• il y a 10 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 On va passer à un autre sujet, vous devenez chiant.
00:02 Ce matin, Isabelle Balkany, mon amie Isabelle, j'adore, elle le sait, je la connais depuis que je suis petit,
00:13 était l'invité de Jordane Deluxe.
00:15 Et ce n'est pas elle qui a dit ça, c'est Jordane Deluxe qui l'a forcé à dire qu'elle avait besoin de 5 000 euros par mois.
00:21 Ce n'est pas elle qui a dit ça, parce qu'il y a eu une polémique, ce n'est pas elle qui l'a dit.
00:24 Voilà, il faut arrêter.
00:26 - Gilles Vernet, je vois ta tête de... - Je n'ai rien dit !
00:30 - C'est pire ! - Je vois ta tête de picorette, arrête un peu.
00:34 - On vit dans une maison qu'il faut entretenir, on est comme tous les Français, l'eau a augmenté, l'électricité augmente,
00:40 le fuel augmente, tout augmente, voilà, et qu'on a du mal et qu'on tire la langue, comme tout le monde.
00:46 Il suffit d'avoir la note d'électricité qui augmente, même si tu éteins tout derrière toi.
00:51 - Oui, mais vous avez des bons revenus, Isabelle. - Mais non, oui, mais ça ne suffit pas.
00:54 - Si on était dans un studio, oui, mais pas dans une grande maison.
00:58 - D'accord. Il vous faut au moins 5 000 euros par mois.
01:00 - Oui, pas dans une grande maison.
01:02 Pouvoir d'achat des Français a baissé considérablement, le nôtre aussi. Voilà, point.
01:08 - Je l'adore, moi, je l'adore. Je suis désolé. Et Gilles Vernet, qu'est-ce que tu as à dire ?
01:13 - C'est indécent pour moi, je vous le dis. - Toi aussi, t'es indécent.
01:17 - Elle répond. - Depuis des années.
01:19 - Je vous dis ce que je pense.
01:21 Si elle n'a pas les moyens qu'elle prenne un studio, voilà, aller dans sa grande maison, ça coûte un changement...
01:28 - Non, mais à son âge, tu sais comment c'est, elle va vendre, va faire le truc.
01:31 - L'argent, l'argent... - Tu te mets jamais à la place des gens.
01:33 - Si, mais l'argent... - Tu sais quoi ? T'es un donneur de leçons.
01:35 - Pas du tout. - Tu sais, t'es un donneur de leçons comme tes amis.
01:37 - L'argent accumulé qu'ils ont eu, n'oublions pas qu'ils ont été lourdement condamnés, là, ils sont chez eux,
01:43 qui se plaignent encore, je trouve ça... - Tu sais quoi ?
01:45 - Il se plaint pas, là. - Tu sais quoi ? De toute façon, je vais te dire un truc.
01:47 Si elle sera face à Nouna, ce week-end, et bah tu sais quoi ? Elle sera face à toi et elle va démonter la gueule.
01:52 - Ah, voilà. - Je peux te dire qu'elle, elle rigole pas.
01:54 Là, tu vas voir qu'elle, elle m'a dit, elle m'a dit, "Verdes, je vais le fracasser."
01:57 - Elle dit "Ah, vous savez déjà qu'elle va me fracasser ?"
01:59 - Je lui ai dit "N'hésite pas." - C'est pas elle qui dit 5 000 euros, hein, c'est Jordan.
02:03 - Exactement. Voilà, est-ce que tu peux le dire, Valérie ?
02:05 - Oui, non, mais c'est lui qui dit "Vous avez besoin de 5 000 euros."
02:07 - Donc toi, tu dis toujours n'importe quoi, toi, en fait.
02:09 - Pas du tout, je regardais la séquence en débat.
02:11 - Qu'est-ce que tu dis ? C'est pas elle qui le dit, c'est Jordan.
02:13 - Et même si elle l'avait dit, c'est pas un problème, hein, pardon,
02:15 mais il faut déjà qu'on arrête de tomber sur les Balkany, un peu de respect pour eux.
02:17 Ensuite, elle a l'honnêteté de parler, de s'exprimer sur le sujet, donc c'est très bien.
02:21 Et ce qu'elle dit, je suis désolé, mais c'est une vérité.
02:23 Déjà, à Paris, en région parisienne, avec 5 000 euros, on est fiers, on n'est pas non plus extrêmement riches.
02:27 Et je pense qu'elle témoigne, au-delà de ça, d'autres choses, c'est des classes moyennes,
02:31 5 000 euros, c'est vrai que c'est des classes moyennes, qui sont en souffrance aujourd'hui.
02:33 - Mais c'est pas les classes moyennes, les Balkany.
02:35 - Quand tu les coudes sur la longueur, elles sont les classes moyennes.
02:37 - 5 000 euros, ce sont les classes moyennes.
02:39 Et ils sont aussi en France, parce qu'ils voient un énorme décalage entre ce qu'ils gagnent
02:42 et leur niveau de vie aujourd'hui, qui a certainement beaucoup baissé,
02:44 avec l'inflation, avec la crise.
02:46 Et elle a le droit de s'exprimer. C'est une citoyenne, comme une autre,
02:48 c'est pas parce qu'elle gagne 5 000 euros ou qu'elle a 5 000 euros,
02:50 qu'elle n'a pas le droit de s'exprimer.
02:52 - Mais Gilles, t'es toujours pour un nivellement par le bas, toi, avec tes amis de la France insoumise.
02:56 - Pas mes amis, hein. C'est tes amis.
02:58 - T'aimerais bien que tout le monde soit dans une sorte de pauvreté, de subsistance, grâce aux moyens de l'État.
03:02 - Je suis désolé, elle a l'honnêteté de dire que c'est difficile pour elle, etc.
03:06 Elle se bat pour rester dans une maison où elle a certainement plein de souvenirs familiaux, etc.
03:11 Mais toi, tu soutiens ceux qui squattent des maisons, et tu défends pas ceux qui se battent pour garder.
03:15 - Je soutiens pas ceux qui squattent des maisons, mais vous êtes malin sur ce sujet-là.
03:17 - Bah si, bah si.
03:18 - Mais jamais !
03:19 - Bien sûr que si.
03:20 - Je dis qu'on les expulse pas en hiver quand y a des enfants en bazar.
03:23 - Parce que tu racontes des mecs qui ont squatté des maisons alors qu'il y a des retraités qui dorment dans une caravane, t'as dit que tu les soutiens.
03:28 - Appliquons la loi, surtout.
03:29 - N'importe quoi, moi je vais.
03:30 - Non, ça t'arrange.
03:31 - Applique la loi, et...
03:33 - C'est le moyen de se faire un peu chier, lui.
03:35 - Ce qu'il y a d'insupportable avec tous les France insoumise qui critiquent, et là en l'occurrence avec Gilles,
03:38 c'est que tous ces gens-là, comme par hasard...
03:39 - Quel est le rapport entre France insoumise et moi ? Vous avez fermé votre gueule, vous aussi ?
03:42 - Non, non, non, non.
03:43 - Hé, hé, hé, hé, non mais tu peux pas dire quel est le rapport entre France insoumise et moi.
03:46 - Tous ces gens-là, t'as le droit, mais t'as le droit.
03:49 - T'as le droit.
03:50 - Tous ces gens-là, et quand tu t'es parti, gagnent plus, en l'occurrence, de 5000 euros par mois.
03:53 - D'accord.
03:54 - Donc avant de partir...
03:55 - Quel est le rapport ? Rends-le.
03:56 - Quel est le rapport ?
03:57 - Il a raison, rends l'argent, il a raison, bravo, rends l'argent.
03:59 - Il est fou, lui.
04:00 - Rends l'argent.
04:01 - Ça, c'est de la démagogie qui aurait ça, hein, ça ?
04:04 - Il a raison, rends l'argent.
04:05 - Non, non, mais c'est de la démagogie.
04:07 - Enlève tes lunettes par respect quand tu parles, d'abord.
04:09 - Voilà, enlève tes lunettes et on parle.
04:11 - Voilà, voilà.
04:12 - Tous ces gens-là...
04:13 - T'as vu de quoi t'as l'air avec ton vieux suit, tes lunettes déglinguées, là ?
04:16 - Il est fou, lui.
04:18 - Il est fou, lui.
04:19 - Non mais il est fou, lui.
04:20 - Y a des gars qui me parlent, on dirait des clochards.
04:21 - Oh, mépris, mépris !
04:24 - Il a dit que j'ai l'air comme un clochard.
04:26 - Et alors ? Moi, j'adore les clochards.
04:28 - Moi aussi, mais pas lui !
04:29 - Non, non, mais la gauche méprise.
04:31 - C'est bien la France Insoumise qui se moque des clochards.
04:33 - Je me moque de lui, arrêtez !
04:35 - Non, non, non, attention.
04:36 - Ils vont faire leur cinéma devant les tentes de SDF et après tu te prêtes les gens des clochards ?
04:40 - Bah, bravo.
04:41 - C'est ses amis, c'est tout ça.
04:44 - C'est mes amis, toi tu vas le faire aussi, vous commencez à me saouler.
04:47 - Comment on peut donner des leçons aux gens quand on gagne soi-même extrêmement bien sa vie ?
04:51 - Ces gens-là prônent le communiste, tout le monde au salaire égal, tout le monde doit gagner le SMIC,
04:54 - bah paye-toi le SMIC, sinon tais-toi.
04:57 - Mais je me plains pas, je dis qu'elle, elle se plaint.
04:59 - Mais c'est indécent de se plaindre, 5 000 euros, tu gagnes beaucoup plus que ça.
05:01 - Mais quel est le rapport, c'est quoi ton débat ?
05:02 - Alors si c'est indécent de gagner ou dépenser 5 000 euros, nous devons...
05:04 - Je lui ai dit, c'est indécent de se plaindre.
05:06 - Elle ne s'est pas plainte, elle ne l'a même pas dit.
05:08 - Elle ne s'est pas plainte, cette journal de lui.
05:10 - Le vieux, il augmente, l'électricité augmente.
05:12 - C'est un constat, c'est un surchangement.
05:14 - Gilles, Gilles, Gilles, Gilles, elle a...
05:16 - C'est un constat, les Français qui manquent d'argent.
05:18 - En fait, elle se fait l'avocat de tous les Français qui manquent de ressources parce qu'ils ne peuvent pas payer leur facture
05:22 - et elle dit aujourd'hui, pas avec 5 000 mais avec 4 000 que c'est compliqué.
05:25 - Si elle n'avait pas payé, et M. Balkany aussi, 100 000 euros d'amende chacun, peut-être qu'ils pourraient davantage payer.
05:30 - C'est autre chose.
05:31 - C'est autre chose.
05:32 - C'est autre chose.
05:33 - La réalité, c'est qu'aujourd'hui, un couple à Paris, région parisienne, qui a 4 000 euros pour vivre, c'est vrai que c'est compliqué.
05:39 - Honnêtement, c'est compliqué.
05:41 - Et elle fait l'avocat de ça.
05:43 - C'est même pas ça.
05:44 - C'est surtout qu'elle est extrêmement précautionneuse dans ce qu'elle répond parce qu'elle sait très bien qu'elle marche sur des oeufs
05:49 - et qu'immédiatement, elle sort de son cas personnel en disant "les Français souffrent".
05:54 - Je suis comme tous les Français. C'est le seul truc qui décolle.
05:58 - C'est ça qui me chante.
05:59 - Quand tu fais 5 000, Guillaume, il dit classe moyenne. Quand tu fais 5 000 euros, tu représentes 5 à 6 % de la population.
06:04 - Même moi.
06:05 - Non, c'est 5 à 6 %. C'est les chiffres.
06:07 - Moi quand même, qu'elle est un chanceur.
06:08 - 5 à 6 %, donc t'es pas comme tous les Français. Elle a dit "comme tous les Français". Ils ne sont pas comme tous les Français.
06:11 - Nous ne sommes pas comme tous les Français.
06:13 - Vu vos gueules, non.
06:15 - Non, mais on arrive à 5 %.
06:16 - Heureusement pour les Français, d'ailleurs.
06:17 - C'est comme ça.
06:18 - Mais même si c'est 5 %, ce ne sont pas des sous-citoyens pour autant.
06:21 - Mais qui a pas des sous-citoyens ?
06:22 - Dans leur fameux truc, les riches aussi votent. Laissez-les parler. Laissez-les s'exprimer, les riches. Ce ne sont pas des sous-citoyens. Ils ont le droit de parler aussi.
06:28 - Mais je n'ai jamais dit que...
06:29 - Et ce ne sont même pas franchement avec 5 000 euros. Alors c'est peut-être 5 %, 10 %, 3 %, mais ça représente quand même des gens.
06:34 - Tu veux pas ?
06:35 - Il y a des gens qui gagnent des millions et des millions par mois.
06:36 - L'âge trompe-fête, vous voulez parler ?
06:38 - L'âge trompe-fête, elle dit que c'est une personnalité, Isabelle Balkany, une vraie personnalité. Quand elle parle, effectivement, elle dit toujours des choses qui font réagir.
06:46 Moi, je pense qu'elle représente... Non mais je... Vous rigolez, mais... Non mais elle dit franchement ce que les Français vivent au quotidien.
06:55 Non mais franchement, ce que les Français vivent au quotidien, parce que même avec un salaire aujourd'hui confortable, il n'y a plus de place...
07:00 - Tu nous avais manqué, tu sais.
07:02 (Rires)
07:08 - Alors moi, j'ai une vidéo à vous montrer de ce qu'elle a dit, ce qu'elle pensait de Gilles Verdez. Regardez.
07:13 - Le chroniqueur de Touche pas à mon poste que vous ne pouvez pas voir. Il y en a un ?
07:17 - Alors si vous attendez que je dise Gilles Verdez, c'est certainement pas. Parce que... Mais non !
07:23 - Ah bah c'est génial ! Il va être content ! Vous l'aimez bien !
07:25 - Mais écoute, ce n'est pas que je l'aime bien, c'est qu'il me fait pleurer de rire, parce qu'avec lui, il n'y a aucune surprise.
07:33 Tout ce qu'il dit est tellement attendu, est tellement évident. Quel que soit le sujet...
07:40 - Il n'y a que Cyril pour faire semblant d'être surpris parfois.
07:44 (Rires)
07:48 - Isabelle Balkany qui sera sur Face Anouna en témoignage. Et on pourra lui parler de tout ce week-end.
07:55 Donc Gilles, tu pourras lui parler.
07:56 - Avec plaisir.
07:57 - Ça te fait plaisir ?
07:58 - Ah oui !
07:59 - Elle a parlé de moi également. Regardez.
08:02 - C'est Alexandre, mon fils, qui était très très très très ami avec lui.
08:07 - D'accord.
08:08 - Bon, alors, voilà. Je l'ai connu très jeune. Je me suis toujours considéré comme sa seconde Gilly chez maman.
08:17 Et je l'adore.
08:18 - Il était comment petit ?
08:20 - Insupportable.
08:21 - Ah bon ? C'est vrai ?
08:22 - Ah oui !
08:23 - Mais qu'est-ce qu'il faisait ?
08:24 - Des conneries. Avec mon fils d'ailleurs. Il était... Je ne peux pas vous le dire. Des conneries de gamin.
08:30 - D'accord. Vous ne pouvez même pas lui raconter les conneries.
08:32 - Les conneries de gamin...
08:33 (Applaudissements)
08:34 - Un bras. Isabelle, tu le regardes tous les soirs. Tu le regardes tous les soirs. Tous les soirs.
08:38 - Bah Gilles, tu vois, c'est gentil, ce qu'elle a dit sur toi.
08:40 - Ouais.
08:41 - Tu vois. T'es heureux ?
08:42 - Très heureux.
08:43 - J'habite le Valois. Les gens l'adorent encore.
08:45 - Ah oui, oui.
08:46 - Moi, je veux dire, moi, j'habite Nancy. Ils adorent encore Platini.
08:50 (Rires)
08:52 - C'est vrai. C'est un truc de fou. Les gens l'adorent encore à le Valois. Les gens l'adorent à le Valois.
08:56 (Rires)
08:57 [Musique]

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