• il y a 9 mois
« Sonko n’est pas demandeur » la réplique de Serigne Niang sur l’abstention des députés de Pastef

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Transcription
00:00 Et pourquoi la politique est-elle ici au Sénégal ?
00:03 Merci beaucoup Fatima. Je pense que c'est la loi qui est présente ici.
00:10 C'est la loi qui est présente.
00:12 Parce que même le Parti PASTEF, dans plusieurs interventions, dans plusieurs vidéos,
00:19 on a entendu le leader du Parti PASTEF, Ousmane Sonko,
00:23 qui a dit qu'il ne veut pas y avoir, il n'est pas d'accord avec cela. Donc jusqu'à preuve du contraire,
00:30 on ne peut pas le laisser entrer. Jusqu'à preuve du contraire, on ne peut pas le voir.
00:34 Mme, elle ne demande pas ?
00:35 Elle ne demande pas, elle n'est pas demandée.
00:36 Parce qu'elle a dit qu'elle a compris que ce qui lui est dit, elle ne le va pas.
00:40 Jusqu'à preuve du contraire, on ne peut pas le laisser entrer.
00:43 C'est pourquoi la loi est présente ici.
00:47 Parfois, on doit poser des questions sur ce que nous avons fait pour arriver ici,
00:53 pour nous faire rire. Parce que si on vise des faits, pour amnestier des faits,
00:59 des faits, on ne les fait pas. Donc on ne peut pas se laisser prendre.
01:05 Le plus important dans tout ça, c'est ce que nous avons fait pour arriver ici.
01:09 C'est une question qu'on doit tous se poser.
01:14 Nous sommes dans une république démocratique.
01:17 Et dans cette démocratie, si on voit un groupe de personnes,
01:23 ou un individu, qui est un exécutif, qui est un juge, qui est un législateur,
01:34 qui peut voir qui il veut, on doit le mettre sur le tableau.
01:37 Donc, on doit voir qui il veut, on ne peut pas le laisser sortir.
01:42 C'est pourquoi, si on a une démocratie, c'est pour ça qu'on a des monarches.
01:48 C'est pourquoi, il y a des gens qui croient qu'il n'y a pas de pouvoir contre le pouvoir
01:54 pour arrêter les dérives du régime actuel.
01:57 C'est ce qui nous conduit dans cette situation.
02:00 C'est pourquoi, on doit se poser des questions,
02:03 on doit se britaliser, on doit torturer,
02:07 on doit prendre des gens qui vont nous faire sortir de notre pays.
02:13 C'est ce que vous savez qu'il y a ici.
02:16 Aujourd'hui, on est dans la loi.
02:18 C'est ce qu'on voit dans les manifestations.
02:20 Ce qui est en train de se produire, c'est la manifestation politique qu'il y a depuis 2021.
02:25 Mais la manifestation politique, on dit la vérité, c'est ce qui se produit.
02:29 Dans les manifestations, dans les guerres, dans les actes de vandalisme,
02:33 dans les manifestations de la dorée, dans les manifestations pacifiques,
02:38 on nous demande de faire ceci, mais vous ne le ferez pas.
02:41 Dans un régime déclaratif, dans une démocratie, vous ne vous en parlez pas.
02:45 Vous ne le ferez pas.
02:47 Donc, cela contraint les gens, contraint même,
02:51 il faut pousser les manifestants à des actes de barbarie en suprême recours.
02:55 Je l'ai déjà dit.
02:57 L'État ne peut pas se mettre en place pour que ces revendications ne soient pas en forme de violence.
03:02 Mais malheureusement, l'État a manqué de jouer son rôle d'intelligence.
03:06 Nous devons gestionner les crises politiquement, parce que nous pensons que tout est une répression.
03:11 Si on veut que 1, 2, 3, des Al-Katini brutalisent, ils font ce qu'ils veulent.
03:17 Ici, on voit, Cheikh Omar m'a dit,
03:19 il y a deux manifestants, on voit qu'ils prennent des balles dehors de leur chambre.
03:23 C'est tout des manifestants sans défense.
03:26 Ils ne savent pas qu'ils ont besoin d'armes.
03:28 Ils ont besoin d'armes pour faire des manifestations pacifiques.
03:31 Mais on a vu tuer sur eux des manifestants sans défense.
03:36 On dirait qu'on est en révolution.
03:38 Ils prennent une foule, des manifestants sans défense, ils prennent des balles dehors de leur chambre.
03:43 C'est ce que je disais, c'est une révolution.
03:45 Tout ça, on ne peut pas le détailler.
03:47 Mais le plus important dans tout ça, c'est qu'il faut arrêter de réprimer ces jeunes-là quand ils se manifestent,
03:53 quand ils demandent leurs droits.
03:55 Nous sommes dans un régime déclaratif.
03:57 C'est ce qu'on voit aujourd'hui.
03:59 On voit qu'on est dans des cas de torture.
04:01 On ne nous a rien inventé, on ne nous a rien dit.
04:05 On est allés sur les plateaux, envahir les plateaux,
04:07 pour dire ce qu'on entend.
04:09 On est allés se torturer,
04:11 on a fait des choses comme ça.
04:13 Même si on a dit qu'il allait mourir, je ne vous ai pas dit qu'il allait être en prison,
04:15 mais qu'il allait mourir, il a eu un acte de guerre.
04:17 Parce qu'il y a des choses qu'il ne devait pas faire.
04:19 Il est parti, il est sorti, il y a des choses qu'il ne devait pas faire.
04:22 Et dans ce cas, on est en révolution.
04:25 Si on veut se réunir, on doit se réunir pour corriger les choses.
04:31 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
04:37 Je suis contre cette loi d'amnesty.
04:40 Mais je suis pour que des enquêtes soient faites
04:43 pour l'intérêt exclusif du peuple sénégalais,
04:46 pour la dignité humaine.
04:48 Parce qu'il y a des gens qui ont perdu leurs droits.
04:50 Mais vos parents, comment les ont-ils faits ?
04:52 Comment les ont-ils faits ?
04:54 Et si vous êtes d'accord ?
04:56 Ce sont des enfants.
04:58 Il y a des gens qui vont au travail.
05:00 Il y a des gens qui ont perdu leurs droits.
05:04 Ils ont investi beaucoup de leurs droits.
05:07 Je ne peux pas considérer tout le monde comme des détenus politiques.
05:11 Il y a des bandits de grands chemins.
05:13 Vous savez, nous devons le faire.
05:15 Vous ne pouvez pas vous en prendre au courant.
05:17 Et sur ce, vous êtes dans le banlieue,
05:19 parce qu'il y a des gens qui ont posé des actes criminels.
05:22 Et nous, on est là pour vous dire que si vous appuyez sur cette loi,
05:25 nous allons vous arrêter.
05:27 Mais vous êtes exposés.
05:29 Vous êtes traités de tous les noms d'oiseaux.
05:31 C'est ici que nous sommes.
05:33 Salafistes, vous l'avez entendu.
05:35 Forces occultes, vous l'avez entendu.
05:37 Commandos, vous l'avez entendu.
05:39 Vous avez entendu tout.
05:41 Maintenant, vous avez fait un très bon matin.
05:43 Vous l'avez libéré.
05:45 Maintenant, vous exposez même votre peuple.
05:47 Ce que vous faites, vous le savez.
05:49 Vous savez, il faut arrêter de jouer avec le peuple sénégalais là.
05:52 Sur des manoeuvres politiciennes.
05:54 C'est ce qu'il y a depuis l'indépendance.
05:56 Il fait ses trucs, il fait des congours.
05:59 Il met en place des systèmes de souffrance.
06:03 Il n'y a pas de politique, il n'y a rien qui ne le met pas.
06:06 Depuis l'indépendance, c'est ce qu'il y a.
06:08 C'est ce qu'il y a dans cette crise.
06:10 Abou Dioufou et Abou Lahouade, vous l'avez vu.
06:12 Maki Salabim et Abou Lahouade, vous l'avez vu.
06:14 Vous avez vu Maki Salabim qui est venu ici.
06:18 Il n'y a pas d'opposants.
06:20 C'est votre premier acte de dénoncer Karim Ouad.
06:23 C'est votre deuxième acte de dénoncer Khalifa Sal.
06:25 C'est votre troisième acte de dénoncer Sonko.
06:28 Mais ceci ne coûte pas cher.
06:30 Vous voyez, ce qui a duré depuis le début, il n'a pas duré.
06:32 Si vous avez une cohésion sociale, c'est pour cela que nous parlons de la loi civile.
06:36 Ou pour que nous puissions faire des choses.
06:38 Ce qui est plus important, c'est la question.
06:40 Nous ne devons pas aller chercher des médias à 14h.
06:42 Nous devons respecter la constitution, le droit, les principes démocratiques, les fondamentaux d'un état de droit.
06:50 C'est ce que nous devons faire.
06:52 Parce que tout doit fonctionner convenablement.
06:54 C'est ce qui est important.
06:57 Tout simplement, nous avons vu ce qui s'est passé ici.
07:02 Dans cet état, il n'y a pas besoin d'un état pour nous pardonner.
07:06 Parce que ce qui nous a fait, c'est ce qui nous a fait.
07:10 Ce qui a violé nos droits, c'est ce qui nous a violé dans nos châteaux.
07:16 Quand on sort de la maison, on voit des gens qui se font chier pour manger.
07:22 Et pourtant, dans nos châteaux, on ne peut pas se faire chier.
07:25 C'est un droit qu'on nous garantit.
07:27 Quand on va à l'hôpital, on peut voir qu'il y a beaucoup de latéralisme.
07:29 Et on peut sentir que c'est un droit.
07:31 On ne peut pas le faire.
07:32 On nous garantit ce qui est là.
07:34 Quand on va à l'éducation, c'est un droit.
07:37 Mais est-ce que tu as des textes sur la réalité sur le terrain?
07:42 Parce qu'un pays comme le Sénégal, tout n'est pas rouge.
07:46 On ne peut pas nous faire chier.
07:48 Mais on ne peut pas faire ce qu'on fait sur les textes.
07:50 Quand on fait ce qu'on fait sur les textes, on ne voit pas la réalité.
07:54 Donc, on ne peut pas le faire sur les textes.
07:56 Je vais vous parler de deux principes.
07:58 Le premier, c'est ce que je veux dire.
08:00 C'est le CPI, le Cour pénale internationale.
08:02 J'ai longuement théorisé sur ce sujet.
08:04 J'ai dit que le CPI, le dossier, il est très très très long.
08:09 Parce qu'il y a des gens qui sont là.
08:11 Je l'ai dit, ça fait deux mois que je l'ai dit.
08:13 Le CPI, le Cour pénale internationale, le Sénégal, il ne peut pas le ratifier.
08:17 Maintenant, il y a des gens qui sont là.
08:20 Et là, il y a des crimes.
08:23 La gravité a une dimension internationale.
08:25 Toutes ces dossiers sont créés pour les attraper.
08:28 Et je le répète encore une fois, le président, ce n'est pas Dieu, ce n'est pas Malacca.
08:33 Nous reconnaissons tous que la dimension internationale n'est pas la raison.
08:37 Parce que la dimension internationale ne fait que le présent.
08:39 Mais le président doit avoir une humilité aussi.
08:41 Le président doit avoir une grande ascension.
08:43 Le président Macky Sall, sans le Sénégal, c'est un Africain pur et dur.
08:48 Donc, je vous dis, les gens politiques qui doivent venir, il faut qu'ils le soutiennent.
08:54 Il faut avoir une grande ascension.
08:56 Ne le fais pas, le Sénégal, il ne peut pas gérer.
08:58 Il n'y a pas de solution.

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