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Me MOUSSA DIOP revient sur son incarcération, parle des preuves et refuse de...

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00:00 de la police. Après il y a eu une détention provisoire. Mais pour des raisons mais sans entrer dans le fond du dossier. Dossier mais vous comprendrez aisément que je respecte les droits. Mais dans les tous les cas, quand on est juriste, il faut respecter les droits.
00:29 de l'administration négociation
00:33 avec ses défauts parce que c'est un parfait. Nous avons besoin de ce dossier tant que nous ne l'avons pas préparé. Ce que je fais c'est de l'indiscipline judiciaire, car je suis de la profession. C'est pourquoi vous avez demandé que je sois au Sénégal sur le fond du dossier. Je n'y serai pas, mais ce qui est clair c'est que tout ce que je dis, je l'assume. C'est pourquoi je dis que le journal qui est sorti devant les enquêteurs, assume.
01:00 Je ne suis pas un commissaire, mais un commissaire ou deux ou trois, ils étaient plus que ça. Mais ils ont entendu et ont posé leurs questions. Ils ont dit ce que je voulais dire. Et ça s'est très bien passé.
01:15 Je pense que c'est un dossier. J'ai fourni des preuves sur chaque dossier. Je dis, c'est pas pour moi. Oui, on peut ne pas entrer quand même, mais dans la forme.
01:40 Je n'ai pas donné de preuves à la presse. Les gens savaient que j'avais des documents. Les preuves sont au niveau de la justice.
01:51 À quel moment? Lorsque j'ai été en garde à vue, j'ai tout donné. Ils ont demandé des preuves à l'appui. Ils ont demandé des preuves. Mais il faut que nous placions les preuves en garde à vue, parce que les preuves sont fausses.
02:09 Au Sénégal, en général, pour le dossier en question, placer quelqu'un en garde à vue, c'est très facile. Il suffit que le procureur dise "je vise tel article ou tel article, ou offense à la chef de l'État".
02:23 Vous vous retrouvez dedans. L'article 139, vous vous retrouvez dedans. Le juge d'instruction n'a pas de pouvoir pour choisir de te libérer ou ne pas te libérer.
02:32 Il dit "tel article a été visé, c'est un mandat de dépôt automatique". Je dis bien automatique, c'est comme en matière de public, vous êtes présumé innocent. Vous êtes dedans. Et on verra après.
02:44 Et c'est ça qui fait qu'il y a des réformes à faire dans ce pays sur beaucoup de choses.
02:49 C'est pour ça qu'on a dit qu'on ne peut pas garder. Parce qu'on ne peut pas vérifier tout de suite ou l'expertiser.
02:55 Vous êtes installé là-bas. Alors que dans un État de droit, le principe, si vous n'êtes pas dangereux, ça aussi c'est important, ça dépend des dossiers.
03:03 La liberté doit être un principe. Il faut que vous ayez des gares qui sont sérieuses de présenter.
03:09 Il n'y a pas de loi, parce que Moussa Diop n'a pas de place. Au Sénégal, il y en a.
03:13 C'est un État de droit. C'est-à-dire que l'accusation de diamants ici au Sénégal, Moussa Diop, avocat, chef de parti, nous le nommons parce que au Sénégal, nous avons fait un mandat de dépôt.
03:29 Le jour du mandat de dépôt, le juge d'instruction ne va pas au fond du dossier. Il est sur les formes et il n'y a rien à sécurer.
03:37 On a la première audition après le mandat de dépôt. On est allé à Dakar, et on a parlé un mois, deux mois, trois mois après.
03:43 Là, vous entrez dans le fond du dossier. Même si le juge ne vous a pas reçu, vous n'êtes pas allé au fond du dossier.
03:48 Il y a des choses que vous devez susciter. Je suis une Sénégalaise, comme tout le monde. Nous avons fait une expérience de diamants au Sénégal.

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