• il y a 9 mois
DB - 12-03-2024

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Transcription
00:00 (Musique militaire)
00:02 (...)
00:12 (...)
00:22 (...)
00:32 (...)
00:35 -Le marquis de Val-de-Neuze, mis au courant du cambriolage,
00:39 s'emporte contre ses domestiques qui ont eu la fâcheuse idée
00:42 de mêler la police à ses affaires.
00:44 Il se rend à la sûreté et se fait introduire auprès de Jacqual,
00:48 à qui il explique que le cambriolage a été simulé par ses domestiques,
00:51 affolés d'avoir cassé un précieux vase de sax.
00:54 Le chef de la police n'est pas dupe de cette explication trop simpliste.
00:59 Mais pour complaire à un futur ministre de Charles X,
01:02 il promet de classer le dossier.
01:05 Gibassier, embusqué derrière la porte,
01:08 n'a pas perdu un mot de la scène.
01:10 Il compte exercer sur le marquis de Val-de-Neuze
01:13 un fructueux chantage.
01:15 A l'hôtel de Val-de-Neuze,
01:18 Laure Eddand reproche à Barato son imprudence.
01:21 Il ne reculera devant rien
01:23 pour conserver la fortune malhonnêtement acquise.
01:26 (Musique militaire)
01:28 -Dis donc, Abbe, tu sais le millard de l'autre soir ?
01:34 -Oui, et bien ? -On s'est fait avoir.
01:36 -Sans blague ? -Il n'était pas plus millard que toi et moi.
01:40 Celui-là, si je le repince...
01:42 -On prend un verre ?
01:44 -Vite, je suis de garde ce soir.
01:47 (Bourdonnement)
01:49 (Bourdonnement)
01:51 -Oui, monsieur, il y a en Vendée un village qui s'appelle
01:55 Saint-Denis-la-Chevasse.
01:57 On y a enterré la semaine dernière une vieille femme.
02:00 Son neveu, qui était venu de Paris, était présent.
02:03 -C'est Salvatain ?
02:06 -C'est possible.
02:08 Enfin, le signalement correspond, en tous cas dans les grandes lignes.
02:12 Mais dans ce petit village, la force publique n'est pas observatrice.
02:16 -Les policiers de M. de Méternic le sont heureusement un peu plus.
02:20 Ils m'informent qu'un certain Lord Richemont,
02:24 muni d'un passeport tout à fait en règle,
02:27 a disparu de Vienne sans laisser de trace.
02:30 Or, le lendemain, vendredi dernier, par conséquent,
02:34 un mystérieux cavalier a littéralement forcé l'un de nos postes frontières.
02:38 Et tout semble indiquer que Lord Richemont et ce mystérieux cavalier
02:42 ne font qu'un.
02:44 -Pourquoi, s'il avait un passeport en règle ?
02:46 -Lord Richemont du Moulin, ce fameux Lord Richemont
02:49 que J. Bassi a rencontré chez Colomban de Mérangis,
02:52 vous vous souvenez ? J. Bassi est allé se renseigner
02:55 à l'ambassade d'Angleterre. Lord Richemont, le vrai,
02:59 n'a pas quitté Londres depuis deux mois.
03:01 -Donc l'autre est faux ?
03:04 -Archifont.
03:05 Je suis tenté de croire que si ce faux Lord Richemont
03:09 ne s'est pas servi de son passeport pour sortir d'Autriche,
03:12 c'est qu'il avait de sérieuses raisons pour le faire
03:15 et qu'il était sans doute porteur de quelque chose d'important.
03:19 Allez, jeune brune,
03:21 nous l'oublions pas et t'inquiètes, il vienne.
03:24 -Vous croyez que les bonapartistes songeraient à...
03:27 -Mon cher, par les temps qui courent, tout est possible.
03:30 Et comme le signalement de ce faux Lord Richemont
03:34 correspond à celui de M. Salvatore,
03:37 commissionnaire de son état...
03:39 -On l'arrête ?
03:40 -Non, non.
03:41 Pourquoi cela nous avancerait-il ?
03:43 Non, non, il ne faut pas commettre d'erreur.
03:47 Jusqu'à présent, du reste, à part son voyage en Vendée,
03:50 rien de suspens en ce qui le concerne.
03:53 Il est même venu bien gentiment nous voir.
03:56 Non, faites continuer une surveillance discrète.
03:59 Et puis, tâchez de savoir qui il fréquente.
04:03 ...
04:10 ...
04:18 ...
04:28 ...
04:38 ...
04:47 ...
04:57 ...
05:04 -Eh !
05:05 Vous, là-bas !
05:06 ...
05:10 -Amen.
05:11 ...
05:16 -Bonjour, Gullien.
05:17 ...
05:22 ...
05:30 ...
05:31 -Allez, hop !
05:32 ...
05:33 Hop !
05:34 ...
05:36 ...
05:43 ...
05:53 ...
06:06 -Le voilà.
06:08 ...
06:14 -Prends la rue Sauge.
06:15 -La rue Sauge, vite !
06:16 ...
06:24 ...
06:32 ...
06:37 -Montez.
06:38 ...
06:39 -Pourquoi ?
06:40 -Montez !
06:42 -Montez, on vous dit !
06:43 ...
06:50 ...
06:59 -Ouh !
07:00 ...
07:02 -La police !
07:03 ...
07:13 ...
07:18 -Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
07:20 -Je lui ai été attaqué.
07:22 -Par qui ?
07:23 -Par des hommes que je ne connais pas.
07:25 Tiens, dans le cac, là !
07:26 -Ce serait pas à toi, ce pistolet ?
07:28 -Mais je vous assure que...
07:29 -Oh, c'est louche.
07:30 -Allez, viens au poste.
07:31 -Mais puisque je vous dis que j'ai été attaqué...
07:33 -Viens au poste.
07:35 -Vous croyez-moi ? Je vous assure que je vous dis la vérité.
07:38 ...
07:50 ...
07:54 -Eh, père, qu'est-ce que vous faites là ?
07:56 Elle est bien aux côtés. Vous voulez me prendre d'assaut.
07:59 -Pardonnez-moi, Hortense.
08:00 Je viens de la caserne et je n'ai pas pris le temps de me changer.
08:03 J'ai un aveu à vous faire.
08:04 -Ce n'est pas le moment.
08:06 -Je vous aime, Hortense.
08:07 -Je le sais. Vous me l'avez dit quand vous étiez en civil.
08:09 Et au train où ça va, la prochaine fois que vous me le direz,
08:12 ce sera en présence de votre régiment.
08:14 -Ne vous moquez pas de moi, Hortense. Je suis très sérieux.
08:17 Je vous aime vraiment.
08:18 ...
08:20 -Mais non, vous êtes seulement amoureux de moi.
08:23 Et moi, je ne le suis pas de vous.
08:24 -Hortense, je m'étreigne telle constance...
08:26 -Vous ferez rater mon entrée.
08:27 ...
08:30 -J'ai tout perdu, te dis-je.
08:32 Quoi ?
08:34 L'enfer ne fera point écrouler ces murs sur ma tête ?
08:37 Quoi, ces tapis, ces dés, ces cartes,
08:41 ces instruments du démon
08:43 ne m'engloutiront pas dans un abîme de feu ?
08:45 Misérable que je suis.
08:48 -Allons donc.
08:50 Je te croyais un homme
08:53 et pour une centaine de mille francs,
08:54 tu perds la tête de désespoir.
08:58 Demain, mon mariage sera rompu.
09:00 -Mais pourquoi ? Pour un écrin ?
09:02 Si ce n'est qu'un écrin qui te bouleverse l'esprit,
09:05 je puis te le procurer.
09:08 -Toi ? -Moi.
09:11 -Quand ? -À l'instant.
09:14 -Où ? -Ici.
09:16 -Oh, mon ami, mon cher Varner !
09:20 -Prenez garde, voici votre père.
09:22 (Applaudissements)
09:25 -Mon fils,
09:33 le jeu, dès votre enfance,
09:36 fut la source de tous vos écarts.
09:39 Vous m'avez juré
09:41 que ce vie s'était à jamais extirpé de votre coeur.
09:46 Georges, j'espère que vous ne m'avez pas trompé.
09:51 (Applaudissements)
09:54 -Mlle Préval est venue au théâtre à pied,
10:05 il y a une heure environ,
10:07 en passant par la place royale et l'abbaye Saint-Martin.
10:10 -Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ?
10:12 -C'est J.Bassier qui m'a dit de la surveiller.
10:15 -Attends, viens.
10:18 Regarde le commissionnaire 52, là.
10:21 S'il ressort, le commissionnaire 52,
10:36 tu le suis partout où il ira, compris ?
10:39 Je vais prévenir J.Bassier.
10:44 -Voilà, je vais le prévenir.
10:47 -Voilà, je vais le prévenir.
10:51 -Voilà, je vais le prévenir.
10:54 -Voilà, je vais le prévenir.
10:57 -Voilà, je vais le prévenir.
11:00 -Voilà, je vais le prévenir.
11:03 -Voilà, je vais le prévenir.
11:07 -Voilà, je vais le prévenir.
11:10 -Voilà, je vais le prévenir.
11:13 -Voilà, je vais le prévenir.
11:16 -Voilà, je vais le prévenir.
11:19 -Voilà, je vais le prévenir.
11:23 -Voilà, je vais le prévenir.
11:26 -Voilà, je vais le prévenir.
11:29 -Voilà, je vais le prévenir.
11:32 -Voilà, je vais le prévenir.
11:35 -Voilà, je vais le prévenir.
11:39 -Voilà, je vais le prévenir.
11:42 -Voilà, je vais le prévenir.
11:45 -Voilà, je vais le prévenir.
11:48 -Voilà, je vais le prévenir.
11:51 -Voilà, je vais le prévenir.
11:55 -Voilà, je vais le prévenir.
11:58 -Voilà, je vais le prévenir.
12:01 -Voilà, je vais le prévenir.
12:04 -Voilà, je vais le prévenir.
12:07 -Voilà, je vais le prévenir.
12:11 ...
12:21 ...
12:41 ...
13:06 *musique*
13:08 [SILENCE]

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