• il y a 9 mois
Plusieurs suspects interpellés dans le cadre de l'enquête relative à la mort de Thomas à Crépol (Drôme) ont été fixés sur leur sort, ce jeudi 14 mars. Certains ont été mis en examen, d'autres ont été relâchés.

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Transcription
00:00 Oui, alors ils sont poursuivis pour homicide volontaire, tentative d'homicide volontaire
00:04 et aussi pour différentes violences.
00:06 En fait, ça correspond, ils sont tous poursuivis pour le meurtre de Thomas, pour les blessures
00:10 au couteau grave de deux autres personnes et plus généralement toutes les personnes
00:14 qui ont subi des violences.
00:15 Ils sont poursuivis par tous ces chefs d'accusation parce qu'on envisage la possibilité que parmi
00:20 eux se trouvent des personnes qui ont donné des coups de couteau.
00:22 Mais évidemment, on sait qu'il y en aura sûrement moins à l'arrivée.
00:25 Vous l'avez dit, il y avait déjà neuf mises en examen.
00:27 Avec les trois d'hier, ça fait douze mises en examen.
00:30 Justement, je me trouve avec Maître Guillaume Faure.
00:32 Vous avez l'un de vos clients qui a été mis en examen hier.
00:37 Est-ce que vous savez pourquoi ? Ce dernier a été mis en examen pour les chefs
00:41 d'accusation dont vous venez de rappeler.
00:43 Mise en examen ne signifie pas automatiquement être placé en détention provisoire.
00:47 Le juge des libertés de la détention l'a démontré hier.
00:49 Il a considéré à cet instant-là, alors que le parquet demandait une incarcération
00:53 immédiate, que le fait de le laisser libre n'empêchait pas la sérénité de l'enquête
00:58 et le bon déroulement de l'instruction.
01:00 Mais pour quelle raison il a été mis en examen ?
01:02 Il est suspecté d'être le meurtrier de Thomas ?
01:04 Il a été mis en examen parce qu'il est suspecté d'avoir été présent lors de la bagarre,
01:08 d'avoir potentiellement commis des violences.
01:10 Il a été parfaitement constant depuis les premiers instants de la garde à vue.
01:13 Il n'a commis aucun fait de violence et encore moins avec une arme.
01:16 On sait que cette enquête est compliquée.
01:18 Il y a beaucoup d'auditions, il y a beaucoup de mises en examen.
01:20 Il y en a trois autres qui se sont rajoutées.
01:22 Est-ce qu'on avance ? Est-ce qu'on sait un peu plus ?
01:24 On avance un peu plus sur qui a donné ces coups de couteau ?
01:27 Les enquêteurs, les procureurs et notamment les deux magistrats instructeurs
01:31 font un travail extrêmement conséquent.
01:33 C'est une enquête qui est particulièrement difficile.
01:35 Il faut trier le bon grain de livret.
01:37 Elle avance, elle avance vite.
01:39 Ils essayent simplement de fermer toutes les portes.
01:41 C'est bien normal.
01:41 Nous avons tous intérêt à concourir à la manifestation de la vérité.
01:46 C'est ce qu'a fait mon client hier en répondant à l'ensemble des questions
01:49 et en faisant des déclarations spontanées aux magistrats instructeurs.
01:51 Mais vous avez l'impression que les gendarmes connaissent l'identité de celui qui a tué Thomas ?
01:55 Je n'irai pas jusque-là. Il y a le secret de l'instruction, vous le savez.
01:57 Ils sont en train d'essayer de définir les responsabilités de chacun
02:01 pour pouvoir, encore une fois, les trier à l'arrivée.
02:04 Il y a un autre élément important.
02:05 Il y a quand même eu 11 interpellations au début de semaine,
02:07 là, trois mises en examen.
02:08 Il y en a peut-être deux dont on attend toujours.
02:10 Il y en a six qui ont été libérés, qui ont quand même fait 72 heures de garde à vue,
02:13 qui ont vu leur porte exploser à 6 heures du matin.
02:17 Est-ce que les gendarmes ont pris trop large, selon vous ?
02:20 Il est tout à fait normal que l'enquête puisse se dérouler.
02:23 Malheureusement, on ne peut pas leur reprocher de venir à 6 heures du matin
02:26 et d'essayer de prendre par surprise les personnes qui vont, à cet instant-là,
02:30 être interrogées et placées en garde à vue,
02:32 tout simplement parce qu'il faut pouvoir les interpeller, les interroger.
02:35 Bien sûr que c'est extrêmement choquant également pour l'ensemble des familles qui y habitent.
02:39 Pour ceux qui ont été remis en liberté, c'est un événement traumatisant.
02:42 Mais on comprend que, là encore, pour répondre aux impératifs qui sont en lien avec ce drame,
02:46 il faut pouvoir interroger un certain nombre de personnes.
02:48 Et malheureusement, c'est ainsi que ça se passe.
02:50 Voilà, il y a donc 12 personnes mises en examen dans l'affaire Crépol.
02:53 On le rappelle, il y a deux gardes à vue qui se sont terminés ce matin.
02:55 On sait qu'il y en a au moins une personne qui a été déférée.
02:57 A voir si ces deux personnes sont mises en examen,
02:59 ce qui porterait au nombre conséquent de 14 personnes mises en examen dans l'affaire Crépol.

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