"Notre sécurité se joue aussi en Ukraine" : C'est ce qu' a dit Emmanuel Macron hier soir à la télévision, le chef de l'état s'est expliqué pendant 40 minutes après ses propos polémiques sur l'envoi de troupes occidentales en Ukraine. Et il a assumé l'ambiguïté stratégique de cette position, tout en ciblant ceux qui posent des limites à leur soutien à l'Ukraine. Une mise au point qui risque d'être fraîchement accueillie à Berlin, où Emmanuel Macron se rend ce vendredi.
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00:00 La France considère la Russie comme son adversaire, telle la nouvelle déclaration de Macron.
00:05 Il a refusé de qualifier notre pays d'ennemi et a dit qu'après la victoire de Moscou dans le conflit,
00:10 la réputation de l'Union européenne sera détruite, mise à zéro.
00:14 Il a reconnu l'état grave des forces armées ukrainiennes, qu'elles subissaient des pertes importantes.
00:19 Et de nouveau, il n'a pas exclu l'envoi de forces françaises au sol en Ukraine.
00:24 Nous avons systématiquement fait ce que nous avons promis de ne pas faire. Il y a deux ans, nous avons dit qu'on ne ferait jamais des tanks, mais nous l'avons fait.
00:34 Nous avons dit qu'on ne ferait jamais des missiles de moyenne distance, mais nous l'avons fait.
00:39 Nous avons dit qu'on ne ferait jamais d'avions, mais le processus se déroule.
00:43 Nous sommes prêts à utiliser les moyens nécessaires pour atteindre notre objectif.
00:47 Et le but est que la Russie ne gagne pas.
00:51 Dans son désir de gagner à tout prix, Macron a l'air d'un petit Napoléon, d'après l'édition américaine « American Conservative ».
01:00 Elle souligne que l'avenir de l'Ukraine ne représente pas d'intérêt crucial pour les Américains et Européens.
01:06 Le soutien public s'assébrit.
01:08 L'édition américaine estime que les gouvernements américains et celui de l'Union européenne doivent faire des premiers pas vers la paix en Ukraine.