À la surprise générale, le chef de l'État s'est rendu à Marseille ce mardi matin, où il a été interpellé sur plusieurs questions.
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00:00 Calmez vos petits ailes !
00:01 Ben venez, venez !
00:02 Et ben vous allez me le dire, mais d'abord là on parle de lui et de son avenir professionnel.
00:06 Calmez vos petits ailes, là, ça va être un mois de dégrenage.
00:09 Non, non, non, ne parlez pas comme ça, c'est la raison.
00:12 Ça va être un mois de dégrenage.
00:13 Ils sont là pour quoi ? Pour vous protéger ?
00:15 Ils sont là pour nous protéger.
00:17 C'est un raison, c'est un raison.
00:20 C'est un raison de nous envoyer...
00:22 Normand, il nous protège, non ?
00:24 C'est pas de la protection, ça.
00:26 Quoi donc ?
00:27 Ils envoient des bombes à l'hécrumogène à 4h30 quand les enfants sortent de l'école primaire
00:31 et qu'il y a des enfants dans tout le quartier.
00:33 Mais où ça, et quand ?
00:34 Dans le quartier, dans tout le quartier parce qu'il y a deux écoles, Col d'en haut et Col d'en bas.
00:37 Donc à un moment donné, tous les enfants sont au milieu du quartier.
00:41 Oui.
00:42 Les CRS interviennent, ils veulent faire du lavage, du nettoyage.
00:45 C'était quand ?
00:46 C'est souvent, souvent. Ils envoient des bombes à l'hécrumogène.
00:50 Mais madame, vous recevez ?
00:52 Il y a des enfants, des personnes âgées, des migrants...
00:57 Mais lui, il ne sort pas de l'école à 4h30.
00:59 Pas lui, je ne parle pas de lui. Il est témoin.
01:02 Je ne parle pas de lui, mais il est témoin.
01:03 On ne va pas se filer l'écarte entre nous non plus.
01:05 On a tous la même situation. C'est inadmissible.
01:09 Juste, on va faire des choses dans l'ordre.
01:11 1. Les policiers, les gendarmes, ils sont là pour rétablir l'ordre.
01:15 Si tout allait bien dans un monde formidable, il n'y aurait pas de policiers et de gendarmes,
01:20 on serait tous très heureux et on pourrait se reposer.
01:23 Ils ne seraient pas blessés par les gens qui les attaquent.
01:25 C'est ce qu'ils ont fait cette nuit.
01:27 Tous les jeunes à Castellane, 6 000 habitants sans grave.
01:29 Non, pas du tout. Mais simplement, il y en a, et leurs vieux pourris.
01:32 Ça, c'est mon premier point.
01:33 Deuxième point, ce que vous dites, dont je n'ai pas connaissance,
01:36 quand ils décollent, ça, le préfet de police va regarder avec vous,
01:39 il va prendre vos coordonnées tout de suite, pour que ça ne marche pas.
01:41 Parce que ça, c'est inadmissible.
01:43 Frère, à 4h30, quand on sort de l'école, vous avez totalement raison.
01:46 Mais ça n'enlève pas leur action.
01:47 Trois, il y a les jeunes qui sont là.
01:50 Vous allez me dire ce que vous voulez faire,
01:51 parce que lui, il ne sort pas de l'école à 4h30,
01:53 puisqu'il est déscolarisé et qu'il me dit que ce n'est pas ce qu'il veut faire.
01:56 J'ai fait les tout bonnes écoles.
01:57 Non, mais du coup, qu'est-ce que vous voulez faire ?
01:59 Je vais travailler.
02:01 Et donc, vous avez des pistes ?
02:02 Oui.
02:03 Où ça ?
02:04 Je veux dire, ça, c'est autre chose. Ça fait encore plus.