Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 Europe 1, le talent de la France bouge.
00:05 Alors Nini Farm Lucas, c'est une entreprise, une startup toulousaine, je crois que tout est parti d'un projet d'école, c'est ça ?
00:13 L'envie d'entreprendre est partie de l'école, effectivement, simulant vraiment la création d'une première entreprise, jusqu'au pitch devant les investisseurs.
00:23 Vous étiez donc en école d'ingénieur ?
00:25 En école d'ingénieur, oui, ça a vraiment éveillé quelque chose, mais il manquait l'idée à impact social et environnemental qui était vraiment un critère pour se lancer.
00:39 Un critère pour vous qui est important, en gros, donner du sens pour se lancer dans l'entreprenariat.
00:41 D'où vient cette idée d'entrer dans, d'avoir un projet à impact autour des aquariums ? Après on va comprendre le détail, mais ça vous vient d'où ?
00:51 Déjà, pourquoi l'Aquariophilie ? Parce que, comme on l'a dit, c'est un foyer sur dix, donc ça a un réel impact.
00:57 Ça vous vient comment ? Parce que vous-même, vous n'avez pas eu d'aquarium.
00:59 C'est la découverte d'un mode de culture qui s'appelle l'aquaponie, qui associe plantes et poissons, et ça apporte une réelle plus-value.
01:08 C'est vanté par la FAO, c'est utilisé à grande échelle dans des fermes productives, principalement aux États-Unis, au Canada.
01:14 Très développé aux États-Unis, l'aquaponie, oui.
01:16 Il y a des projets qui émergent en France, également.
01:19 Vous en avez entendu parler dans votre école, dans le cadre de votre école d'ingénieur.
01:22 Qu'est-ce qui fait que vous avez basculé dans cet entrepreneuriat autour de l'aquariophilie ?
01:28 Je ne saurais pas dire comment je l'ai découvert, mais en tout cas, c'est l'idée d'appliquer.
01:32 L'aquaponie, c'est quand même un mode de culture. L'agriculture, c'est assez loin de notre formation.
01:37 Mais c'est vraiment mon associé qui est aquariophile depuis son plus jeune âge.
01:40 Donc, c'est votre associé.
01:41 L'idée d'appliquer l'aquaponie à l'aquariophilie, et donc les bienfaits, les avantages qui en dégagent.
01:47 Votre associé que vous avez rencontré sur les bancs de l'école, et vous avez tout de suite été très complémentaire là-dessus.
01:54 Donc, je vais vous laisser pitcher. Nenufarm, ça s'écrit N-E-N-U-F-A-R-M.
01:59 Qu'est-ce que c'est ? Vous aussi, vous avez une minute.
02:02 Lucas Tessier, on vous écoute.
02:03 Nenufarm, c'est une mission d'apporter la nature à l'intérieur, grâce à son aquarium potager.
02:12 L'aquarium potager, comme on l'a dit, c'est l'association d'un monde aquatique et d'un monde végétal.
02:18 C'est composé tout simplement d'un aquarium et d'un potager.
02:25 Un potager qui permet la pousse de quatre aromates, par exemple basilic, ciboulette, coriandre, ce qui permet de cultiver toute l'année.
02:32 Mais sa réelle innovation, c'est son fonctionnement.
02:36 C'est comme un lac ou une rivière, l'eau est polluée par les déjections de poissons, les restes de nourriture, les feuilles mortes.
02:45 Cette pollution est transformée en nutriments pour les plantes, et les plantes vont venir se nourrir de cette pollution.
02:50 Ce qui permet de retirer complètement l'entretien de l'aquarium.
02:54 Il n'y a plus de changement d'eau et plus de prolifération d'algues.
02:57 C'est vraiment un objet vivant qu'il suffit de contempler.
03:01 Merci pour votre pitch Luc Atessier, cofondateur et président de Nénu Farm.
03:09 Si j'ai bien compris, vous associez les plantes et les poissons, en gros vous apportez la nature à la maison.
03:15 L'idée c'est vraiment de reproduire un écosystème naturel.
03:19 Que ce soit une petite fenêtre, un échappatoire chez soi, et qu'il n'y ait pas de contraintes qui sont amenées à l'eau.
03:26 C'est un aquarium potager ?
03:28 C'est un aquarium avec dessus le potager.
03:31 C'est ça, un aquarium et un bac potager qui est posé au-dessus.
03:35 C'est vraiment deux systèmes séparés.
03:37 L'idée c'est vraiment que ce soit un objet visuel.
03:40 Et qui est très beau, je vous invite à aller le regarder, c'est hyper joli.
03:43 Ce petit potager qui est sur l'aquarium, ça permet la pousse de quelques aromates,
03:47 comme le basilic, la ciboulette ou encore la menthe.
03:50 Et la réelle innovation, c'est la technologie que vous avez mise en place.
03:56 On n'a pas besoin de changer l'eau.
03:58 Exactement, c'est ça.
04:00 L'idée était assez simple de base, associer les plantes et les poissons.
04:03 Et l'eau n'est jamais polluée ?
04:04 L'eau est toujours dépolluée.
04:06 Et toujours dépolluée. Il coûte combien ?
04:08 Il est vendu à partir de 380 euros.
04:11 Exclusivement sur le site internet ?
04:14 Exactement, c'est ça.
04:15 Vous en pensez quoi Christophe Siruc ? Vous êtes le directeur général de Nosica ce soir avec nous sur Europe 1.
04:19 Je pense que tout ce qui peut à la fois expliquer des écosystèmes,
04:24 qu'ils soient marins ou qu'ils soient aquatiques,
04:26 tout ce qui fait prendre conscience des enjeux de la pollution,
04:30 sont des éléments qui participent de la mission qui est la nôtre.
04:33 Ça fait partie de la pédagogie, de la sensibilisation.
04:35 J'écoutais à l'instant et je me disais, c'est intéressant justement d'expliquer que
04:39 une vie naturelle a des déjections, des éléments qui polluent,
04:44 plus naturellement quand c'est l'humain que quand ce sont les poissons,
04:47 il faut quand même le dire.
04:49 Et là, il y a une technique qui permet finalement d'utiliser cette pollution
04:53 pour en faire un élément de nutrition.
04:55 On est vraiment dans un cercle vertueux.
04:56 Tout est complet.
04:57 Ce n'est pas toujours aussi vertueux que ça, malheureusement, si on revient sur le plastique.
05:00 Mais en tout cas, la démarche me paraît tout à fait intéressante.
05:02 Alors, vous êtes en pleine pré-vente en salon et la réelle commercialisation, c'est d'ici quelques jours.
05:08 Exactement, c'est ça. Dans moins d'un mois, l'ouverture de la commercialisation.
05:12 Donc, il y a eu quelques pré-ventes, mais voilà, la vraie commercialisation arrive.
05:16 Alors, avant d'entrer dans les conseils, dans les détails avec vous, Floreignel,
05:20 vous en pensez quoi de la start-up ?
05:22 Moi, j'adore. C'est un projet à impact.
05:25 Donc, ça parle. On vient de le dire.
05:27 C'est un projet qui est vertueux.
05:29 En fait, c'est tout un écosystème.
05:31 Il y a l'objectif aussi de sensibiliser la population, que ce soit des particuliers.
05:36 Donc, en tant que famille, on pourrait imaginer cet aquarium.
05:39 Moi, c'est tout bête. J'ai un aquarium et à côté, j'ai des aromates.
05:42 Ah bah oui.
05:43 Du coup, vous faites un combiné.
05:44 C'est un deux-endants.
05:45 Exactement.
05:46 Et puis, comme vous l'avez dit, c'est beau.
05:47 Le produit est vraiment beau.
05:48 On l'imagine dans son salon tout de suite.
05:50 On l'imagine dans des bureaux.
05:51 Donc, c'est vraiment beau.
05:52 Et surtout, vous êtes plusieurs cofondateurs et vous êtes légitimes.
05:56 C'est souvent un point qu'on regarde aussi dans les équipes dirigeantes.
05:59 C'est la légitimité et l'expertise des porteurs et porteuses de projets.
06:02 Alors, quoi il est légitime par rapport à ses études,
06:04 par rapport au fait qu'il soit ingénieur, qu'il ait une bonne force à la technologie ?
06:08 Exactement. C'est un produit physique où il y a des enjeux de production
06:11 et de développement et de recherche et développement aussi sur le produit.
06:13 Et surtout, il n'y a pas besoin de changer l'eau.
06:15 Ça, c'est plutôt pas mal.
06:16 Parce que ce n'est pas si écolo, je crois, d'avoir un aquarium à la maison.
06:18 Non, c'est vrai que ça produit énormément de CO2 à un aquarium.
06:21 Alors, ça varie bien sûr en fonction de sa taille.
06:24 Vous avez l'éclairage, vous avez la filtration de l'eau, le chauffage de l'équipement
06:27 et puis le transport aussi depuis le pays d'origine du poisson,
06:31 puisqu'il y a en majorité des poissons tropicaux.
06:34 Et alors, au total, on estime qu'avoir des poissons dans un aquarium,
06:37 ça représente entre 2 et 12 % des émissions annuelles de CO2 par ménage.
06:42 Ça équivaut en gaz à effet de serre à 3600 km par couche.
06:46 Oh la la, j'aurais jamais cru ! C'est énorme !
06:48 C'est énorme !
06:49 On va tous revoir nos aquariums et peut-être s'intéresser.
06:52 Mais on a la solution !
06:53 On a la solution avec Néni Ferme et vous, Lucas Tessier.
06:55 Alors, si vous êtes parmi nous ce soir sur Europe, hein Lucas,
06:57 c'est aussi parce que vous avez des besoins.
06:59 La France Bouge est faite pour tendre la main à des entrepreneurs qui se lancent.
07:04 Je crois que vous, parmi les trois besoins en top liste, c'est quoi, Lucas ?
07:10 On va dire, le sujet qui arrive, c'est la commercialisation.
07:14 Donc, c'est le sujet numéro un.
07:16 Donc, c'est le fond ou c'est le produire ?
07:18 C'était le produire jusqu'à maintenant.
07:20 Donc, c'est des réelles difficultés.
07:22 Parce que le but, c'était vraiment de le fabriquer en France,
07:25 même en Occitanie avec des acteurs les plus proches de chez nous.
07:29 C'est le cas ?
07:30 Et c'est le cas, effectivement.
07:31 Donc, ça a été très compliqué, surtout pendant la période Covid.
07:35 Donc, ça a été très compliqué et en même temps, une amélioration.
07:40 Parce que les mentalités changent, on essaye de se divertir, diversifier, pardon.
07:44 Donc, Toulouse qui est plutôt...
07:45 On se divertit aussi, hein !
07:46 Je ne le dis pas pas aussi !
07:48 Donc, on va dire que c'est une industrie qui était plutôt axée sur l'aérospatiale, l'aéronautique.
07:54 Donc, les industriels travaillaient principalement pour un seul acteur.
07:57 Et le Covid a ouvert un petit peu les marchés,
08:00 a permis à ces industriels de regarder un petit peu ailleurs.
08:04 Donc, vous avez besoin de commercialiser.
08:07 L'industrialisation, c'est bon, mais il va falloir répondre à la demande
08:10 parce qu'on espère que le carnet de commandes va être rempli.
08:13 Pour y répondre, évidemment, ce soir, la coach, c'est Flore Agnel, déléguée générale de Ouila.
08:18 Flore a préparé une liste de conseils pour répondre aux besoins de votre startup.
08:22 Elle va vous ouvrir votre carnet d'adresse.
08:24 Mais pour connaître la suite, on va faire une petite pause en musique.
08:27 On va écouter Michel Berger, la groupie du pianiste sur Europe.
08:31 *Musique*
08:48 C'était la groupie du pianiste, chantée par Michel Berger.
08:52 Elle nous fait toujours du bien, cette chanson.
08:54 Allez, excellente soirée sur Europe 1.
08:56 Europe 1, la France bouge.
08:59 Elisabeth Assayag.
09:01 Mais oui, elle bouge, cette France.
09:03 Et on est bien sur Europe 1, jusqu'à 21h.
09:05 Ce soir, on s'évade au plus grand aquarium d'Europe.
09:08 Cet aquarium s'appelle Nozica.
09:10 C'est le centre national de la mer.
09:12 C'est à Boulogne-sur-Mer.
09:14 On en parle avec le directeur général de Nozica, Christophe Sirug,
09:18 qui nous a dit que c'est un véritable écosystème des fonds marins.
09:22 Nozica, avec un record de fréquentation l'année dernière, en 2023.
09:28 Des start-up, ils accompagnent, Nozica accompagne des porteurs de projets.
09:32 Quand ce sont des porteurs de projets autour de la protection, par exemple, des océans.
09:36 Tout ça, ça nous a donné envie d'aller, n'est-ce pas Benjamin ?
09:39 Et puis les gens reviennent, c'est ce qu'on a entendu 40%.
09:41 Et les gens reviennent, il y a des revisiteurs.
09:42 C'est ça qui nous a plu.
09:43 D'ailleurs Benjamin, on pourrait bientôt, paraît-il, élever des poissons sur la Lune.
09:47 Il n'y a que vous qui pouvez trouver ce genre d'info.
09:50 Et c'est très sérieux, comme d'habitude.
09:52 Les astronautes pourraient bientôt pratiquer l'aquaculture sur la Lune.
09:55 Ce sont des chercheurs français qui travaillent dessus.
09:57 L'idée serait d'apporter un petit aquarium contenant des œufs de poisson
10:03 qui grandirait dans un système d'aquaculture
10:06 et qui serait alimenté par de l'eau déjà présente sur la Lune.
10:09 Alors, on est en train de faire des tests en ce moment.
10:11 Il faut d'abord tester la résistance aux œufs de barres, justement, aux variations de gravité.
10:17 Pourquoi pas ? Tout ça, c'est une France qui avance aussi.
10:21 Nous sommes avec le cofondateur et le président de NénuFarm, avec vous, Lucas Tessier.
10:26 Vous êtes la pépite, la start-up de ce soir.
10:29 NénuFarm, c'est un mélange, c'est le milieu naturel qui se confronte,
10:32 enfin non, qui s'associe au milieu de la mer et le milieu végétal.
10:37 C'est une sorte de potager marin, on peut le dire comme ça ?
10:40 Alors, c'est d'eau douce, principalement, mais c'est tout comme.
10:44 C'est ça, donc redécrivez-nous. C'est un aquarium.
10:46 C'est un aquarium sur lequel est posé un potager d'intérieur pour la pousse d'aromates.
10:51 Et les deux milieux vont s'associer.
10:53 Donc, l'eau va être alternativement polluée par les poissons,
10:57 puis dépolluée par les plantes, avec une vie bactérienne au milieu qui va faire la transition entre les deux.
11:04 Donc, l'eau n'est jamais polluée, pas besoin de la changer.
11:07 On va réduire grâce à votre solution notre consommation d'eau aussi, ça c'est important de le dire.
11:12 Il commence, il démarre à 380 euros.
11:16 La commercialisation va avoir lieu d'ici quelques semaines.
11:19 Vous avez besoin de conseils.
11:21 Heureusement, La France Bouge, c'est une main tendue vers un entrepreneur qui se lance.
11:26 Et elle va lui ouvrir son carnet d'adresse, Floor Agnel, la déléguée générale de l'incubator au féminin, Ouïla.
11:36 Floor, quels conseils pourriez-vous d'abord donner pour répondre aux besoins de Nenu Farm ?
11:42 Comme vous l'avez dit, Lucas, vous êtes un peu à une période charnière, puisque là vous avez fait la partie développement.
11:47 Aujourd'hui, il faut vendre.
11:49 Moi, la première chose que j'ai faite, c'est aller voir sur votre site internet pour comprendre finalement quelle était votre cible,
11:54 votre positionnement pris, et du coup à qui vous vous adressiez.
11:57 Et tout de suite, je me suis imaginée dans la salle d'attente de mon dentiste.
12:02 Oui, ça nous détendrait.
12:04 Mais souvent, il y a des aquariums, alors je ne sais pas vous,
12:07 et moi je me suis dit, mais je verrais bien un aquarium Nenu Farm.
12:10 Et parce qu'en fait, on imagine un gain économique, un gain écologique,
12:15 parce qu'on va moins consommer d'eau, et donc en termes d'image, c'est bien.
12:18 Et puis en bien-être, il y a quelque chose qui nous hypnotise.
12:21 Et puis même ces odeurs, s'il y a de la menthe, du basilic, pendant qu'on attend.
12:26 Après, il nous fait un petit thé à la menthe, parce qu'on a bien supporté l'anesthésie.
12:29 Moi, je vais être trop moche.
12:31 Ça ne reste pas, en fait.
12:33 L'idée, c'est de rendre l'expérience encore plus agréable.
12:37 Exactement, mais tout ça pour dire que j'avais compris en tout cas que vous vous adressiez dans un premier temps à des particuliers,
12:43 et je pense que les professionnels pourraient être aussi une cible intéressante.
12:47 Parce qu'en plus, en termes de modèle économique, vous pourriez avoir de la récurrence, un marché plus grand.
12:52 Et peut-être que 380 euros en termes de positionnement prix,
12:56 tous les ménages ne sont pas forcément la cible de votre produit.
13:00 Et dites-moi si je me trompe, Floreignel, mais quand on veut tester un produit,
13:04 peut-être que les professionnels, le fameux "B2B", est peut-être plus intéressant pour éprouver le marché.
13:10 Exactement, et puis on parle de plus en plus de QVT, donc de qualité de vie au travail,
13:14 donc ça rentre aussi en jeu.
13:16 Il y a des entreprises qui mettent des moutons quand ils ont des espaces verts,
13:19 donc on pourrait aussi imaginer des aquariums.
13:22 Pourquoi pas imaginer des ateliers aussi ludiques, des formations pour les salariés,
13:26 pour justement les sensibiliser à des écosystèmes vivants, qui sont durables et responsables.
13:32 Vous aviez lancé, si je ne me trompe pas, une campagne Ulule au tout début.
13:37 Tout à fait, oui.
13:38 Je me demande, est-ce que ça ne pourrait pas être intéressant, parce que c'était en 2021,
13:41 c'était vraiment au tout début, de relancer aussi cette dynamique,
13:44 parce qu'en regardant votre site internet, le blog aujourd'hui est inactif.
13:49 Je pense qu'il y a toute la partie communication, si vous voulez cibler en priorité les particuliers,
13:55 et peut-être de muscler la force commerciale, si c'est les entreprises que vous voulez viser.
14:00 C'est une très bonne idée de secteur, effectivement, parce qu'il y a beaucoup d'intérêts.
14:05 On a commencé à travailler avec des EHPAD sur des ateliers justement,
14:08 de pratique sur la création de décors,
14:12 parce que faire un décor, c'est comprendre le milieu de vie du poisson.
14:15 On ne met pas n'importe quel sable, pas n'importe quel caillou.
14:18 Donc il y a un côté vraiment apprentissage et ludique, bien sûr.
14:22 Ce sont de bonnes idées.
14:23 Donc on est sur le revoir la communication, le positionnement,
14:26 pourquoi pas aller vers des professionnels, le carnet d'adresses.
14:30 Le carnet d'adresses, on pourrait creuser encore plus vos besoins,
14:33 mais si vous avez besoin de financement, parce qu'en fait, ça va être un des enjeux dans votre croissance,
14:38 ça peut être d'ouvrir mon réseau d'investisseurs et d'investisseuses
14:42 pour des personnes qui sont sensibles aux projets à impact.
14:46 Et puis tout simplement, vous l'avez rappelé en début d'émission,
14:49 nous, on est un incubateur, on accompagne plus de 150 startups
14:53 cofondées par au moins une femme chaque année.
14:56 Donc c'est aussi vous mettre en relation avec des entrepreneurs.
14:59 Il y a des femmes dans votre startup ?
15:02 Effectivement, oui.
15:03 Bon, ben voilà.
15:04 Pas associées, mais...
15:06 Pas associées, donc on ne pourrait pas vous accompagner,
15:08 mais par contre, vous mettre en relation avec des entrepreneurs
15:10 qui ont les mêmes enjeux ou qui ont rencontré les mêmes freins,
15:14 je pense spontanément là à Family Self Care,
15:17 qui est un distributeur d'huile intelligent.
15:19 Donc ils ont eu, comme vous, les mêmes enjeux de production,
15:22 de développement d'un produit physique, de fabrication, d'industrialisation
15:26 et de trouver leur marché.
15:27 Pareil, est-ce que c'est plutôt les particuliers ou est-ce que ce sont les entreprises ?
15:31 Donc échanger, ça permet toujours d'aller plus vite et plus loin.
15:35 pour Luc Attessier, président de Nenu.