• il y a 9 mois
Le secrétaire national du Parti communiste français et député du Nord, Fabien Roussel, et le maire de Béziers, Robert Ménard, ont débattu ce dimanche soir dans Le Duel de "C'est pas tous les jours du dimanche" sur BFMTV.

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Transcription
00:00 Il a raison Emmanuel Macron de réaffirmer cette possibilité d'envoyer des troupes, même s'il dit ne pas le souhaiter.
00:06 Il dit ce qu'il faut dire, c'est-à-dire que tu n'exclus rien.
00:09 Quand vous êtes opposé à quelqu'un, et là on est opposé à la Russie de M. Poutine,
00:16 évidemment par définition tu ne dis pas "Ah, je ne vais pas dépasser cette ligne".
00:21 Qu'est-ce que ça veut dire de ne pas dépasser cette ligne ?
00:23 Aujourd'hui personne ne peut imaginer ce qui se passera dans deux ans.
00:27 Quelqu'un aujourd'hui, ou il y a deux ans, pensait que ça allait durer aussi longtemps que nos amis ukrainiens.
00:34 On était tous d'accord, ils défendent la démocratie, ils sont l'honneur de l'Europe et tout.
00:38 Mais aujourd'hui ils ont des problèmes, c'est plus difficile pour eux.
00:41 En ce moment on entendait qu'ils ont moins de munitions qu'ils n'en ont besoin et tout.
00:46 Aujourd'hui, oui, il faut dire, tout est possible.
00:50 Évidemment, ce n'est pas la France qui décidera de ce qu'il faut faire.
00:53 Mais enfin, attendez, on ne va pas commencer par inverser les choses.
00:56 Ce n'est pas M. Macron ni l'Ukraine qui font la guerre à la Russie.
01:01 C'est la Russie qui a envahi l'Ukraine.
01:04 Et quand un pays envahit un autre pays, en Europe on est derrière lui.
01:08 Oui, moi je ne suis pas toujours d'accord avec M. Macron, mais sur ce point il a raison.
01:12 J'ajoute qu'il a sacrément changé de position, parce que je me souviens de ses premières prises de parole.
01:18 Vous vous rappelez, pendant des mois il voulait discuter avec M. Poutine
01:23 quand on pouvait s'interroger sur le bien fondé de ce dialogue,
01:30 comme si on allait convaincre M. Poutine qu'il fallait se bien comporter.

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