• il y a 9 mois
DB - 13-03-2024

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00:00 (Musique militaire)
00:02 (Musique militaire)
00:04 (Musique militaire)
00:06 (Musique militaire)
00:08 ...
00:35 -Jackal, que Salvator a sauvé,
00:37 dans l'auberge, lui propose son alliance.
00:40 Mais le Carbonaro lui reproche la mort de Saranty
00:44 et refuse la main qui lui est tendue.
00:46 Les deux hommes se quittent.
00:48 Ils se retrouvent sur le chemin de la France
00:51 auprès de Cabey, blessé à mort.
00:54 L'âme damnée de Gibassier leur avoue
00:57 que celui-ci lui avait donné l'ordre de tuer Jackal
01:00 pour prendre sa place comme chef de la sûreté.
01:03 Il est vrai qu'à Paris,
01:05 Gibassier se considère déjà comme le successeur de Jackal.
01:09 Il domine, tranche, se cherche des complices et des victimes.
01:13 Barato, le notaire marron, tombe sous sa coupe.
01:17 -Maître Barato, auriez-vous des trous de mémoire ?
01:23 Il vaut mieux un trou de mémoire qu'un trou dans la caisse.
01:27 Mais enfin, tout de même.
01:29 Tout de même, voyons. Souvenons-nous.
01:33 "Scandale dans une maison hospitalière à Auxerres,
01:38 "le 16 juin 1802."
01:41 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:44 "Plainte en détournement de mineurs."
01:47 Oh !
01:49 Maître Barato.
01:51 Toujours à Auxerres, d'ailleurs, en 1804.
01:54 "Je sais, affaire classée, tout fait enterré,
01:57 "la bazoche a des obligés en haut lieu.
02:00 "Il a pas fait ses petites froidelles.
02:03 "Alors, cette succession,
02:06 "régulière ou pas ?"
02:09 -Régulière, monsieur le chef de la sûreté.
02:14 Absolument régulière en tout état de cause.
02:17 La loi, vous le savez aussi bien que moi,
02:20 n'autorise pas un fils naturel à revendiquer les biens de son père,
02:24 à moins que celui-ci ne les stipule formellement.
02:27 -Qui de vageneuse est morte sans le nom de Roland, son fils naturel ?
02:31 -Ah bon ?
02:33 Parce qu'il avait un fils naturel ?
02:36 -Eh oui.
02:38 Ce Roland.
02:40 À ne serveler à ce qu'on dit.
02:43 Il a suivi l'usurpateur en Russie où il a disparu.
02:47 Comme tant d'autres, d'ailleurs.
02:52 -C'est vite dit, maître Barato.
02:55 Il y a des morts qu'il faut tuer.
02:58 -Je comprends pas ce que vous voulez dire.
03:01 -Nous avons tout le temps qu'on nous comprend.
03:05 Supposez que le vieux marquis ait prononcé le nom de Roland
03:09 avant de mourir.
03:11 -Non mais je vous ai déjà... -Ne m'interrompez pas.
03:14 Je reste dans les suppositions.
03:17 Supposez qu'il ait fait un testament en faveur de ce fils naturel.
03:21 Est-ce que Roland de Valjeuneuse
03:24 peut faire valoir ses droits à l'héritage ?
03:27 -S'il était vivant, sans aucun doute.
03:30 Mais encore faudrait-il, en tout état de cause,
03:33 que ce testament existât.
03:35 -Il existe peut-être.
03:37 Roland de Valjeuneuse existe bien.
03:40 Lui ne n'y est pas. Vous l'avez vu.
03:43 -Monsieur le chef de la Sûreté,
03:51 à nos âges, vous et moi,
03:54 nous sommes des gens sérieux.
03:57 Enfin, devenus sérieux en ce qui me concerne.
04:00 Des bagatelles de jeunesse ne peuvent pas empêcher un homme
04:04 de devenir un bon et fidèle serviteur de sa majesté.
04:08 Fidèle à ce trône,
04:11 à son église et à sa police.
04:14 Et à ce trône en qui j'ai foi, une foi qui déplacerait les montagnes.
04:19 -Maître Barateau, ce n'est pas la foi.
04:22 C'est le trône qui déplace les montagnes.
04:25 -Vous le demanderez au forçat quand vous cassez des cailloux.
04:29 -Non, je vous en supplie.
04:31 Les forçats cassent des cailloux.
04:34 -Je vous en supplie, maître Barateau.
04:37 -Asseyez-vous.
04:39 -Vous voulez savoir.
04:45 -En tout état de cause.
04:53 Maître Barateau,
04:56 en tout état de cause.
04:59 Ce n'est pas pour dire, Mlle Freyval,
05:09 mais dans "L'Orphelin de Bordeaux",
05:13 c'est bien ça que vous m'avez fait pleurer.
05:16 Et croyez-moi, je n'ai pas la larme facile.
05:19 -Le rôle est très émouvant.
05:21 -L'interprète y est pour beaucoup.
05:24 Donnez-leur au Mlle George et elles se ramassent.
05:28 -Monsieur, je suis confuse.
05:30 -Ah ! Si j'étais le baron Taylor,
05:33 il y a longtemps que je vous aurais fait entrer
05:37 à la comédie française.
05:39 -Le baron Taylor n'est pas de mes admirateurs.
05:42 -Non ? C'est un saut.
05:45 Au fait, à propos d'admirateurs, justement,
05:49 ce matin, m'est tombé sous les yeux un dossier
05:53 plutôt copieux
05:56 concernant l'un des vôtres.
05:58 -Un de mes admirateurs ?
06:00 -Oui. Rappelez-vous-le, le commissionnaire.
06:04 -Il en passe beaucoup dans ma loge.
06:08 -Vous n'avez pas oublié celui-là, un si beau garçon.
06:12 Vous m'avez tellement troublé
06:15 que j'allais oublier que c'est pour lui.
06:19 -Je ne sais rien de ce personnage
06:21 et je ne vois pas ce que je pourrais vous en dire.
06:25 -Allons, allons. Soyez raisonnable.
06:28 Il me semble que j'ai tout de même droit
06:31 à un petit peu de reconnaissance.
06:34 -Et pourquoi, s'il vous plaît ?
06:37 -Un bon mouvement.
06:39 Rappelez-vous dans quelles circonstances
06:42 je vous ai rencontré la 1re fois ?
06:45 Ce jour-là, si j'avais été méchant,
06:48 je vous arrêtais comme complice d'un dangereux conspirateur ?
06:52 -Moi ?
06:54 -Je ne vais pas les ingénuer.
06:57 Je suis assez renseigné pour savoir
07:00 l'attachement que vous avez pour ce beau ténébreux
07:04 et l'intérêt qu'il vous porte.
07:07 -Si vous avez la moindre preuve de ce que vous avancez,
07:11 arrêtez-moi.
07:13 -Comme elle a bien dit ça !
07:16 -C'est une bonne réplique.
07:19 Nous ne sommes pas au théâtre.
07:22 Vous êtes devant le chef de la sûreté
07:25 qui vous interroge sur vos activités.
07:28 On t'a compris ? Alors, assieds-toi.
07:31 Je vais te dire moi
07:33 pourquoi tu veux protéger ton salvateur,
07:36 l'alias Roland de Valjeuneuse.
07:39 C'est pas seulement parce que c'est un conspirateur,
07:43 mais parce que c'est un salva...
07:46 -Vous avez beaucoup d'argent à la clé.
07:49 -Sortez.
07:54 -Minute. Je n'ai pas dit tout mon texte.
07:58 Tu sais ce qu'il a fait au farfelu de Valjeuneuse ?
08:02 Il n'est pas mort. Il a la police autrichienne aux fesses.
08:06 C'est pas forcément une valeur d'avenir.
08:09 Mais on sait jamais.
08:11 Et alors, il viendra se réconforter dans tes bras.
08:15 Dans ce cas-là, un bon conseil.
08:19 Fais ton devoir de bonne Française et dénonce-le.
08:23 Sinon... -Sinon ?
08:25 -Sinon, je te fais passer le goût des bravos.
08:29 10 ans à Saint-Pédagile,
08:34 ça suffirait pour qu'on ne se rappelle même plus
08:38 que tu as existé.
08:40 Petite étoile filante.
08:43 -Bonjour, mon ami. Vous êtes ravissante, ce matin.
09:00 -A votre avis ? Vous êtes mal réveillé, vous aussi.
09:04 -Je cherchais les compliments. -On devient brignoles ?
09:08 -Vous avez divinement organisé notre soirée.
09:11 Oui, divinement.
09:13 Vous étiez très embroutée.
09:15 Villèle m'a complimenté sur le charme de votre accueil.
09:18 -J'ai oublié de le remercier.
09:20 -De quoi ? D'avoir pris votre serviteur dans son gouvernement ?
09:24 -Du tout. Les merveilleuses roses dont il s'était fait précéder.
09:29 -On se requitte pour lui écrire. C'est de cela que vous vous êtes tourmentée ?
09:34 -Non.
09:36 -C'est pas de cela.
09:39 C'est bien autre chose. -De quoi donc ?
09:43 -Vous savez bien. C'est un autre problème, hélas.
09:47 -Vous avez eu tort, car il ne se pose plus.
09:51 -Roland est mort ?
09:55 -C'est tout comme.
09:57 -Que voulez-vous dire ?
09:59 -Notre neveu a pris part à un complot qui ne visait rien
10:03 moins qu'à mettre le fils de l'usurpateur sur le trône de France.
10:08 Il y a de fortes chances pour que Roland et un autre conspirateur
10:12 y aient laissé la vie. -De fortes chances !
10:15 Jamais de certitude. Il y avait aussi de fortes chances
10:19 pour que Roland soit mort en Russie.
10:22 Et cette conjuration à laquelle il aurait été mêlé ?
10:26 Hier, le baron de Marande parlait d'une possibilité de complot
10:30 d'un complot orléaniste, et non bonapartiste.
10:33 -Il y a bien eu un complot bonapartiste, mais personne n'en a parlé.
10:37 Toutes les mesures ont été prises pour qu'on n'en parle pas.
10:41 -Pourquoi s'il a échoué ?
10:43 -Parce que le prestige de l'usurpateur est encore très grand.
10:47 Et qu'autre part, il ne faudrait pas que tous les espoirs
10:51 des mécontents profitent à quelqu'un d'autre.
10:54 -Au duc d'Orléans ? -Parfaitement.
10:56 Villèle pense, non sans raison, que cette affaire doit être ignorée
11:00 et qu'elle ne soit pas la seule.
11:02 -Et si on la revoit ? -Ce serait un grand délire.
11:05 -Ce serait un grand délire.
11:07 -Ce serait un grand délire.
11:09 -Ce serait un grand délire.
11:11 -Ce serait un grand délire.
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12:27 -Ce serait un grand délire.
12:29 ...
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13:25 *musique*
13:26 [SILENCE]

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