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00:00 C'est la 9e année consécutive qu'on est présent sur le Salon international de l'agriculture
00:05 qui est sa 60e édition cette année.
00:07 Édition un petit peu mouvementée, un petit peu perturbée.
00:10 Mais en tout cas, nous on est très fiers d'être là pour la 9e année consécutive
00:13 pour soutenir le monde agricole, ce qu'on fait depuis 9 ans.
00:15 Et si je suis là, c'est parce qu'il y a 9 ans, on nous avait retourné des magasins
00:18 et donc on s'est dit, on va s'installer au Salon pour discuter avec le monde agricole.
00:22 On est de là 5 000 éleveurs aujourd'hui en contrat tripartite
00:24 qui définissent leur coût de production et qui en vivent très bien.
00:28 Il y a plein d'éleveurs sur le stand en permanence.
00:30 C'est aussi de la com' vis-à-vis du grand public en interne
00:34 parce que vous entendez les chants sur le stand,
00:37 ça ce sont des salariés, il y a 100 salariés qui se relaient chaque jour
00:41 pendant 9 jours pour tenir le stand.
00:43 Cette année, le message que je souhaite faire passer aux agriculteurs particulièrement,
00:46 c'est bien évidemment que leur colère, elle est plus que légitime
00:49 et on la comprend très bien.
00:51 Elle est légitime parce qu'un agriculteur veut vivre de son métier
00:54 et aujourd'hui, ça fait trop longtemps que ça dure, il ne vit pas de son métier.
00:57 Donc c'est tout ce qu'on essaye de faire à travers nos contrats tripartite,
01:00 nos accompagnements sur le service de remplacement,
01:02 sur la décarbonation des exploitations
01:05 et je pourrais vous en citer toute une liste.
01:08 On ne pèse que 7% du marché,
01:09 mais si les 93 autres pourcents allaient dans ce même sens,
01:13 je pense que ça serait pas mal.
01:15 Un industriel qui achète à un agriculteur ne peut pas revendre à paire.
01:19 Un distributeur qui achète à un industriel ne peut pas revendre à paire.
01:22 Pourquoi l'agriculteur aujourd'hui est le seul qui peut revendre à paire ?
01:25 Et tout le monde le sait et personne ne se saisit du problème.
01:29 Donc moi j'ai juste dit,
01:30 faisons une expérimentation sur le lait, le porc et le bœuf
01:33 en prenant un coût de production moyen calculé par les interprofessions
01:37 et prenons-le comme prix de référence,
01:39 mettons la responsabilité sur le premier acheteur
01:41 pour dire que tous ceux qui achètent en dessous de ce prix de référence,
01:44 ils doivent démontrer que l'agriculteur, l'éleveur qui est derrière ce coût qu'ils le payent
01:49 n'est pas à perte.
01:50 Lidl n'a jamais souhaité se positionner sur les premiers prix
01:53 parce que nous sommes des créateurs de marques de distributeurs
01:55 et nous ne faisons que des marques de distributeurs très qualitatifs
01:58 qui ont le meilleur rapport qualité-prix de France.
02:01 Et ça, c'est notre ADN depuis toujours et ça le restera.
02:04 Donc les consommateurs pourront trouver les mêmes prix que n'importe quel premier prix ailleurs
02:09 avec la qualité Lidl.
02:10 Et la qualité Lidl, ils la connaissent, c'est la meilleure des qualités.
02:13 Moi aujourd'hui, je défends un modèle qui permet de répondre au pouvoir d'achat des consommateurs
02:18 en proposant les meilleurs prix possibles avec la qualité qui va avec,
02:21 tout en préservant le monde agricole.
02:23 Il faut que les distributeurs, collectivement, proposent des prix
02:27 décents, en tout cas décents pour le revenu du monde agricole.
02:30 Encore une fois, je ne dis pas que c'est dans l'illégalité,
02:32 mais je dis que ce n'est pas décent de vendre du lait à 75 centimes ou du porc à 90 euros.
02:36 Sur le sujet casinos et les fameux 26 magasins qui restent,
02:39 tout distributeur est toujours observateur du marché.
02:43 Donc bien sûr qu'on regarde, bien sûr que nous suivons tout ce qui est à saisir
02:49 et s'il y a des opportunités qui nous intéressent, on se positionnera.
02:52 [Musique]