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00:00 [Générique]
00:11 Les informations sur la SiarTV, Madame, Messieurs, bonsoir, les titres de l'actualité.
00:17 Parlement, le temps suspens s'envole au sommet du Mont Cognada.
00:21 Sénateurs et députés retiennent le souffle en attendant les élections des bureaux.
00:26 Les plénières de rentrée au Sénat et à l'Assemblée nationale étaient présidées par les doyens d'âge ce mardi.
00:31 Écho des messages dès l'entente du 20h30.
00:35 Question vitale dans le dossier, l'argent fait-il le bonheur de ceux qui gagnent moins de 50 000 francs CFA au Cameroun ?
00:42 Réponse et secret des petites fortunes qui vivent et font vivre avec tout juste le salaire minimum interprofessionnel garanti dans ce journal.
00:52 Gestion des minerais, le Cameroun fait grise mine, le pays suspendu pour 18 mois de l'initiative pour la transparence dans les industries extractives.
01:02 Explications et pistes pour un retour en grâce dans cette édition.
01:06 Voilà pour les titres, vous êtes sur la SiarTV, restez-y et je vous dis tout, tout de suite.
01:14 Le doyen d'âge du Sénat encourage les jeunes à travailler pour bâtir le Cameroun de demain.
01:21 Le sénateur demande également aux femmes de s'investir à fond dans le développement du pays.
01:27 René Zenghelé s'est exprimé à l'ouverture de la première session ordinaire de l'année 2024 au Sénat.
01:36 Voici les détails avec Mathieu Kemgo.
01:40 Les formalités de rentrée sont minutieusement remplies.
01:43 Les sénateurs arrivent au palais des congrès gonflés à bloc pour la session qui s'ouvre.
01:49 Je suis très heureux parce qu'il y aura l'élection du nouveau bureau et de tous les membres des commissions.
01:57 Et aussi le contrôle de l'action gouvernementale pour voter les textes.
02:04 Ils sont tous chargés des doléances recueillies sur le terrain.
02:08 La trêve parlementaire n'a pas été de tout repos.
02:11 Pour moi qui sors du septentrion, nous avons suivi avec beaucoup d'attention la droite du chef de l'État à la Nation le 31 décembre.
02:20 Où il faisait état dans ce nombre de travaux qu'il devait engager dans la région de l'Extrême-Nord, particulièrement la Vary dans la ville.
02:26 Et également la route Gahoua-Ngandéré.
02:29 Les souvenirs se partagent en petits comités.
02:31 A l'heure dite, le bureau d'âge fait son entrée accompagné du secrétaire général adjoint du Sénat.
02:37 Le doyen d'âge exprime la joie des retrouvailles, situe la session dans son contexte,
02:43 celui du lendemain de célébration de la fête de la jeunesse, tristement marquée par l'attentat de Kambé.
02:49 René Zengélé condamne cet acte et invite les jeunes à transcender toutes les épreuves pour un avenir meilleur.
02:56 Cet avenir sera radieux grâce à vos efforts que vous continuerez pour cultiver la tolérance qui magnifie le vivre ensemble.
03:14 L'amour du travail bien fait, le civisme, l'esprit du patriotisme.
03:21 Après avoir fait un clin d'œil au 8 mars, journée de célébration de la femme, actrice majeure de développement,
03:28 René Zengélé a rappelé le très attendu moment de renouvellement du bureau de la Chambre
03:33 avant d'inviter les sénateurs à donner le meilleur d'eux-mêmes pour le succès de cette session.
03:40 Une session qui s'est également ouverte à l'Assemblée nationale.
03:46 La séance plénière était présidée par le bureau d'âge, évidemment.
03:50 Et dans son discours d'ouverture, la doyenne Laurentine Kwa-Fegheu a invité ses pairs à redorer leur blason à 12 au mois de la fin de leur mandat.
04:00 Clarisse Tang.
04:03 Ouvert à l'hémicycle du Palais du Peuple en présence des membres du gouvernement,
04:07 conduit par le Premier ministre Joseph John Gouthet, du bureau d'âge du Sénat sous la conduite du sénateur René Zengélé
04:14 et d'une belle brochette de hautes personnalités et des élus du peuple,
04:18 les travaux de cette première session de l'année législative débutent sur une tonalité très haute.
04:23 La doyenne d'âge, l'honorable Laurentine Kwa-Fegheu, une fois n'est pas coutume, interpelle les députés.
04:30 Avant nous tous, était réellement à la hauteur de la confiance placée en nous par les Camerounaises et les Camerounais.
04:40 Sans prétention, le constat est amer.
04:43 Pourtant, divers mots interpellent l'action parlementaire.
04:46 Corruption toujours en pente, secteur de l'éducation où la rigueur au travail et la discipline laisse à désirer,
04:53 fuite des cerveaux, problème d'eau et d'énergie, malgré les efforts du gouvernement face à la conjoncture,
04:58 les mots sont légions. Et que mettre à l'actif des députés de cette dixième législature ?
05:04 Nous avons voté de bonnes lois, contrôlé l'action gouvernementale encore douze mois.
05:10 Un devoir de mémoire à l'entame de ces propos de la doyenne d'âge.
05:15 Quel crime ignoble que celui perpétré contre des jeunes Camerounais en Cambaye,
05:21 dans la région du Nord-Ouest, le 11 février dernier,
05:26 aux parents de la jeune Chérisse Lenmuy, qui a perdu la vie.
05:31 J'adresse les sincères condoléances de la représentation nationale.
05:37 Des condoléances que j'adresse également à la famille de l'honorable Ali Mahmouda,
05:44 notre collègue décédé en Inde le 15 janvier 2024.
05:51 Les élus de la nation ont du pain sur la planche, le temps presse,
05:55 il y a beaucoup de grains à moudre au travail.
06:00 Des personnes qu'on rencontre tous les jours sans faire quelquefois attention,
06:04 nous accueillent dans le dossier de ce soir.
06:06 Généralement des personnes, des personnels de maison,
06:10 qui sont très peu à gagner au-delà de 43 669 Français femmes représentant le SMIC au Cameroun.
06:18 Leur quotidien est assez particulier, vous le verrez,
06:21 puisqu'ils doivent à la fois nourrir des familles, payer des factures et assurer la scolarité des enfants.
06:27 Voici en tout cas leur tranche de vie dans ce reportage de Laurence Ocalia.
06:34 Ceux qui veulent manger à la sion de leur front ne doivent pas avoir un gros appétit.
06:38 Les petits métiers ne sont pas invités à apprécier les saveurs d'un salaire décent.
06:43 Ils payent 35 000 et 40 000, c'est ça que je paie.
06:47 Ils ont dit qu'ils ajoutent encore, ils paient 60 000, donc normalement ils ne peuvent pas payer ça.
06:54 30 000 francs, c'est pas beaucoup trop peu pour gravir les marches sociales.
06:59 Cathy l'a très vite compris, dans son nouvel emploi, le rideau se lève sur ses ambitions.
07:04 Mon salaire c'est 55 000. Moi je ne peux pas aller travailler un travail de 40 000, 30 000,
07:10 parce que je ne sais pas ce que ça peut me rapporter avec ma famille.
07:14 À 50 000 à mon temps, je m'en sors déjà un peu.
07:18 Je ne peux pas aller faire quelque chose de bien et de beaucoup, non.
07:22 Je suis dans mon chantier pour investir, pour que je quitte en location avec mes enfants.
07:28 Par contre, sa consœur touche le fond.
07:31 Depuis trois ans, Vera essuie une injustice, mais reste fidèle à son travail,
07:36 dans la santé comme dans la maladie.
07:38 Je touche 25 000 par mois.
07:40 Je n'arrive pas à nourrir ma famille, à prendre soin de mes enfants.
07:44 Je ne sais pas quelle est la croix, mais moi c'est 40 000.
07:48 Je vais demander comment, parce qu'avec 40 000, ça peut m'aider, ça peut payer même mon loyer.
07:53 Elle n'est pas la seule. Nombreux du bas peuple souffrent, faute de connaissances.
07:58 Le salaire minimum concerne environ 200 000 personnes dans le secteur informel affilié à la CNPS.
08:08 Mais on a environ 4 millions de personnes dans le secteur informel, en milieu urbain.
08:16 4 millions de personnes dans l'attente d'une suite favorable à des requêtes que nous adressons à leurs employeurs.
08:24 Et pour tenir le panier de la ménagère, les femmes du secteur informel ou sans emploi recourent à des astuces
08:31 qui ont pour dénominateur commun la débrouillardise.
08:34 Certaines ont créé des potagers, des petits champs même, pour la production des vivres.
08:39 D'autres sont dans le commerce et des activités de toutes sortes pour faire bouillir la marmite.
08:45 Barbara Padiaman dévoile toutes ces astuces dans ce reportage.
08:51 Les pieds dans la terre, elle cherche des alternatives en s'inspirant des plus sages.
08:55 Quand le président m'a dit qu'on doit cultiver la terre, la terre, le sol, ça ne tombe pas.
09:01 Émilie a planté là une partie de son panier de la ménagère qui faisait déjà trop de calculs.
09:07 Mon mari d'abord a récréé et je me bats pour pouvoir faire le champ, pour pouvoir nourrir mes enfants et mes petits-fils.
09:15 Bref, quand je fais comme ça, je mets presque tout.
09:18 Les femmes se sont offertes ces bons gestes qui soulagent.
09:21 Le vin, certaines comme les légumes, le manioc, pour ajouter de l'huile, le sel, le poisson.
09:28 Elles enchaînent les petits métiers même s'il faut s'épuiser pour un salaire de subsistance.
09:33 La vie chère est à leurs trousses.
09:35 J'ai acheté avant en gros, maintenant j'achète en détail.
09:39 Déjà le riz que je prenais à 8 500, 9 000, c'est déjà 13 000.
09:44 Et sur les 13 000, on n'en trouve même pas plus sur le marché.
09:47 L'autre bon plan dans le porte-monnaie, c'est de grignoter les moindres entrées.
09:51 Acheter au détail pour mieux jongler les prix qu'elles trouvent discutables.
09:55 Même en détail, pour 200, je n'en sors pas.
09:57 Donc d'autres, s'ils vendent pour 100, peut-être ils savent pourquoi ils vendent pour 100.
10:01 Moi, personnellement, j'achète le bidon cher.
10:04 Je ne peux pas acheter cher, je viens vendre moins cher pour faire plaisir aux gens.
10:08 J'ai d'autres aussi, pour faire nourrir ma petite famille.
10:11 Faire des courses devient un casse-tête.
10:13 Devant des comptoirs, certaines ne feront que la moitié de leur liste.
10:17 Je n'ai plus d'argent pour payer encore.
10:19 Je n'ai plus d'argent pour payer encore.
10:21 Tout là, tout maintenant, tout.
10:23 Hors caméra, plusieurs de ces femmes ont confié avoir intégré des tontines
10:28 pour bénéficier à tour de rôle d'un gros panier de provisions pour la cuisine,
10:32 comme du sucre, de l'huile, des pâtes, du riz ou du lait,
10:35 pour continuer d'avoir, en moyenne, deux repas par jour.
10:39 Il y a des jours où, le midi, il n'y a pas, on attend une fois mangé, dans la soirée.
10:44 Des sacrifices pour juste garantir son pain quotidien.
10:48 Ces deux dernières années, la ville de Bamenda, souvent montrée à tort comme un enfer,
10:56 tient pourtant le flambeau de la ville où la vie est moins coûteuse au Cameroun,
11:00 selon l'Institut national de la statistique.
11:03 Les experts expliquent cela par la faible demande du fait du déploiement massif
11:10 des populations vers d'autres régions du Cameroun,
11:12 mais également du fait de la concurrence avec les produits importés du Nigeria.
11:18 Laurent Chissoukbé.
11:20 Dans les marchés de la ville de Bamenda,
11:23 les prix des produits de consommation de masse ont connu, certes, une augmentation ces derniers temps,
11:28 laquelle augmentation reste encore relativement faible comparée aux autres métropoles du Cameroun.
11:34 Dans notre synthèse de l'Institut national de la statistique,
11:37 produit le 13 février 2024,
11:40 démontre insuffisamment que le taux d'inflation dans la région du nord,
11:44 en 2023, est de 6%.
11:46 C'est la première région ayant le taux d'inflation le plus bas.
11:49 Le riz, la viande, le poisson, la tomate, le blé et autres produits de base
11:53 sont disponibles en quantité suffisante à des prix aussi abordables.
11:57 Dans l'Ouvre, il est important, comparativement à la demande,
12:00 qui réduit considérablement dans la région du nord-ouest,
12:04 en raison des mouvements des populations.
12:06 Il va sans dire que les prix sur les marchés devront soit rester constants ou aller à la baisse.
12:13 La deuxième raison, qui est la concurrence à laquelle sont soumis les produits locaux,
12:20 cette concurrence là émane principalement des produits qui viennent du Nigeria.
12:24 Cette maîtrise de l'inflation sur la place de Bamenda est aussi à mettre à l'actif
12:29 de la brigade régionale de contrôle et de la répression des fraudes
12:32 qui veillent au respect des prix homologués.
12:35 Toutes les bourses parviennent à trouver leur compte dans les marchés de Bamenda.
12:39 Et au bas de cette actualité socio-économique, j'ai le plaisir d'accueillir Richard Evina Obam.
12:45 Bonsoir.
12:46 Bonsoir.
12:47 Et bienvenue.
12:48 Merci.
12:49 Alors, il ne s'agira pas avec vous de vie chère, ni même du coût de la vie,
12:54 mais tout simplement du financement de l'économie nationale à travers la Caisse des dépôts et consignations
13:00 dont vous êtes, je le rappelle, le directeur général depuis janvier 2023.
13:05 Pour commencer, une caisse comme la vôtre, on y dépose quoi et on y consigne quoi ?
13:13 D'ailleurs, qu'avez-vous fait depuis que vous êtes là ?
13:15 Bien, la Caisse des dépôts et consignations, créée en 2008 par une loi du 14 avril régissant les dépôts et consignations,
13:24 est chargée de recevoir, de conserver et de gérer des avoirs publics et privés
13:33 qui, de par leur origine et leur nature, ont besoin d'une protection particulière.
13:39 Il s'agit donc de recevoir des déconsignations administratives, judiciaires, conventionnelles et des dépôts.
13:48 Alors, qu'avons-nous fait depuis le début de notre installation ?
13:53 Il s'agissait de rédiger, d'élaborer les textes d'application de la loi de 2008,
14:00 de rédiger et d'élaborer, de signer une convention avec le ministère des Finances
14:06 pour que les préposés relevant du Trésor puissent travailler avec la Caisse des dépôts et consignations.
14:12 Il s'agissait aussi d'organiser des sessions du Conseil d'administration
14:17 pour avoir un budget, un organigramme, un statut du personnel
14:23 et par la suite, acquérir un système d'information qui est amplitude, bien connu dans les milieux bancaires,
14:32 acquérir par voie de location un siège social
14:37 et faire prêter serment à nos collaborateurs porteurs de contraintes
14:42 parce que bénéficiant du privilège du Trésor, il faut pouvoir se déployer
14:48 suivant les règles prévues par la loi.
14:52 Enfin, entamer un dialogue fructueux avec les différents partenaires détenteurs des ressources dévolues à la Caisse des dépôts et consignations.
15:01 Vous devez donc collecter de l'argent et à la matière, on sait que les gens préfèrent recevoir plutôt que donner.
15:09 Est-ce que votre message passe auprès de vos différents interlocuteurs,
15:13 notamment les banques et peut-être les entités comme la justice
15:18 qui jusqu'à votre arrivée, détenaient des fonds qui participaient un peu de leur Trésor
15:24 et qui doivent maintenant les reverser à la Caisse des dépôts et consignations ?
15:28 Il faut avouer que nous sommes partis d'une phase d'incompréhension à une phase d'apaisement
15:34 qui fait qu'aujourd'hui, nos partenaires détenteurs des ressources,
15:38 à savoir les banques, les assurances, les professions portuaires, les professions judiciaires,
15:48 notamment les greffiers, les notaires, les hussiers et toutes les entités publiques détenteurs des dépôts à terme au sein des banques.
16:00 Nous avons aujourd'hui atteint une phase d'apaisement en raison de la démarche participative et concertée
16:07 qui a été la l'entrée, je voudrais simplement aujourd'hui lancer un appel à la citoyenneté,
16:15 au civisme de ses partenaires pour que ceux-ci respectent la date butoir
16:22 arrêtée par le décret du Premier ministre, le décret du 1er décembre 2023.
16:29 Et quelle est cette date ?
16:31 La date butoir c'est le 31 mai, mais il ne faudrait pas attendre cette date butoir.
16:36 Je pense que les déclarations et les transferts de fonds devraient se faire bien avant cette date butoir
16:43 dans un esprit d'apaisement, de civisme et de citoyenneté.
16:49 Monsieur le directeur général, pour que les Camerounais comprennent bien, dites-moi,
16:53 l'argent que vous allez mobiliser, il va servir à quoi ? Il va financer quoi dans l'économie nationale ?
17:00 Alors la loi qui crée la Caisse des dépôts et consignations dit que cette Caisse peut contribuer
17:08 au développement économique du pays en fonction des priorités arrêtées par le gouvernement.
17:16 Et il s'agit de transformer des ressources qui ont un caractère oisif en fonds véritablement actifs
17:27 par le jeu de la fructification et de l'investissement.
17:31 Et vous savez, notre économie souffre aujourd'hui de la problématique de son financement.
17:38 Les canaux habituels de financement, financement de l'État par l'impôt, par la dette,
17:44 présentent certaines limites quant à la couverture de besoins global de financement.
17:50 Y compris le financement intermédiaire par le système bancaire
17:55 ou le financement des intermédiaires par le marché des capitaux
17:59 qui ne présentent pas la profondeur suffisante pour financer l'économie.
18:05 La Caisse des dépôts et consignations apparaît donc comme ce chénon manquant
18:10 qui viendra combler ce déficit de couverture du besoin de financement
18:16 en apportant des ressources supplémentaires,
18:19 en prenant des participations stratégiques auprès des entreprises.
18:25 Il faudrait dire que la SND30, la boussole du Cameroun à terme de planification,
18:33 dans sa voie vers l'émergence, va constituer le cadre du dialogue
18:39 entre le gouvernement et la Caisse des dépôts et consignations
18:42 pour voir quels sont les secteurs prioritaires pour lesquels devra intervenir
18:48 cet outil indispensable pour le financement de l'économie.
18:52 Combien de temps faut-il encore attendre
18:55 et que vous faut-il encore pour apporter les premiers concours financiers à l'état du Cameroun ?
19:01 Je ne dirais pas des concours financiers
19:04 parce que la loi interdit à la Caisse des dépôts et consignations de prêter à l'état
19:08 mais de plutôt contribuer à l'investissement.
19:12 Je pense que d'ici la date butoir du 31 mai,
19:16 lorsque nous aurons fait le point, l'évaluation et la consolidation
19:21 de l'ensemble des ressources transférées à la Caisse des dépôts,
19:25 nous ferons un point avec le gouvernement
19:30 pour arrêter les axes prioritaires du développement économique
19:35 vers lesquels pourrait intervenir la Caisse des dépôts et consignations
19:39 parce que celle-ci participe effectivement à la conduite des politiques publiques au Cameroun.
19:45 Nous ne pouvons que vous souhaiter bonne chance pour toutes ces perspectives.
19:49 Richard Evinaubam, merci d'être venu nous apporter ces éclairages.
19:53 Merci, beaucoup.
19:55 Je rappelle que vous êtes le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations du Cameroun.
20:01 Vous ne partez pas, nous évoquons avec vous une actualité
20:04 qui intéresse également les acteurs de l'économie dont votre structure fait partie.
20:09 Le Cameroun ne voit pas clair en ce moment dans l'initiative pour la transparence dans les industries extractives.
20:16 Le pays est provisoirement suspendu à cause de la participation de la société civile.
20:23 Elle est jugée approximative selon le conseil d'administration de l'initiative.
20:28 Il doit donc désormais, le Cameroun, travailler sur les 20 mesures correctives prescrites
20:34 pour prétendre à un retour en grâce et ceci dans les 18 mois.
20:39 Explication de Cyril Kigé-Beppe.
20:42 La bonne illustration pour comprendre l'initiative pour la transparence des industries extractives ittiées
20:49 est la suspension du Cameroun serait celle d'un élève de classe de terminale
20:53 qui sait que pour être admis au baccalauréat, il doit non seulement obtenir une moyenne supérieure à 10 sur 20
20:58 mais également éviter une note éliminatoire dans les matières du groupe 1.
21:02 Dans le cas présent, le Cameroun a un score global de 53 sur 100, plus de la moyenne réquise
21:07 mais il récolte une note éliminatoire à 45 sur 100 sur la composante 1 de l'initiative baptisée
21:13 « Engagement des parties prenantes ».
21:15 Ici, l'ittié met des points de tillage sur la participation de la société civile camerounaise
21:21 au processus de transparence.
21:23 Le Conseil d'administration encourage vivement le Cameroun à progresser rapidement
21:27 dans la mise en œuvre d'actions correctives pour une participation propice de cette dernière au processus ittié.
21:34 Il y a ensuite la composante 3.
21:36 Elle n'est pas éliminatoire certes, mais là encore, le Cameroun ne marque que 43 points sur 100
21:41 en matière de résultats d'impact.
21:43 Pourtant la composante 2, la transparence, est celle qui met le Cameroun en exergue, 71,5 sur 100.
21:50 Elle envoie le pays en-dessus de la barre de 10 sur 20.
21:53 C'est une suspension temporaire de 3 ans.
21:55 Si les progrès sont notables, dans 18 mois on pourrait la lever.
21:59 Le Cameroun entend demeurer pays membre de l'ittié au regard de l'importance d'avoir une notation de pays transparent.
22:05 Comme pour notre élève, première évaluation a mis par courant en août 2025, soit 18 mois.
22:11 Sinon évaluation finale, février 2027.
22:14 Nous pensons entre 15 et 20% la cote-part de l'Etat.
22:20 Et cette cote-part de l'Etat doit intégrer tous les aspects fiscaux.
22:24 Chaque personne de la fiscalité que tu vas trouver, c'est une complication
22:29 qui fait que non seulement il n'y aura pas de transparence, la transparence rime avec le développement.
22:35 En attendant, le pays continue ses opérations commerciales dans le secteur extractif.
22:42 Plutôt de bonnes nouvelles en ce qui concerne Yaoundé, la capitale.
22:45 Il y a du renfort pour l'entretien des routes.
22:48 Notamment, le maire de la ville, Luc Messia Tangana, a présenté ce mardi au public
22:53 les nouveaux engins acquis sur fonds propres par sa municipalité.
22:57 Et c'était en présence des grands conseillers, membres de la commission des infrastructures.
23:02 Richard Attenaubama.
23:06 Il s'agit de 7 engins constitués d'une pelle excavatrice, une nivelleuse, une pelle chargeuse,
23:13 une tractopelle et trois camions bennes.
23:16 Des engins de génie civil qui viennent s'ajouter aux 4 comparteurs et un générateur électromobile
23:22 acquis en 2023 par la mairie de la ville de Yaoundé.
23:27 Ce matériel constitué d'engins de génie civil, pour qu'ils puissent répondre à ces missions,
23:36 notamment l'entretien des routes, la pelle excavatrice, va nous permettre de curer les cours d'eau,
23:44 même les marécages et faciliter également les démolitions.
23:49 Il sera complété dans les prochaines semaines par deux autres outils très importants,
23:57 à savoir la centrale de production d'enrôbés et le finisheur, l'engin qui permet de poser ces enrôbés.
24:07 La mairie de la ville de Yaoundé demande la détermination à prendre en main
24:12 les problèmes d'entretien de son réseau routier.
24:16 Et justement à Yaoundé, le sommet sur l'intelligence artificielle et les médias en Afrique,
24:21 initié par l'Union Africaine de Radiodiffusion et l'UNESCO, se poursuit au Palais des Congrès.
24:27 Ce mardi, l'impact de l'intelligence artificielle sur la démocratie et les programmes audiovisuels
24:33 était au centre des discussions.
24:35 Daoud Mouliam.
24:37 Attention à la désinformation et la mésinformation.
24:42 En cette veille d'échéance électorale sur le continent, l'Union Africaine de Radiodiffusion
24:46 met les hommes de médias en garde contre les pièges de l'intelligence artificielle.
24:51 Réflexions, échanges d'expérience et astuces ont meublé les échanges du panel 3
24:58 de ce mercredi au Palais des Congrès de Yaoundé.
25:01 Il faut s'équiper pour que ces changements soient gérés par nous et pas subis.
25:07 Donc ça veut dire par exemple dans une société que la première des choses c'est qu'il faudrait apprendre
25:12 dès le premier âge dans les écoles comment faire, comment utiliser ces gens d'outils
25:19 et les intégrer dans le parcours de formation.
25:23 Autre risque redouté de cette technologie, c'est son influence dans la production des programmes audiovisuels.
25:30 Un sous-thème qui a également suscité de l'intérêt dans un public d'acteurs du secteur concerné.
25:36 L'intelligence artificielle, oui, pour faire quoi, comment, à partir de quelles priorités,
25:42 pour quels programmes, avec quelles formations, quels outils d'accompagnement,
25:45 quelles régulations pour que nous puissions tirer le plus grand parti de ces technologies-là
25:50 pour nos propres visions et notre propre développement.
25:53 Des thématiques et bien d'autres qui mettent en évidence la plus-value de l'intelligence artificielle
25:59 mais évidemment ces risques dans un paysage médiatique africain
26:03 qui se veut davantage prudent pour sa crédibilité et sa stabilité.
26:08 J'indique en marge de ces travaux, il y a eu le lancement de la fondation UAR contre le cancer.
26:16 C'était en présence du directeur général de la CRTV, Charles Ndongo,
26:20 du directeur général de l'UAR, Grégoire Ndjaka,
26:23 de nombreux invités et acteurs des médias en Afrique.
26:27 Sidouane Monkham pour les précisions.
26:30 Le geste de Charles Ndongo, directeur général de la CRTV,
26:34 pour couper le souffle à toute forme de cancer représenté par ces ballons gonflables.
26:39 La maladie fait des ravages dans le monde,
26:41 le Cameroun n'est pas épargné par cette gangrène avec 15 000 cas par an.
26:45 Ces chiffres alarmants interpellent la chaîne médiatique.
26:48 L'Union africaine de radiodiffusion UAR s'engage dans le combat
26:52 et souhaite infléchir la courbe de victimes.
26:55 Savoir qu'on peut parler de son cancer ouvertement, un malade, lambda,
26:59 ce sera facile de communiquer.
27:01 Exploit de guérison, exploit d'éradication de la maladie,
27:05 union d'efforts pour accompagner la fondation UAR contre le cancer.
27:09 Succession de prises de parole au pupitre
27:11 pour présenter l'intérêt de cette fondation caritative.
27:14 Personnalités, patrons de presse, professionnels de médias et invités présents à cette soirée
27:20 n'hésitent pas à apporter leur contribution à cette collecte de fonds
27:24 pour financer la formation des journalistes
27:26 et porter assistance aux acteurs des médias touchés par ce tueur silencieux.
27:31 En tant que monde des médias, nous sommes invités à travers nos micros,
27:36 nos caméras, mais également à travers nos stylos
27:40 à contribuer afin que nous puissions éradiquer le cancer.
27:44 Chaque voix compte et représente une force supplémentaire dans ce combat contre le cancer.
27:49 Les artistes à travers leurs prestations ont eux aussi associé leur voix à cette cause noble.
27:56 Parmi les participants, le président exécutif de l'UAR, Clefas Baroré,
28:02 également directeur général de l'Office de télévision nationale rwandaise,
28:06 était dans les locaux de la CRTV hier lundi.
28:10 Il a été reçu par son homologue Charles Ndongo,
28:13 invité à participer au 30e anniversaire du génocide de Rwanda,
28:17 prévu le 7 avril prochain au Rwanda.
28:20 Je vous propose d'ailleurs les confidences de Clefas Baroré, captées par Aboubakar Abou.
28:27 Nous sommes venus nous inquérir de quelques informations utiles
28:33 à des réformes que nous sommes en train d'initier chez nous à la Rwanda Broadcasting Agency,
28:40 notamment le modèle financier qui est propre au Cameroun,
28:47 mais que nous voudrions, si possible, initier là chez nous au Rwanda.
28:53 Cette année, le Rwanda commémore pour la 30e fois le génocide perpétré contre les Tutsis.
28:59 C'est un événement international, le 7 avril précisément.
29:05 Nous aimerions avoir la collaboration étroite des télévisions, des radios amis du Rwanda.
29:14 C'est pour cela que nous avons aussi profité de cette opportunité qui nous est offerte ici à la Siarra TV
29:21 pour inviter notre homologue camerounais, si possible, à venir se joindre à nous
29:28 pour dire au monde entier "Never again", plus jamais ça.
29:33 La suite du journal tout en douceur avec le parfum des femmes,
29:38 le savoir-faire des femmes camerounaises en vitrine au Musée National Ayoundé,
29:42 c'est à la faveur d'une foire-exposition qui mobilise une centaine de participants
29:48 venus des dix régions du pays.
29:50 Il y a eu ce mardi, vernissage de l'exhibition par la ministre de la promotion de la femme et de la famille,
29:57 la professeure Marie-Thérèse Abenandoua.
30:00 Le reportage de Christelle Bellina.
30:02 L'estampille du terroir, un savant mélange de créativité et d'ingéniosité.
30:09 Vous êtes au rendez-vous du savoir-faire féminin, gisement d'innovation,
30:13 lieu incontournable pour étoffer son portefeuille client.
30:16 Ça c'est le vin d'Avocat, ici nous avons le vin de Cane Rouge,
30:20 ici nous avons le vin de Bitacola, donc c'est un vin thérapeutique,
30:24 nous faisons un brassage traditionnel.
30:26 La fibre entrepreneuriale chevillée au corps, le secteur des assistantes de maison
30:30 est valablement représenté.
30:32 Cette vitrine s'attelle à aguerrir le génie créateur de ces femmes
30:36 pour accélérer leur autonomisation.
30:39 On a vraiment l'impression qu'elles ont envie de participer au développement du Cameroun.
30:44 Nous avons vu de la production à la transformation,
30:47 par exemple des chenilles, des fosses,
30:49 mais nous avons vu aussi d'autres produits comme le mendimaison,
30:53 mais également le tourisme.
30:55 À côté de ces pépites, les chevilles ouvrières des administrations publiques
30:59 en mettent plein la vue.
31:01 Nous avons organisé dans notre stand d'exposition une clinique juridique.
31:05 Nous pouvons également recenser les cas allégés de violations,
31:09 cas de torture et les traiter par la suite.
31:12 Tout le monde est invité à faire un tour à cette fois,
31:15 parce qu'elle montre vraiment l'ingéniosité de la femme camerounaise
31:20 et aussi des femmes africaines.
31:21 Trois jours de rencontres grand public,
31:23 une belle illustration du dynamisme et de l'omniprésence du corps féminin
31:28 dans la vie de la nation.
31:31 Les femmes et l'accès au financement, c'est sur ce thème que se sont retrouvées
31:36 les dames exerçant dans les services du Premier ministre à l'immeuble Étoile.
31:40 Cette conférence, il faut le dire, participe des activités organisées
31:44 dans la foulée de la 39e édition de la Journée internationale des droits de la femme.
31:49 Laurentine Becono.
31:51 Les femmes camerounaises recherchent le financement pour investir,
31:56 créer des entreprises et contribuer au bien-être du pays et des populations.
32:01 Seulement voilà, l'accès au financement reste le principal obstacle à franchir
32:06 sur les voies de l'investissement au féminin.
32:09 Le gouvernement en a fait un point particulier dans le cadre de la stratégie de finance inclusive
32:16 et des actions sont menées au quotidien par le ministère de la promotion de la femme,
32:20 la famille, pour justement permettre à ces femmes-là d'accéder au crédit.
32:24 Sur les gradins de l'auditorium des services du Premier ministre,
32:28 un public de choix rehaussé par le think tank féminin de Ceyan.
32:32 Elles sont conseillers spéciaux, conseillers techniques, chargées de mission,
32:37 attachées, directeurs, chefs de services ou cadres.
32:41 Pratiquement présentes à tous les postes de responsabilité,
32:45 elles représentent la parité femmes-hommes.
32:52 Le personnel féminin du ministère de la communication était réuni également ce mardi
32:57 pour une causerie éducative autour du thème "Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme".
33:04 Le panel était constitué d'experts venus apporter des conseils pratiques sur les droits et devoirs aux féminins.
33:10 Nancy Daniel-Indendeng.
33:12 Les femmes du ministère de la communication ont fait montre de beaucoup d'attention.
33:19 Sur le sujet, leur intérêt s'est avéré énorme,
33:22 notamment à travers les questionnements sur le bien-être de la femme, le mariage et l'héritage.
33:27 Il était question donc de dire leurs droits afin de réduire la violence qu'elles subissent.
33:32 Un autre volet a suscité leur intérêt, les violences auxquelles elles font face
33:37 et qui donnent lieu à de nombreuses pathologies cardiovasculaires.
33:40 Il est important qu'on leur dise comment faire pour les prévenir,
33:43 comment faire pour les diagnostiquer et comment faire pour les prendre en charge.
33:46 La rencontre est un appel à l'action et un rappel que l'égalité des sexes
33:51 est l'un des moyens les plus efficaces pour bâtir des communautés plus saines,
33:55 plus prospères et plus inclusives.
33:57 La femme doit tout savoir.
33:59 Elle doit être la mère, elle doit être l'épouse, elle doit être le médecin, elle doit être l'enseignant.
34:04 Pour un autre moment de partage et de convivialité entre les dames du ministère de la communication,
34:09 les activités se poursuivent ce 6 mars au stade Olympe.
34:14 Les dames de la Sierre TV se sont déployées également à l'Institut de Recherche Agricole
34:19 pour le Développement ce mardi.
34:21 Sous la conduite de la Présidente d'Honneur du Comité d'Organisation des Festivités ici à la Sierre TV,
34:26 Sylvie Barbara Ndongo,
34:28 elles ont eu les essentiels pour s'engager dans l'économie verte.
34:33 Agnès Oulange à Bessolo.
34:35 Sur ce terrain-là, pelle en main, les dames de la Sierre TV se montrent perspicaces.
34:41 Aménager un jardin potager, un jeu d'enfants.
34:45 Par contre, la pratique d'autres activités comme l'élevage et la transformation des déchets demandent certaines exigences.
34:52 Il y avait un coq, des poulets, des poules, mais c'est genre de marée claire.
34:57 Comment ça se passe au niveau des oeufs, comment expliquer ça ?
35:00 Se mettre dans la peau des acteurs du développement agricole en une journée,
35:04 le personnel féminin de la Cameroon Radio Television Sierre TV s'est montré admiratique.
35:09 On a eu une conférence avec les dames expertes à l'IRAD, les chercheuses,
35:15 qui nous ont édifiées sur l'économie verte.
35:18 Et nous avons par la suite eu une visite et des ateliers pratiques.
35:24 On a appris tellement de choses, que ce soit pour les poulets, que ce soit pour la pisciculture,
35:29 que ce soit pour les cultures maraîchères, que ce soit pour l'élevage des lapins.
35:35 Je ne m'attendais pas à voir des femmes aussi pointues dans des domaines inattendus.
35:41 Et les dames de l'IRAD n'ont pas hésité à accompagner les collaboratrices du directeur général de la Sierre TV
35:47 dans cette démarche.
35:49 Charles Ndongo qui leur a envoyé des cadeaux de saison pour culturer la journée.
35:54 En prélude justement à cette journée, le ministère de l'administration territoriale s'est transformé
36:03 en un véritable carrefour d'idées en accueillant une table ronde autour du thème de cette 39e édition.
36:10 Rencontre honorée par Yves-Christian Edoua Eiffa, le secrétaire général de ce département ministériel.
36:16 Vernet Bang.
36:18 Dans cette enceinte où se croisent idées et aspirations, des voix féminines se font entendre.
36:25 Au menu des échanges, une exploration profonde de la place de la femme dans la société
36:30 avec un accent particulier sur les stratégies d'émancipation dans des postes de leadership.
36:35 Quand on sait qui on est, on sait ce qu'on veut, on sait où on va, le reste va de soi.
36:41 Donc les femmes doivent d'abord prouver qu'elles sont capables, qu'on leur fasse confiance en s'assumant elles-mêmes
36:48 et que la population reconnaisse leurs valeurs.
36:51 Mieux qu'une simple rencontre, en prélude à la journée internationale des droits de la femme,
36:55 c'est un appel à l'action, à l'innovation.
36:59 Nous changeons complètement de cap et on laisse de côté les femmes qui oeuvrent également pour la diplomatie.
37:08 L'ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis d'Amérique a reçu vendredi dernier les voeux de Nouvel An
37:15 du personnel de l'ambassade et de la communauté camerounaise dans ce pays.
37:19 Henri Etundie Somba en a profité pour saluer la coopération entre Washington et Yaoundé.
37:26 Michel Renaud au hanja.
37:28 La présentation des voeux à l'ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis a connu une ferveur particulière.
37:35 Pour ses regroupements à la salle des conférences de l'ambassade,
37:38 les Camerounais vivant dans ce pays ont matérialisé leur attachement aux institutions de leur pays.
37:44 Au cours de son allocution, Henri Etundie Somba, l'ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis,
37:49 a appelé ses compatriotes à contribuer sans cesse au développement du Cameroun.
37:54 S'inscrire dans la continuité et l'amélioration des performances que le gouvernement attend de nous
38:05 et à l'égard de notre communauté ici, de la diaspora, je veux qu'ils sachent que cette maison est à leur.
38:16 Le diplomate a également aigréné les liens bilatéraux entre les deux pays,
38:21 tout en soulignant la coopération Cameroun-Etats-Unis dans les domaines de l'agriculture, la santé et l'éducation.
38:29 Les agents du ministère des Marchés Publics, ayant reçu une formation en TIC grâce à l'Institut Africain des Formatiques,
38:36 ont obtenu hier leurs attestations de fin de formation
38:41 et c'était au cours d'une cérémonie présidée par Ibrahim Talbamala,
38:45 le ministre délégué à la présidence chargé des Marchés Publics.
38:48 Michel Renaud, au Hanja.
38:51 Au ministère des Marchés Publics, l'amélioration du rendement passe également par l'eau digitale.
38:56 Le personnel de ces départements ministériels, ayant reçu une formation en TIC grâce à l'IAI, entend mettre à profit les acquis.
39:03 Nous espérons que des formations pareilles vont se multiplier. Cela nous permettra de travailler de manière efficiente.
39:11 Cette formation a été une occasion pour nous d'améliorer nos connaissances dans le domaine des TIC,
39:17 surtout dans le cadre de la dématérialisation des procédures.
39:21 Au cours de la remise d'attestations au Louria, Ibrahim Talbamala, le ministre des Marchés Publics, a promis étendre ses formations dans les services déconcentrés.
39:30 Que la digitalisation que nous suivons depuis quelques années puisse être également partagée.
39:36 Le partenariat va continuer. Je suis très heureux aujourd'hui de ce qui a été fait, de la remise d'attestations.
39:43 Grâce à la chaire UNESCO Afrique Centrale, accès TIC, l'IAI entend mettre davantage sur pied des modules qui répondent aux besoins du MINMAP.
39:54 Ainsi, Val Cameroun, ce soir, mais ne décrochez surtout pas, grand rendez-vous dans un instant avec Eme Robert Biyina et ses invités pour ses politiques, en direct du studio de la CRTV.
40:09 Eme Robert qui est d'ailleurs déjà positionné avec ses invités. Eme Robert, bonsoir.
40:14 - Good evening to our viewers from here and elsewhere.
40:21 Here and there, 2025 is already in everyone's minds.
40:25 And who says 2025 says presidential, the sea of elections.
40:29 And the big maneuvers have begun.
40:31 Ces politiques s'invitent au débat pour sonder le jeu et les enjeux à quelques 16 mois seulement de la convocation du corps électoral.
40:39 Nos invités sont déjà en plateau. Je vous donne rendez-vous dans une poignée de minutes.
40:43 - Vous avez donc le ton et la tonalité de ce débat qui questionne l'opposition camerounaise en marche vers la présidentielle 2025.
40:54 Restez sur votre antenne la CRTV. L'information c'est ici. Bonsoir.
41:00 - Bonsoir.
41:02 - Bonsoir.
41:04 - Bonsoir.
41:06 - Bonsoir.
41:08 - Bonsoir.
41:10 - Bonsoir.
41:12 - Bonsoir.
41:14 - Bonsoir.
41:16 - Bonsoir.
41:18 - Bonsoir.
41:20 - Bonsoir.
41:21 - Bonsoir.
41:24 - Bonsoir.
41:27 - Bonsoir.
41:28 *Musique*