De retour comme sélectionneur du Pays de Galles depuis décembre 2022, Warren Gatland peine à reconstruire une équipe capable de rivaliser pour la victoire sur le Tournoi des Six Nations. Retour sur cette idylle contrariée.
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00:00 Aujourd'hui, je ne vais pas vous parler d'un joueur, mais de la love story entre
00:06 Warren Gatland et le 15 du poireau.
00:07 A son arrivée en 2007, le Néo-Zélandais récupère un pays de Galles au fond du tournoi.
00:12 5e du tournoi en début d'année avec une belle défaite en Italie, ils sont éliminés
00:16 dès la phase de poule de la Coupe du Monde.
00:18 Le nouveau sélectionneur a donc la lourde tâche de reconstruire une équipe "from
00:22 the ashes", comme ils disent là-bas.
00:24 Et il le fait plutôt pas mal.
00:25 En 12 ans, il remporte 4 Six Nations, dont 3 Grands Chelèves.
00:29 De quoi lui assurer le statut de légende du pays.
00:32 En 2014, il est même décoré officier de l'ordre de l'Empire britannique par notre
00:37 cher Prince William, l'Atlas.
00:39 Alors quand il quitte la sélection en 2019, les supporters gallois lui lancent même une
00:44 pétition pour fabriquer une statue à son effigie à l'entrée du Principality Stadium.
00:48 Finalement, il n'a le droit qu'à son nom sur le portail d'entrée véhicule du stade.
00:52 Ça aurait été presque plus respectueux d'afficher son nom à l'entrée des toilettes
00:56 du stade.
00:57 Mais profitez-en, c'est peut-être la seule fois où vous le verrez sourire.
01:01 Bref, il laisse la sélection sur le toit de l'Europe avec un Grand Chelève au tournoi
01:05 et une 4ème place lors de la Coupe du Monde au Japon.
01:08 De quoi voir l'avenir sereinement pour les gallois.
01:10 Pas du tout.
01:12 Retourné à la maison pour entraîner les Chiefs, le Kiwi voit sa sélection chérie
01:16 s'enfoncer petit à petit dans une crise sportive et politique sans précédent.
01:20 Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
01:23 La FED quite alors son aménagement Wayne Pivack, son successeur, et rappelle son ex.
01:30 Forcément, les supporters, la presse, tout le monde s'enflamme.
01:33 Tout le monde, sauf Warren.
01:36 En arrivant, le TESE Neo Z découvre qu'en plus des résultats pourris, la FED doit gérer
01:42 la grogne des joueurs concernant les Contra Fedeo.
01:44 Une histoire de grosse houte, trop longue à expliquer.
01:47 Mais si vous êtes curieux, lisez cet article.
01:49 Ça sent bon le cadeau empoisonné, cette histoire.
01:52 Je pense que si j'avais pu le savoir, je ferais une autre décision.
01:56 En termes d'accepter le jeu ?
01:58 Oui, absolument.
01:59 Je serais allé partout.
02:01 Cinquième du tournoi l'an dernier, les Galois ont péniblement fini la Coupe du Monde avec
02:06 une petite fessée en quart contre l'Argentine, 29-17.
02:10 Et l'avenir ne s'annonce pas beaucoup plus radieux.
02:12 Warren Gatland subit, impuissant, l'exode de ses internationaux.
02:17 La génération dorée des Halloween Jones, Alf Penny et consorts a pris sa retraite internationale
02:23 quand d'autres comme Joe Hawkins et Corey Hill ont succombé au chant des sirènes des
02:27 clubs étrangers où l'argent coule plus à flot que sur les bords de la Tuff River.
02:32 Cerise sur le poireau, Louis Rizzamit, le joyau du Duc de Galles, a aussi quitté le
02:38 navire pour tenter sa chance en NFL.
02:40 Bref, il y a de l'eau dans le gaz et Warren ne semble pas avoir rallumé la flamme.
02:45 Mais les Bleus pourraient bien faire figure d'entremetteurs s'ils continuent à jouer
02:49 comme sous l'air de Saint-André.
02:51 Sous-titrage Société Radio-Canada