• il y a 9 mois
Le président des patriotes, Florian Philippot, sur la position du président de la République concernant la guerre en Ukraine : «Au début il voulait être celui qui dialoguait avec Poutine, maintenant il veut apparaître comme son pire ennemi. La réalité c'est qu'il n'essaye pas de négocier et que toute tentative diplomatique est bloquée».

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Transcription
00:00 Ce propos est très grave, je voudrais quand même signaler aux Français
00:04 que nous on a l'air depuis le début, on est dans une escalade,
00:07 on nous a dit au départ il n'y aura pas de chars, il y a eu des chars,
00:10 il n'y a pas d'avions, il y aura manifestement des avions.
00:13 Il ne fallait pas de missiles, il a créé une coalition pour les missiles à longue portée
00:16 et maintenant il parle de troupes, avec des propos qui sont chaque jour un peu plus inquiétants.
00:23 Alors je ne vais même pas aller sur la contradiction de M. Macron lui-même
00:27 puisque au début il voulait être celui qui dialoguait avec Poutine,
00:30 maintenant il veut apparaître comme son pire ennemi.
00:33 Bon, ni les considérations éventuellement internes, M. Macron...
00:36 C'est plutôt logique qu'il ait tenté quelque chose
00:39 et puis comme il voit que ça ne marche pas, ça ce n'est pas une contradiction.
00:42 C'est une contradiction parce que...
00:44 Bah non, il essaie d'abord de négocier et puis quand tu vois que tu ne négocies pas...
00:48 En réalité, la réalité c'est qu'il n'essaie pas de négocier
00:51 et que toute tentative diplomatique est bloquée.
00:54 Il a failli y avoir au début 2022...
00:56 Non, non, vers mars-avril, les puissances de l'OTAN ont dit aux Ukrainiens
01:00 d'arrêter les négociations. Tout cela est documenté.
01:03 Nous sommes embarqués dans une escalade de plus en plus folle
01:06 du point de vue militaire où on prend maintenant sacrément des risques.
01:10 Il faut quand même que les Français en soient conscients.
01:12 Quand Macron dit, je le cite, ce qu'il a dit hier,
01:15 "la guerre est revenue sur notre sol", non, la guerre n'est pas en France.
01:18 Donc il extrapole une guerre qui n'est pas la nôtre.
01:21 Et deuxièmement, le coup Toussaint, il a signé il y a quelques jours
01:24 un accord de sécurité avec M. Zelensky à l'Elysée.
01:26 Il s'est engagé à 3 milliards d'euros français pour l'Ukraine,
01:29 rien qu'en 2024, en plus de tout ce qui est déjà versé.
01:33 Je rappelle qu'en octobre, l'Union européenne a voté au Parlement européen
01:36 50 milliards en quatre ans pour l'Ukraine.
01:38 Il n'y a pas un euro député français qui a voté contre ça.
01:41 Pas un. Vous pourrez chercher deux Rennes, OLFI, en passant par les macronistes,
01:44 et LR. Pas un seul.
01:46 Bon, à un moment, moi je dis, nous devons regarder ce contexte.
01:50 Le contexte ukrainien, il est ancré dans l'histoire.
01:53 Tout est plus compliqué qu'on ne le dise.
01:55 Ce n'est pas les grands méchants et les grands gentils.
01:57 Ce n'est pas Walt Disney. Ce n'est pas Hollywood.
01:59 Ça, c'est ce qu'on voudrait nous faire croire.
02:01 Donc, si la France veut défendre demain son intérêt...
02:03 - C'est la Russie qui a attaqué l'Ukraine.
02:05 Il n'y a pas de discussion là-dessus. C'est le grand méchant.
02:08 - Oui, la Russie a attaqué l'Ukraine en 2022,
02:10 mais remontons un tout petit peu avant si on veut comprendre.
02:13 Parce que sinon, on va simplement, remontons à 2014,
02:16 remontons à ce qui se passe dans le Donbass,
02:18 bombardé par le gouvernement ukrainien, russophone, depuis 2014.
02:21 Remontons au coup d'État de 2014, organisé par la CIA.
02:24 Sous-titrage Société Radio-Canada
02:27 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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