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Transcription
00:00 Il y a tout juste 4 mois de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, Paris justement
00:03 tente de faire place nette dans ces rues et de se débarrasser des migrants.
00:08 Ils sont dispatchés dans plusieurs villes de province pour soulager la capitale.
00:11 Un transfert en catimini selon le maire d'Orléans.
00:14 Serge Groire ne décolère pas et il dénonce le silence des services de l'État, Martin
00:19 Lange.
00:20 Selon les dilles, ce sont environ 500 sans-abri, la plupart en situation irrégulière, qui
00:23 ont débarqué dans sa ville depuis un peu moins d'un an.
00:26 Toutes les 3 semaines, un bus arrive depuis Paris avec à son bord entre 30 et 50 personnes
00:30 sans l'aval de la municipalité.
00:32 Le maire Serge Groire.
00:34 C'est là où ce système est choquant.
00:36 En tant que maire, je ne suis pas au courant.
00:38 Depuis des semaines, je demande des précisions, je demande ce qu'il en est.
00:42 Je n'ai aucune réponse précise.
00:45 Paris et la région parisienne sont débordées, alors on se desserre en province.
00:49 Et après, quand on sera desserré en province, on fait quoi ? On n'est pas dans le monde
00:52 des bisounours.
00:53 Et moi, je demande que l'État assume ses responsabilités.
00:57 L'an dernier, l'État a mis en place des sas d'hébergement temporaire en région
01:00 pour désengorger l'île de France.
01:02 Celui du centre Val-de-Loire est bien situé à Orléans.
01:04 Depuis mai 2023, il a accueilli 523 personnes.
01:07 Après l'étude de leur dossier, elles sont censées être réorientées dans une autre
01:11 structure de la région.
01:12 Mais le maire d'Orléans dit craindre que ces migrants se retrouvent dans la nature.
01:15 Il a décidé de saisir le ministère de l'Intérieur.

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