• il y a 9 mois
Quatre magistrats marseillais interrogés devant la commission sénatoriale sur le narcotrafic ont décrit la cité phocéenne comme une "narcoville". Ils expliquent notamment que l’incarcération n’empêche pas la poursuite des activités criminelles. Les magistrats ont proposé, entre autres, des pistes fortes juguler le trafic de drogues. 

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Transcription
00:00 La cité phocéenne serait-elle devenue une narco-ville ?
00:04 C'est en tout cas le constat que dressent des magistrats de la ville de Marseille.
00:08 Un trafic toujours plus étalé géographiquement,
00:11 mais aussi qui semble plus novateur selon les premiers résultats de la commission sénatoriale sur le narcotrafic.
00:18 C'est évidemment une cité qui préfigure un peu l'évolution du trafic,
00:25 qui est un peu en avance sur des phénomènes qu'on observe partout sur le territoire national.
00:30 Ces phénomènes, quels sont-ils ?
00:32 C'est le rajeunissement des petites mains du trafic,
00:35 c'est un recours accru à des violences, des séquestrations, des homicides.
00:42 La commission d'enquête débutée en novembre dispose de 6 mois pour présenter travaux et solutions.
00:48 Pour cet élu écologiste, la proximité serait la solution pour désamorcer le narcotrafic.
00:54 Ce qu'on a demandé fortement aux sénateurs et aux sénatrices,
00:58 c'est justement de revenir à un échelon municipal pour traiter ces affaires.
01:02 Parce que je pense qu'il faut remettre de la proximité dans l'efficacité de la lutte contre les réseaux de drogue,
01:07 et c'est comme ça qu'on va y arriver.
01:08 D'autres, plus pessimistes, dénoncent le retard des institutions ces 20 dernières années.
01:13 Quand on connaît l'état des trois institutions,
01:16 à savoir la police, la justice et l'administration pénitentiaire,
01:19 l'état dans lequel se trouvent ces trois institutions,
01:21 aujourd'hui je vois mal une porte de sortie.
01:24 En 2023, le narcobanditisme était à l'origine de 47 morts dans la cité phocéenne.

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