Le vidéo présente Christian Le Meur, un apiculteur amateur de Saint-Caradec en Bretagne, qui partage sa passion pour l'apiculture et ses challenges. Malgré des débuts difficiles marqués par des pertes hivernales, M. Le Meur a multiplié ses ruches et produit maintenant son propre miel. Il privilégie une abeille locale, l'apis mellifera mellifera, une espèce endémique. Cet apiculteur n'a pas pour but de générer des revenus, mais plutôt d'apprendre et de profiter des produits de la ruche comme le miel, la propolis et la gelée royale. La vidéo met également en lumière les difficultés rencontrées par les apiculteurs face aux invasions de frelons asiatiques. Christian Le Meur intervient pour éliminer les nids de frelons, une tâche périlleuse mais nécessaire.
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00:00 Je m'appelle Christian Meur, je suis du centre Bretagne, Saint-Karadec, 22 600.
00:08 Je suis apiculteur amateur depuis 3 ans.
00:11 C'est une passion que mes ongles m'ont donné.
00:14 J'ai commencé avec une seule ruche qui n'est pas forcément la meilleure des cas
00:18 parce qu'on a souvent des pertes hivernales à hauteur de 25%.
00:22 Ce qu'on peut voir là, c'est ma première ruche qui a issémé.
00:27 J'ai récupéré l'essein dans l'arbre ici, à 7 mètres de hauteur.
00:32 De là, j'ai récupéré un autre essein. De 1, je suis passé à 3.
00:36 Aujourd'hui, j'en suis à 3 en production,
00:40 une en hivernage, qui est un essein d'année dernière, et plus une ruchette.
00:44 J'adore ce que je fais.
00:46 Ça se passe plutôt bien, les abeilles sont plutôt sympas.
00:50 Je ne travaille que de l'abeille locale.
00:52 Ce qu'on appelle dans l'abeille locale, c'est de la Pismellifera mammifera,
00:56 qui est une espèce endémique. Je ne travaille pas de la bonne face.
01:00 C'est pour les futurs maisons des abeilles, pour l'année prochaine,
01:03 pour les futurs esseins, ou les divisions, ou les multiplications.
01:07 Je leur prépare un toit.
01:10 Ici, c'est les greniers, des hausses qui permettront d'en ranger le miel
01:15 pour l'année des printemps et d'été.
01:18 Cette passion qui est dévorante, on peut en tirer des revenus,
01:22 mais ce n'est pas mon but ultime.
01:24 Je trouve ça passionnant, j'ai appris beaucoup de choses,
01:27 et encore beaucoup de choses à apprendre.
01:29 C'est un être vivant, qui m'apporte beaucoup aussi,
01:34 le miel, la propolis, la geléria, la cire.
01:37 Mais ce n'est pas un business.
01:46 Quand vous perdez une colonie, c'est comme si vous perdez un animal de compagnie.
01:51 Ici, dans mon jardin, vous pouvez voir les biquettes, les poules,
01:55 qui vivent ensemble, même si au début, ça n'a pas été facile,
02:00 parce que la liberté des uns s'arrête, comme celle des autres.
02:03 Puisque aujourd'hui, on ne parle pas simplement d'un tronc
02:07 comme la loque américaine, la loque française, le varroa,
02:10 il y a le frelon asiatique, qui est très opportuniste,
02:13 et qui nous fait vraiment beaucoup de dégâts.
02:16 La tempête a fait son job, et là, le pied de nez est là.
02:33 Donc je vais couper la branche ici, j'ai enlevé tout ce qui dépasse,
02:38 et je vais récupérer le cœur du couvain,
02:40 et mettre ça dans un sac, et en congélation, pas de traitement chimique.
02:44 Ils ne sont pas contents ?
02:48 Je vais me prendre une attaque !
02:51 [bruits de pas]
03:16 Je suis fier de mes abeilles.
03:18 Protégeons-les pour nos enfants et les futures générations,
03:21 parce qu'on pourrait très bien nous le reprocher un jour.
03:24 [musique]
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03:34 !