17 - Très belle cérémonie de la vigie, Pascal, où on allume les lumières dans l'Église,
00:02:21 on enlève les toiles qui recouvrent les statues,
00:02:26 et on est dans la gloire de la résurrection.
00:02:28 - Shana Lustow nous rappelle les titres. Bonjour, Shana.
00:02:44 - Bonjour, Pascal, bonjour à tous.
00:02:45 Plus d'un Français sur deux pense que la France ne sera pas prête à accueillir les JO cet été.
00:02:50 C'est ce que révèle notre tout dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:02:55 52% précisément contre 47% qui pensent au contraire qu'on sera prêt.
00:03:01 Un rassemblement devant le lycée Maurice Ravel est organisé ce matin à Paris
00:03:05 pour soutenir son ancien proviseur menacé de mort.
00:03:08 Et hier soir, son avocat a pris la parole sur CNews dans Soir Info.
00:03:12 Il a fait le parallèle entre ce qui est arrivé à son client et l'assassinat de Samuel Paty.
00:03:17 Dans ces deux affaires, tout est parti du mensonge d'une élève.
00:03:20 - Tout est parti dans l'affaire Samuel Paty, comme dans notre affaire,
00:03:24 par un nuisse, un mensonge d'une adulte, qui a été relayé par les réseaux sociaux,
00:03:29 dans les conditions que vous connaissez.
00:03:31 Et ces réseaux sociaux, avec des personnels qui sont diffusés à travers toute la France,
00:03:35 se lancent dans des propos et des menaces de mort.
00:03:38 Dans l'affaire Samuel Paty, malheureusement, c'est allé jusqu'au bout.
00:03:42 - Et vous l'avez dit Pascal, aujourd'hui c'est le Vendredi Saint.
00:03:45 Pour les catholiques, il marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus-Christ.
00:03:50 Vous pourrez suivre l'essentiel des célébrations sur CNews.
00:03:53 À 15h, nous serons en direct de Sartheine, en Corse, pour le Chemin de Croix.
00:03:57 Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:04:00 - Passez un excellent week-end Pascal, chère Chana.
00:04:04 Est-ce que vous serez là lundi ?
00:04:05 - Je serai là lundi.
00:04:06 - Eh bien, ce sera avec plaisir.
00:04:08 Eugénie Bastie est avec nous, qui parlera tout à l'heure de cette loi...
00:04:12 - Anti-discrimination capillaire.
00:04:15 - Voilà, je vous ai écouté sur Europe 1 tout à l'heure, c'était absolument formidable.
00:04:18 Joachim Loflock, qui m'aide, que vous connaissez, Georges Menech,
00:04:20 André Valigny, on est content de vous retrouver.
00:04:22 - Merci.
00:04:23 - Parce que, je le dis aux téléspectateurs, pour des questions de droit de parole,
00:04:27 vous ne pouviez pas être là, par exemple, vendredi dernier.
00:04:30 - Oui, c'est vrai.
00:04:31 - Et aux auditeurs aussi, je le dis, c'est ça qui est compliqué,
00:04:34 parce que vous êtes considéré comme d'hiver gauche,
00:04:36 alors que vous n'avez plus aucun mandat.
00:04:38 - Si, j'ai un mandat local, le conseiller départemental.
00:04:41 - Et puis, Gauthier Lebret, qui n'a pas aucun mandat,
00:04:44 sinon celui d'être journaliste.
00:04:46 - Oui, c'est déjà beaucoup.
00:04:47 - Évidemment, et c'est à beaucoup, et notre ami Georges Menech, bien sûr.
00:04:50 On va parler de la CGT, parce que c'est un sujet qui est très peu traité,
00:04:55 mais figurez-vous que le secrétaire général de l'Union départementale
00:04:59 des syndicats CGT Nord a été convoqué devant le tribunal ce jeudi
00:05:02 pour apologie du terrorisme.
00:05:04 Et ce qui est intéressant, c'est qu'il était soutenu par Sophie Binet,
00:05:07 notamment, qu'il était soutenu également par Hugo Bernalicis.
00:05:12 La CGT LFI soutenait...
00:05:16 - Et par Jean-Luc Mélenchon.
00:05:17 - Et par Jean-Luc Mélenchon, bien sûr.
00:05:19 Elle soutenait ce monsieur, qui... Pourquoi ?
00:05:23 Parce qu'il a écrit, le 10 octobre dernier,
00:05:26 "La fin de l'occupation et la condition de la paix en Palestine".
00:05:29 Pourquoi pas ?
00:05:30 Mais surtout, il a écrit "Les horreurs de l'occupation illégale
00:05:33 se sont accumulées. Depuis samedi, elles reçoivent les réponses
00:05:36 qu'elles ont provoquées".
00:05:37 - C'est bien fait pour eux.
00:05:38 - "Depuis samedi, elles reçoivent les réponses qu'elles ont provoquées".
00:05:42 Donc, évidemment, c'est extrêmement choquant,
00:05:45 mais ce qui est intéressant, c'est qu'il y avait un comité de soutien
00:05:48 devant le tribunal, Jean-Luc Mélenchon, Sophie Binet.
00:05:50 Je rappelle que Sophie Binet ne veut pas venir ici,
00:05:52 mais elle préfère manifestement soutenir quelqu'un
00:05:55 qui, de manière implicite ou non, soutient le Hamas.
00:05:59 Parce que c'est ça, cette phrase-là.
00:06:01 - Elle est solidaire avec ses troupes de la CGT.
00:06:02 - Exactement.
00:06:03 Et l'apologie du terrorisme est passible de 5 ans d'emprisonnement.
00:06:07 Et ce monsieur a été...
00:06:09 Comment dire ? On saura le 16 avril, je crois.
00:06:13 Le 18 avril, le délibéré sera rendu.
00:06:16 Le réquisitoire a été rendu ce jeudi.
00:06:18 12 mois avec sursis pour ce monsieur qui soutient implicitement.
00:06:23 J'ai mis un point d'interrogation, nous avons mis un point d'interrogation.
00:06:27 Voilà, il faut toujours laisser une possibilité de nuance.
00:06:31 Bien évidemment, sur l'interprétation, ça sera au tribunal.
00:06:37 Ce sera au tribunal.
00:06:40 Mais c'est vrai que cette phrase...
00:06:41 Et alors, ce qui m'étonne, évidemment, c'est que peu de gens en parlent.
00:06:45 Vous imaginez si c'était un syndicat de droite
00:06:48 ou même le Rassemblement national qui avait une position comme celle-là.
00:06:51 Pas un mot là-dessus.
00:06:53 Donc, qui ne dit mot consent, comme toujours.
00:06:55 Je vous propose d'écouter Gilles-William Godenadel,
00:06:58 qui était hier avec nous et qui a réagi sur ce sujet.
00:07:00 Je veux surtout dire qu'aujourd'hui,
00:07:03 le banc et l'arrière-banc des Insoumis et de la CGT étaient à Lille
00:07:09 pour défendre un cégétiste qui a fait l'apologie du 7 octobre.
00:07:15 Et Mme Binet et M. Mélenchon étaient main dans la main à Lille.
00:07:20 Ils étaient présents avant l'audience.
00:07:22 Ils sont venus soutenir le cégétiste qui a fait l'apologie du 7 octobre.
00:07:27 On en est là en France aujourd'hui.
00:07:29 Vous avez le leader d'un parti politique
00:07:32 et la patronne des syndicats les plus importants de France
00:07:36 qui vont défendre quelqu'un qui fait l'apologie du 7 octobre.
00:07:41 Tracte du 10 octobre, signalement du préfet.
00:07:44 Plainte dépossée de l'association Jeunesse française juive.
00:07:47 A l'époque, il avait fait réagir le préfet qui avait dit "il se lâche, c'est violent",
00:07:52 commentait de son côté Guy Ben-Soussan, président de la communauté juive de Lille.
00:07:56 Dans la Voix du Nord, le préfet s'est effondré d'un signalement
00:07:59 et l'association Jeunesse française juive a déposé une plainte.
00:08:02 Ce monsieur s'appelle Jean-Pierre Delescaux.
00:08:04 Il a comparu hier et on aura le résultat, je vous l'ai dit, le 18 avril.
00:08:12 C'est tout à fait symptomatique, je crois, la trajectoire historique
00:08:15 dans laquelle est engagée la gauche française.
00:08:17 Cette gauche qui a tourné le dos à la laïcité, à la République,
00:08:19 qu'elle défendait historiquement pour mieux embrasser l'identitarisme ethno-religieux identitaire.
00:08:24 Par ailleurs, je ferai un parallèle avec ce qu'on voit en ce moment
00:08:27 sur les débats relatifs à l'école, puisqu'on parle toujours de l'affaissement
00:08:30 qui a lieu au sommet de l'État, mais il y a un affaissement dans le corps enseignant
00:08:33 et chez les syndicats.
00:08:34 Joachim Lefloquimade.
00:08:35 Par exemple, je rappelle que la quasi-totalité des syndicats en 2004
00:08:38 étaient contre la loi sur les signes religieux ostensibles à l'école
00:08:41 puisqu'elle considérait que cette loi était une entreprise de relégation des musulmans.
00:08:44 Je vous ai entendu, cher Pascal, hier à Europe 1, débattre avec un proviseur syndiqué
00:08:48 qui disait que les problèmes aujourd'hui n'étaient pas plus graves qu'il y a 20 ans.
00:08:52 C'est ça, les syndicats ont tout à fait tourné le dos.
00:08:56 Cet échange était saisissant.
00:08:58 Parce que je lui ai dit "mais il y a deux professeurs qui sont morts
00:09:01 et vous aviez un représentant d'un syndicat de proviseurs
00:09:04 qui effectivement disait "il n'y a pas plus de problèmes qu'il y a 20 ans".
00:09:07 C'est la culture de l'OMERTA, quand il y a un problème, on casse le thermomètre
00:09:10 parce qu'on se refuse d'avoir la réalité, on ne peut pas résoudre le problème avec ça.
00:09:12 Là, ce qui m'intéresse, c'est la gauche, évidemment.
00:09:14 Ce qui m'intéresse, c'est la CGT, bien évidemment, qui donne des leçons de maintien
00:09:18 notamment à CNews et qui va soutenir quelqu'un qui fait l'apologie du terrorisme.
00:09:23 Ceux qui étaient devant le tribunal de Lille ne seront pas devant l'école Maurice Ravel
00:09:26 pour soutenir le professeur, le proviseur, qui a dû démissionner sous la pression des islamistes
00:09:30 parce qu'il était en danger.
00:09:31 C'est intéressant, il y a un rassemblement d'UPS ce matin devant l'école Maurice Ravel.
00:09:35 Est-ce qu'ils seraient capables d'aller dire à leurs alliés de la NUPES, à savoir la France Insoumise,
00:09:40 que ce qu'a fait Daniel Simonet est une honte, à savoir mettre en danger ce professeur,
00:09:44 ce proviseur, en relayant les fake news de l'élève sur les réseaux sociaux ?
00:09:47 - J'ai hâte de voir Valéry Valény qui incarne la gauche républicaine.
00:09:50 Je sais que votre cœur balance.
00:09:53 - Non, non, mon cœur ne balance pas.
00:09:55 - Oui, votre cœur se place, vous avez raison.
00:09:57 - En Isère, nous avons le cas d'un élu socialiste à Échirol, dans la banlieue de Grenoble,
00:10:02 qui a dit que le 7 octobre était...
00:10:05 Enfin, a eu une position plus qu'ambiguë sur le 7 octobre
00:10:09 en disant que le Hamas était un mouvement de résistance.
00:10:12 Il a été suspendu du Parti Socialiste, nous allons l'exclure bientôt.
00:10:16 Enfin, ils vont l'exclure bientôt, je pense,
00:10:19 parce qu'il a été condamné par le tribunal, la justice est sévère,
00:10:22 et la maire communiste d'Échirol lui a retiré ses délégations.
00:10:25 Donc vous voyez que la gauche républicaine est sévère à l'égard de ce genre de dérive,
00:10:30 et que la justice aussi a été sévère à l'égard de cet élu socialiste d'Échirol
00:10:36 qui avait dit que le Hamas était comporté en mouvement de résistance.
00:10:39 - Je n'ai pas entendu beaucoup de cas du PS condamner Daniel Simonet.
00:10:42 - Eh bien moi, je condamne Daniel Simonet.
00:10:44 - Vous avez évidemment raison.
00:10:46 Donc voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
00:10:49 L'autre sujet du jour et qui est proche du 7 octobre, c'est cette photo
00:10:53 qui effectivement a peut-être déclenché une polémique,
00:10:57 la photo de l'année, puisqu'elle est considérée comme ça.
00:11:01 C'est l'agence de presse Associated Press
00:11:03 qui a remporté le premier prix de la Team Picture Story of the Year,
00:11:06 notamment grâce au cliché montrant le corps à moitié nu de Shani Louk
00:11:10 gisant à l'arrière d'un pick-up du Hamas le 7 octobre,
00:11:13 après qu'elle ait été brutalisée et kidnappée au Festival Nova.
00:11:18 Alors, il y a deux choses. Il y a d'abord la photo,
00:11:21 mais ça peut être une photo journalistique.
00:11:23 Hier, je parlais de cet enfant qui avait été au Napalm,
00:11:28 qui est une photo historique au Vietnam.
00:11:30 Et de la même manière, c'est une photo saisissante,
00:11:33 mais qui dit quelque chose.
00:11:34 Mais là, la polémique est différente parce que celui qui a pris la photo
00:11:39 serait d'une certaine manière proche des terroristes
00:11:44 ou aurait été prévenu de l'attaque terroriste.
00:11:46 Et c'est pourquoi il se trouvait sur place.
00:11:48 Je vous propose d'écouter Lise Benkemoun,
00:11:50 qui est rédactrice en chef de Radio Judaïka,
00:11:54 et qui expliquait cela.
00:11:56 Ce prix est entaché par le fait que Ali Mahmoud,
00:12:00 le photographe qui a pris cette photo,
00:12:02 a accompagné les terroristes du Hamas depuis le début des massacres.
00:12:07 Et donc, il y a de fort soupçons de collaboration avec l'organisation terroriste.
00:12:12 Ce n'était pas vraiment une surprise le 7 octobre.
00:12:14 Il y avait déjà uniquement des gens qui étaient complices du Hamas
00:12:19 et qui pouvaient prendre des photos ou venir filmer à Gaza.
00:12:22 Et souvent, c'est vrai qu'il y a dans ce métier des gens qu'on appelle des fixeurs
00:12:26 et qui venaient avec des équipes occidentales pour faire un certain travail.
00:12:32 Ali Mahmoud et Hatem Ali, deux photographes en question,
00:12:36 là-dessus, clairement, beaucoup d'associations, y compris de journalistes,
00:12:40 disent qu'ils n'ont pas fait un travail qui est conforme à la déontologie de notre métier,
00:12:48 qu'il ne s'agissait pas de montrer ce qui se passe en temps de guerre,
00:12:53 mais qu'ils ont été prévenus par le Hamas dès le début de ce qui s'était passé.
00:12:58 C'est vrai que de ce fait, ça peut interroger sur le prix qui est donné à ce photographe.
00:13:06 Je comprends tout à fait, je partage ce que dit Luiz Mackemon.
00:13:09 Il y a une violation manifeste des règles d'éthique, de déontologie de ces photographes
00:13:16 qui ont été manifestement prévenus. Ils ne sont pas complices,
00:13:19 mais finalement, quelque part, ils assurent...
00:13:23 Quand on est prévenu, ils ne font rien ?
00:13:25 Oui, on pourrait éventuellement trouver de la non-assistance
00:13:28 ou de la non-dénonciation de crime qui va se commettre.
00:13:31 Tout à fait. Mais en tout cas, ça participe quelque part à une forme de propagande, cette photo.
00:13:36 Ceux qui cherchaient justement à faire voir ce qu'ils étaient en train de faire.
00:13:40 Dans l'actualité, évidemment, on parlera de la dénicité à l'école,
00:13:43 mais je vous ai écouté tout à l'heure, Eugénie Bastier,
00:13:46 j'ai trouvé comme toujours votre éditorial...
00:13:48 D'une très grande intelligence, d'une très grande pertinence,
00:13:51 et qui en dit beaucoup sur cette loi de discrimination capillaire
00:13:57 qui a été votée à l'Assemblée nationale,
00:14:00 et qui en dit beaucoup sur le rapport aux lois.
00:14:02 Vous citez Montesquieu.
00:14:05 "Il ne faut transiger la loi que d'une main tremblante."
00:14:07 Mais aujourd'hui, nos députés sont tremblants de fébrilité.
00:14:10 En plus, il y a eu deux lois cette semaine.
00:14:13 Il y a eu la loi sur le congé menstruel, proposée par Europe Écologie Les Verts,
00:14:16 qui a été retoquée, mais une loi très curieuse,
00:14:18 puisque dans les exposés des motifs de la loi,
00:14:21 on parlait de "personnes menstruées",
00:14:23 donc le mot "femme",
00:14:24 où on disait que les personnes LGBTIQ+ pouvaient aussi avoir leurs règles.
00:14:28 Donc ça vous dit à peu près l'ambiance woke qu'il y a autour de ces présupposés.
00:14:34 Et il y avait cette loi sur la discrimination capillaire.
00:14:37 Alors on peut se dire "oui, pourquoi pas, allons, c'est vrai que c'est pas gentil
00:14:39 de se moquer des gens pour tel ou tel... pour les cheveux,
00:14:42 ça peut être blessant d'avoir des remarques sur les cheveux frisés, etc."
00:14:46 Mais ça dit un contexte, c'est-à-dire qu'il y a déjà 25 critères de discrimination dans notre droit.
00:14:51 La discrimination sur le physique est déjà interdite,
00:14:53 on va rajouter un nouveau critère.
00:14:55 Les employeurs sont déjà soumis à un nombre de normes invraisemblables,
00:15:00 les prud'hommes sont pleins de procès.
00:15:02 Je trouve ça absolument grotesque, je le dis vraiment.
00:15:05 C'est très piégeux, parce que si on attaque cette loi,
00:15:09 il y a le risque de se faire traiter de raciste.
00:15:12 Mais ça n'a rien à voir.
00:15:14 Ça n'a rien à voir, sauf que ça concerne plutôt les femmes qui ont des cheveux...
00:15:21 - Frisés. - Frisés.
00:15:23 Et qui sont obligées de les lisser.
00:15:25 C'est ce qu'avait dit Michelle Obama.
00:15:27 D'ailleurs, Michelle Obama a dit ça dans son livre,
00:15:29 mais elle continue à se lisser les cheveux.
00:15:31 Je regardais des photos d'elle récemment, donc il faut à un moment être cohérent.
00:15:34 Elle se plaint d'avoir dû se laisser les cheveux, elle continue de se lisser les cheveux.
00:15:37 Donc c'est très piégeux pour ça.
00:15:40 Est-ce que c'est à la loi de régler ce problème ?
00:15:42 Mais non, mais évidemment que ça ne l'est pas.
00:15:46 Bien sûr.
00:15:47 Les entreprises...
00:15:49 Parce que...
00:15:50 - Tu sais ce que c'est le plus gros critère de discrimination ?
00:15:54 - Trop de lois, tu la lois.
00:15:56 - C'est la beauté, le plus gros critère de discrimination dans l'embauche.
00:15:59 - Oui, mais personne ne vous dira que vous n'êtes pas embauché,
00:16:01 parce que vous ne correspondez pas au canon de la beauté.
00:16:04 - Vous verrez, on y viendra.
00:16:06 Il y aura la discrimination esthétique.
00:16:09 - C'est un critère qui n'a pas été pris en compte pour vous.
00:16:11 - Je l'ai vu venir, mais là-bas.
00:16:13 Là-bas, je l'ai vu venir.
00:16:15 - Il faudra définir le canon de la beauté.
00:16:17 - Mais quand je vous regarde, je me dis que tout est possible.
00:16:20 - Il ne faut pas arrêter.
00:16:22 - Cet âge est sans pitié.
00:16:24 Monsieur Vannini, Eugénie a cité Montesquieu...
00:16:26 - Non, mais elle a raison.
00:16:27 - Elle a cité Montesquieu qui disait qu'il fallait toucher aux lois d'une main tremblante.
00:16:30 Il a dit une phrase encore plus forte.
00:16:32 Il a dit "les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires".
00:16:35 - Mais oui, mais oui.
00:16:36 - Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
00:16:38 - Non, mais ça va dans le livre que vous avez écrit d'ailleurs, "La dictature du ressenti".
00:16:44 - Oui, c'est ça.
00:16:45 - En fait, c'est un parable.
00:16:46 Moi, je l'ai entendu, ce monsieur.
00:16:47 Il te dit "les gens sont blessés".
00:16:49 - Mais on est blessés de ta chose.
00:16:50 - Les gens sont blessés de ta chose.
00:16:51 - Elle a le droit de ne pas être offensée.
00:16:52 - Mais tu es piégé par ce type de discours.
00:16:54 - La vie est faite de gens méchants, de discours blessants.
00:16:58 - Non.
00:16:59 - Est-ce que ça a eu...
00:17:00 - Oui, on en a eu tout à l'heure.
00:17:01 - Non, mais est-ce que...
00:17:02 - On a eu un exemple il y a quelques secondes.
00:17:04 - Il y a aussi les mœurs, il y a aussi l'éducation.
00:17:07 - Oui, mais je suis d'accord.
00:17:08 - Et d'ailleurs, ça progresse dans les mœurs aujourd'hui.
00:17:10 On ne fera plus les mêmes réflexions à une personne d'origine africaine
00:17:14 qui lâche ses cheveux comme on le faisait il y a 10 ans ou 20 ans.
00:17:17 Les mœurs progressent déjà.
00:17:19 - J'ajoute.
00:17:20 - On en voit la technologie.
00:17:21 - Georges Fenech, c'est une loi qui sera inefficiente.
00:17:23 - Oui, bien sûr.
00:17:24 - Parce que comment voulez-vous prouver, enfin une question de preuve,
00:17:27 que vous n'avez pas embauché une femme parce qu'elle avait les cheveux frisés ?
00:17:30 Vous imaginez le débat devant une juridiction correctionnelle ?
00:17:33 - Des gens pourront venir avec des cheveux, effectivement, bleus, verts, oranges.
00:17:36 - Ça devient grotesque.
00:17:37 - Il y a bien des gens qui vont, par exemple, dans des auditions à l'Assemblée,
00:17:41 à habiller avec des colbettes.
00:17:42 - C'est pour ça que j'ai proposé une loi pour cela.
00:17:44 - Avec des vêtements polaires.
00:17:45 - Tout est possible.
00:17:47 - Vous parlez des mœurs, ce génie, mais le problème, justement,
00:17:51 c'est qu'on s'en moque totalement des mœurs dans cette histoire
00:17:54 parce qu'on plaque les névroses américaines sur la société française
00:17:56 qui a une histoire en imaginaire différent.
00:17:58 Quand j'étais à Science Po, il y avait une association qui s'était montée
00:18:00 sur les sciences curls, qui avait vocation à lutter contre les discriminations
00:18:03 à l'encontre du cheveu crépu.
00:18:04 À l'époque, je m'étais dit que c'était une lubie intersectionnelle de plus.
00:18:07 Aujourd'hui, on voit que c'est une traduction dans la loi,
00:18:09 donc ça raconte quand même une lame de fond qui traverse la justice française.
00:18:11 - C'est les minorités.
00:18:12 - Les minorités font l'histoire.
00:18:14 - En fait, on l'a écrit ça 50 000 fois, c'est les minorités actives.
00:18:16 Alors moi, je ressors mon petit concept des lois non écrites, que j'adore.
00:18:20 Il y avait des lois non écrites avant.
00:18:22 Alors, c'est quoi une loi non écrite ?
00:18:24 Quand tu vas devant l'Assemblée nationale ou la représentation nationale,
00:18:27 tu mets une veste et une cravate.
00:18:30 C'est écrit nulle part.
00:18:31 - Même les députés ne mettent plus de cravate.
00:18:33 - C'est écrit. Tout fout le camp, mon bon monsieur.
00:18:35 - Non, mais c'est fichu.
00:18:36 - Non, mais aujourd'hui, ce n'est pas fichu.
00:18:38 Non, mais ces lois non écrites, c'est formidable d'ailleurs, ce concept-là.
00:18:41 - En tout cas, bravo pour votre...
00:18:43 - Les meurs font des meilleurs citoyens que les lois.
00:18:46 Aujourd'hui, on n'a plus de meurs, donc on fait des lois.
00:18:49 - Qui disait ça ?
00:18:50 - Montesquieu, encore.
00:18:51 - Il faut lire Montesquieu.
00:18:52 - Donc ce week-end, ça sera votre programme de Pâques.
00:18:57 Mais on peut réécouter votre chronique sur Europe 1, d'abord tous les vendredis.
00:19:03 Et c'est vraiment à chaque fois une chronique remarquable,
00:19:05 comme on peut vous lire dans le Figaro, parce qu'hier, votre papier était également remarquable.
00:19:10 - Vous l'avez fait venir.
00:19:11 - C'est pas que pour moi.
00:19:12 - Non, mais...
00:19:13 - C'est pas qu'en dehors.
00:19:14 - Bon.
00:19:15 La laïcité. Un rassemblement au lycée Maurice Ravel,
00:19:19 trois jours après l'annonce du départ du proviseur d'un lycée parisien menacé de mort après une altercation avec une élève,
00:19:24 vous le savez, pour qu'elle enlève son voile.
00:19:26 Alors, ça fait quand même réagir, même si hier soir...
00:19:29 - J'ai cru tomber de ma chaise.
00:19:31 - Oui, c'est...
00:19:32 - Mon canapé.
00:19:33 Pour Jean-Michel Apathy, il s'est rien passé.
00:19:35 Tout va bien.
00:19:36 L'État était à la hauteur.
00:19:38 Nicole Belloubet est allée sur place.
00:19:39 Gabriel Attal va porter plainte au nom de l'État contre l'élève calomnieuse.
00:19:43 Tout va bien.
00:19:44 Il n'y a pas un problème.
00:19:45 C'est comme le rectorat.
00:19:46 Parce que l'avocat est en train quand même du proviseur de démonter ce qui a essayé de nous faire gober le rectorat.
00:19:51 Ils n'ont pas réussi en nous faisant croire qu'il partait par convenance personnelle.
00:19:54 Non, il part parce qu'il est menacé de mort.
00:19:56 Et donc, il y a un proviseur qui doit partir en retraite anticipée parce qu'il est menacé de mort.
00:20:01 Mais pour Jean-Michel Apathy, ce n'est pas une défaite de l'État.
00:20:04 - Mais c'est ça qui est bien, la liberté d'expression.
00:20:06 C'est bien.
00:20:07 - Bien sûr.
00:20:08 - C'est ça, la liberté d'expression.
00:20:09 - Il a critiqué ses co-frères, il a critiqué la Une du Parisien, il a critiqué le Figaro.
00:20:12 Nous, il ne nous a pas critiqué, mais enfin, il n'en pensait pas moins.
00:20:14 - Mais peu importe.
00:20:15 Il doit être plus ennuyé parce qu'effectivement, c'était le Parisien.
00:20:18 C'est difficile de traiter de fasciste, de raciste et de tous les noms.
00:20:21 C'est plus facile pour nous, j'imagine, pour M. Apathy.
00:20:24 Mais c'est formidable, ça, la liberté d'expression.
00:20:26 Au contraire, moi, je l'encourage à dire n'importe quoi.
00:20:30 Ça fait quelques années qu'il est spécialiste quand même dans cet exercice.
00:20:33 - C'est intéressant.
00:20:34 Ceux qui étaient devant le tribunal, encore une fois, de Lille, pour soutenir le monsieur de la CGT qui ferait l'apologie du terrorisme,
00:20:39 ils ne seront pas devant l'école Maurice Ravel pour soutenir le proviseur.
00:20:41 C'est intéressant de voir qui ils soutiennent et qui ils ne soutiennent pas.
00:20:44 - Écoutez, il a le droit, moi, ça m'arrive de l'appeler, on échange ensemble, on n'est pas d'accord.
00:20:49 Qu'est-ce que vous voulez ? Il a le droit.
00:20:51 - D'accord.
00:20:52 - Bon, Augustin Donadieu, voyez le sujet sur la laïcité.
00:20:56 - Il a décidé de quitter son établissement après des menaces de mort répétées
00:21:02 et des mensonges colportés sur les réseaux sociaux.
00:21:05 Des faits qui ne sont pas sans rappeler l'assassinat de Samuel Paty,
00:21:09 selon l'avocat de l'ancien proviseur du lycée Maurice Ravel.
00:21:12 - Tout est parti dans l'affaire Samuel Paty, comme dans notre affaire,
00:21:16 par un mouisse, un mensonge d'une adulte qui a été relayé par les réseaux sociaux,
00:21:20 dans les conditions que vous connaissez.
00:21:22 Et ces réseaux sociaux, avec des personnels qui sont diffusés à travers toute la France,
00:21:27 se lancent dans des propos et des menaces de mort.
00:21:30 Dans l'affaire Samuel Paty, malheureusement, c'est allé jusqu'au bout.
00:21:33 - Face à la pression et au danger, le proviseur du lycée a quitté ses fonctions,
00:21:37 pour raisons de sécurité.
00:21:39 - Pour des raisons de sécurité, il s'est mis de côté dans son établissement.
00:21:44 Il se trouve actuellement, et ça vous intéressera, en autorisation spéciale d'absence.
00:21:49 Donc il n'est ni à la retraite, ni en maladie.
00:21:52 Il fait partie de ses professeurs et de ses chefs d'établissement
00:21:56 qui, face au danger, ne se mettent pas en congé, sont présents.
00:21:59 - La ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet, a indiqué que le proviseur
00:22:03 n'était pas sous protection policière, mais que ce dernier avait un accès direct
00:22:07 à la police et à la protection judiciaire.
00:22:10 - C'est quand même une affaire... Il y a des affaires qui montent comme ça en pression.
00:22:14 Et elle est montée, cette affaire, uniquement parce que la presse s'en est...
00:22:18 - Il est automatique. - D'abord, oui, alors...
00:22:20 - Mardi. - Oui, mais pas que nous, pour le coup.
00:22:22 Parce que nos camarades de BFM, également, sont montés sur ce sujet, si j'ose dire.
00:22:27 Et effectivement, après, il y a eu donc réaction le mercredi du politique,
00:22:31 puisque Gabriel Attal a dit "je vais recevoir le proviseur".
00:22:34 Autrement, on a le sentiment que si cette affaire n'est pas publique,
00:22:38 en fait, il n'y a rien. C'est la presse qui la porte.
00:22:42 - C'est bien, le rôle de la presse. - Oui, mais...
00:22:44 - Et le rectorat qui va dans le pas de vague jusque dans la réaction,
00:22:47 nous en croirons que c'est par convenance personnelle.
00:22:49 Il y a un très bon film que j'ai vu hier qui s'appelle "Pas de vague", justement,
00:22:52 et qui montre bien la fabrique du mensonge dans cette affaire.
00:22:55 Ça part du mensonge d'une élève qui a dit avoir été giflée, c'était totalement faux.
00:22:58 Samuel Parthie, ça partait d'une mensonge pareille d'un élève
00:23:01 qui disait avoir été en classe alors qu'elle n'y était pas.
00:23:03 Et là aussi, ce film montre bien qu'à chaque fois qu'un professeur est calomnier,
00:23:07 après, tout ça se met en branle. Le rectorat les lâche, les collègues les lâchent, etc.
00:23:11 - C'est François Civil qui joue le prof. - C'est François Civil qui joue le prof.
00:23:14 - Et ça va être intéressant de voir les réactions de la presse,
00:23:17 puisque tout est idéologique aujourd'hui. - Alors, ça a commencé.
00:23:20 Ça a commencé, ça y est, François Civil, le réalisateur,
00:23:22 parce que c'est l'histoire du réalisateur, doivent s'expliquer.
00:23:25 Il doit jurer que parce que c'est une élève qui accuse son prof de harcèlement.
00:23:30 Donc, ce n'est pas un anti-MeToo. Il faut croire la parole des élèves, etc.
00:23:33 Donc, ils essayent, ils font un pas de deux, mais effectivement, ça commence à être une libération.
00:23:36 On n'a pas aimé le film. - Mais en fait, c'est…
00:23:39 - Tout ça se met en place. C'est parti. - Non, mais c'est sidérant,
00:23:41 parce que c'est la même chose que Bachner. - Oui, c'est parti.
00:23:44 - C'est un cinéma qui témoigne. - Alors, il y a François Civil dans les deux films, le pauvre.
00:23:47 C'est un cinéma qui témoigne d'une réalité. Et comme tout est vu aujourd'hui avec une grille idéologique,
00:23:52 et au nom de « il ne faut pas faire le jeu d'un », on prend une position sur un film ou sur un livre.
00:23:59 Le génie. Après, on partira pour européen.
00:24:01 - On voit une fusion entre le paradigme de la victime qu'il faut croire, qui a toujours raison.
00:24:05 C'est un peu l'ambiance dans laquelle nous vivons depuis plusieurs années.
00:24:07 Notamment, quand elle est jeune, il faut croire, il faut entendre la parole des victimes.
00:24:10 Et la parole de l'adulte, du coup, qui est délégitimée.
00:24:13 Et on le voit dans le cas de l'Affair Paty. C'était un mensonge d'une élève.
00:24:16 Là aussi, c'est un mensonge d'une élève.
00:24:18 Donc, il faut être aussi prudent sur les allégations des élèves et des jeunes qui peuvent aussi mentir.
00:24:26 Les jeunes peuvent mentir.
00:24:27 - Exactement. Mais il y en a qu'un qui ne ment pas, c'est Omaïl.
00:24:31 Puisqu'il a la vérité, la sincérité et l'honnêteté chevillées au corps.
00:24:38 - Chevillées au corps.
00:24:39 - Vous avez des petits enfants, donc le dimanche, ça va être le jardin.
00:24:43 - On va aller à la chasse aux œufs, évidemment.
00:24:45 - Exactement. Nous, nous irons à la messe.
00:24:48 Chacun son...
00:24:51 - Vous n'allez pas chasser les œufs, Pascal. Vous ne faites pas ça.
00:24:53 - Non, non, non. J'ai des grands enfants.
00:24:56 Merci, cher Thomas. Et bon week-end à vous.
00:24:59 Bon week-end, Pascal, selon l'expression.
00:25:02 On va marquer une pause et puis on va revenir pour parler de la menace terroriste en France.
00:25:07 On finira évidemment avec ce qui s'est passé ou ce qui se passe en ce moment au lycée Maurice Ravel.
00:25:12 On apprendra cette chose incroyable, c'est qu'on va avoir besoin de militaires polonais.
00:25:18 - Pour sécuriser les JO.
00:25:19 - Pour sécuriser les JO. Donc il y avait le plombier polonais et maintenant, c'est le mythe du militaire polonais.
00:25:26 On a besoin de la Pologne, en clair.
00:25:28 - Et en fait, on doit faire la France entre les deux.
00:25:29 - Oui, mais on a besoin de la Pologne.
00:25:30 - Ce n'est pas le seul pays visiblement de l'Europe qui aidera la France à sécuriser les JO.
00:25:34 - Oui, mais ça, c'est habituel.
00:25:36 - Je n'ai pas regardé ce qui s'est passé pour les précédents JO, j'avoue.
00:25:40 - Bon, écoutez, on en parlera. Et puis on sera avec Jean-Jacques Debout, également, qui viendra nous voir.
00:25:45 Vous savez que le vendredi, c'est Vendredi Vendredou.
00:25:47 Et puis on va recevoir notre ami Éric Derritte-Mathel, parce qu'on a dit que c'était une journée d'espérance aujourd'hui.
00:25:52 Et bien, le 21e siècle, 75 innovations vertes qui vont changer notre vie.
00:25:56 Par exemple, en 2039, il y aura des bateaux volants.
00:26:00 Alors moi, j'ai l'impression que des bateaux volants, ça s'appelle un avion.
00:26:03 Mais il nous expliquera la différence en 2039 entre un bateau volant...
00:26:08 - Un bateau de fauteux trains.
00:26:09 - Oui, un bateau volant.
00:26:11 Ce sera les nouveaux taxis verts.
00:26:13 Donc il va venir dans une seconde, l'ami Derritte-Mathel. Vous le connaissez bien évidemment.
00:26:17 - Il est 9h25, à tout de suite.
00:26:18 - Notre ami Éric Derritte-Mathel est avec nous, dit Lord Brett Sinclair.
00:26:27 Comment allez-vous ?
00:26:28 - C'est le seul qui a un foulard, comme dans "Amicalement Vos".
00:26:31 - Oui, bien sûr. Vous êtes d'Anywild, alors ?
00:26:33 - Non, non, oui, je ne sais pas. Mais bon, le 21e siècle, c'est un bouquin positif.
00:26:37 Donc on en a besoin.
00:26:39 - Non, non, mais c'est bien.
00:26:43 Après avoir fait deux émissions où la sinistrose régnait, là je vous retrouve positif, Pascal.
00:26:48 Et je vois que les messages affluent déjà en disant "ça y est, on a retrouvé le Pascal positif".
00:26:53 - Il faut toujours écouter.
00:26:54 - Joyeux.
00:26:55 - Il prend encore en la vie.
00:26:57 - Il faut toujours... Mais hier, on était comme tout le monde.
00:27:01 - Hier, c'était dur.
00:27:03 - Mais vous êtes marrant. Qu'est-ce qui est dur ?
00:27:05 C'est la réalité qui est dure, parfois.
00:27:06 - C'est vrai ?
00:27:07 - La vérité n'est jamais amusante. Autrement, tout le monde la dirait.
00:27:10 - Très lucide.
00:27:11 - Sommeil à la midi, c'est à vous.
00:27:14 - Des policiers étrangers pour renforcer la sécurité lors des Jeux olympiques de Paris.
00:27:23 Une pratique courante, puisque des gendarmes français avaient participé à la sécurisation des sites
00:27:28 pendant la Coupe du monde de foot au Qatar.
00:27:31 Sécurité renforcée également autour des lieux de culte.
00:27:34 Pendant ce week-end de Pascale, des mesures qui varient selon les parois,
00:27:37 c'est les moyens, alors que le plan Vigipirate a été relevé à son niveau le plus élevé.
00:27:42 Et puis, prudence et patience si vous prenez la route.
00:27:45 Ils ont fûté voie rouge dans le sens des départs en Ile-de-France et en région auvers Neurone-Alpes.
00:27:50 Lundi, la circulation sera difficile dans le sens des retours sur toute la partie nord-ouest du pays.
00:27:55 - Merci beaucoup Soumaya, à tout à l'heure.
00:28:00 Nous parlons donc de ce rassemblement au lycée Maurice Ravel, qui a lieu je pense en ce moment.
00:28:04 Rassemblement qui a eu lieu à 7h45 à l'appel du Parti Socialiste,
00:28:07 qui invitait étudiants, parents d'élèves, enseignants,
00:28:09 suite à la démission du proviseur de la cité scolaire Maurice Ravel.
00:28:12 Ce qui est dommage, c'est toujours pareil, c'est bien,
00:28:16 mais c'est parce que tout d'un coup ça devient public.
00:28:19 Ça devrait être le contraire, c'est-à-dire que tous ces gens devraient d'abord manifester
00:28:24 et la presse devrait voir qu'ils manifestent et en parler.
00:28:27 - Et en fait c'est maintenant la presse qui en parle en premier ?
00:28:30 - Depuis le 28 février.
00:28:31 - Vous rigolez ou quoi ?
00:28:32 - Ils sont au courant parce que la presse en a parlé, mais le PS en tout cas est là ce matin.
00:28:36 - Depuis le 28 février.
00:28:38 - Le premier rassemblement de soutien ça a été en...
00:28:40 - Nicolas Belloubet il y a un mois.
00:28:42 - Voilà, c'est ça que je trouve un peu de baffe, mais mieux vaut tard que jamais.
00:28:45 Écoutons l'avocat du proviseur un peu plus longuement qui met...
00:28:49 - Pas mal.
00:28:50 - Qui bat en brèche la version du rectorat, convenance personnelle.
00:28:54 - Francis Lecq.
00:28:56 - Pendant plusieurs semaines il a subi un état d'anxiété.
00:29:00 Il est évidemment agréablement submergé par tout le soutien qu'il a reçu des professeurs,
00:29:06 des parents d'élèves qui évidemment se sont aperçus qu'il avait été victime,
00:29:11 une première victime d'un mensonge éhonté d'une élève.
00:29:15 Tout est parti dans l'affaire Sommel-Paty comme dans notre affaire,
00:29:19 par un nuisse, un mensonge d'une adulte qui a été relayé par les réseaux sociaux
00:29:23 dans les conditions que vous connaissez.
00:29:25 Et ces réseaux sociaux avec des personnels qui sont diffusés à travers toute la France
00:29:30 se lancent dans des propos et des menaces de mort.
00:29:33 Dans l'affaire Sommel-Paty, malheureusement, c'est allé jusqu'au bout.
00:29:36 C'est pour ça que, bien sûr, il doit être mis en sécurité.
00:29:41 Il se sent pour l'instant en sécurité.
00:29:44 Et le fait que le Premier ministre l'ait appelé il y a quelques jours est aussi important.
00:29:50 Moi je trouve ça peut-être tardif de la part du gouvernement.
00:29:54 Ça pouvait être intervenu avant, mais en tout cas, c'est essentiel.
00:29:58 Joachim Leflachimade, qui est essayiste, je le rappelle, et enseignant.
00:30:03 L'avocat citerait justement Sommel-Paty.
00:30:05 Sommel-Paty avait une phrase terrible quelques jours avant sa mort.
00:30:09 Il avait dit vouloir que sa vie et que sa mort servent à quelque chose.
00:30:12 Quand on voit le même engrenage systématiquement qui se met en place depuis 40 ans,
00:30:15 on a le sentiment que Sommel-Paty est mort pour rien et ça a quelque chose d'écœurant.
00:30:19 De voir encore une fois les mensonges du rectorat,
00:30:21 les contradictions de Mme Belloubet qui incarnent quand même
00:30:24 tout ce que la classe dirigeante française a produit de pire depuis 40 ans.
00:30:27 Et 40 ans justement, ces problèmes, on en parlait déjà au moment de l'affaire du foulard de Christ en 89.
00:30:32 Il y a eu le livre "Les territoires perdus de la République" en 2002.
00:30:35 Il y a eu le rapport Robin en 2004, il y a eu l'assassinat de Paty, de Bernard.
00:30:38 C'est toujours la même chose et rien ne se passe.
00:30:40 Le bateau coule et la paix civile avec lui.
00:30:42 Et hier on a cité Florence Bergeau-Blacker.
00:30:46 On a montré ses tweets où elle dit la phrase que vous dites.
00:30:49 On n'a rien appris en 40 ans.
00:30:51 - Et on fait de la com'.
00:30:52 - Nicole Belloubet, on peut peut-être l'écouter.
00:30:54 Elle était hier sur RTL.
00:30:55 - J'ai changé de discours un peu.
00:30:56 - Mais oui, en fait, Mme Belloubet, il y a un problème de crédibilité.
00:31:00 D'abord, elle dit tout sur le même ton.
00:31:02 - Quand vous avez lâché Mila, pleine affaire Mila,
00:31:05 quand vous êtes gardé sot et que vous remettez l'interdiction de blasphémer.
00:31:08 Bon ben voilà, après vous devez rattraper.
00:31:10 - En fait, on sent que ce sont des gens qui réagissent.
00:31:12 Ils n'agissent pas, ils réagissent.
00:31:14 Et ils se calent, ça fait plusieurs fois que je le dis ce matin,
00:31:16 sur l'opinion publique ou sur la presse.
00:31:19 Et après, ils réagissent en fonction de ce qu'ils disent.
00:31:21 Autrement, ils ne disent rien.
00:31:22 - Et ce n'est pas ce que c'est la République, Mme Belloubet.
00:31:23 Moi, je l'avais vu, je l'avais entendu dire que la France
00:31:25 n'était non pas multiethnique, mais multiculturaliste.
00:31:28 Ça dénote quand même une confusion intellectuelle folle.
00:31:31 - Moi, je l'ai entendu dire au Sénat avant-hier,
00:31:34 le pas de vague, c'est fini.
00:31:36 Elle a été très claire.
00:31:37 - Oui, mais c'est faux, c'est des mots.
00:31:39 - Le pas de vague, c'était terminé, l'improvisorie était encore en place.
00:31:41 - Blanquer dit ça, Papendziaya dit ça, Bénéfeste, tout le monde dit ça.
00:31:44 - Mais si le pas de vague est fini, tu convoques le recteur
00:31:47 qui a écrit convenance personnelle et tu le mets dehors.
00:31:49 - Bien sûr.
00:31:50 - Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:31:52 Vous êtes d'accord ?
00:31:53 - Moi, j'essaie d'être positif et je suis convaincu que les choses ont changé,
00:31:57 que les mentalités évoluent, que le gouvernement prend conscience.
00:32:00 - Le problème, c'est que l'institution, en effet, bouge davantage
00:32:04 comme on en a fait à Samuel Paty.
00:32:05 Ça n'a rien à voir en termes de mobilisation.
00:32:07 Mais après, il y a une inertie.
00:32:08 Il y a des élèves qui sont là, qui sont intoxiqués.
00:32:10 Qui culturellement ont des valeurs totalement opposées aux valeurs de la République.
00:32:16 Et ça, ça ne se change pas, effectivement, en un an, deux ans, trois ans.
00:32:19 C'est sur ces 20 ans de communautarisme.
00:32:21 - Est-ce qu'on peut écouter, Madame Bellou ?
00:32:23 - Même si l'institution réagit fermement, même si la peur change de camp,
00:32:26 ces mentalités-là, ça va être très long à explorer.
00:32:28 - Mais bien sûr, on ne peut plus continuer à laisser supporter,
00:32:29 sur la seule possibilité d'enseignant, une telle affaire.
00:32:33 - Et comme vous avez dans les classes, la majorité des élèves qui ont cette idéologie islamiste.
00:32:36 - Écoutons des équipes dédiées au sein des lycées pour prendre en charge les gens de problèmes.
00:32:39 - Je ne suis pas encore avec vous, mais écoutez Madame Belloubet,
00:32:42 qui était hier chez nos amis d'RTL.
00:32:44 - Les actes malveillants qui ont été commis, c'est par des piratages de comptes élèves.
00:32:50 Donc si vous voulez, dès que cela s'est produit, nous avons bloqué les comptes.
00:32:54 Et là, en lien avec les régions, nous allons suspendre la messagerie dans les ENT.
00:33:01 Pendant quelque temps, jusqu'aux vacances de printemps sans doute,
00:33:04 pour que nous puissions, le cas échéant, réinitialiser les comptes de nos élèves
00:33:10 et sécuriser davantage encore, ce sera peut-être à plus long terme,
00:33:13 l'accès à la messagerie des ENT.
00:33:15 - Alors vous aurez compris que ce n'était pas sur le proviseur qu'elle s'exprimait.
00:33:19 - Il y a eu des menaces d'attentats à travers les messageries d'élèves,
00:33:21 ce qu'on appelle les ENT, et donc tout est coupé.
00:33:24 - L'ENT, il faut expliquer ce que...
00:33:25 - C'est ce que je viens de dire, les messageries privées des élèves,
00:33:28 où il y a les communications entre les professeurs, les rectorats, les proviseurs,
00:33:33 les parents, les élèves, et donc tout est coupé,
00:33:35 puisqu'il y avait eu des menaces d'attentats sur ces ENT.
00:33:39 - En revanche, on peut écouter ce qu'elle disait sur le proviseur.
00:33:42 - C'est un événement extrêmement grave, parce qu'au fond, ce proviseur,
00:33:47 lorsque nous l'avons reçu hier avec le Premier ministre à Matignon,
00:33:51 il l'a dit, il n'a fait que son travail.
00:33:54 C'est-à-dire qu'il demandait à l'élève de respecter les lois de la République.
00:33:58 Or, dans un établissement, évidemment, ces lois de la République,
00:34:01 c'est ce qui nous permet de vivre ensemble.
00:34:03 Et donc, il a demandé ce respect-là.
00:34:06 Il n'a pas été écouté, et donc il n'a pas été respecté.
00:34:10 Ces lois n'ont pas été respectées par l'élève.
00:34:12 Ce qui s'en est suivi est évidemment inacceptable.
00:34:15 Dès que les événements se sont produits, on a, quand je dis "on", c'est collectif.
00:34:20 C'est-à-dire que je fais allusion aux forces de l'ordre, aux pouvoirs judiciaires,
00:34:25 je fais allusion aux services académiques, qui, en tout premier lieu,
00:34:28 ont dressé autour de ce proviseur un bouclier de protection.
00:34:31 Je crois que c'est notre rôle.
00:34:33 Nous devons vraiment protéger nos personnels.
00:34:35 Il y a, je me semble-t-il, l'État a un impératif,
00:34:38 qui est celui, vraiment, de protéger ceux qui font vivre la République,
00:34:42 et parmi eux, les personnels de l'éducation nationale.
00:34:44 - C'est-à-dire qu'il est sous protection policière ?
00:34:46 - Il est absolument protégé, évidemment.
00:34:48 Il n'est pas sous protection policière au moment où nous parlons,
00:34:51 mais il a un accès direct à la police, avec des dispositifs que je n'ai pas ici à déployer.
00:34:56 Et évidemment, il a la protection judiciaire, il est suivi en permanence.
00:35:01 - En fait, t'apprends qu'il n'a même pas de protection policière,
00:35:04 et il a un accès direct à la police, donc il peut faire le 17, c'est ce que j'entends.
00:35:08 - Il y avait le surveillant général.
00:35:10 - Ah oui ?
00:35:11 - Je ne sais pas si vous avez connu.
00:35:12 - Attendez, en plus, c'est la dernière de Michel Sardou ce soir à Brest.
00:35:15 En ce temps-là, Monsieur le surveillant des classes secondaires était un peu efféminé.
00:35:19 - On l'a appelé le surjet, et je veux dire, tout le monde le craignait, le surveillant général.
00:35:22 Pourquoi laisser supporter aux enseignants, dont ce n'est pas le rôle de maintenir l'ordre, la discipline, cette responsabilité ?
00:35:30 - Ce n'est pas le rôle des enseignants.
00:35:32 - Voilà, il faut trouver un système de référents, du surveillant général.
00:35:36 - Ce n'est pas le rôle des enseignants.
00:35:38 - C'est le proviseur, c'est son rôle, justement, c'est le chef de l'État.
00:35:42 - Surtout, il faut les soutenir derrière, il ne faut pas essayer de cacher l'affaire, comme le recteur du lycée.
00:35:46 - Oui, mais c'est lui qui fait son rôle aussi, il doit rappeler les règles.
00:35:48 - Vous ne pouvez pas laisser supporter ça, surtout depuis le traumatisme durable de Samuel Paty et de Dominique Bernard.
00:35:56 - La menace terroriste.
00:35:58 - On a souvent reçu Didier Le Maire, qui était aussi un enseignant.
00:36:02 - Qui a été lâché, pareil.
00:36:03 - Qui a été lâché, ce n'est pas le seul dans cette affaire.
00:36:05 - J'ai peur. Bon, non, on va y croire.
00:36:09 - Ça va être formidable que ça change, comme dit M. Valigny.
00:36:13 - On peut quand même noter que les rectorats, que ce soit pour les affaires de harcèlement à l'école,
00:36:17 on a eu avec le rectorat adversaire, etc.
00:36:19 Ou pour les affaires d'atteinte à la laïcité, c'est toujours pareil, c'est étouffer toutes ces affaires, cacher la réalité.
00:36:25 - Mais quand la réaction, il ne veut jamais traiter les problèmes à la base.
00:36:27 - Je vous répète que toute la séquence qu'on vient de vivre cette semaine,
00:36:33 c'est parce que mardi soir, les chaînes d'info ont commencé à en parler,
00:36:39 et qu'il y a eu cette réaction, et notamment ce proviseur qui a été reçu par M. Attal,
00:36:44 c'est parce que l'émotion sans doute se voyait, en l'occurrence, sur les chaînes info.
00:36:49 La menace terroriste avec un sondage CSA pour CNews, Europe-Mal, JDD,
00:36:54 52% des Français pensent que la France ne sera pas prête à accueillir les justes étés.
00:36:59 Ce qui est intéressant, c'est que manifestement hier, Sandra Buisson va nous l'expliquer,
00:37:05 Gérald Darmanin a rencontré les gens de la DGSI, qui essayent de le dissuader, si je comprends bien,
00:37:11 de faire cette cérémonie d'ouverture sur la Seine, ce qui serait un symbole,
00:37:18 si tu n'es pas capable de le faire... - Pas la capitulation.
00:37:22 - Oui, mais en tout cas, la question se pose. J'aimerais pas pour le coup être Emmanuel Macron,
00:37:27 parce que c'est difficile de prendre une décision, pour la raison que vous venez de dire.
00:37:32 Écoutons Sandra Buisson.
00:37:34 - Selon nos informations, et cela faisait partie du rendez-vous de Gérald Darmanin ce jeudi à la DGSI,
00:37:40 l'attentat qui s'est produit en Russie fait craindre l'action sur notre territoire de copycat,
00:37:45 chez qui la médiatisation de l'attaque pourrait déclencher un passage à l'acte,
00:37:50 d'autant plus au moment des fêtes de Pâques.
00:37:53 Depuis plusieurs années, la menace principale en France est la menace endogène,
00:37:56 venant de gens qui sont en France, agissant avec des moyens peu élaborés,
00:38:00 des profils assez jeunes ces derniers mois, qui sont inspirés ou influencés
00:38:04 par la propagande djihadiste de groupes terroristes, avec lesquels ils n'ont aucun contact direct.
00:38:09 L'autre menace, c'est qu'une organisation terroriste téléguide, active à distance,
00:38:15 une ou plusieurs personnes qui se trouvent déjà sur notre territoire.
00:38:19 Enfin, depuis un peu plus d'un an, il y a un retour de la menace de commando projetée
00:38:23 depuis les pays où sont retranchées les organisations terroristes.
00:38:27 Un nouveau Bataclan est possible, le ministre de l'Intérieur l'a dit à l'automne dernier,
00:38:32 car l'Etat islamique et Al-Qaïda ont la volonté d'envoyer des djihadistes pour frapper en Europe,
00:38:37 mais les autorités françaises estiment qu'en l'Etat, ces groupes n'ont pas les moyens de le faire.
00:38:43 Quant au danger que représentent les sortants de prison condamnés pour terrorisme,
00:38:47 cela reste une préoccupation majeure des services de renseignement,
00:38:50 qui suivent tous ces détenus dès la sortie de détention, et cela en fonction de leur dangerosité.
00:38:56 Selon une source sécuritaire, environ deux tiers de ces individus sont désengagés quand ils sortent,
00:39:02 c'est-à-dire que des preuves suffisantes montrent qu'ils ont rompu avec l'idéologie djihadiste.
00:39:08 Un tiers des détenus qui sortent donc restent engagés dans le combat et le djihadisme.
00:39:13 Vous avez été député tous les deux, vous avez été aux responsabilités, ce que nous n'avons jamais été nous.
00:39:18 Merci.
00:39:19 Le président de la République vous appelle, cher Georges, bonjour.
00:39:22 Est-ce que je maintiens ou non la cérémonie d'ouverture sur la scène ? Vous lui dites oui ou non ?
00:39:27 Moi je dis oui. Je dis oui parce que je pense qu'on ne peut pas capituler,
00:39:31 et de toute façon cette menace terroriste va durer encore 20 ans.
00:39:34 Qu'est-ce qu'il faut qu'on change de notre mode de vie ? Il faut qu'on sécurise, il faut qu'on prévienne.
00:39:38 Mais on ne va pas arrêter les spectacles, on ne va pas arrêter l'euro qui va arriver, on ne va pas arrêter…
00:39:42 D'autant qu'il est en Allemagne, donc on ne peut pas l'arrêter.
00:39:45 Oui mais l'Allemagne c'est la même chose. On est concernés tous en Europe.
00:39:48 Non mais vous avez raison, le 14 juillet, le Clou de France, on a eu la coupe du monde de rugby,
00:39:52 on a eu le pape à Marseille, voilà.
00:39:54 Non mais ce n'est peut-être pas la même chose, parce que là on est une cible du monde entier,
00:39:57 on pourrait répondre comme argument. Mais bon, vous dites oui.
00:39:59 Moi je dis, il faut maintenir.
00:40:01 André Vallini, président de la République, vous lui dites non. Pourquoi ?
00:40:06 Parce que c'est trop dangereux, on fait ça au Stade de France.
00:40:09 Le vrai problème, si on fait ça, c'est qu'il faut rembourser les 300 000 personnes,
00:40:14 enfin 300 000 moins 80 000, qui ont réservé leur place.
00:40:18 Parce qu'il y a 300 000 personnes…
00:40:20 Mais c'est payant les places pour les ouvertures ?
00:40:23 Oui, c'est payant, et il n'y a que 80 000 places au stade.
00:40:26 Mais moi je pense qu'il faut annuler cette cérémonie, il faut faire ça au stade.
00:40:31 C'est comme ça, il y a le contexte à changer, le contexte terroriste est plus grave que jamais.
00:40:36 Écoutez, on en parlera tout à l'heure, mais notre ami Eric de Ritmaten, que vous connaissez bien,
00:40:41 est venu nous voir, et juste avant 10h, je voulais qu'on fasse un petit point,
00:40:45 certes rapide, trop rapide, mais l'idée c'est les 75 innovations vertes, dites-vous,
00:40:50 qui vont changer notre vie et le siècle.
00:40:54 Et le panneau, par exemple, le panneau solaire invisible.
00:40:58 Oui, les questions qu'on se pose, c'est est-ce qu'on va avoir des panneaux solaires partout ?
00:41:03 Est-ce qu'on va avoir des éoliennes ? Vous savez très bien, dans tout le territoire français…
00:41:06 Mais quel est l'intérêt du panneau solaire, puisqu'il n'y a pas du soleil toute la journée ?
00:41:11 Non mais ça marche maintenant uniquement avec de la lumière du jour, c'est ça qui est formidable.
00:41:14 Et ces panneaux solaires vont, dans quelques années, disparaître en fin de compte,
00:41:18 ils vont être fondus dans la toiture, par exemple, de votre maison.
00:41:22 Alors j'ai rencontré des entreprises qui m'ont un peu ouvert les cartons,
00:41:25 qui m'ont dit voilà comment on voit les choses dans le futur.
00:41:28 Le panneau solaire ne se verra plus, c'est ça qu'il faut retenir.
00:41:30 Donc ça j'entends bien, mais on a, comment dire, l'énergie solaire est produite au moment où on n'en a pas besoin.
00:41:37 Oui, alors pas forcément, pas forcément.
00:41:40 Vous avez des systèmes de batterie dans la maison qui vont garder l'électricité pour vous,
00:41:45 et dans d'autres cas qui vont réinjecter dans le réseau, ça c'est le cas déjà aujourd'hui.
00:41:49 Les panneaux solaires captent le soleil, ça fait de l'énergie,
00:41:52 et ça va être réinjecté dans le réseau, d'ailleurs vous savez qu'il y a des gens qui se font payer,
00:41:57 rémunérer très faiblement, mais qui peuvent vendre leur énergie, qui rendent à EDF,
00:42:00 puisque EDF a le monopole.
00:42:02 Alors évidemment, et puis vous dites en 2100 la température se régule dans l'Espagne,
00:42:06 en 2080 on va planter des légumes sur les planètes.
00:42:08 Non mais ça c'est amusant, on parle en 2024, mais il faut s'imaginer en 2100 ce qui peut arriver.
00:42:14 Vous savez on en a parlé hier, justement, de ces pays qui ont...
00:42:16 Comment vous savez qu'on va planter des légumes sur des planètes en 2080 ?
00:42:19 Et sur quelles planètes ?
00:42:21 Alors c'est mars, c'est mars, non mais...
00:42:23 On va aller planter des carottes sur...
00:42:24 Tout ce qui est dans le livre, je vous assure.
00:42:26 Mais quel est l'intérêt sur nous ?
00:42:28 On pourra pas les ramener parce que...
00:42:30 On va les faire revenir ?
00:42:32 Mais non mais aujourd'hui vous avez Elon Musk,
00:42:34 et vous avez tous les grands milliardaires américains qui veulent conquérir l'espace.
00:42:37 La vie est une première étape, mais la deuxième étape c'est mars.
00:42:40 Mais conquérir on va pas les...
00:42:41 Et pour vivre sur mars, il faut avoir de quoi se nourrir,
00:42:44 il y a de l'eau qui se trouve peut-être...
00:42:46 Vous pensez vraiment qu'on va aller vivre sur mars ?
00:42:47 Mais c'est pas ce que je pense moi.
00:42:48 Oui, mais Elon Musk il pense ça.
00:42:50 Il dépense des milliards pour envoyer des fusées, vous avez bien vu.
00:42:53 Non mais vous pensez que c'est drôle, mais c'est vraiment la réalité.
00:42:57 On va jusqu'à 2100, là aujourd'hui on est en 2024,
00:42:59 75 ans devant nous quand même.
00:43:01 Je suis d'accord avec vous.
00:43:03 Non, pas du tout d'ailleurs, mais...
00:43:05 Des éoliennes, des éoliennes en fin belle.
00:43:09 Alors ça c'est...
00:43:10 Alors comment ?
00:43:11 Je pense aux éoliennes de la baie de la baule, c'est d'une laideur inouïe.
00:43:15 On a l'impression qu'elles ont été jetées comme ça.
00:43:17 Bon, c'est horrible, c'est d'une laideur absolue.
00:43:20 Si vous voulez la découvrir cette éolienne du futur,
00:43:22 je pense qu'on a des images, parce que j'ai rencontré l'entreprise qui s'appelle Tactis.
00:43:26 Voilà, c'est en fait des...
00:43:27 Vous voyez c'est beaucoup plus bas.
00:43:29 C'est beau.
00:43:30 C'est beaucoup plus bas que ces énormes pannes.
00:43:32 C'est vraiment beau.
00:43:33 Vous savez c'est un petit peu comme les phares au début
00:43:35 quand on a mis des phares sur les côtes.
00:43:37 Ah oui, c'est vraiment bien ça.
00:43:39 C'est différent.
00:43:40 Vous pouvez l'installer sur Mars directement.
00:43:42 Ce sont encore des grandes éoliennes.
00:43:44 Non, non, mais c'est...
00:43:45 Ça ce sont des éoliennes qui captent le vent.
00:43:46 Mais alors des bateaux qui volent sur l'eau, ça s'appelle pas des avions ?
00:43:49 Non, alors ça c'est intéressant parce que d'abord ça marche à l'hydrogène.
00:43:52 Ça sera électrique avec des piles à combustible.
00:43:54 Et il y en a déjà sur le lac Léman qui sont à l'essai.
00:43:57 Vous allez voir, il y a des images.
00:43:58 Ça s'appelle Mobifly, l'entreprise qui fait ça.
00:44:00 Et c'est très utile comme taxi en fin de compte.
00:44:03 Ce sont des petites navettes, vous voyez, qui ne dégagent aucun CO2
00:44:07 et qui peuvent traverser le lac, qui peuvent traverser,
00:44:10 qui peuvent voguer un jour sur la Seine, pourquoi pas,
00:44:13 et à prix réduit et sans aucune pollution.
00:44:15 Et on voulait vraiment que vous soyez là, d'abord parce qu'on vous aime beaucoup, Eric.
00:44:19 Et effectivement, vous êtes un homme de l'économie
00:44:21 et cette économie nous fait un peu peur ces temps-ci, pour dire les choses clairement.
00:44:25 C'est aux éditions de l'archipel, mais la vraie révolution,
00:44:28 la vraie révolution, peut-être la plus importante, c'est Charles Gipity.
00:44:32 Il va peut-être fermer là des enseignants, des avocats.
00:44:36 - Il y a plus de 500 millions d'emplois que des entreprises.
00:44:38 - Ça, et alors, je trouve qu'on avait reçu plusieurs fois Laurent Alexandre ici
00:44:42 et puis également Luc Ferry.
00:44:44 Je trouve qu'ils étaient un peu trop enthousiastes, oui,
00:44:49 parce qu'ils pensaient que tout allait changer immédiatement.
00:44:52 Et tu t'aperçois que dans la création, c'est quand même un peu plus lent.
00:44:57 - Si vous me permettez, Charles Gipity, les Chinois sont déjà très en avance
00:45:00 et ils envisagent, avec leur constructeur aéronautique Comac,
00:45:04 de mettre au point l'avion sans pilote quand même.
00:45:06 Ils sont en avance par rapport à Airbus qui a ces projets.
00:45:09 Alors l'avion sans pilote, il n'y aura plus personne à bord.
00:45:12 Il y aura juste des hôtesses.
00:45:14 - C'est quand même pas la majorité de l'espèce, les volants équistes.
00:45:19 - Non, mais c'est quelque chose qui va arriver.
00:45:21 - L'avion sans pilote.
00:45:23 - Le tchat Gipity va permettre des économies de carburant,
00:45:26 c'est l'argument numéro un, et surtout réduire l'erreur humaine,
00:45:29 parce qu'il y a plus d'erreurs humaines.
00:45:31 Vous vous rappelez le film "Sudi" avec Tom Hanks, vous vous rappelez ?
00:45:35 - Bien sûr, dans la baie de Luton.
00:45:39 - Après il y a eu tout ce procès pour dire que si c'était l'électronique
00:45:43 qui avait piloté l'avion, vous ne l'auriez peut-être pas mis à l'eau.
00:45:46 Après, effectivement, le pilote a gagné.
00:45:48 Donc voyez, aujourd'hui on en est là.
00:45:50 Le tchat Gipity, oui, est vraiment quelque chose de très préoccupant.
00:45:53 - On voulait faire un coup de projecteur.
00:45:55 Eric Derritte-Mathenne, 21e siècle, 75 innovations vertes
00:45:58 qui vont changer notre vie, préférence de Bertrand Piccard.
00:46:02 - Il prépare le tour du monde en avion hydrogène quand même, Bertrand Piccard.
00:46:07 - Écoutez, vous allez le suivre ?
00:46:09 - Non, parce qu'il n'y a qu'une seule personne à bord.
00:46:12 - Ah bon ?
00:46:13 - Oui, vous savez, c'est des avions qui sont ultra légers.
00:46:15 Il a déjà fait le tour du monde avec l'avion solaire.
00:46:17 Il ne faut pas être trop lourd.
00:46:19 - On va marquer une pause et on va recevoir notre ami Jean-Jacques Debout,
00:46:23 qui vient régulièrement nous voir, parce que c'est un grand...
00:46:28 - Vous vous rappelez très bien.
00:46:29 - Mais c'est une bouffée d'optimisme.
00:46:31 - Pour ceux qui aiment la variété française dont on fait partie.
00:46:33 - Vous savez que son père était l'opticien du général de Gaulle ?
00:46:36 - Le père de Jean-Jacques Debout ?
00:46:37 - De Gaulle a été l'opticien du général de Gaulle.
00:46:39 Et Jean-Jacques Debout était à l'école, en pension, avec Jacques Messerine.
00:46:43 - Oui, ça il nous l'avait raconté avec son ami Jacques Messerine.
00:46:47 - Au Canada.
00:46:48 - Exactement.
00:46:49 Et puis on fera un coucou quand on pensera à Michel Sardou.
00:46:52 Il est né l'année dernière, ce soir, à Brest.
00:46:54 Après, il ne chante plus.
00:46:55 Vous vous rendez compte ?
00:46:56 - C'est ce que vous avez dit l'autre jour.
00:46:58 Vous avez dit qu'il reviendrait pour...
00:47:00 - Oui, a priori.
00:47:02 Il aura 80 ans en 2027.
00:47:08 Il aura 80 ans, donc on peut imaginer qu'il fasse.
00:47:11 Mais moi, je pense qu'il n'en a plus envie.
00:47:14 - Charles Trenet a chanté jusqu'à quel âge ? Vous vous souvenez ?
00:47:16 - Oui, justement.
00:47:17 Ce n'est pas forcément un bon exemple, parce qu'il a chanté assis
00:47:19 la dernière fois que je l'ai vu, Charles Trenet.
00:47:21 Il était très fatigué.
00:47:24 Merci, Éric.
00:47:26 La dernière demi-heure, on a plein de surprises.
00:47:29 Restez avec nous pour cette dernière demi-heure,
00:47:32 parce qu'on va également parler d'une loi proposée par le Modem.
00:47:37 - Un député Modem, suivi par pas grand monde,
00:47:40 mais qui se naît lui-même.
00:47:42 C'est changer le suffrage pour élire le président de la République.
00:47:45 - Non, mais c'est un bon sujet, quand même.
00:47:47 C'est un bon sujet.
00:47:48 - Pourquoi là, j'allais lui proposer ça comme ça, sur un coin de table ?
00:47:50 - Oui, mais c'est un bon sujet, l'élection du président de la République
00:47:53 au suffrage universel direct.
00:47:55 A tout de suite.
00:47:56 - Je vais m'occuper des députés.
00:47:58 - J'en ai jamais vu naître, j'avais exactement 16 ans.
00:48:03 - Notre ami Jean-Jacques Sebou est là.
00:48:05 - On l'entend.
00:48:06 - Il est là.
00:48:07 - C'est là.
00:48:08 - C'est Claude.
00:48:09 - Notre ami, c'est là.
00:48:10 Jean-Jacques.
00:48:11 - On est à l'antenne.
00:48:12 - On est à l'antenne.
00:48:13 - Ah bon ?
00:48:14 - Eh oui.
00:48:15 - Merde.
00:48:16 - Ben oui.
00:48:18 - Alors vous faites partie de nos chouchous, même quand vous venez.
00:48:22 - Ça me regonfle le cœur.
00:48:24 - Eh ben écoutez, c'est un jour d'espérance.
00:48:27 - Et en plus, mon nouvel album sort ce matin.
00:48:32 - C'est pour ça que vous venez.
00:48:33 - Dans les FNAC bien achalandés.
00:48:36 Il y a une FNAC près de chez vous ?
00:48:40 - Oui.
00:48:41 - À Grenoble.
00:48:42 - À Grenoble ?
00:48:43 - Oui.
00:48:44 - Jean-Jacques Debout.
00:48:45 - Il est à Grenoble ?
00:48:46 - Jean-Jacques Debout, vous êtes unique.
00:48:48 Vous dégagez une fantaisie, une poésie unique et c'est pour ça que vous êtes un de nos chouchous.
00:48:52 Moi j'aimerais avoir le cerveau de Jean-Jacques Debout parfois.
00:48:55 - Moi je rêverais de vous ressembler aussi.
00:48:58 - Ah ben oui.
00:48:59 - En plus si jamais tu as gardes-robe, ça je trouve à vous laisser.
00:49:04 - Ah ben vous auriez, vous auriez rien.
00:49:06 - Je suis en colère parfois, irritable, et tu sais, artistes que vous, vous traversez, vous êtes un poète.
00:49:13 - Somaya Labidi nous rappelle les titres du jour.
00:49:16 - Rassemblement symbolique après le départ du proviseur du lycée Maurice Ravel.
00:49:23 Élus, parents, élèves et profs sont réunis depuis ce matin devant l'établissement scolaire parisien.
00:49:28 Une affaire au retensissement national et qui continue de choquer la communauté éducative.
00:49:34 Des images de l'une des dévotions les plus populaires parmi les chrétiens.
00:49:38 Une foule dense et compacte a débuté ce matin le chemin de croix à Jérusalem.
00:49:43 L'un des temps forts de ce week-end de Pascal.
00:49:46 Et puis passage à l'heure d'été ce week-end dans la nuit de samedi à dimanche.
00:49:50 Nous avancerons nos montres d'une heure après les avoir reculées au mois d'octobre dernier.
00:49:54 - Et oui, merci Somaya, mais on attend que la France s'aligne un jour sur le soleil.
00:50:03 Pourquoi pas ?
00:50:04 - En tout cas, ce n'est pas très intéressant ce que je dis là.
00:50:07 - Bon, Jean-Jacques, comment ça va ?
00:50:13 - Très bien.
00:50:14 - Bon, donc là, c'est un album Frida Kahlo.
00:50:17 - Oui.
00:50:18 - Frida Kahlo, la célèbre peintre.
00:50:20 Mais pourquoi Frida Kahlo ?
00:50:21 - Et bien, pourquoi Frida ? Parce que je l'ai rencontrée par hasard, par hasard dans ma vie, évidemment.
00:50:29 Une fois dans le bureau de Daniel Filippacchi, qui m'avait convoqué à cause d'une chanson pour Sylvie Vartan,
00:50:36 puisqu'il était son producteur, qui était la chanson "Comme un garçon, j'ai les cheveux longs".
00:50:41 - "Comme un garçon, un grand ceinturon".
00:50:43 - Et puis tout d'un coup, il me dit "Oh, il y a mon tableau qui arrive".
00:50:46 Alors je me tais et puis je regarde.
00:50:49 Et puis il y avait un livreur qui lui livre un grand tableau.
00:50:53 Et il lui dit "Voilà les ciseaux de mon bureau.
00:50:56 Il faut à tout prix, il faut le voir".
00:51:00 Il avait hâte de le voir.
00:51:02 Il l'avait acheté, mais il ne l'avait pas encore vu.
00:51:04 Mais il savait que c'était un tableau important.
00:51:07 Et puis finalement, la personne a ouvert le paquet.
00:51:12 Et puis c'était une baignoire avec des pieds dedans, un peu ensanglantés.
00:51:18 Et moi, ça m'avait interrogé.
00:51:20 Et je dis à Daniel, je lui dis "Mais..."
00:51:22 Parce que je savais qu'il collectionnait les tableaux d'art moderne,
00:51:25 exclusivement d'art moderne et surréaliste.
00:51:29 Et je lui dis "Mais qu'est-ce que c'est que ce tableau ?"
00:51:32 Il me dit "C'est une peintre mexicaine qui a eu un très grave accident de tramway.
00:51:39 Elle était dans un car et puis il y a un tramway qui a traversé le car
00:51:43 et elle se trouvait à la jonction.
00:51:45 Donc elle a vécu toute sa vie avec une colonne vertébrale en fer".
00:51:51 - Très beau film de Salma Hayek, qui joue Frida Kahlo.
00:51:55 Très très beau film.
00:51:56 - Oui, mais oui. Et il m'explique tout ça.
00:51:59 - Et donc ça vous a intéressé et des années plus tard vous avez fait...
00:52:01 - Et un jour mon ami Arnold de Contad, qui avait le château de Mont-Geoffroy,
00:52:06 qui était le frère d'Andor Nano, qui était la mairesse de Deauville...
00:52:10 [Rires]
00:52:12 - Alors voilà qu'il rigole !
00:52:14 - Qui était la mairesse de Deauville, me dit "Il faut que j'aille voir ma belle-mère à Mexico".
00:52:20 Moi j'étais tombé amoureux de la cathédrale de Mexico.
00:52:24 Je trouvais qu'il n'y avait pas une cathédrale plus belle, toute blanche comme ça,
00:52:28 que la cathédrale de Mexico.
00:52:30 Et elle me dit "Tu veux pas m'accompagner ?"
00:52:33 Et je lui dis "Mais si, je veux bien t'accompagner, on va rester dix jours,
00:52:37 il faut que je voie ma belle-mère parce qu'elle veut revenir en France, étant donné que..."
00:52:41 - Je suis un peu perdu, mais c'est pas grave.
00:52:43 [Rires]
00:52:45 - Elle avait une galerie de peinture, et dans sa galerie, Frida Kahlo.
00:52:50 - Frida Kahlo.
00:52:51 - Bon, et en tout cas, je sais pas si on voit des images, on peut entendre quelques notes de musique ?
00:52:57 - Très bien, parce qu'il sort aujourd'hui.
00:53:00 [Musique]
00:53:16 - Bon, c'est vrai que vous venez régulièrement nous voir, vous faites partie de ces chouchous,
00:53:22 de beaucoup de journalistes d'ailleurs, parce que vous ne ressemblez à personne,
00:53:26 assurez-vous que j'ai pensé à vous hier ou avant-hier,
00:53:28 parce qu'une fois vous étiez venu sur ce plateau avec Marcel Hamon d'ailleurs,
00:53:32 et vous aviez parlé de Raoul Breton, et les éditions Raoul Breton.
00:53:36 Et ce nom est revenu dans l'actualité, puisque les éditions Raoul Breton
00:53:40 visiblement sont propriétaires des chansons de Piaf.
00:53:42 - Absolument.
00:53:43 - Exactement, et pour la cérémonie d'ouverture, les ayants-droit de la famille Piaf,
00:53:49 qui sont deux ou trois jeunes femmes...
00:53:51 - Oh, ils sont plusieurs !
00:53:53 - Ils ont été contactés pour donner l'hymne à l'amour et la vie en rôle.
00:53:59 - L'hymne à l'amour, oui, c'est Raoul Breton. Même vous racontez comme moi.
00:54:03 - Non, non, non, non, non, non, ne m'en racontez pas !
00:54:07 - Il était au Waldorf Astoria, il rencontre au bar du Waldorf Astoria, c'était la guerre,
00:54:13 et il rencontre... il y avait Edith Piaf qui était là, et il lui dit
00:54:21 "Edith, j'ai quelque chose de très important à te dire", il la prend dans ses bras,
00:54:26 et elle a eu peur, elle s'est dit "pour qu'il me prenne dans ses bras,
00:54:30 c'est qu'il doit se passer quelque chose de très important".
00:54:32 Et il lui dit "Marcel ne viendra pas te voir ce soir chanter au Versailles,
00:54:36 car l'avion dans lequel il était s'est écrasé dans le Groenland".
00:54:40 Et c'est là qu'elle a appris la mort...
00:54:43 - Aux Açores.
00:54:44 - Oui, aux Açores, pardon, excusez-moi.
00:54:47 Et il y avait à côté d'eux Marguerite Monod, qui avait écrit toutes les chansons
00:54:53 "Devire malade ouse", et qui écrivait beaucoup pour Edith Piaf.
00:54:57 Et Raoul Breton dit à Marguerite Monod "tu vas monter dans ma chambre
00:55:02 où il y a un piano où répète Edith, et vous allez me faire une belle chanson".
00:55:06 Marguerite s'est mise au piano, et Edith a fait ci un jour
00:55:12 "la vie t'arrache à moi, si tu meurs, si tu es loin de moi",
00:55:15 et c'est comme ça qu'est née l'hymne à l'amour en hommage à Cerdan,
00:55:20 dont elle venait d'apprendre qu'il ne serait pas le soir au Versailles pour sa première.
00:55:25 - On est en 49. Vous l'avez connue Edith Piaf ?
00:55:28 - Oui, j'ai connu, elle m'a même chanté une chanson qui s'appelait "Les chagrins d'amour".
00:55:31 J'avais 17 ans quand elle me l'a chantée, ce qui me faisait mal voir
00:55:35 des auteurs et compositeurs, des vieux qui étaient chez moi.
00:55:38 - Mais vous êtes allé chez eux, le boulevard Lannes ?
00:55:40 - Bien sûr, j'y ai passé des nuits entières, à rire bien sûr.
00:55:44 - C'est incroyable.
00:55:45 - J'y ai connu Charles Dumont.
00:55:47 - Charles Dumont est toujours de ce monde, il a fêté ses 95 ans l'autre jour.
00:55:50 - J'ai connu Georges Moustaki.
00:55:52 - Oui, mais ça c'est des gens qui sont... Georges Moustaki il est décédé plus tard,
00:55:56 mais Edith Piaf elle est morte en 63.
00:55:58 - Mais je la voyais Edith, je la voyais souvent.
00:56:01 - Dans cet appartement du boulevard Lannes.
00:56:03 - Son secrétaire était un poseur de linoleum,
00:56:06 qui avait posé le linoleum à Saint-Monday chez ma mère dans la cuisine.
00:56:09 (Rires)
00:56:11 - Ça se tache coup.
00:56:13 - C'est vrai, elle l'a eu comme secrétaire.
00:56:15 - Il s'appelait Claude Figus, et il avait pris 3 ans de prison,
00:56:19 ça ça devrait vous intéresser,
00:56:22 parce qu'il avait été faire cuire des oeufs sur la flamme de la tombe du soldat inconnu,
00:56:27 sous l'arc de Triant.
00:56:29 - Je sais pas.
00:56:30 - Ah oui oui c'est vrai, vous pouvez le vérifier.
00:56:32 - Il avait fait une omelette.
00:56:34 - Il avait pris 3 ans de prison pour ça ?
00:56:36 - 3 ans de prison, et c'est Louis Hamad...
00:56:38 - Mais vous êtes sûr de ça ?
00:56:40 - Oui, et comme Louis Hamad...
00:56:42 - La justice était plus sévère.
00:56:44 - Louis Hamad était sous-préfet de police de Paris,
00:56:47 il a réussi à faire un peu réduire la peine à Claude Figus,
00:56:53 qui avait fait ça sous l'arc de Triant,
00:56:55 il avait fait ça pour faire rire Edith.
00:56:57 - Il n'y a plus de nouvelles de Claude Figus.
00:56:59 - Ah non, mais il s'est suicidé à Saint-Tropez.
00:57:02 (Rires)
00:57:04 - C'est pas drôle.
00:57:06 - Non c'est pas drôle du tout, pardonnez-moi.
00:57:08 - Oui mais c'est pas drôle.
00:57:10 - Voilà, si on pouvait ne pas sourire avec ce genre de choses.
00:57:14 Elle est où Chantal ?
00:57:16 - Chantal s'est envolée hier matin pour Beyrouth,
00:57:20 parce que Chantal est une grande vedette au...
00:57:22 - Chantal Goya ?
00:57:24 - Oui.
00:57:26 - Chantal, comme ça, Chantal.
00:57:28 - Vous connaissez Eugénie Bastier ?
00:57:31 - Je la connais de vue parce que je regarde beaucoup votre émission,
00:57:35 et je la trouve vraiment très jolie,
00:57:38 et en plus, c'est Bastier son grand nom.
00:57:41 - Bastier, Bastier.
00:57:43 - Comme Maryse Bastier.
00:57:45 - Oui.
00:57:46 - Elle aurait pu incarner Maryse Bastier.
00:57:48 - Maryse Bastier, la première femme pilote.
00:57:50 - Oui.
00:57:51 - À traverser l'Atlantique.
00:57:52 Mais malheureusement, elle n'est pas de nos familles.
00:57:54 - Et qui était une amie du collège
00:57:57 où j'allais chercher Sylvie Vartan quand elle avait 15 ans.
00:58:00 Le fameux collège...
00:58:02 - C'est une ramification.
00:58:04 - Mais si, au cours de Vincennes, comment ça s'appelle ?
00:58:07 - Qui porte le nom aussi d'une aviatrice.
00:58:10 - Mais si, le collège...
00:58:12 - Bon, on va le retrouver.
00:58:14 - On verra pour la prochaine émission.
00:58:16 - Ce que je vous propose quand même, parce que...
00:58:19 Mais quand vous êtes là, vous êtes tellement présents
00:58:21 que je n'ai même plus envie de parler de l'actualité.
00:58:23 Parce qu'il y avait un restaurant dans le temps,
00:58:26 et c'est dommage, ce restaurant a fermé,
00:58:29 où on se retrouvait et Jean-Jacques passait d'une table à l'autre
00:58:34 et allait parler aux uns et aux autres.
00:58:36 - Chez Igor.
00:58:37 - Chez Igor, exactement.
00:58:39 Et vous l'avez compris, c'est un merveilleux raconteur d'histoire.
00:58:42 C'est un conteur d'histoire, vous êtes formidables.
00:58:45 Et ce n'est pas Hélène Boucher d'ailleurs ?
00:58:47 - Hélène Boucher !
00:58:48 - Voilà, c'est ça.
00:58:49 - Hélène Boucher, c'est une amie de Maurice Bassier.
00:58:52 - Mais qui n'a rien à voir avec moi, malheureusement.
00:58:54 - Vous ne voulez pas faire de l'avion avec moi ?
00:58:56 - Non, je vous en prie.
00:58:59 - Ça prendra un odeur, mais...
00:59:01 - Attendez, faites attention.
00:59:02 Vous savez que ce n'est plus aujourd'hui, on ne fait plus.
00:59:04 - C'est vrai que je peux aller en tôle, là, maintenant.
00:59:06 J'ai un côté Me Too, mais...
00:59:08 - On va répondre ici, bien sûr.
00:59:10 - Avec moi non plus.
00:59:12 - Je rappelle que, la tôle, comme vous dites,
00:59:15 vous avez fait un petit passage et je rappelle que vous étiez rentré...
00:59:18 - Deux mois et demi quand même.
00:59:19 - Oui, bien sûr, et vous étiez rentré avec votre voiture dans un pétrole.
00:59:23 - J'étais rentré à l'arrière d'un quart de police,
00:59:25 a venu René Coty,
00:59:28 parce que j'avais emprunté la voiture de Chantal,
00:59:31 qui était une Honda avec des vitesses automatiques.
00:59:35 Et moi, j'étais habitué avec des voitures à pédales,
00:59:38 mais pas avec des vitesses automatiques.
00:59:40 Et à un moment, le quart de police a pilé.
00:59:46 Et moi, j'étais là avec la boîte, je ne savais pas si je vais la mettre là, là, là.
00:59:51 Alors, il y avait des, six, et il y avait...
00:59:54 Et à la fin, j'ai fini quand même à force d'appuyer sur le frein.
00:59:59 Mais la voiture a fait un dernier bond avant de s'arrêter.
01:00:02 Elle a refait un dernier bond et là, elle est entrée dans le parche-homme du panier à salade.
01:00:08 - Deux mois de prison.
01:00:09 - Le panier à salade, évidemment, il y a eu un boom.
01:00:12 Les gendarmes qui étaient dedans, ils étaient surpris,
01:00:20 mais le pire, ça a été la conductrice,
01:00:25 qui était une femme de Verfort de France, je ne sais pas où.
01:00:33 Enfin, je ne sais pas ce que je lui avais fait.
01:00:36 Et elle m'a dit, je vais vous déférer au parquet,
01:00:38 vous allez voir, vous allez aller en prison et tout ça.
01:00:41 Et finalement, ils m'ont emmené donc là où on emmène...
01:00:48 - Les VIP ?
01:00:49 - Oui, oui.
01:00:50 On est jugé sur pièce là.
01:00:53 - Plus que sur pièce.
01:00:55 - À l'époque, c'était la grande vie.
01:00:57 - Exact.
01:00:58 - Et vous étiez à la santé.
01:00:59 - Mon avocat est venu, mais il n'y a rien eu à faire.
01:01:01 Je me suis expliqué avec la juge.
01:01:03 Je lui ai dit, je ne comprenais rien à cette boîte de vitesse.
01:01:08 Et voilà comment l'accident est arrivé.
01:01:10 Et j'ai écopé quand même deux mois de prison.
01:01:13 - Il devait y avoir un peu d'alcool, non ?
01:01:15 - Non, pas trop.
01:01:17 Non, non, non, non.
01:01:18 C'est que j'avais abîmé le quart de police.
01:01:22 - Deux mois de prison ?
01:01:23 - Ça ne lui plaisait pas.
01:01:24 - Oui, si tu rentres...
01:01:26 - Bon, oui.
01:01:27 - Attendez.
01:01:28 Bon, soyez gentils.
01:01:30 Bon.
01:01:32 - Et alors mon voisin de cellule,
01:01:36 parce que tout se sait quand t'arrives.
01:01:38 On m'avait mis dans le quartier VIP de la santé.
01:01:41 Et mon voisin de cellule, je ne pouvais pas le savoir en arrivant,
01:01:45 c'était Alfred Sirven.
01:01:47 - Ah oui.
01:01:48 - Il ne savait pas...
01:01:49 - L'affaire Elf.
01:01:50 - L'affaire Elf, bien sûr.
01:01:51 - Oui.
01:01:52 - Et alors, à peine arrivé, on cogne à ma cellule,
01:01:56 c'était le maton,
01:01:58 qui arrive avec une petite soupe à la main
01:02:01 et une petite carte.
01:02:03 Et alors il me dit, c'est une petite soupe chinoise
01:02:07 que vous a confectionnée M. Sirven,
01:02:11 parce qu'il vient d'apprendre que vous venez d'arriver.
01:02:14 Et juste avant vous, ce matin à 7 heures,
01:02:16 c'était Maurice Papon qui était là et qui est parti à 7 heures.
01:02:19 Et on n'a plus beaucoup de cellules.
01:02:21 - C'est quoi ça ?
01:02:22 - Donc on vous a donné la cellule de Maurice Papon.
01:02:24 Donc déjà, ça me plaisait en arrivant.
01:02:26 Ça me mettait à l'aise.
01:02:28 Et là-dessus, j'ai bu un peu de cette soupe qui était extraordinaire.
01:02:33 Je ne savais pas comment on arrivait à faire des soupes aussi bonnes
01:02:36 dans une prison comme la santé.
01:02:38 - C'est le quartier VIP.
01:02:39 - Alors j'avais écrit à Alfred Sirven sur la petite carte
01:02:43 qu'il avait joint à la soupe.
01:02:45 "Cher Alfred, je vous remercie beaucoup pour votre geste.
01:02:51 Dorénavant, on ne pourra plus appeler cet endroit le quartier VIP,
01:02:57 mais le Plaza Attenué."
01:02:59 Et sa femme m'a dit plus tard qu'il avait toujours gardé
01:03:03 cette petite carte dans son portefeuille
01:03:05 quand il est mort d'une crise cardiaque.
01:03:07 Ils l'ont retrouvée.
01:03:09 - Non mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'on a l'impression
01:03:11 qu'il y a des gens qui seraient effondrés en prison,
01:03:14 qui pleureraient toute la journée.
01:03:16 - C'est le seul endroit où j'ai eu le temps de lire entièrement
01:03:19 "Voyage au bout de la nuit".
01:03:21 - Oui, mais c'est un rapport à la vie que vous avez,
01:03:24 que peu de gens ont quand même, de prendre les choses comme ça.
01:03:28 Des gens seraient catastrophés, même leur image personnelle.
01:03:31 Ils se diraient "comment les gens vont-ils me juger ?"
01:03:33 - C'était l'époque où il y avait la canicule.
01:03:35 J'avais perdu ma tante, j'avais perdu mon beau-frère.
01:03:39 - T'es tout frais là.
01:03:40 - Oui mais quel est le rapport ?
01:03:41 C'est pas pour ça que t'as envie d'aller en prison.
01:03:43 - Non mais...
01:03:44 - Quand tu perds ton beau-frère.
01:03:46 - T'es tout frais ?
01:03:47 - Oui, je suis d'accord.
01:03:48 - Et ma sœur m'écrivait "t'as de la chance, toi t'es au frais".
01:03:51 - Bon, oui.
01:03:52 - Voilà, parce qu'on est en train de perdre toute la famille.
01:03:55 [Rires]
01:03:59 Alors moi je voulais y rester.
01:04:01 [Rires]
01:04:03 Et puis en même temps j'avais le temps de lire "Voyage au bout de la nuit"
01:04:06 que j'avais jamais eu le temps de lire,
01:04:07 parce que c'est quand même épais comme ça.
01:04:09 - Oui, je sais pas.
01:04:10 - Et alors le chef du quartier de...
01:04:14 - VIP ?
01:04:16 - Oui, est venu me voir et puis il m'a dit
01:04:18 "il faudrait peut-être songer à partir parce que bon,
01:04:21 maintenant ça va, les deux mois sont écoulés".
01:04:24 - C'est comme dans "Coup de tête", c'est Hubert Deschamps
01:04:26 qui va voir Patrick Devers et qui dit "vous me le sortez".
01:04:30 [Rires]
01:04:31 - Et puis il faudrait peut-être penser à partir,
01:04:34 j'ai des papiers à vous faire signer, et puis voilà.
01:04:37 - Bon.
01:04:38 - Et vous êtes sorti.
01:04:39 - Juste, les paroles des chansons se sont appauvries
01:04:42 et c'est la science qui le dit.
01:04:44 Une étude scientifique révèle que les paroles des chansons
01:04:46 se sont appauvries pour arriver à ce constat.
01:04:48 La chercheuse Eva Zengerle et son équipe dans la revue
01:04:51 "Scientific Report" ont analysé des textes de 12 000 morceaux
01:04:54 de country, pop, R&B, rap, rock en anglais
01:04:58 sortis entre 80 et 2020.
01:05:00 Je voulais qu'on voit le sujet et je voulais que vous me disiez...
01:05:04 Ah, il n'y a pas de sujet, me dit Marine Lanson.
01:05:07 Bon, d'abord, est-ce que vous avez ce sentiment ?
01:05:11 Il y a eu une polémique par exemple sur Aya Nakamura.
01:05:14 Bon, parce qu'elle chante, effectivement,
01:05:17 c'est une des chanteuses les plus importantes au monde aujourd'hui,
01:05:21 je ne sais pas si vous la connaissez.
01:05:22 - Je l'ai vue, comme tout le monde, à la télévision.
01:05:25 - Et comment dire, ses paroles, effectivement,
01:05:27 elle prend la langue française, elle la tord,
01:05:30 et elle a bien raison, ça peut être de la poésie,
01:05:33 ça peut être vécue comme de la poésie.
01:05:34 - Sûrement.
01:05:35 - Ça peut, en tout cas, certains trouvent ça bien.
01:05:38 Voilà, "Ojaja", etc.
01:05:41 Et je voulais savoir votre sentiment sur cette jeune génération
01:05:45 et sur la polémique qui a eu lieu,
01:05:48 puisqu'on parlait d'Edith Piaf tout à l'heure,
01:05:50 est-ce qu'elle est, selon vous...
01:05:53 - Moi, personnellement, ça ne me gêne pas,
01:05:55 parce qu'après tout, on découvrira tous ensemble
01:05:58 sûrement une grande artiste,
01:06:00 et puis il y a sûrement des gens qui n'apprécieront pas complètement,
01:06:06 qui se diront...
01:06:07 Bon, moi, ça aurait été que moi,
01:06:09 je vais être franc avec vous tous,
01:06:11 j'aurais mis Florent Pagny.
01:06:15 D'une part, il le mérite,
01:06:17 d'une part, je trouve que c'est le meilleur chanteur
01:06:19 de nos chanteurs actuels, déjà depuis un moment,
01:06:22 et puis avec ce qui lui est arrivé,
01:06:24 je trouve que ça aurait été sympa
01:06:26 que la France salue Florent Pagny
01:06:29 en le mettant en avant aux Jeux Olympiques.
01:06:34 Maintenant, je n'ai rien contre madame...
01:06:36 Comment tu l'appelles ?
01:06:37 - Aya Nakamura.
01:06:39 - Mais vous trouvez que les paroles des chansons, par exemple...
01:06:42 Aya, c'est le prénom, Nakamura.
01:06:44 - Dans l'opération, il y a un spécialiste d'art chansonnier
01:06:47 qui a dit que le "ja ja" de Aya Nakamura
01:06:50 était l'équivalent d'une "pom pom padam padam"
01:06:52 d'Edith Piaf.
01:06:54 Et quand on regarde vraiment les paroles des chansons d'Edith Piaf
01:06:57 et les paroles des chansons d'Aya Nakamura,
01:06:59 il y a quand même une variété de vocabulaire
01:07:01 qui n'est pas exactement la même.
01:07:03 - Notre ami Jacques Vendrou,
01:07:04 parce que chaque vendredi, nous faisons Vendredi Vendrou,
01:07:07 puisque les Jeux Olympiques, on en parle, arrivent,
01:07:09 et Jacques fait un tour d'horizon
01:07:12 de tous les sports olympiques,
01:07:14 et je ne sais jamais où il est.
01:07:15 - La piscine, c'était fameux.
01:07:16 - La piscine, c'était formidable.
01:07:17 Donc voyons le générique de Jacques Vendrou
01:07:20 et voyons où il est.
01:07:22 Il va chanter la chanson des Jeux Olympiques.
01:07:24 - Alors, cher, je découvre effectivement
01:07:41 et je reconnais celui que j'ai connu
01:07:44 quand j'étais enfant à Nantes,
01:07:46 Patrice Martin,
01:07:48 qui était le petit prince du ski nautique
01:07:52 et qui a eu tous les trophées dans sa jeunesse
01:07:56 et qui a les cheveux un peu moins blonds, peut-être,
01:07:59 que lorsqu'il était enfant.
01:08:01 Cher Jacques, vous êtes où ?
01:08:03 - Alors, je suis au Centre international
01:08:06 d'entraînement de l'équipe de France de ski nautique, d'abord,
01:08:09 parce que je veux que le ski nautique
01:08:11 soit un sport olympique.
01:08:13 Alors, je vous présente les sports olympiques,
01:08:14 c'est vrai, depuis pas mal de temps,
01:08:15 mais il faut faire campagne aussi pour nos amis
01:08:18 et le ski nautique doit faire les Jeux Olympiques de 2028.
01:08:21 Bon, pour 2024, c'est un peu juste,
01:08:23 mais pour 2028, je crois qu'on peut demander quand même
01:08:26 aux organisateurs de faire venir le ski nautique
01:08:30 parce que le ski nautique était un sport de démonstration en 72.
01:08:34 Et vous avez à votre droite, à ma droite,
01:08:36 quelqu'un que vous connaissez bien, vous l'avez dit,
01:08:38 12 fois champion du monde,
01:08:40 52 fois champion d'Europe, voilà.
01:08:43 C'est le plus grand sportif de tous les temps.
01:08:45 Et je vais, pour vous, Pascal, pour Jean-Jacques Debout,
01:08:49 pour tous vos invités, je vais faire du ski nautique.
01:08:52 L'eau est à 7 degrés. Je suis prêt, je suis motivé.
01:08:56 On est arrivé ce matin à 7 heures.
01:08:58 Je fais ça pour ces news et dans quelques secondes,
01:09:02 eh bien, vous allez assister à un moment historique.
01:09:04 Je vais refaire du ski nautique, hein Patrice,
01:09:07 pour la première fois depuis 70 ans.
01:09:10 Donc voyez, moi je fais du ski nautique.
01:09:13 Du ski nautique ?
01:09:14 Mais bien sûr !
01:09:15 Bon, ben faites-le maintenant.
01:09:16 Mais bien sûr !
01:09:17 Faites-le maintenant parce que là, je suis inquiet.
01:09:18 C'est trop dangereux, Pascal.
01:09:19 Faites attention à vous, quand même.
01:09:21 Alors, attendez, vous, alors j'enlève.
01:09:23 Ne me posez plus de questions parce que je ne pourrais pas vous entendre.
01:09:27 Donc j'enlève l'oreillette.
01:09:29 Alors là, je suis quand même étonné que notre ami Jacques Vendrederou,
01:09:33 je pense qu'il y a sûrement un...
01:09:36 Il a une combinaison, effectivement, en dessous.
01:09:39 Il a son casque, Jacques.
01:09:41 Je pense qu'à mon avis, il y a quelque chose là-dedans,
01:09:44 il y a sûrement une petite surprise.
01:09:46 Il ne va pas partir quand même sur le bateau, ce n'est pas possible.
01:09:50 Il va le faire, Jacques.
01:09:53 Non mais alors là, ça devient vraiment...
01:09:56 C'est tout à fait...
01:09:57 Ah oui, les pieds nus, effectivement.
01:09:59 Les lunettes !
01:10:01 Les lunettes.
01:10:02 Ça, c'est extraordinaire, mais c'est...
01:10:05 Vous, qui a fait du ski nautique autour de...
01:10:08 Ah si, une fois !
01:10:09 J'en ai déjà fait, oui.
01:10:10 J'en ai déjà fait aussi.
01:10:11 Je me suis fait très mal.
01:10:12 C'est bon, c'est bon, pas plus loin.
01:10:14 Il va prendre foie aux pieds.
01:10:15 Oui.
01:10:16 Voilà, pas plus loin, pas plus loin.
01:10:17 Pas plus loin, pas plus loin.
01:10:19 Et là, il y va.
01:10:20 Donc, attention.
01:10:22 Attention, il va partir, Jacques Vendredereau.
01:10:26 Alors, celui d'après.
01:10:27 Oui, là, j'ai un peu peur.
01:10:29 Recule, recule, voilà.
01:10:30 Viens l'accouplir, viens l'accouplir.
01:10:31 Attention à la corde.
01:10:32 Attention, attention Jacques.
01:10:34 Jacques, il va.
01:10:35 Allez, t'es prêt ?
01:10:37 Il a un bon moteur.
01:10:38 Allez, Jacques Vendredereau.
01:10:40 Il est courageux.
01:10:41 Il est courageux, l'ami Jacques Vendredereau.
01:10:45 Tout le monde est un peu stressé.
01:10:47 Ah non, mais il est parti.
01:10:51 Il est là-bas, c'est lui qui...
01:10:53 Non, mais il faut faire quand même très attention.
01:10:55 Non, mais il faut faire très très attention.
01:10:57 Non, mais là, attendez, j'espère que tout va bien.
01:11:00 Attendez, Jacques.
01:11:01 Bon, il revient.
01:11:03 Il revient ?
01:11:04 Il revient.
01:11:05 Je ne peux pas dire qu'il est resté longtemps sur les skis, mais en revanche, il revient.
01:11:10 Écoutez, on va laisser passer.
01:11:11 Mais c'est très bien, surtout quand vous ne l'avez jamais fait.
01:11:14 Dona Vidal-Revel m'envoie un petit message, évidemment, pour dire "faites attention à l'ami Jacques".
01:11:20 Bon, j'ai l'impression que tout va bien.
01:11:22 C'est une folie.
01:11:23 Ah oui, il est très courageux.
01:11:25 Alors, on va le revoir tout à l'heure.
01:11:26 Vous savez que chaque vendredi, c'est le moment de voir le programme du week-end.
01:11:32 C'est peut-être quelque chose qui vous concerne, cher Jean-Jacques Debout.
01:11:37 Qu'est-ce qu'il faut faire le lendemain quand on a un peu bu ?
01:11:40 Il faut se promener.
01:11:42 Il faut se promener.
01:11:44 Oui, je suis d'accord avec vous.
01:11:45 Bon, vous, vous avez arrêté.
01:11:46 Sérieusement, en plus, vous arrêtez le vin.
01:11:47 Vous avez tout arrêté aujourd'hui.
01:11:48 Complètement.
01:11:49 Vous ne buvez plus une goutte d'alcool.
01:11:51 Non, parce que j'ai eu un cancer il y a une dizaine d'années.
01:11:58 J'ai eu la chance de m'en sortir et je me suis dit, alors puisque je m'en sors, je ne bois plus une goutte d'alcool.
01:12:03 Alors, on va écouter le docteur Millau.
01:12:05 C'est une émission à retrouver tous les samedis matin à 10h30 sur CNews.
01:12:08 Vous savez qu'il faut en boire.
01:12:09 Il faut en boire.
01:12:10 Même quand on a eu un cancer.
01:12:11 Là, vous avez bonne mine.
01:12:13 Je vois, vous avez un visage superbe.
01:12:15 Vous avez bonne mine.
01:12:16 Je ne sais pas si vous vivez à Paris ou en dehors de Paris en ce moment.
01:12:19 Je vis beaucoup...
01:12:21 En Touraine ?
01:12:24 Non, non, dans le Berry.
01:12:25 Enfin, c'est pas loin.
01:12:26 Oui, c'est pas loin.
01:12:27 C'est pas loin.
01:12:28 C'est une de vos 55e, une de vos 12 maisons que vous avez eues.
01:12:32 La 24e.
01:12:33 Dès que les rideaux sont posés, vous partez.
01:12:36 Vous aimez changer de maison.
01:12:37 Non, mais celle-là, c'est la maison de ma grand-mère.
01:12:39 Alors, j'y tiens beaucoup.
01:12:41 Elle a été abandonnée pendant 20 ans.
01:12:43 Et j'ai pu la racheter grâce à Chantal qui m'a aidé beaucoup.
01:12:50 Alors, voyons l'extrait du docteur Millau.
01:12:52 L'émission ce week-end est consacrée à la migraine, au mal de tête et au céphalé.
01:12:56 Après, parfois, avoir un petit peu bu du vin et le lendemain, on se réveille avec des...
01:13:02 Avec des boites.
01:13:03 Voilà, on a un peu mal à la tête.
01:13:04 En fait, l'alcool, tu sais, il faut s'en débarrasser, il faut l'éliminer.
01:13:10 Et en fait, notre foie, quand il élimine l'alcool, l'alcool, il a besoin d'énormément d'eau.
01:13:15 Il a besoin d'un litre d'eau pour éliminer quatre verres d'alcool, par exemple.
01:13:19 Donc, tu vois, ça, ça déshydrate.
01:13:21 En plus, on va sécréter une hormone qui fait faire pipi.
01:13:24 Donc, on va être encore déshydraté.
01:13:26 Ensuite, il y a les substances toxiques, quand même, qui sont liées à l'alcool.
01:13:29 Alors, petit conseil, quand même.
01:13:31 Si vous arrivez...
01:13:33 Si par hasard, ça vous arrive le matin au réveil d'avoir des maux de tête liés à l'alcool,
01:13:40 surtout ne prenez pas de médicaments, mais buvez de l'eau, de l'eau, de l'eau.
01:13:44 Parce que si vous prenez des médicaments, ils vont être aussi éliminés par le foie.
01:13:47 Donc, il va y avoir compétition.
01:13:48 Et donc, finalement, ça va être plus compliqué de boire de l'eau.
01:13:51 - Au moment où on boit de l'alcool, on peut boire de l'eau.
01:13:54 - Tu as raison.
01:13:55 Il faut s'hydrater, même avant de se coucher, boire beaucoup pour éviter tout ça.
01:13:58 - Vous le savez, il y a notre amie Labrault, également, "L'Essentiel" chez Labrault,
01:14:01 diffusé le samedi à 12h55.
01:14:03 Cette fois, c'est sur C8.
01:14:05 Et il reçoit la comédienne Agathe Nathanson.
01:14:08 Et durant 16 ans, elle a été l'épouse de Jean-Pierre Mariel jusqu'à sa mort en 2019.
01:14:12 Et elle continue de lui parler, d'ailleurs, à travers des lettres qu'elle publie dans un très beau livre,
01:14:16 "Chantons sous les larmes".
01:14:18 Elle y évoque notamment ce sens de l'amitié si fort qui caractérisait Jean-Pierre Mariel.
01:14:23 - Vous mentionnez aussi ses copains.
01:14:26 Parce qu'il faut voir aussi qu'il appartient à ce groupe extraordinaire.
01:14:30 Rochefort, Noiret, Mariel.
01:14:33 Et au passage aussi, Jean-Paul Belmondo.
01:14:35 - Bien sûr.
01:14:36 - Regardez-les tous les trois.
01:14:37 - Quelle brochette.
01:14:39 - Irremplaçable. Irremplaçable, non ?
01:14:42 - Non, et ce qui était très beau, c'est qu'effectivement,
01:14:44 cette amitié qu'ils avaient depuis leurs 18 ans,
01:14:46 quel que soit leur succès, leur non-succès, leur vedettaria,
01:14:50 était resté intact.
01:14:52 C'est-à-dire qu'ils s'appelaient tout le temps, même très, très tard encore dans leur vie,
01:14:56 ils s'appelaient, ils riaient, ils se racontaient des blagues.
01:15:00 Je ne sais pas ce qu'ils se racontaient, d'ailleurs,
01:15:02 parce qu'ils s'enfermaient dans son petit bureau et j'entendais des grands éclats de rire.
01:15:05 Et soit il était avec Jean-Paul, soit il était avec Jean,
01:15:07 et ils s'amusaient comme des fous.
01:15:09 Et en fait, c'est ça qui a fait aussi une grande part de leur talent.
01:15:12 C'est ce côté d'enfance qui ne les a jamais quittés.
01:15:16 - Demain, 12h55 sur C8.
01:15:22 Bon, est-ce que l'ami Jacques va bien ?
01:15:24 Parce que c'est quand même essentiel.
01:15:26 Donc on n'a pas d'image pour le moment, mais il va bien, me dit Marine.
01:15:29 On aime bien retrouver une image d'Archive,
01:15:32 pour nos invités lorsqu'ils nous font la gentillesse de venir nous voir.
01:15:36 Et on a... Il est là, Jacques, me dit Marine.
01:15:40 Est-ce qu'on peut le voir, Jacques ? Je vois si tout va bien.
01:15:43 Bon, vous êtes vivant.
01:15:45 - T'as les lunettes, il vous a perdu, non ?
01:15:47 - Il a bonne mine.
01:15:51 - 7 degrés.
01:15:52 Jean-Jacques Debout, je t'aime.
01:15:54 - Moi aussi, Jacques.
01:15:56 Est-ce que vous voulez recommencer ?
01:15:58 Est-ce que vous voulez un deuxième essai ?
01:16:00 - Est-ce que vous avez perdu vos lunettes dans l'eau, on dirait ?
01:16:02 - Non, non, mais tout va bien.
01:16:04 Ne vous inquiétez pas, tout va bien.
01:16:06 Je suis très content de faire ce jour d'expérience tous les vendredis pour Pascal.
01:16:09 Et je vais continuer.
01:16:10 Et j'ai un prochain rendez-vous vendredi prochain.
01:16:12 Mais là, j'ai un peu froid.
01:16:14 Je vais aller me coucher.
01:16:15 - Ben, couvrez-vous. Et je vois qu'il y a un tremplin derrière vous.
01:16:17 Donc, si vous pouvez essayer le tremplin, ça serait pas mal.
01:16:19 Bon, voyons cette image d'Archive, où on vous voit chanter il y a quelques années.
01:16:23 Vous êtes d'ailleurs avec Chantal Goya, vous êtes tous les deux magnifiques.
01:16:25 Et je ne sais pas de quand date cette Archive, d'ailleurs.
01:16:29 Je le demande à 1976.
01:16:32 Quasiment 50 ans.
01:16:33 Regardez, vous êtes sur scène.
01:16:35 Lorsque j'étais tout petit garçon, c'était toi l'artiste de la maison.
01:16:43 Pour nous amuser, il fallait te voir comme Al Jolson, tout barbouillé de noir.
01:16:52 Je chante pour soigner, pour soigner mon ami, danseur et musicien américain.
01:17:03 Je chante pour soigner son claquet, son habit, son maquillage noir et son cigare.
01:17:14 - Moi, j'ai le souvenir d'un jeune garçon, d'un jeune auteur-compositeur,
01:17:17 dont on ne connaissait pas encore tellement le nom,
01:17:19 et qui était très ému et qui, je crois, me souvenir, pleurait sur l'épaule de Claude Tabert.
01:17:25 - Oui, j'étais ému, mais il faut vous dire que l'épreuve était assez longue,
01:17:28 parce qu'on avait chanté pendant trois jours d'affilée chacun notre chanson.
01:17:34 Il fallait attendre les éliminatoires et puis la sélection.
01:17:38 Alors, il y avait des gens qui venaient me voir et qui me disaient
01:17:40 « je te dis que tu vas gagner, je te dis que ça va être toi ».
01:17:42 Puis un autre venait et disait « oh, j'aime pas tellement ta chanson, c'est un tel qui va gagner ».
01:17:46 Et alors, les éditeurs comme ça et les gens de métier
01:17:49 venaient monter évidemment tous leurs poulains en leur disant « vas-y, mets la gomme ».
01:17:54 - Bon, Chantal est près de vous, elle est toujours près de vous,
01:17:56 ce qui n'est pas si fréquent dans ce groupe.
01:17:59 - C'est une des premières fois où elle me rejoignait.
01:18:02 Parce que la veille de partir à la Rose d'Or d'Antibes,
01:18:06 que j'ai gagné, mais je pensais vraiment pas gagner,
01:18:10 je me promenais devant la salle Playale et je rencontre Michel Legrand,
01:18:16 qui revenait des États-Unis, qui était très jeune à l'époque.
01:18:20 Et il était avec sa maman et il me dit « je te présente ma mère,
01:18:25 qui dirige mon édition musicale ».
01:18:28 Et alors je dis « Madame Legrand, je vous présente Chantal Goya qui habite… »
01:18:33 Elle s'appelait pas Goya à l'époque, elle s'appelait De Geer.
01:18:37 « Elle habite à Londres et elle voudrait travailler pour un journal. »
01:18:43 Alors je lui ai présenté à Daniel Filippacchi, peut-être ça va l'intéresser,
01:18:47 lui qui monte plein de journaux pour avoir des sources sur les Beatles
01:18:54 qui commençaient à l'époque.
01:18:56 Et puis elle me dit « vous faites bien la Rose d'Or d'Antibes le week-end prochain ? »
01:19:02 Je lui dis « oui ». « Ah bah écoutez, j'irai et en tout cas j'applaudirai très fort pour vous. »
01:19:10 Et puis moi je suis parti, mais sans me faire trop d'illusions.
01:19:15 - Et vous avez gagné. Alors sommeillez à la midi, va de l'autre côté.
01:19:17 - Non, Chantal a été trouvée, Madame Legrand, elle lui a dit « vous descendez en voiture ? »
01:19:20 Elle lui a dit « oui, vous pouvez m'emmener, ça ferait une surprise à Jean-Jacques. »
01:19:25 Et le fait de voir Chantal, c'est peut-être ce qui m'a donné des ailes pour gagner la Rose d'Or.
01:19:29 - Pour gagner. Alors « Sommeillez à la midi » nous rappelle les titres.
01:19:31 Et on va terminer cette émission avec Jean-Jacques, parce que c'est un bonheur que vous soyez sur notre plateau.
01:19:37 - Rassemblement symbolique après le départ du proviseur du lycée Maurice Ravel.
01:19:44 Élus parents, élèves et profs sont réunis depuis ce matin devant l'établissement scolaire.
01:19:49 Une affaire au retentissement national et qui continue de choquer la communauté éducative.
01:19:54 Des policiers étrangers pour renforcer la sécurité lors des Jeux.
01:19:58 Une pratique courante puisque des gendarmes français avaient participé à la sécurisation des sites
01:20:03 pendant la Coupe du monde de foot au Qatar.
01:20:06 Et puis la campagne s'accélère outre-Atlantique.
01:20:09 Pas moins de deux présidents pour soutenir Joe Biden à une levée de fonds hier soir à New York.
01:20:13 Barack Obama et Bill Clinton ont porté chance au candidat démocrate
01:20:17 qui a pu récolter 25 millions de dollars lors de cette soirée.
01:20:21 - Jean-Jacques, vous êtes né le 9 mars, vous êtes un vrai poisson.
01:20:24 - 9 mars 40. - Exactement, vous êtes un vrai poisson.
01:20:28 On a parlé d'Edith Piaf et puis on a vu des images, vous venez de traverser plus de 60 ans de carrière.
01:20:34 Beaucoup de gens que vous avez connus ne sont plus là, par définition.
01:20:38 - Hélas.
01:20:40 - Et à chaque fois que vous venez, il y a toujours une sorte d'émerveillement chez vous, je trouve.
01:20:45 Comme si la nostalgie n'entrait pas peut-être dans votre cerveau
01:20:50 ou comme il y avait quelque chose qui vous fait aimer la vie.
01:20:53 - Si, si, si, mais je crois beaucoup à l'âme des gens.
01:20:57 Vous savez, comme la magnifique chanson de Charles Trenet,
01:21:01 "Longtemps, longtemps, longtemps, après que les poètes ont disparu,
01:21:05 leurs chansons courent encore dans les rues,
01:21:08 leur âme légère continue de chanter dans les rues et tout."
01:21:12 Et je pense souvent à cette chanson de Trenet
01:21:16 et je sais que l'âme des gens ne meurt pas.
01:21:20 Ce qui meurt, c'est les os, c'est la peau, c'est tout ça.
01:21:24 Mais l'âme des gens continue, continue, continue.
01:21:28 Et j'y crois.
01:21:31 Et c'est ce qui me tient un peu à la vie.
01:21:34 Parce que sinon j'irais me jeter dans la Seine
01:21:38 si je ne croyais pas à l'âme qui continue,
01:21:42 à l'âme des poètes.
01:21:45 - Merci.
01:21:47 - Merci Jean-Jacques.
01:21:49 C'était un bonheur vraiment, comme à chaque fois que vous soyez avec nous.
01:21:53 Merci à Laurent Prart qui était à la réalisation aujourd'hui,
01:21:56 à Guillaume qui était à la vision, à Guillaume Marceau qui était au son.
01:21:59 Merci à Nicolas Nissim, à Magdala Dervish, à Lino Wettez
01:22:03 et Louis Lallemand qui sont à la programmation,
01:22:05 Marine Lanson qui ne sera pas là lundi parce qu'elle a raison,
01:22:07 elle prend son week-end de Pâques.
01:22:09 Félix Pirolas qui sera lundi, nous on sera là lundi.
01:22:12 Je salue tous ceux qui, quand vous êtes là,
01:22:15 les amis Guy Druc qui m'a envoyé des messages,
01:22:17 Norbert Sada qui m'a envoyé des messages,
01:22:20 Bernard Montiel qui m'a envoyé des messages.
01:22:22 Mais oui, vous aime tous.
01:22:24 Vincent Pujol également de C8.
01:22:27 Passez vraiment un excellent week-end de Pâques.
01:22:30 Merci, c'est un bonheur André, Georges, d'être ensemble.
01:22:34 Vraiment merci, merci beaucoup.
01:22:36 Merci aussi avec vous, avec vous et puis toute notre petite équipe.
01:22:40 Bon week-end les enfants, vous allez mettre les oeufs dans le jardin ?
01:22:43 Ça c'est très important Henri.
01:22:45 Pour les enfants.
01:22:46 À lundi !
01:22:48 Dans le jardin.
01:22:49 À bientôt.