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00:00 Muriel Tarnion, cette mandature qui se termine a été marquée par une crise politique qui a duré
00:05 longtemps à Verviers et qui a débuté avec une motion de méfiance par rapport à Hassan Aydin
00:10 lorsque vous étiez bourgmaistre et qui a amené notamment à votre exclusion du PS. Est-ce que
00:15 vous regrettez ou pas cet épisode plus que chahuté dans la vie politique verviétoise ?
00:19 Je ne dirais pas qu'elle est sans précédent puisqu'il y a eu une crise politique aussi
00:23 entre Marc Haïzen et Frédéric Breuer dans le passé, mais là justement les deux parties ont compris
00:27 à l'époque comment il fallait réagir pour que cette crise ne dure pas longtemps. Je n'ai pas
00:32 tellement envie de parler longtemps de la crise politique parce que je pense qu'on puisse parler
00:35 d'avenir, mais on avait de gros problèmes budgétaires pour la ville avec Hassan Aydin,
00:41 on avait la région Wallonne qui menaçait de nous enlever notre soutien à l'Ucra qui permet à la
00:48 ville de ne pas tomber en faillite et donc à un moment donné on nous avait demandé d'agir et
00:52 puis il y a eu ce collège qui a débordé. Donc je n'ai pas de regrets par rapport à cette décision
00:57 qui a été prise. Ce que j'ai à regret c'est que le PS ne nous ait pas compris plus vite parce que
01:02 ce que j'ai proposé à ce moment là quelques jours après la crise politique c'est de faire
01:06 une majorité avec le CDH et de mettre Hassan Aydin au conseil communal et ils ont mis un an avant
01:11 d'accepter que c'était ça la solution. Merci.