• il y a 9 mois
Décryptons ensemble les enjeux de l'aide au logement avec Chaib Hammadi.

Les invités de #LHeuredesExperts :

✔️Mme Hind Benzha, Directrice - Ministère de l'Aménagement du Territoire et d'urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville
✔️M. NAJIB BEKKAYE Directeur - Wafa Immobilier Officiel
✔️Maître Hicham Rouibah, Notaire à Casablanca

#Débatenligne #Logement #AideauLogement

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Transcription
00:00 L'heure des experts vous est présentée en partenariat avec Atigéri Wafa Bank et Wafa Immobilier.
00:10 Bonjour à vous tous, merci de nous suivre, lancer les débats d'autant plus que les sujets d'intervention ne manquent pas,
00:18 des sujets qui se trouvent dans un pays en pleine mutation, dans une bouleversante mutation économique,
00:25 et c'est le but de cette nouvelle émission, l'heure des experts. Ce premier thème sera consacré à l'habitat dans sa conception la plus large
00:34 et surtout au regard des dernières initiatives prises dans ce domaine par les pouvoirs publics et au demeurant aussi par les décideurs politiques.
00:42 Accent sera mis sur un large éventail d'incitations telles que les implications financières, immobilières, juridiques,
00:50 et il sera question aussi des objectifs et des besoins exprimés, il sera question de leur impact sur le marché et sur les initiatives que doivent
00:59 prendre justement ces décideurs économiques. Nous parlerons également des opportunités de la réforme publique engagée et naturellement des formes
01:09 bureaucratiques à travers les aspects à la fois juridiques et notariés. Vous l'avez compris, la finalité de ce rendez-vous est de vous fournir
01:19 les éléments clés pour comprendre les enjeux et les opportunités liées à cette réforme au demeurant cruciale. Et pour cela, nous sommes entourés de
01:29 Mme Hind Benzad, directrice de la programmation de l'efficience et du suivi des activités des établissements et entreprises publiques.
01:38 Vous êtes aussi, Madame, ex-directrice de la promotion immobilière. Avec nous, Sinajib Bkei. Bonsoir, Sinajib.
01:46 Directeur du pôle commercial et marketing à Wafa Immobilier. Et je me tourne vers vous, Maître Hicham Rwibah, notaire à Casablanca.
01:55 Madame, messieurs, merci beaucoup d'être là. Alors, on commence par quand même une date assez symbolique qui reste quand même dans la mémoire
02:04 collective. Cette date, c'est cette période entre 2007 et 2008 et cela nous renvoie évidemment à la crise de subprime aux États-Unis, une crise qui
02:14 avait secoué le domaine de l'immobilier mondial et cette crise qui a été accentuée par une autre crise dite souveraine en Europe à laquelle notre
02:25 économie est intimement liée. Là, je me tourne vers vous, Sinajib Bkei. 16 ans plus tard, on en est où actuellement au niveau du marché au Maroc
02:35 à travers effectivement ces deux différentes crises que nous avons traversées ? Je vous remercie. Je remercie l'économiste pour cette
02:43 événement aussi important autour d'une thématique qui intéresse tout le pays, tous les Marocains. Effectivement, la période 2007 et 2008
02:56 est caractérisée par la crise des subprimes aux États-Unis. Donc, cette crise de subprime a été la conséquence d'une bulle immobilière suite à une course
03:10 à l'investissement de l'immobilier qui était malheureusement décorrélée par rapport à la capacité financière des ménages et des
03:18 acquéreurs par rapport à leurs besoins au logement. Au Maroc, les deux dernières décennies étaient caractérisées, alimentées par des besoins
03:28 au logement principaux. Avec l'évolution des projets au fur et à mesure, le besoin au logement a évolué. On a vu l'émergence même des
03:42 projets secondaires, les résidences bannéaires, mais aussi la dynamique de l'investissement commercial a fait émerger aussi tout un marché sur
03:54 l'immobilier professionnel. Et donc, au fond, on a réellement au Maroc un besoin qui est logique, qui est avéré, qui est réel, qui vient aussi
04:05 à travers une démographie qui rend le secteur très proche de la demande et d'une dynamique qui est là et qui peut être relancée.
04:16 Et c'est dans cet esprit que le dispositif logement social 250 000 a vu le jour en 2010. Et donc, ce dispositif avait comme objectif de relancer
04:31 le secteur et d'apporter une nouvelle dynamique pour favoriser l'accès à une large population du Maroc, mais aussi pour intégrer plus de
04:41 promoteurs dans la dynamique nationale en termes de production, puisqu'il a mis en avant un certain nombre d'assouplissements, d'allégements,
04:51 de critères pour pouvoir intégrer plus d'opérateurs pour justement encourager la relance de la production. Et donc, jusqu'à présent, ça a permis,
05:04 je parle sous le contrôle de Mme Benzha, ça a permis de signer quelque chose comme la Convention de 1507 concernant 2 millions de logements.
05:14 Dans 650 000, on a déjà reçu le certificat de conformité, ce qui a permis de réduire d'une façon significative le déficit au logement,
05:26 à l'époque qui était aux alentours de 1 200 000 logements et qui est actuellement autour de 380 000 logements.
05:36 Donc, une vraie dynamique qui a caractérisé cette période et sans pour autant oublier l'apport du système bancaire qui a joué un rôle
05:48 dynamique et d'ailleurs, il a multiplié par deux le long cours du crédit acquéreur entre 2010 et 2020 et il a enregistré une progression
06:02 de plus de 70 % au niveau de cette production crédit acquéreur. Le groupe Patigeri Waffa Bank s'est inscrit pleinement dans cette dynamique
06:15 et était précurseur dans l'accompagnement de la volonté gouvernementale. Il a participé avec une évolution de plus de 75 % de son
06:27 encore crédit immobilier sur la même période 2010-2020. Juste pour vous dire que tout l'écosystème avait participé pour faire émerger
06:41 une vraie dynamique sur le secteur de l'immobilier. Plus récemment, avec l'effet du Covid, il y a eu quelques impacts sur l'évolution
06:53 des coûts de construction, mais aussi la pression de l'inflation sur la prédisposition des ménages à se projeter et à investir dans l'immobilier,
07:04 ce qui a fait que le secteur a connu quelques perturbations. Il y avait déjà des annonces de nouvelles mesures qui allaient venir
07:14 et c'est ce qui a insufflé un effet d'attentisme depuis 2022, sachant que déjà l'État marocain avait déployé des incitations fiscales
07:30 (FLES2 2020-S1 2021) en termes d'exonération des droits d'enregistrement, qui ont boosté sur une période déterminée.
07:41 Mais juste après, il y avait une attente vers une refonte carrément d'un dispositif nouveau qui va apporter un nouveau souffle au secteur.
07:52 Madame Nezhab, vous avez été quelque part interpellée. Vous êtes directrice de la programmation de l'efficience et du suivi des activités d'établissement et entreprises publiques.
08:03 La question qui est posée relève des besoins exprimés dans le domaine de l'immobilier.
08:11 Quels sont les objectifs, véritablement prioritaires en tout cas, de la réforme en termes de logement accessible, abordable,
08:19 qui a pratiquement été posée par Sibkei ?
08:24 D'abord, je vous remercie pour l'invitation. Je vous remercie pour le sujet de l'Avita.
08:30 Effectivement, ce qu'a présenté Sibkei, j'adhère complètement à l'explication depuis les Sapra et Majora aujourd'hui.
08:39 Ce qu'on doit aussi souligner, c'est que les indicateurs en termes d'immobilier depuis 2020 à 2022, même à 2023, ont connu une régression.
08:52 Surtout au niveau des mises en chantier, à peu près -19%, au niveau de la production aussi -10%, entre 2021 et 2022.
09:00 Et ceci nous a beaucoup interpellés, parce que les mises en chantier sont des indicateurs de la dynamique,
09:07 de la main-d'œuvre, l'achat des matériaux de construction, de tout l'écosystème.
09:13 Et donc, il y a eu ce rendez-vous très important qui était le Dialogue national de l'habitat et de l'urbanisme,
09:20 et qui nous a permis un petit peu de faire un brainstorming avec tous les acteurs.
09:25 Et on s'est dit que parmi les grandes orientations, il va falloir qu'on fasse une rupture.
09:30 Une rupture de la manière d'aider les demandeurs à accéder à un logement.
09:37 Ce Dialogue national, est-ce qu'il aurait été possible sans cette crise ?
09:44 Il aurait été possible, mais les orientations auraient été différentes.
09:49 Parce qu'aujourd'hui, l'orientation principale, c'est de renforcer la capacité d'achat des ménages.
09:55 Parce qu'après Covid, après l'inflation, effectivement, il y a eu une difficulté des ménages pour accéder à un logement,
10:01 et donc une difficulté d'avoir une épargne pour qu'on puisse avancer un certain montant, pour qu'on puisse acheter un logement.
10:10 Et donc cette difficulté-là s'est traduite par l'idée d'aller vers les aides directes de l'État pour les ménages.
10:19 Et en fait, l'idée, l'objectif principal, c'est de créer une dynamique d'achat.
10:24 Quand on crée une dynamique d'achat, on crée une dynamique pour tout le secteur.
10:28 Donc la dynamique d'achat, dynamique des crédits, dynamique de la transaction, l'échantille.
10:34 Aujourd'hui, nous avons même des prémisses, comme vous avez posé la question,
10:39 le démarrage de l'aide directe il n'y a pas longtemps, il n'y a même pas deux mois.
10:44 Nous avons des prémisses de croissance qui sont intéressantes, surtout en ce qui concerne le ciment,
10:49 les autorisations de construire, donc les ouvertures de chantier.
10:52 Et donc cette idée d'aider directement le ménage a permis d'avoir, en fait,
10:58 de marquer le secteur par une certaine reprise, espérons qu'elle sera durable.
11:07 Alors il y a des acteurs qui sont importants, là je m'adresse à vous aussi Louis Berre,
11:11 dans le processus de la vente et aussi de l'achat des biens immobiliers.
11:15 Les notaires effectivement qui, de manière ou d'une autre, ont pâti, ont vraiment subi aussi
11:21 l'impact de cette crise, de ces différentes crises, et là je reviens un peu à la crise aussi sanitaire.
11:27 Et depuis la reprise des études notariales, qu'est-ce qui a été convenu pour redynamiser
11:33 effectivement le secteur de l'immobilier ? Je rappelle que vous êtes notaire à Casablanca.
11:38 Est-ce que les paradigmes ont quelque peu changé ?
11:41 Certainement, certainement. Je rejoins d'abord ce qui a été dit par M. Kei
11:46 concernant la crise du suprême aux Etats-Unis.
11:50 Même avant, le Maroc a déjà pris une décision qui est très importante,
11:55 de faire loger tous les citoyens et citoyennes, d'avoir une propriété digne et décente.
12:01 C'est pour cela qu'il a pris une décision d'engagement de faire 200 000 logements,
12:06 même avant la crise des Etats-Unis.
12:09 C'était par la suite, après 2007-2008, après la crise, il a pris une décision qui est très courageuse,
12:15 celle de construire et de s'engager vers les logements sociaux, d'encourager les gens
12:21 d'avoir des logements sociaux dignes, pour lutter contre les bidonvilles,
12:29 pour lutter contre les biens insalubres et de créer un climat social...
12:36 De confiance surtout.
12:37 De confiance.
12:38 Et c'est parmi les initiatives prises par Sa Majesté le Roi de renforcer le pouvoir d'achat
12:45 pour les citoyens de la classe à faible revenu et aussi de la classe moyenne,
12:51 qui n'ont pas eu le pouvoir d'accéder à une propriété digne, suivant des règles d'urbanisme modernes
13:01 qui répondent aux aspirations de la politique économique et sociale du Maroc.
13:09 Le notaire est au service de l'Etat.
13:14 Certainement, il a subi une certaine régression au niveau des opérations et des transactions,
13:19 parce qu'il est chargé de sécuriser toutes les transactions immobilières.
13:25 Pendant cette période-là, de 2007-2008 jusqu'en 2009, il y a eu une chute des transactions immobilières.
13:31 C'est pour cela que le Maroc a réagi rapidement et a créé ce créneau social.
13:38 D'ailleurs, tous les partis prenants et tous les intervenants ont joué un rôle important,
13:43 surtout pour les promoteurs, pour les banques qui ont investi, qui ont octroyé des crédits énormes,
13:50 allant de 10 millions de dirhams à 100 millions de dirhams pour les petits et les moyens promoteurs immobiliers,
13:58 pour agir et pour répondre à l'appel de Sa Majesté, et aussi de la politique du gouvernement.
14:05 Le notaire est dans ce secteur-là.
14:09 Il a répondu favorablement à cet appel et il a fait aussi des gentillesses au niveau de leur facture,
14:22 rien que pour encourager cette classe d'avoir une propriété digne et qui répond à leurs aspirations.
14:34 Le notaire est l'intermédiaire, la phase finale de toute cette politique économique et sociale
14:41 pour sécuriser l'opération et sur la base de laquelle on fait un bilan général,
14:46 aussi bien au niveau de l'enregistrement qu'au niveau de la conservation financière.
14:52 C'est pour cela que depuis 2014, le Conseil national a réagi rapidement.
14:59 Le Conseil national ?
15:00 Le Conseil national des notaires.
15:01 L'Ordre des notaires.
15:03 Il a réagi rapidement d'une façon intelligente.
15:05 Il a créé une plateforme d'un système d'informatisation pour créer une interconnection aussi bien,
15:18 et actuellement avec Tijeri Wafawang, c'est très important, j'encourage l'initiative,
15:23 sauf qu'il y a quelques problèmes à régler au niveau de Tijeri,
15:27 mais on a créé cette interconnection avec plusieurs administrations.
15:33 On a commencé par la direction des impôts pour pouvoir enregistrer les actes rapidement
15:37 et actuellement on est très actif avec l'Agence nationale de la conservation financière.
15:44 Ce système d'informatisation, on a pu faire une statistique et un bilan général
15:51 à présenter au ministère de l'Habitat pour leur dire, voilà, le notaire est là,
15:56 il est présent pour accompagner toute politique économique et sociale
16:02 en répondant à l'initiative de Sa Majesté pour renforcer le pouvoir,
16:09 parce qu'il y a un dédain.
16:11 D'ici 2028, on doit faire une statistique et un bilan pour dire,
16:15 voilà ce qu'on a fait dans ce secteur immobilier.
16:18 Madame Madjah, vous souhaitez réagir ?
16:20 Rapidement, j'aimerais attirer l'attention sur un point important.
16:24 La comparaison entre 2007 et le système financier aujourd'hui.
16:30 En fait, en 2007, avant la crise des subprimes,
16:35 l'immobilier était porté par les IDE, les investissements directs étrangers.
16:40 Et donc c'est pour ça que la vague des subprimes a eu un impact sur l'immobilier en 2008 et 2009.
16:46 Et donc en 2008 et 2009, on n'avait eu aucune convention de 200 000 dirhams,
16:52 aucune convention n'a été déposée,
16:54 parce que les investisseurs, et surtout étrangers,
16:57 qui ont porté l'investissement immobilier au Maroc,
17:01 avaient été touchés par la crise des subprimes.
17:04 Par la suite, en mettant en place le dispositif de 250 000 dirhams,
17:08 le financement ou l'investissement dans l'immobilier a basculé vers un investissement marocain.
17:13 Et donc ce sont les promoteurs immobiliers marocains
17:16 qui ont porté la stratégie ou la politique publique de l'État en matière de logements sociaux.
17:21 En général, de logements sociaux, parce que,
17:23 après j'en parle parce que c'est lui qui était porteur d'économie immobilier, on va dire,
17:27 vol immobilier.
17:29 Aujourd'hui, nous souhaitons continuer,
17:32 parce que pour nous, il sera même impossible de travailler avec le secteur public uniquement,
17:38 parce que celui qui porte vraiment le secteur, l'investissement immobilier,
17:42 c'est le secteur privé, le secteur privé marocain.
17:45 Et c'est ça le plus important.
17:46 Donc, l'investissement public, l'investissement privé marocain porte le secteur
17:53 et en même temps, il va encore basculer un petit peu vers une écoute du citoyen,
18:03 c'est-à-dire qu'il ne sera plus exonéré, effectivement,
18:07 il n'y aura plus d'exonération fiscale,
18:09 et il sera plus à l'écoute du demandeur,
18:12 parce que c'est le demandeur qui est aidé et c'est le demandeur aujourd'hui qui est solvable
18:16 et qui est maître de sa décision.
18:18 Il va pouvoir choisir.
18:19 Donc ça, en fait, c'est un processus, une logique de mutation lente, c'est vrai,
18:24 mais sûre, vers un investissement marocain.
18:28 Disons, en général, 90% de l'investissement est marocain.
18:33 Aujourd'hui, l'investissement marocain dans l'immobilier
18:36 va se développer vers un investissement à l'écoute du citoyen.
18:40 Et c'est ça le plus important dans ce cas.
18:42 C'est une case qui veut dire que la politique du logement social
18:45 a quelque peu amorti l'impact des différentes crises.
18:49 Effectivement.
18:50 Heureusement.
18:51 Effectivement, et le lancement officiel du programme Aide au logement
18:56 depuis le 2 janvier, sous les autorisations de Sa Majesté Mbethis,
19:01 que Dieu l'assiste, a marqué un effet majeur.
19:06 C'était un effet psychologique, surtout, c'est très fort, en soi.
19:09 On se retrouve effectivement dans cette offre de grande ampleur.
19:12 Exactement, et donc le marché, le secteur, était en attente
19:17 par rapport à une refonte d'un nouveau modèle
19:21 qui va apporter des mesures de relance
19:25 et qui va permettre de faciliter davantage l'accès à la propriété
19:30 par rapport à une nouvelle clientèle caractérisée par une jeunesse qui est là
19:37 et qui constitue un vrai potentiel,
19:40 mais qui reflète en même temps l'engagement de notre pays
19:44 à garantir le droit au logement.
19:48 Le secteur bancaire en particulier, Tijerion Fabank,
19:52 se mobilise avec sa filiale spécialisée, Wafai Immobilier,
19:55 pour accompagner cette nouvelle dynamique
19:58 et continuer à ouvrir pour apporter justement ce soutien,
20:03 cette proximité, mais aussi servir une classe moyenne
20:11 qui était en attente par rapport à une offre adaptée,
20:15 mais surtout continuer à assister les ménages à faible revenu
20:21 pour leur permettre justement de s'inscrire dans l'accès à la propriété
20:25 dans les meilleures conditions.
20:27 Donc, dans ce contexte, il y a deux défis à notre sens.
20:31 Le premier défi, c'est un défi, un enjeu de vulgarisation du dispositif
20:37 puisqu'il y avait une attente.
20:39 Maintenant, la plateforme étant lancée depuis le 2 janvier,
20:44 on a connu un engouement au niveau des inscrits.
20:47 Je pense qu'on a dépassé le cap des 50 000 inscrits.
20:51 Et déjà en février, à travers justement notre étroite collaboration avec les notaires,
20:57 on nous a remonté l'information qu'il y a déjà des concrétisations,
21:03 déjà en février, ce qui prouve que la mécanique a déjà pris.
21:07 Donc, ça, c'est le premier défi, c'est de vulgariser.
21:12 Je pense que ça a été réussi suite à l'effort déployé par les pouvoirs publics,
21:18 mais aussi même par l'écosystème de l'immobilier.
21:22 On a vu pas mal de volontaires qui souhaitaient vulgariser le dispositif.
21:28 Maintenant, le deuxième défi aussi, et je pense qu'on en a déjà discuté,
21:34 c'est comment mettre en avant une offre qui répond aux critères de ce dispositif.
21:41 Mais est-ce que ces critères avaient déjà été définis dans un premier temps ?
21:44 Effectivement, avec le ministère de l'Habitat, des critères précis.
21:49 Et la nouveauté, c'est que ce dispositif est orienté directement à l'acquéreur.
21:56 Ce qu'a expliqué Mme Nza tout à l'heure, on était sur un modèle qui passait à travers les investissements.
22:03 Maintenant, pour une fois, on s'adresse et on donne l'aide au logement directement à l'acquéreur.
22:11 C'est-à-dire que l'avantage de tout ce programme, en fait, c'est de vous réunir tous les trois.
22:15 C'est ça le plus important, alors qu'il fut un temps où chacun travaillait chacun de son côté.
22:19 Et voilà, le projet n'avançait pas.
22:21 Je me sens toujours interpellée par ce programme.
22:25 Faites comme chez vous.
22:27 En fait, c'est un programme qui a effectivement rassemblé tout l'écosystème.
22:32 Nous avons, au-delà des signatures de conventions,
22:36 nous avons une convention signée par tous les partenaires.
22:39 Je remercie vraiment les notaires qui nous ont accompagnés tout au long du processus.
22:44 Ils sont aujourd'hui un acteur principal.
22:47 Sans eux, le processus ne peut pas continuer.
22:53 Les banques aujourd'hui, les banques d'ailleurs, les banques qui sont mobilisées,
22:57 les banques ont toujours été mobilisées par les politiques publiques de l'Algérta.
23:00 Moi, je dois souligner ça.
23:02 Parmi les indicateurs qui ne baissent jamais,
23:05 dans nos indicateurs, ce sont les indicateurs des crédits bancaires pour l'immobilier.
23:10 Et donc ça, pour nous, ça nous rassure,
23:14 parce qu'aujourd'hui, vous avez toujours accompagné nos politiques depuis les 200 000, 250 000.
23:18 Nous sommes très rassurées parce qu'on a été vraiment...
23:22 Nous nous sommes réunis plusieurs fois avec les banques.
23:25 Et ils sont aujourd'hui, je vais vous le dire,
23:27 aujourd'hui, nous avons fait, le secteur public a fait de la digitalisation,
23:31 un moyen aujourd'hui, pour nous, très moderne.
23:35 Le demandeur, il a zéro déplacement, zéro papier.
23:39 Donc nous, nous nous occupons de toutes les vérifications.
23:42 Aujourd'hui, je demande aussi aux banques d'aller dans ce sens-là.
23:46 Je pense qu'ils l'ont déjà fait, les précurseurs l'ont déjà fait.
23:50 On a reçu Tijeri Ouafabank, on a reçu d'autres sans citer les noms.
23:56 Aujourd'hui, même des publicités sur ce...
23:58 Mais aujourd'hui, il va falloir...
24:00 C'est-à-dire qu'ils ne suivent pas dans la même cadence ?
24:02 C'est drôle, mais tout en même temps, c'est un peu le contraire.
24:04 Il y a les meilleurs qui ont suivi.
24:08 Et il y en a d'autres qui vont suivre, certainement,
24:10 parce que les choses, aujourd'hui, ne peuvent pas aller au-delà de ce circuit,
24:17 de cet écosystème qu'on a créé.
24:18 Donc nous avons les notaires, nous avons les banques.
24:20 Nous avons aussi les ministères, le ministère des Finances,
24:23 avec toutes ces composantes qui ont monté avec nous, en fait, ce programme.
24:28 La SFCC, qui est avec nous aussi, je reviens au critère.
24:33 La SFCC, l'Agence nationale du cadastre et de la conservation financière,
24:40 vérifie les critères d'illigibilité d'une manière digitale aussi.
24:44 Donc vous avez les finances, la TGR,
24:47 et nous avons aussi le ministère de l'Intérieur,
24:49 pour les autorisations et pour les permis d'habiter, etc.
24:53 Et la CDG, la CDG-CNRA, qui sont pour nous un soutien infaillible,
24:59 parce que c'est eux qui...
25:00 Non datés.
25:01 C'est eux qui font la gestion, en fait, non datés,
25:03 qui ont monté toutes ces plateformes, etc.
25:05 Et donc, comme vous avez bien expliqué, si, Shaïb,
25:09 c'est que c'est un éco...
25:11 En fait, nous travaillons en commun dans ce projet.
25:14 Et c'est ça le plus important dans cette...
25:16 Nous sommes arrivés à une logique de travail en commun.
25:19 Nous allons créer un écosystème de travail au service du citoyen.
25:23 Voilà.
25:24 Et d'un contrôle, pardon de vous interrompre,
25:26 et d'un contrôle général.
25:28 Parce que même la conservation financière,
25:29 elle demande, parce que je viens de déposer un acte de l'aide au logement,
25:34 et le conservateur, elle a demandé aussi bien le permis d'habiter datant de 2023
25:39 et aussi le plan cadastral, justement,
25:41 pour justifier le minimum de pièces que l'appartement doit contenir.
25:45 Et je fais un rappel, justement, pour le secteur de l'immobilier
25:51 et dans le rôle du notaire dans ce chantier,
25:55 qui est social et économique et qui est très important,
25:58 et marquant aussi dans notre politique économique nationale,
26:02 c'est que la digitalisation a joué un rôle très important.
26:07 C'est la dématérialisation qui a fait jouer,
26:09 qui a impliqué tous ces acteurs et ces parties
26:13 prenant justement pour être au rendez-vous
26:17 et pour répondre aux aspirations de la politique nationale, économique et sociale.
26:23 Cette dématérialisation nous a permis d'accéder à l'administration
26:31 d'une façon très facile, sur place.
26:33 Vous pouvez même demander ce certificat d'éligibilité.
26:36 Le seul déplacement que le citoyen peut faire, c'est d'aller chez le notaire,
26:40 de se déplacer chez le notaire,
26:42 et le notaire, il fait toutes les démarches administratives.
26:45 On signe le compromis et on fait l'envoi à la direction.
26:49 Tout est digital, exactement.
26:52 Et justement, après un délai très très court,
26:55 déjà prévu par le décret, qui fixe les conditions et les modalités de l'aide,
27:01 après le déblocage, on procède à la vente définitive,
27:04 on l'envoie à l'administration d'une façon sans se déplacer, sans papier, exactement.
27:11 Et dès qu'on formalise les garanties à l'État et à la banque qui octroient le crédit,
27:17 on envoie sur un support électronique les garanties à l'administration.
27:23 Alors apparemment tout est en avance.
27:25 Où est-ce que nous en sommes au niveau des ménages ?
27:28 Est-ce qu'eux, par contre, suivent le mouvement ?
27:30 - Certainement. - Parce qu'on parle de digitalisation.
27:32 - Certainement. - Qu'est-ce qui est mis à leur disposition ?
27:34 Parce qu'après l'inflation qu'a connue notre pays en 2020,
27:38 il y a eu une inflation qui est très grave,
27:40 qui a mis des obstacles au niveau des promoteurs
27:43 qui ont trouvé une grande difficulté de faire face à cette crise.
27:48 C'est pour cela que le Maroc, et je le dis toujours,
27:52 a bien réfléchi d'une façon très rapide et d'une façon très intelligente.
27:56 Juste après 2020-2021, on a fait des incitations fiscales
28:00 pour encourager les gens à acheter et s'approprier des biens immeubles.
28:04 On a fait 0 dirhams pour l'enregistrement pour les logements sociaux
28:10 et 50% pour les autres biens à titre d'habitation principale,
28:16 rien que pour faire loger la jeunesse dans un bien digne et important.
28:23 Et aussi, on a encouragé les banques pour octroyer les crédits jusqu'à juillet 2021.
28:31 - Excusez-moi, depuis tout à l'heure, j'entends parler de jeunes ménages, de jeunesse.
28:35 Est-ce que les autres catégories des ménages ne sont pas concernés ?
28:38 - Je vous donne un indicateur. En fait, c'est ouvert à tous les âges.
28:43 Vous avez trois conditions.
28:45 Être de nationalité marocaine, ne pas avoir de biens destinés au logement
28:50 et ne pas avoir été aidé par l'État avant.
28:53 Trois critères pour la personne qui demande.
28:56 Et vous avez des critères pour le logement, le permis d'habiter, etc.
28:59 Ça, je ne rentre pas parce que c'est vérifié par les notaires.
29:03 La moyenne d'âge des demandeurs aujourd'hui, sur les 51 000 aujourd'hui,
29:06 51 000, 52 000, nous sommes arrivés à 51 900,
29:10 la moyenne d'âge des demandeurs est de 41 ans.
29:13 Et donc, c'est ce qu'il veut dire, si le cas est tout à l'heure,
29:16 c'est que ça va profiter aux jeunes ménages.
29:18 40 ans, c'est encore jeune.
29:20 - Je vous crois.
29:24 - Voilà. Donc, pour nous, pour avoir une moyenne de 40 ans,
29:28 ça veut dire qu'il y a effectivement des jeunes ménages de 30 ans, 38 ans, etc.
29:33 Et même plus.
29:36 Et donc, ça profite vraiment à une cible sociale,
29:39 un âge qui correspond en fait à nos prévisions dans nos études.
29:45 - Quel est ce changement de génération quand même ?
29:47 C'est assez important comme critère d'observation,
29:50 de la part en tout cas d'un responsable bancaire.
29:53 Il fut un temps où les logements, c'était un peu la question prioritaire,
29:56 d'un certain âge surtout pour arriver un peu à la retraite.
29:59 Et aujourd'hui, on s'aperçoit que les futurs acquéreurs sont de plus en plus jeunes.
30:03 - Effectivement. Désormais, actuellement au Maroc,
30:07 les jeunes peuvent s'inscrire dans un projet d'acquisition au logement
30:11 avec toutes les facilités d'acquisition au logement.
30:14 - Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le niveau de vie a changé ?
30:16 Les gens vivent peut-être beaucoup mieux ? Ils peuvent se permettre ce genre de projet ?
30:20 - D'un côté, mais aussi, il y a toute l'élaboration qui a été faite
30:24 par le ministère pour créer une offre diversifiée,
30:28 chose qu'on n'avait pas forcément auparavant.
30:31 Maintenant, on dispose quand même d'une diversité de produits
30:35 et les jeunes peuvent se retrouver parfaitement sur une catégorie de produits
30:42 et donc ça répond à un besoin spécifique
30:47 et ça permet quand même de dynamiser le marché dans sa globalité,
30:51 sachant que la décision d'achat au logement,
30:55 elle évolue aussi avec le temps.
30:57 On est jeune, mais juste après, il y a un besoin qui évolue,
31:01 on a besoin de plus de champs, de plus de surface
31:04 et donc c'est tout un cycle de vie qui s'annonce devant le citoyen.
31:10 Et donc, devant cette diversité, cette richesse de l'offre
31:14 dont dispose le marché marocain actuellement,
31:17 avec aussi l'effort de nos promoteurs immobiliers
31:23 qui ont bénéficié justement d'un retour sur expérience
31:28 de cette période que madame Benza a expliquée,
31:31 pour créer quand même des institutionnels
31:35 qui ont une capacité de bien analyser le marché
31:39 et de sortir des produits adaptés aux besoins des Marocains.
31:43 Alors on va essayer de rappeler quand même aux personnes
31:47 qui nous écoutent les modalités de cette aide,
31:49 elle se fait en fonction de la valeur du logement,
31:52 100 000 dirhams d'aide pour un logement
31:54 dont le prix de vente est inférieur ou égal à 300 000 dirhams,
31:58 700 000 pour celui dont le prix se situe entre 300 000 dirhams et 700 000.
32:03 Il s'agit aussi d'une enveloppe de 9,5 milliards de dirhams par an
32:08 et c'est là qu'intervient effectivement le rôle de l'institution financière.
32:12 Qu'est-ce qui reste encore comme levier à actionner
32:15 pour donner à cette machine un peu la vitesse qui lui convient ?
32:20 Les mécanismes déjà à mettre en avant
32:28 consistent déjà à accompagner ce dispositif,
32:32 cette plateforme avec tout l'effort d'explication.
32:37 On revient encore à ce souci de vulgarisation.
32:41 Voilà, de vulgarisation parce que le bénéficiaire
32:44 ou les citoyens qui s'inscrivent ont besoin d'un accompagnement
32:48 parce qu'il y a des critères, il y a des délais à respecter,
32:51 il y a des intervenants, il y a une formalisation avec le notaire
32:56 et il y a aussi une offre à identifier pour pouvoir répondre aux critères.
33:02 Donc déjà, il faut expliquer à ces bénéficiaires
33:06 les modalités de mise en place à travers des dispositifs d'explication
33:13 sur nos plateformes digitales
33:17 qui permettent justement à ces bénéficiaires d'avoir toute la démarche
33:22 et de comprendre le rouage pour répondre justement aux critères
33:26 et répondre parfaitement aux critères d'éligibilité.
33:32 Et de l'autre côté, il faut aussi les conseiller
33:36 pour leur donner l'offre qui répond justement aux critères d'éligibilité
33:45 en termes de logement, parce qu'il faut quand même qu'on trouve une offre
33:50 dont le permis d'habiter à partir de janvier 2023,
33:54 minimum de chambre, je parle sous le contrôle de Mme Benza,
33:59 un certain nombre de critères qu'il va falloir trouver dans une offre
34:04 qui maintenant est en plein chantier, plein lancement
34:08 et on essaie de rapprocher justement ce bénéficiaire par rapport à cette offre
34:13 en attendant que les promoteurs sortent les projets qui répondent justement à ce dispositif.
34:19 Si vous payez, je parle sous votre contrôle.
34:22 Oui, je voulais expliquer et revenir à la question sur les jeunes ménages
34:27 qui achètent un logement. En fait, les jeunes voulaient toujours acheter un logement,
34:30 mais ils étaient bloqués par le montant de l'avance.
34:33 Aujourd'hui, le montant de l'avance est donné par l'État.
34:36 Et donc, il est aujourd'hui les jeunes qui étaient bloqués avant d'avoir cette logique d'aide directe
34:43 qui est en fait une logique qui s'adapte complètement au contexte marocain.
34:46 Aujourd'hui, le demandeur apprécie l'aide, l'effort de l'État.
34:51 Il apprécie concrètement.
34:53 Il se sera accompagné.
34:54 Exactement. Après, sur la question des banques,
34:58 les banques doivent être capables de subvenir aux besoins de ce flux
35:04 qui vient aujourd'hui, nous sommes à 51 000, en deux mois.
35:08 Donc, il va falloir aujourd'hui être capable de canaliser tout ce flux-là de demandeurs.
35:14 Et comme j'ai expliqué tout à l'heure, les banques devraient s'adapter au délai.
35:18 C'est le plus important. Donc, la concurrence est dans les délais,
35:22 dans l'information, effectivement, l'accompagnement, mais aussi dans les délais.
35:26 Et donc, ils sont appelés à digitaliser encore plus le système.
35:29 Le secteur public a défoncé, le secteur privé peut le voir.
35:34 C'est tant mieux.
35:35 Mais en fait, les banques étaient au début réticentes.
35:38 Aujourd'hui, elles s'adaptent facilement, et rapidement.
35:43 Je pense que même l'accord préalable, parce qu'il y a un accord préalable de l'État,
35:50 a aussi donné une certaine garantie aux banques,
35:53 qui commencent aujourd'hui à débloquer plus facilement les crédits.
35:56 Et donc, le système, en fait, il commence à prendre d'une manière naturelle.
36:00 Et je pense qu'on aura de beaux jours devant nous.
36:05 Ce qui est particulier dans ce chantier, d'après 20 ans d'expérience dans le domaine,
36:11 c'est cette série d'initiatives royales, rien que pour renforcer le pouvoir d'achat des acqueurs,
36:16 des biens en leur nom, c'est que l'aide au logement n'est pas assortie d'intérêts et de majorations
36:28 en cas de non-respect de l'engagement d'habitation.
36:31 C'est très important.
36:33 C'est purement social par rapport au logement social.
36:36 Le logement social, c'est l'administration fiscale qui octroie la subvention allant jusqu'à 50 000 dirhams
36:43 aux bénéficiaires. En cas de non-respect de son engagement, là, il doit résister, reverser la TVA
36:50 plus les majorations en pénalités depuis l'acte d'achat.
36:53 Avec, bien sûr, l'administration fiscale, il fait un effort, rien que pour réduire le montant
36:57 des majorations en pénalités.
36:59 Par contre, cette aide sociale, c'est une aide qui est très importante.
37:04 En cas de non-respect de l'engagement d'affecter le bien à usage d'habitation principal,
37:10 pendant de l'acheteur, on résitue juste la sang, la sang versée.
37:15 J'ai une dernière question à propos de la plateforme numérique.
37:20 Où est-ce que nous en sommes aujourd'hui ? Est-ce que tous les Marocains, effectivement,
37:25 maîtrisent cet outil ? Parce que tout passe par cet outil informatique.
37:29 Vous avez posé la question tout à l'heure, et on n'a pas répondu.
37:32 En fait, nous avons essayé de brasser l'âge. Nous avons mis en place des applications mobiles.
37:38 Nous avons aussi des spots d'explications pédagogiques qui sont sur notre site
37:45 et qui sont aujourd'hui sur Instagram, et qui font beaucoup de vues d'ailleurs,
37:49 sur Instagram et tout ça. Et donc, nous avons touché les réseaux sociaux,
37:52 nous avons touché très, très large.
37:54 Aujourd'hui, si nous avons 50 000 demandeurs, ça veut dire qu'il y a 50 000 personnes
37:58 qui savent comment aujourd'hui demander l'aide directe.
38:04 L'aide directe, aujourd'hui, digitalement, elle est très facile.
38:07 Il suffit de scanner la CIM. Et par la suite, c'est des formulaires, des questions.
38:12 Vous avez un formulaire à remplir, par la suite, tout est fait digitalement,
38:17 et c'est nous, l'État, qui s'occupe de vérifier tous les critères avec les notaires
38:22 pour les délais et les dépôts de pièces.
38:25 Il me semble qu'il y a un accompagnement aussi par les banques, qui est fait par les banques.
38:30 Et donc, je pense que, comme a dit mon collègue, après 2020, il n'y a plus de secret
38:39 pour le marocain sur le digital. Les formats ont été faits sur le digital,
38:44 et tout est fait numériquement. Aujourd'hui, je pense que le marocain,
38:49 il est très, très rodé dans cet outil-là.
38:53 Et justement, dans quel domaine, qu'est-ce qui pourrait aujourd'hui faire
38:57 que le secteur de l'immobilier puisse véritablement profiter de cette politique de l'habitat ?
39:05 On a cité tout à l'heure le secteur du ciment, effectivement.
39:09 Quels sont les autres secteurs d'activité qui pourraient profiter de cette demande-là ?
39:15 La demande, elle est forte. La demande, elle est forte. Il faut suivre.
39:18 Je pense que ce chantier social et économique est le fruit d'un grand débat,
39:25 de grandes négociations, ce qui a mené presque deux ans ou trois ans,
39:30 juste après la crise de 2020, suite à l'inflation qui a connu le secteur immobilier.
39:35 Et ces négociations, ce débat, ont pris l'élaboration de l'article 8 de la loi de finances de 2022,
39:48 de 2023 exactement. Et après des débats et des débats avec la Fédération nationale des promoteurs immobiliers,
39:55 ils ont apporté quelques modifications rien que pour encourager les promoteurs,
40:01 les petits et moyens promoteurs de s'immiscer dans l'affaire et de mettre leur main dans le secteur,
40:08 rien que pour les encourager à avoir un produit important et digne.
40:14 Il y avait des négociations où vous étiez arrivé à 40 000 dirhams de subvention de l'État,
40:21 et maintenant on est arrivé à 70 000 dirhams. C'est vrai, c'était un effort qui a été fait par…
40:26 Je parle sur le nom de l'État, qui a fait un effort…
40:30 Toujours sur le contrôle de Mza.
40:33 Et là, ils ont additionné une somme importante. C'est vrai, c'est un fardeau pour la trésorerie de l'État,
40:41 mais bon, c'est un encouragement qui a été fait toujours sous l'initiative de Sa Majesté le Roi,
40:48 rien que pour encourager et pour faire un effort. C'est tout un système écosystème qui est impliqué dans ce secteur.
40:59 Voilà, je crois que nous arrivons au terme de cet entretien. Vous voyez, ça va quand même assez vite.
41:06 L'heure des experts, effectivement, qui prend fin. C'était, il faut reconnaître, quand même une agréable discussion.
41:12 Merci beaucoup d'y avoir pris part, Mme Hind Benza, directrice de la programmation de l'efficience et du suivi des activités des établissements et entreprises publiques.
41:25 Merci beaucoup, Sinajib Mekkei, directeur du pôle commercial et marketing au sein de Wafa Immobilier.
41:32 Et je vous remercie également énormément, Sihem Rouybeh, notaire à Casablanca.
41:37 Merci encore une fois d'avoir répondu à nos questions et bonne journée à vous tous.
41:41 L'heure des experts vous a été présentée en partenariat avec Atigéri Wafa Bank et Wafa Immobilier.
41:50 [Musique]

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