• il y a 10 mois

Chaque jour dans la matinale de Dimitri Pavlenko, un éditorialiste vient au micro d'Europe 1 mettre la lumière sur un sujet de son choix. Ce jeudi, Jérôme Béglé s’attarde sur la remarque de Yaël Braun-Pivet au gouvernement.

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Transcription
00:00 7h, 9h, Europe 1 Matin.
00:02 Les serveurs du Japon, une politique européenne,
00:04 signé ce jour du directeur général de la rédaction de Paris Match.
00:06 Bonjour Jérôme Béglé.
00:07 Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:09 Décidément, le temps se gâte pour la majorité.
00:11 Même en son sein, les reproches fusent.
00:13 Écoutez par exemple Yael Brome-Pivet,
00:15 présidente de l'Assemblée Nationale,
00:17 qui remet très sèchement en place des ministres
00:19 qui ont une fâcheuse tendance à ne pas répondre aux questions des députés.
00:23 Madame la ministre en charge des relations avec le Parlement,
00:27 je vous remercie d'indiquer à chaque ministre qu'il faudrait vraiment
00:30 qu'il réponde aux questions que lui pose le Parlement.
00:34 Je rappelle que le gouvernement est responsable devant le Parlement.
00:38 Et bing ! La petite phrase d'Emmanuel Macron envisageant que la France
00:43 puisse envoyer des soldats combattre contre la Russie en Ukraine,
00:46 n'en finit plus de faire couler de l'encre.
00:48 Les membres du gouvernement viennent expliquer la pensée présidentielle
00:51 et rectifier le tir.
00:52 Ainsi, hier, Christophe Béjus,
00:54 ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires,
00:57 au micro de Sonia Madrouk sur CNews et Europe 1.
00:59 Le président de la République n'a pas dit qu'il voulait envoyer
01:02 des troupes belligérantes.
01:03 Quand il dit qu'on ne peut pas extruire des troupes au sol,
01:05 il parle aussi bien d'instructeurs, de gens capables d'aller conduire
01:08 et accompagner.
01:09 Donc on avait mal compris.
01:10 Mais je ne dis pas ça.
01:11 Je dis que la phrase est suffisamment large pour,
01:14 dans le cadre d'une ambiguïté stratégique qui fait partie des armes
01:16 dont nous avons besoin vis-à-vis des Russes,
01:18 bien insister sur le fait que notre soutien aux Ukrainiens
01:21 est potentiellement sans limite.
01:23 Beaucoup plus clair évidemment.
01:24 Derrière les polémiques et une bonne dose de mauvaise foi,
01:26 certains essayent de poser les bonnes questions,
01:28 parmi eux Patrick Vignal, député de la majorité de Leraux sur BFM TV.
01:33 Le vrai débat, c'est comment on arrête Vladimir Poutine.
01:36 Et je trouve un peu dommage qu'on n'ait pas des diplomates
01:38 au niveau international pour arrêter ces guerres,
01:40 que ce soit Israël-Gaza, que ce soit l'Ukraine,
01:43 et aujourd'hui avec Vladimir Poutine.
01:46 Celui qui est totalement décillé et revenu des aveuglements de la gauche,
01:49 c'est Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français.
01:52 Pour lui, la sécurité, ce n'est même pas un gros mot,
01:55 évidemment, c'est même une nécessité, explique-t-il aussi sur BFM TV.
01:59 La sécurité, la tranquillité publique,
02:01 c'est en tout cas moi la France que je défends,
02:03 et c'est la gauche que je défends.
02:04 Une gauche qui dit "oui, la sécurité",
02:06 c'est d'abord défendre les quartiers populaires,
02:09 les gens qui sont ou sans emploi,
02:11 ou parmi ceux qui exercent les métiers essentiels, mal rémunérés,
02:14 qui vivent dans ces quartiers qui sont devenus des vrais ghettos,
02:17 où on ne peut plus circuler librement
02:18 parce qu'il y a des barrages pour passer d'un endroit à un autre.
02:22 Ce n'est pas l'état de droit, ce n'est pas la France que je défends.
02:25 C'est clair.
02:26 C'est très clair.
02:27 Merci beaucoup Jérôme Béglé.
02:28 Hum, j'en perds ma voix, on vous retrouve jeudi prochain à Le Zapping politique.

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