Bigflo et Oli remplissent le Stadium deux soirs de suite les 8 et 9 juin prochains. Oli a accordé un entretien exceptionnel à France Bleu Occitanie.
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00:00 C'est le 6/9 France Bleu Occitanie.
00:02 Très bon début de journée avec France Bleu et France 3 Occitanie.
00:05 Nous sommes le mercredi 20 mars il est 8h15.
00:07 Et comme promis on passe 5 minutes avec un invité prestigieux,
00:11 Oli du duo Big Flow.
00:13 Et Oli nous a accordé un entretien à 2 mois et demi de leurs 2 concerts au Stadium les 8 et 9 juin.
00:19 Il reste d'ailleurs des places pour le dimanche 9 juin.
00:22 Olivier Ordonez de Big Flow et Oli avec Benjamin Fontaine.
00:25 Bonjour Oli. D'abord et en quelques mots je voudrais revenir sur votre passage récent
00:29 à l'Académie Française. C'est pas forcément là qu'on vous imaginait en premier.
00:32 Vous avez rappé là-bas, vous avez délivré un texte.
00:35 D'abord comment s'est faite cette invitation à aller à l'Académie Française ?
00:39 En fait assez naturellement.
00:40 Il y avait une sorte de journée, un peu réflexion autour des mots
00:45 et un hommage à la force des mots et à sa place à l'école notamment.
00:52 C'est une sorte de combat un peu qui est mené par l'actrice Isabelle Carré.
00:57 Elle m'a proposé d'en être avec quelques philosophes, quelques auteurs.
01:01 Donc j'étais assez honoré.
01:03 C'était une sorte de grande fête un peu d'hommage à la culture et aux mots.
01:08 Et vous avez choisi un texte sur le futur.
01:11 Vous parlez d'un, on aura peut-être un nouveau doigt sur notre iPhone.
01:15 Elon Musk sur des billets de banque.
01:16 On imagine que ce n'est pas forcément le futur que vous vous désirez.
01:19 Le thème pour les petits qui ont lu quelques textes, c'était le monde de demain.
01:22 Ce petit texte entre fond et forme qui s'appelle "ça va beaucoup trop vite".
01:26 Imagine un peu l'état de la flore et la faune.
01:28 Nouveau doigt sur la main pour mieux caler l'iPhone.
01:31 Une puce au fond de la tête, on a changé la donne.
01:32 Plus d'évolution, plus de skate, il n'y aura que des drones.
01:34 On s'était imaginé avec Flo tout le futur, comment ça pourrait évoluer, etc.
01:39 Avec quelques clichés, quelques...
01:41 Un peu futuristes avec nos défauts qui sont un peu exacerbés,
01:46 nos craintes, certains trucs positifs, etc.
01:49 On va parler du futur un peu plus proche quand même.
01:51 C'est votre été au Stadium et dans les Stades de France.
01:54 Mais on va parler évidemment du Stadium, nous ici à Toulouse.
01:57 Depuis 2019, on sait donc que c'est possible de vous voir au Stadium après cette première.
02:02 J'ai d'abord une question,
02:04 est-ce que les vestiaires du TEF seront toujours vos loges comme la dernière fois ?
02:07 Oui, c'est sûr.
02:08 On est un peu moins sportifs, donc on culpabilise un peu
02:11 quand on se regarde dans le miroir dans ces vestiaires-là.
02:14 On est vraiment heureux de refaire ces dates-là.
02:17 On ne pensait pas le faire,
02:18 donc je ne t'imagine même pas à quel point on ne pensait pas le refaire.
02:23 C'est ce qui est assez marrant, on a l'impression d'avoir le droit de revivre un rêve.
02:27 Une deuxième fois, même une quatrième fois,
02:29 puisque on l'avait fait deux fois, on le refait deux fois.
02:32 Donc voilà, c'est une date symbolique pour nous, pour notre entourage,
02:35 pour les gens qui ont cru en nous.
02:37 Souvent, on dit, du point de vue de l'artiste,
02:40 on préfère les petites salles, le côté un peu cocon et tout.
02:42 Est-ce que c'est vrai quand on va dans un stade ?
02:45 Justement, est-ce que c'est compliqué d'être sur scène dans un stade
02:49 aussi bien que dans un Zenith ?
02:51 Ou est-ce que c'est un plaisir différent ?
02:53 Comment vous, du point de vue artiste, vous vivez et vous ressentez ça ?
02:56 En toute franchise, c'est vrai que c'est différent.
02:58 Même en pensant au public, on sait qu'en termes techniques,
03:03 ce n'est pas le cadre le plus agréable.
03:06 Souvent, le son n'est pas à 100% optimisé,
03:09 parce que ce sont des endroits qui n'ont pas les capacités
03:12 ni l'habitude d'accueillir de la musique.
03:14 Donc, on fait au mieux.
03:16 Mais par contre, l'expérience est unique et le côté un peu historique,
03:21 avec à chaque fois, on essaie de ramener des invités,
03:25 de ramener des musiciens, de faire un show vraiment différent.
03:29 Il faut le voir comme une grande fête qui change un peu des performances,
03:32 un peu plus cadrées, un peu plus feutrées,
03:35 dans une salle comme le Zenith ou le Bikini.
03:37 2024, on en a beaucoup parlé sur France Bleu Occitanie,
03:40 l'année des 20 ans de la disparition de Claude Nougaro.
03:42 La mairie organise au Capitole en septembre un grand rendez-vous, là aussi populaire.
03:48 Est-ce que vous avez envie d'y être également pour rendre hommage à Claude Nougaro ?
03:52 Nous, en tout cas, je pense que les gens le savent, et je le redis,
03:57 on est dans les plus grands fans de Claude.
03:59 C'est quelqu'un qui nous a accompagnés toute notre vie.
04:03 Depuis l'école primaire, on l'a découvert.
04:06 Nous, c'est un peu à part, parce qu'on est la génération
04:08 qui l'a découvert quasiment à sa mort.
04:11 J'ai des souvenirs de ma prof, les larmes aux yeux,
04:15 qui nous apprend son décès.
04:17 On avait fait une sorte d'œuvre participative, collaborative,
04:21 en son hommage pour la Grande Marche,
04:24 hommage avec notre école, etc.
04:26 Donc, c'est quelqu'un qui nous a toujours accompagnés,
04:30 et dont je connais les chansons par cœur.
04:32 Je me suis renseigné, je pose des questions
04:34 pour le connaître à travers les autres depuis petit.
04:37 On est lié par plein de choses, déjà par le quartier des Minimes,
04:40 comme les hebdas, notre rapport au jazz,
04:43 parce que moi, j'ai fait de la trompette
04:44 et j'étais dans des big band de jazz petits, etc.
04:47 Donc, il y a un lien très fort.
04:49 Donc, si on peut lui rendre hommage,
04:52 je n'ai pas encore toutes les infos sur ce concert-là.
04:55 On n'a pas été vraiment au jus pour l'instant,
04:58 mais s'il y a un moyen de lui rendre hommage quelque part,
05:00 on le fera, et puis on le fera déjà au Stadium, je pense.
05:03 - Alors, aujourd'hui, c'est le 20 mars,
05:05 c'est la journée du bonheur,
05:06 et on est allé demander aux Toulousains
05:08 quel était leur bonheur à Toulouse.
05:10 Est-ce que je peux demander à Oli, de Big Flow et Oli,
05:12 quel est son bonheur toulousain à lui ?
05:14 - C'est déjà regarder de ma fenêtre de Toulouse
05:18 et de voir qu'il fait grand soleil.
05:20 Ça, c'est magique.
05:21 Et puis, moi, j'ai toujours cherché le bonheur à travers les autres.
05:25 Je me rends compte qu'il est là dans les yeux des autres à chaque fois,
05:27 parce que je crois qu'on a souvent du mal à s'en rendre compte tout seul.
05:31 Donc, on va dire quelques copains d'enfance
05:34 qui étaient avec moi depuis la crèche,
05:36 depuis l'école primaire, rue du Thor,
05:38 autour d'un café, on discute,
05:40 on refait le monde en fin d'après-midi,
05:41 le soleil qui se couche dans les rues de Toulouse,
05:43 sur les briques, et je ne peux pas être plus heureux, je crois.
05:46 - C'est un joli mot de la fin.
05:47 Oli, de Big Flow et Oli, merci beaucoup.
05:49 Bonne journée et bonne année 2024 avec tous ces projets.
05:51 - Grosse bise et merci à tous ceux qui nous soutiennent depuis le début.
05:54 Merci aussi à France Bleu à vous donner la force
05:57 sur le stadium, sur le ROS.
05:58 Donc, on se croise là-bas et à très très vite.
06:00 - Adorable. Adorable.
06:02 Oli, de Big Flow et Oli,
06:04 au micro de Benjamin, Bourgine, Big Flow et Oli,
06:07 qui seront aussi France au festival de Carcassonne en juillet.
06:10 - Exactement. La musique qui vous accompagne,
06:12 la musique française, on parlait Big Flow et Oli,
06:15 la voix de William Scheler, rock'n'roll de l'art,
06:16 avant de retrouver Sébastien Bretonneau,
06:18 quartier du Busca à Toulouse,
06:20 avec les compagnons du devoir.
06:21 Belle matinée, 8h21.