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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est News, il est 6h, merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:00:05 La réaction de Moscou après les propos d'Emmanuel Macron.
00:00:09 Le porte-parole du Kremlin estime qu'un conflit serait inévitable
00:00:13 si les Occidentaux venaient à envoyer des troupes en Ukraine.
00:00:17 Le général Clermont est avec nous.
00:00:19 Tout de suite mon général.
00:00:20 Une femme de 99 ans, 99 ans, attaquée au centre commercial des Ulysses.
00:00:26 La vieille dame est tombée, ses agresseurs l'ont laissée au sol.
00:00:29 On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:00:31 Un fonctionnaire de la ville de Paris s'est fait voler son cartable dans le train
00:00:35 avec à l'intérieur les plans de sécurisation des Jeux Olympiques
00:00:39 par la police municipale de Paris.
00:00:41 Nos informations dans un instant.
00:00:44 Donald Trump remporte la primaire républicaine dans le Michigan.
00:00:47 C'est un pas de plus vers l'investiture en vue de la présidentielle.
00:00:50 On rejoindra Fanny Chauvin en direct des Etats-Unis avec nous dans un instant.
00:00:55 A tout de suite Fanny.
00:00:56 Durcir les conditions d'indemnisation du chômage pour inciter les demandeurs d'emploi
00:01:01 à reprendre un travail, ça fonctionne.
00:01:04 Une étude vient d'être publiée.
00:01:06 L'OMIC Guillaume avec nous pour la détailler.
00:01:09 La réponse de la Russie après les propos chocs d'Emmanuel Macron.
00:01:12 Le président de la République n'a pas exclu d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine.
00:01:18 Après ces propos, l'ambassade russe en France a alerté sur un risque de 3ème guerre mondiale.
00:01:24 Les Etats-Unis ainsi que les alliés européens de Kiev se sont tous opposés à tour de rôle au mot d'Emmanuel Macron.
00:01:30 Adrien Spiteri, Maxime Legay et Aminata Dem.
00:01:33 Il n'aura fallu que quelques heures avant que le Kremlin réagisse aux propos d'Emmanuel Macron lundi soir.
00:01:40 Le porte-parole russe Dmitry Peskov a fustigé hier le président français et mis en garde les pays occidentaux.
00:01:48 Bon nombre des pays présents lors de cette conférence à Paris ont conscience du danger que représente une implication directe dans un conflit à grande échelle sur un champ de bataille.
00:01:58 Et bien entendu, ce n'est absolument pas dans leur intérêt, ils doivent en être conscients.
00:02:02 Ces pays devraient donc penser à leurs intérêts et à ceux de leurs citoyens.
00:02:06 Autre réaction et pas des moindres, celle du porte-parole de l'ambassade de Russie en France.
00:02:11 L'envoi de troupes au sol sera la ligne rouge parce que ça peut déclencher la 3ème guerre mondiale.
00:02:16 De l'Espagne à l'Allemagne, en passant par le Royaume-Uni, le son de cloche est le même.
00:02:21 Chez les alliés européens, à aucun moment le déploiement de soldats n'a été envisagé.
00:02:26 Une position affirmée sans ambiguïté par le chancelier allemand Olaf Scholz.
00:02:31 Ce qui avait été convenu dès le début entre nous s'appliquait également à l'avenir.
00:02:36 A savoir qu'il n'y aurait pas de troupes au sol, pas de soldats sur le sol ukrainien envoyés par les pays européens ou les États de l'OTAN.
00:02:45 De l'autre côté de l'Atlantique, les États-Unis aussi ont désavoué le président.
00:02:50 Le président Biden a été clair sur le fait que les États-Unis n'enverront pas de soldats à combattre en Ukraine.
00:02:56 Pour l'Ukraine en revanche, cette déclaration est un bon signe envoyé pour la suite des discussions diplomatiques.
00:03:02 Général Clermont avec nous. Les Russes ont donc vivement réagi à la déclaration d'Emmanuel Macron.
00:03:08 Si les troupes occidentales débarquaient en Ukraine, le conflit serait inévitable, dit le porte-parole du Kremlin Dmitri Preskov.
00:03:18 On l'a entendu. La menace est très claire.
00:03:21 La menace est très claire et puis la menace fait partie de ce qu'on appelle les lignes rouges de ce conflit.
00:03:26 Il y a une ligne rouge qui a été actée quasiment de facto dès le début du conflit et imposée par la Russie en branlissant la menace nucléaire.
00:03:35 C'était que l'OTAN ne participerait pas au conflit aux côtés des Ukrainiens.
00:03:39 Ce qui est paradoxal, effectivement Preskov a réagi violemment, mais d'autres ont réagi encore plus violemment.
00:03:44 Je pense à la porte-parole des affaires étrangères qui a parlé de la division Charlemagne.
00:03:49 Les Russes font des gorges chaudes de cette situation.
00:03:52 Et puis Dmitri Medvedev qui est allé, je ne citerai pas ce qu'il a dit parce qu'il a insulté le président Macron.
00:03:56 Il a fait Dmitri Medvedev.
00:03:57 Mais on voit bien la difficulté qu'a été cette réunion dans laquelle on est parti sur la base d'un principe qui était de dire qu'il faut tout faire pour éviter la défaite, la victoire de la Russie en Ukraine.
00:04:07 Et dans le tout faire, elle est arrivée cette phrase puisqu'il faut tout faire, on n'exclut pas la possibilité d'envoyer les troupes au sol.
00:04:13 Je précise que c'était une possibilité qu'il n'y avait pas de consensus, que jamais le président Macron n'a dit on va envoyer des troupes, que jamais il a dit on va envoyer des troupes de combat.
00:04:21 Donc on va se rendre compte qu'en fait cette phrase un peu maladroite a été instrumentalisée par tout le monde.
00:04:26 Évidemment c'est retourner contre la France et la Russie en fait ses gorges chaudes.
00:04:30 Merci mon général, restez bien avec nous.
00:04:32 Je vous pose cette question ce matin, troupes au sol en Ukraine, est-ce qu'Emmanuel Macron est allé trop loin ?
00:04:37 Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo et vous passez à l'antenne à 7h30 ou à 8h30.
00:04:45 Au centre commercial Ulysse 2 dans l'Essonne, près de Paris, en grande banlieue parisienne, une femme de 99 ans a été victime d'un vol à l'arracher, Chanor.
00:04:54 Un homme est sorti d'une voiture pour lui arracher son sac à main, la nona génère est tombée par terre, elle a été prise en charge par les sapeurs-pompiers,
00:05:02 elle a une fracture de l'humérus et nécessite une opération. Le récit d'Augustin Donat-Dieu et Pierre Emko.
00:05:10 C'est ici, sur le parking de ce centre commercial dans l'Essonne, qu'a eu lieu l'agression.
00:05:15 Lundi, peu après 10h, une femme centenaire vient faire ses courses avec sa petite soeur comme elle le font habituellement.
00:05:22 Sauf que ce matin-là, la femme âgée est prise pour cible par le conducteur d'un véhicule, ce dernier l'agresse et lui dérobe son sac.
00:05:31 Dans l'attaque, la vieille dame chute lourdement au sol et se casse l'humérus, le voisinage de la retraitée est sous choc.
00:05:38 On ne peut pas tolérer que des personnes âgées se fassent agresser, comme des enfants du reste, c'est inadmissible.
00:05:44 Ils pourraient penser que ça pourrait être leur mère, leur grand-mère, il faut réfléchir un peu.
00:05:48 C'est simplement incompréhensible, c'est ma voisine, elle habite avec sa soeur, on ne le voit pas très souvent,
00:05:56 mais c'est vraiment, comment on peut faire ça pour une vieille dame qui n'a rien demandé, qui ne mérite que du respect.
00:06:04 Donc c'est vraiment quelque chose qu'on ne comprend pas, comment des personnes puissent agir de la sorte.
00:06:10 Selon le Parisien, hier en milieu de journée, les auteurs de ce vol avec violence n'avaient toujours pas été interpellés.
00:06:16 Ils sont activement recherchés par la police.
00:06:20 Un ingénieur de la mairie de Paris s'est fait voler sa sacoche dans le train Gare du Nord à Paris.
00:06:25 Problème, à l'intérieur, il y avait un ordinateur et deux clés USB où étaient stockés les plans de sécurisation des Jeux Olympiques.
00:06:32 Alors cette sacoche était posée dans le porte-bagages au-dessus du siège.
00:06:36 Quand il a voulu la récupérer pour changer de train, elle n'était plus là.
00:06:40 Les informations sont signées et le récit à Maurice Bucot.
00:06:44 Un ingénieur de la mairie de Paris a porté plainte ce lundi.
00:06:47 Il s'est présenté aux alentours de 19h30 au poste de police de la Gare du Nord et a expliqué aux policiers qu'il s'était fait voler sa sacoche professionnelle dans le train.
00:06:57 Dans cette sacoche, un ordinateur, deux clés USB, mais surtout le plan de sécurisation des Jeux Olympiques à venir.
00:07:05 Sur le contexte du vol, ce fonctionnaire a expliqué que les faits s'étaient déroulés entre 18h30 et 19h.
00:07:11 Sur la voie 18, ce fonctionnaire devait prendre un train en direction de Creil.
00:07:15 Il avait sa sacoche avec lui, il la plaçait au-dessus du siège passager, c'est-à-dire au-dessus de lui, dans le train.
00:07:20 Et puis lorsqu'il a voulu reprendre sa sacoche un petit peu plus tard pour changer de train, elle n'était plus là.
00:07:26 Elle avait disparu et c'est pourquoi il a porté plainte. Une enquête a été ouverte.
00:07:30 Dîner de gala hier soir à l'Elysée. Regardez les images. Emmanuel Macron recevait l'émir du Qatar qui a signé dans la journée un accord d'investissement de 10 milliards d'euros pour la France d'ici 2030.
00:07:40 L'émir du Qatar, accueilli par le président de la République et son épouse.
00:07:44 Il y avait également Kylian Mbappé, et oui, star du PSG pour encore quelques mois.
00:07:50 Et puis il y avait également l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, accueilli par le président et par l'émir du Qatar qui me semble-t-il, il l'a embrassé.
00:08:01 Ils se connaissent très bien. Dans une prise de parole, Emmanuel Macron a salué l'engagement du Qatar dans la médiation pour libérer les otages retenus à Gaza.
00:08:11 Écoutez l'urgence de la guerre à Gaza qui nous mobilise. Obtenir la libération de tous les otages. Agir sur le plan humanitaire depuis les médicaments envoyés aux otages retenus par le ramasse aux soins apportés aux enfants blessés de Gaza.
00:08:26 Parvenir à un cessez-le-feu durable qui permette de protéger les civils et de leur apporter l'aide massive dont ils sont aujourd'hui privés.
00:08:34 Voilà à quoi nous travaillons ensemble. Sans oublier que l'avenir de Gaza se joue dans le cadre d'une solution à deux États.
00:08:42 Avec un État palestinien vivant en paix avec Israël. Avec une autorité palestinienne confortée à sa tête.
00:08:49 Je tiens, votre Altesse, à vous redire ma reconnaissance pour votre rôle déterminant.
00:08:55 Et celui de votre diplomatie conduite par cher Mohamed pour la libération des otages et en particulier de nos otages.
00:09:02 Marine Le Pen au salon de l'agriculture. A partir de 9h ce matin, la députée, présidente du groupe RN à l'Assemblée, va y passer la journée.
00:09:12 Gauthier Lebrecht, on va forcément comparer son accueil à celui du président de la République et à celui de Jordane Bardella.
00:09:18 Exactement Romain. On ne prend pas grand risque en disant qu'elle sera mieux accueillie qu'Emmanuel Macron.
00:09:23 Mais évidemment, toute la question c'est comment va-t-elle être accueillie par rapport à Jordane Bardella.
00:09:28 Vous savez, on va faire le comparatif comme on l'a fait d'ailleurs entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron,
00:09:33 le Premier ministre qui a été largement mieux accueilli que le président de la République.
00:09:37 Alors il a été malin hier, Gabriel Attal, il a dit que s'il avait été mieux accueilli qu'Emmanuel Macron,
00:09:40 c'est parce que les fauteurs de trouble étaient simplement venus le week-end et étaient ensuite rentrés chez eux après le week-end.
00:09:45 Bon, l'explication n'est pas forcément vraie, mais elle permet de ne vexer personne.
00:09:50 Alors Marine Le Pen va déambuler dans le salon alors que, évidemment, la campagne pour les européennes s'est accélérée ces dernières heures,
00:09:56 notamment au salon de l'agriculture, déjà sur le thème de l'agriculture, évidemment,
00:10:01 et ensuite, depuis quelques heures, avec la déclaration fracassante d'Emmanuel Macron sur l'envoi possible de troupes au sol en Ukraine,
00:10:08 évidemment sur le terrain de l'Ukraine.
00:10:10 C'était d'ailleurs sans doute la seule raison politique à cette déclaration d'Emmanuel Macron,
00:10:14 lui permettre de pouvoir cibler le Rassemblement national et ses incoïtances avec la Russie.
00:10:19 Dans ce contexte, son parti est quotidiennement attaqué par la majorité,
00:10:22 parce qu'on voit bien la volonté de Gabriel Attal et d'Emmanuel Macron, jouer le match de ces élections face au Rassemblement national.
00:10:28 D'ailleurs, dans cette course aux européennes du 9 juin prochain, il n'y a plus que la majorité et le Rassemblement national qui existent sur la scène politique et médiatique.
00:10:36 Hier, Gabriel Attal a accusé le RN d'être des troupes de Poutine en France.
00:10:41 Rien que ça, à l'Assemblée nationale, les choses vont encore s'accélérer ce week-end dans cette campagne des européennes,
00:10:46 avec le premier meeting de Jordan Bardella à Marseille, avant celui de Renaissance la semaine d'après.
00:10:51 La semaine d'après, ça sera du côté de Lille.
00:10:53 Merci Gauthier. Du football avec la qualification de l'Olympique lyonnais pour les demi-finales de la Coupe de France.
00:10:59 Une victoire au tir au but face à Strasbourg dans un Groupama Stadium déchaîné, Chana.
00:11:05 Les Lyonnais peuvent remercier leur gardien brésilien, Lucas Péry, qui a été le héros de ce match.
00:11:10 Loël l'emporte finalement, 4 tirs au but à 3. Le tirage au sort des demi-finales aura lieu demain.
00:11:15 Voilà, bravo les Lyonnais.
00:11:17 Allez, restez bien avec nous dans un instant. Donald Trump fait un nouveau pas vers l'investiture des Républicains pour la présidentielle.
00:11:23 Il devrait être le candidat des Républicains à la présidentielle aux États-Unis à la fin de l'année.
00:11:30 C'est incroyable ce qui est en train de se passer aux États-Unis.
00:11:33 Et on le suit, on le suit vraiment quasiment jour après jour dans la matinale de CNews.
00:11:38 On va retrouver Fanny Chauvin dans un instant. A tout de suite, restez bien avec nous. Bon réveil à tous.
00:11:46 CNews, il est 6h15. Dans un instant, dans quelques secondes, on va partir aux États-Unis.
00:11:51 Mais tout d'abord, les dernières informations. Chana Lusso.
00:11:53 L'inscription de l'IVG dans la Constitution arrive aujourd'hui au Sénat et les débats s'annoncent compliqués.
00:12:01 D'un côté, le gouvernement et la gauche, favorables à cette réforme.
00:12:04 De l'autre, une partie de la droite encore sceptique devant la formulation retenue par l'exécutif de liberté garantie d'avoir recours à l'IVG.
00:12:12 Le procès du meurtrier d'Éric Masson, Elias, Elias Akoudad, est attendu à la barre dans la journée.
00:12:18 Hier, la famille du brigadier a été entendue, notamment son père, Marc Masson, ancien policier.
00:12:23 Il est revenu sur les aveux d'Elias Akoudad, qui a reconnu avoir tiré sur son fils.
00:12:28 Il a demandé à ce qu'on lui épargne les faux regrets.
00:12:30 Et puis les métros parisiens ne s'arrêteront plus en cas de malaise de voyageurs, annonce faite par la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse.
00:12:39 Selon elle, cette doctrine est absurde. Il est plus logique que la personne attende les secours sur le quai, position soutenue par le SAMU et les pompiers de Paris.
00:12:46 En revanche, le principal syndicat des conducteurs de la RATP déplore une mesure déshumanisante.
00:12:52 Il s'agit de fluidifier le trafic, comme ça le train peut repartir, le métro peut repartir, sans attendre les secours.
00:13:00 Comme ça, le malade attend sur les quais.
00:13:02 On sera avec un médecin urgentiste, d'ailleurs, à 7h30 ce matin.
00:13:06 Un nouveau pas de Donald Trump vers l'investiture républicaine.
00:13:10 C'est désormais quasi fait.
00:13:12 On rejoint tout de suite notre correspondante aux Etats-Unis, Fanny Chauvin.
00:13:14 Bonjour Fanny, en direct avec nous, depuis New York.
00:13:18 Les résultats de la primaire républicaine dans le Michigan viennent de tomber.
00:13:22 C'est une nouvelle victoire de Donald Trump face à sa rivale Nikki Haley.
00:13:28 Effectivement, il s'agit de sa cinquième victoire sur cinq Etats.
00:13:33 C'est donc un sans faute pour Donald Trump.
00:13:35 Et un nouveau coup dur pour sa rivale Nikki Haley.
00:13:38 Déjà affaiblie, elle ne crée aucune surprise.
00:13:41 Et pourtant, elle s'accroche, elle ne veut pas abandonner et reste dans la course.
00:13:45 Mais les pronostics, les sondages ne sont pas très optimistes pour elle.
00:13:49 Donald Trump devrait largement remporter l'investiture républicaine.
00:13:54 Et on devrait. Et donc on prend la direction d'un match retour.
00:13:58 Donald Trump, Joe Biden pour l'élection de novembre 2024.
00:14:02 Car côté démocrate, c'est Joe Biden qui, sans surprise, a remporté la primaire dans le Michigan.
00:14:09 Mais le président est très attentif aux résultats de cette primaire.
00:14:14 Car il fait face à un vote contestataire dans son propre camp, celui des militants pro-palestiniens.
00:14:20 Oui, en effet, des démocrates, notamment arabes américains, ont appelé à voter blanc à cette élection.
00:14:25 Fanny en signe de protestation, il reproche à Joe Biden son soutien à Israël.
00:14:30 Le président pourrait perdre des voix dans cet état-clé du Michigan en novembre.
00:14:33 De quoi rendre l'issue de l'élection incertaine.
00:14:36 En effet, Joe Biden pourrait payer cher son soutien à Israël.
00:14:43 Et les résultats dans le Michigan le prouvent.
00:14:45 Depuis plusieurs semaines, des militants démocrates se sont mobilisés pour appeler à voter blanc.
00:14:51 Un vote sanction censé faire pression sur Joe Biden pour qu'il appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
00:14:58 Ce groupe espérait obtenir 10 000 voix.
00:15:01 Et résultat, à l'heure où je vous reparle, il en obtient plus de 60 000.
00:15:05 C'est donc un succès pour ce groupe qui regroupe aussi bien des arabes américains mais aussi des jeunes.
00:15:11 De quoi inquiéter à la Maison-Blanche car ces électeurs qui, traditionnellement, votent pour Joe Biden,
00:15:18 pourraient s'abstenir en novembre 2024.
00:15:21 Reste à savoir combien.
00:15:23 Fanny Chauvin en direct de New York.
00:15:25 Merci beaucoup Fanny.
00:15:26 On va la suivre cette présidentielle américaine et pour l'instant les primaires.
00:15:31 On se dirige vers le match Trump qui va revenir,
00:15:36 enfin qui va en tout cas être le candidat des Républicains face à Joe Biden.
00:15:39 C'est incroyable.
00:15:40 Joe Biden qui, à son âge, on va dire, plus de 80 ans.
00:15:44 6h19, restez bien avec nous.
00:15:47 Tiens, pour télécharger l'appli CNews, vous scannez le QR code qui est à l'antenne
00:15:52 et vous obtenez l'application CNews qui vous permet de retrouver toutes les infos de CNews,
00:15:58 toutes les vidéos, les replays des émissions.
00:16:01 Et comme ça, on peut regarder CNews en direct dans le métro, pas dans la voiture, attention.
00:16:05 Enfin, si on est au volant.
00:16:07 Ou on écoute.
00:16:09 On écoute.
00:16:10 On peut écouter.
00:16:11 Les éditos de l'Omic Guio s'écoutent très bien.
00:16:14 En version radio.
00:16:15 Donc on flash et on écoute.
00:16:18 On peut écouter au travail aussi.
00:16:20 D'une oreille.
00:16:21 D'une oreille, oui, parce qu'on est concentrés.
00:16:23 Bon, vous avez l'appli et tout pour télécharger l'application CNews.
00:16:27 6h19, restez bien avec nous.
00:16:28 Dans un instant, durcir les conditions d'indemnisation du chômage, ça fonctionne.
00:16:34 Ça incite certains demandeurs d'emploi à reprendre le chemin de l'emploi, comme on dit.
00:16:40 On va en parler avec l'Omic Guio.
00:16:42 Bon réveil à tous, à tout de suite.
00:16:44 Durcir les conditions d'indemnisation du chômage, ça fonctionne.
00:16:52 On en parle avec l'Omic Guio.
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00:17:10 Une étude publiée hier vient nourrir le débat sur le durcissement des conditions d'indemnisation du chômage.
00:17:17 On en parle depuis le début de la semaine.
00:17:19 Visiblement, quand on réduit les aides pour pousser les demandeurs d'emploi à accepter un poste,
00:17:24 l'Omic Guio, vous nous dites, ça fonctionne.
00:17:26 Oui, en effet Romain, parce que vous le savez, vous l'avez rappelé,
00:17:29 pour pousser plus de chômeurs à accepter et de reprendre un emploi plus rapidement,
00:17:33 Gabriel Attal a déclaré qu'il envisageait de réduire à nouveau la durée d'indemnisation
00:17:37 et le montant de ces indemnités chômage.
00:17:39 Mais avant d'aller plus loin, il faut savoir déjà si ça fonctionne.
00:17:42 Et justement, une étude du service des statistiques du ministère du Travail
00:17:46 montre qu'en étant moins généreux avec les chômeurs,
00:17:48 ceux-ci en font plus pour retrouver un emploi
00:17:50 ou acceptent de revoir plus rapidement leurs prétentions à la baisse.
00:17:54 Ça veut dire que ça fonctionne.
00:17:56 Quand à partir de 2021, on a réduit le montant des indemnités journalières de 10%,
00:18:00 on a bien constaté que plus de chômeurs avaient repris une activité.
00:18:03 De même, lorsqu'on a allongé de 4 à 6 mois la durée de cotisation nécessaire,
00:18:07 donc de travail nécessaire pour ouvrir des droits au chômage,
00:18:10 eh bien on a pu également observer un recul du nombre de chômeurs.
00:18:14 Alors l'étude montre aussi, il faut le dire,
00:18:16 que les emplois repris sont souvent plus précaires que l'emploi précédent.
00:18:20 Oui, c'est vrai, en étant moins indemnisés,
00:18:22 on est poussé à reprendre plus vite le premier emploi qui se présente,
00:18:25 même s'il est temporaire et précaire.
00:18:27 Alors c'est à nuancer toutefois,
00:18:28 parce qu'un précédent tour de vis de l'assurance chômage
00:18:31 a fait qu'il y a un système de malus appliqué aux entreprises
00:18:34 qui abusent des contrats courts.
00:18:36 Résultat, les entreprises ont été poussées à allonger la durée moyenne des contrats.
00:18:41 Et puis surtout, ce qu'on peut dire, c'est que vu l'état actuel de nos finances
00:18:44 et de l'assurance chômage, dans tous les cas,
00:18:46 il vaut mieux un emploi, même temporaire, que pas d'emploi du tout.
00:18:49 La norme devrait être de travailler dès qu'on le peut
00:18:52 et d'être toujours mieux payé en travaillant qu'en étant durablement au chômage.
00:18:56 Alors, au-delà de ces mesures, ce n'est pas aussi la perception
00:19:00 de ce qu'est l'assurance chômage qu'il faut faire évoluer ?
00:19:02 Oui, exactement. Il faut rappeler et encore rappeler
00:19:05 que le chômage n'est pas comme un droit aux vacances qu'on cumule en travaillant.
00:19:09 On ne travaille pas six mois pour ensuite se payer, comme on dit, trois mois de chômage.
00:19:13 C'est une assurance. L'assurance chômage contre la perte d'emploi.
00:19:16 Et ça, on peut vous demander, mais ça on l'entend.
00:19:19 Je m'arrête un peu parce que j'y ai droit.
00:19:21 J'y ai droit.
00:19:22 Mais ce n'est pas comme ça qu'on voit les choses.
00:19:24 Comme si on avait cumulé des droits aux vacances, alors que non,
00:19:26 on ne cumule pas réellement un droit au chômage.
00:19:28 On cotise pour une assurance, une assurance contre la perte d'emploi,
00:19:31 pour laquelle, il faut le rappeler, ce sont tous ceux qui travaillent qui cotisent.
00:19:34 Et ça représente d'ailleurs une part non négligeable des cotisations salariales.
00:19:38 Résultat, quand on indemnise trop, c'est sur ceux qui travaillent que se la pèse,
00:19:42 car ce sont eux qui payent les indemnités des inactifs,
00:19:45 d'où la nécessité de réduire autant que possible le recours à cette assurance,
00:19:49 en tout cas pour ceux qui ont la possibilité de reprendre plus rapidement un travail.
00:19:55 C'était votre programme avec le Chinese Business Club,
00:19:57 réseau d'affaires de référence en France pour développer votre networking à haut niveau
00:20:01 et faire rayonner votre entreprise.
00:20:03 C'était votre programme avec Domexpo.
00:20:05 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:20:09 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:20:11 6h26, le temps, et on commence avec la météo des neiges.
00:20:15 La météo avec BD Org.fr
00:20:17 L'agence BD Org vous donne accès au marché de l'or physique.
00:20:20 L'agence BD Org, partenaire de votre épargne.
00:20:24 Place à présent à votre météo des neiges,
00:20:26 où la prudence sera une nouvelle fois de rigueur en cette journée de mercredi,
00:20:29 avec au programme un risque d'avalanche particulièrement marqué.
00:20:32 Ce sera d'ailleurs le cas du côté d'Oron,
00:20:34 où il est tombé l'équivalent d'un mètre de neige en seulement 48h.
00:20:38 Et donc conséquence, le manteau neigeux est particulièrement instable.
00:20:41 Ce sera d'ailleurs le cas du côté de Cotterey,
00:20:43 avec au programme un temps nuageux aujourd'hui,
00:20:45 un risque d'avalanche accru, le tout dans des températures
00:20:48 qui restent à peu près conformes au normal de saison.
00:20:50 Si vous êtes attigné ou encore à Val Thorin, soyez bien prudent.
00:20:53 Le risque d'avalanche restera marqué aujourd'hui,
00:20:55 avec en prime le retour de quelques flocons de neige dans le courant de la journée.
00:21:00 C'était La Météo avec BD Org.fr
00:21:02 L'agence BD Org vous donne accès au marché de l'or physique.
00:21:05 L'agence BD Org, partenaire de votre épargne.
00:21:08 Allez La Météo tout de suite, avec Alexandra Blanc.
00:21:12 La Météo avec Groupe Verlaine.
00:21:14 Installateur de panneaux photovoltaïques, garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:21:18 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:20 Direction les Pyrénées, Alexandra, où il est tombé plus d'un mètre de neige en 48 heures.
00:21:25 Eh oui, situation exceptionnelle, notamment dans l'Ariège,
00:21:28 avec ces images prises hier localement.
00:21:30 Plus d'un mètre de neige tombé dans les Pyrénées.
00:21:33 Fortes précipitations, fortes chutes de neige
00:21:35 et ce risque d'avalanche qui va se maintenir sur les Pyrénées Atlantiques aujourd'hui,
00:21:39 de la neige également sur les Hautes-Pyrénées,
00:21:41 avec donc une situation exceptionnelle.
00:21:44 Il y a eu un manqué de neige dans les Pyrénées.
00:21:46 Eh bien là, la situation a clairement changé.
00:21:48 Mais attention, le mentonneigeux est particulièrement instable,
00:21:51 avec en prime la douceur.
00:21:53 Eh bien, le risque d'avalanche se maintient,
00:21:55 plus particulièrement sur les Pyrénées Atlantiques,
00:21:57 avec de nouvelles chutes de neige attendues en fin de semaine.
00:22:00 Et puis, 6 départements restent placés sous surveillance pour les crues,
00:22:03 notamment la Gironde, la Seine-et-Marne ou encore le Pas-de-Calais,
00:22:06 où ça déborde de nouveau.
00:22:08 La Canche continue de déborder, donc de faire quelques inondations.
00:22:11 Donc, soyez bien prudents.
00:22:13 La nouvelle, c'est qu'aujourd'hui, c'est une journée de transition,
00:22:15 journée d'accalmie, avec un temps beaucoup plus clément sur le Pas-de-Calais
00:22:18 ou encore sur la Gironde, où le ciel restera dégagé ce matin.
00:22:22 Plein soleil donc entre le sud-ouest et le nord-est,
00:22:25 en passant également par le bassin parisien.
00:22:27 On retrouve en revanche un temps un peu plus variable,
00:22:29 un petit peu plus instable, entre, vous le voyez, l'est des Pyrénées,
00:22:32 le massif central ou encore les Alpes, avec toujours de la neige
00:22:35 et un temps assez nuageux.
00:22:37 On attend beaucoup d'eau aujourd'hui du côté de la Corse,
00:22:39 sur l'est de la Corse, sur la façade orientale localement,
00:22:42 jusqu'à 120-150 mm de précipitation attendue.
00:22:45 Et puis, dans l'après-midi, une nouvelle perturbation va arriver
00:22:48 par la Bretagne, perturbation assez active.
00:22:50 Et puis, partout ailleurs, ce sera globalement une belle journée,
00:22:53 avec du soleil, quelques nuages attendus néanmoins
00:22:55 entre le sud-ouest et les Ardennes, du soleil en Méditerranée,
00:22:59 avec le maintien du vent et toujours un temps très pluvieux sur la Corse.
00:23:03 Les températures baissent un peu ce matin, notamment là où le ciel est dégagé.
00:23:07 On a quelques gelées actuellement dans l'Oise
00:23:09 ou encore du côté d'Orléans, dans le Loiret, avec -1 degré.
00:23:13 4 degrés ce matin à Toulouse ou encore du côté de Clermont-Ferrand.
00:23:16 Et dans l'après-midi, les températures sont à peu près conformes
00:23:19 au normal de saison, 12 à 13 degrés en moyenne entre Rennes et Nantes.
00:23:23 Vous aurez 12 à Paris, 12 à Besançon, et localement jusqu'à 20 degrés à Nice,
00:23:27 où le soleil sera donc a priori de nouveau au rendez-vous cet après-midi.
00:23:32 - Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:36 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:23:39 Groupeverlaine.com.
00:23:41 - 6h30, bienvenue à tous.
00:23:43 Merci d'être avec nous à la une des actes de vandalisme.
00:23:46 De plus en plus de voitures sont retrouvées par leurs propriétaires
00:23:50 avec des pièces en moins, comme le pare-chocs ou les phares.
00:23:54 Reportage CNews à suivre.
00:23:56 La France affaiblit après les propos d'Emmanuel Macron
00:23:59 au sujet de l'envoi de troupes en Ukraine.
00:24:01 Emmanuel Macron voulait reprendre le leadership européen.
00:24:04 "On va le faire en crédibilité", nous dira le général Clermont.
00:24:07 A tout de suite, mon général.
00:24:09 Le système judiciaire français est souvent pointé du doigt pour son laxisme.
00:24:14 Nouvel exemple dans le Doubs, où un homme ayant agressé un médecin
00:24:19 n'a écopé que d'un stage de citoyenneté.
00:24:22 On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:24:24 Des affiches contre l'antisémitisme dans les rues de Paris.
00:24:28 Hier soir, un collage était organisé pour déconstruire les préjugés antisémites.
00:24:33 On était sur place.
00:24:35 Et puis le Salon de l'agriculture porte de Versailles à Paris,
00:24:37 où l'on va rejoindre Adrien Spiteri en direct.
00:24:41 A tout de suite, Adrien.
00:24:43 C'est un phénomène qui prend de l'ampleur.
00:24:45 De plus en plus de voitures se font déseusser par des voleurs.
00:24:48 Les victimes ont la mauvaise surprise de retrouver leurs véhicules sans pare-chocs, par exemple.
00:24:52 Ou sans phare, ou encore sans capot.
00:24:55 Vous allez voir des exemples dans ce reportage.
00:24:58 A Jouy-le-Moutier, dans le Val d'Oise, signé Fabrice Elsner et Michael Dos Santos.
00:25:03 J'habite juste là et j'avais garé ma voiture ici.
00:25:07 Elle n'avait pas de capot, elle n'avait pas de phare, elle n'avait pas de pare-chocs.
00:25:11 En janvier dernier, deux semaines seulement après avoir acheté sa voiture d'occasion,
00:25:15 Alexandra la retrouve en partie déseossée.
00:25:18 On croit que ce n'est pas notre voiture, on n'a pas l'habitude de la voir comme ça.
00:25:22 Cette habitante de Jouy-le-Moutier porte plainte.
00:25:25 Quelques temps plus tard, les voleurs sont identifiés.
00:25:28 Ce sont des jeunes personnes qui commettent ce vandalisme.
00:25:31 On ne peut pas les réprimer par rapport au gênage.
00:25:34 Ils sont localisés dans les communes voisinantes.
00:25:38 Des voleurs aux techniques bien rodées.
00:25:40 Selon ce garagiste, le vol de pièces ne peut prendre que quelques minutes.
00:25:44 Ils cassent le carreau pour atteindre la poignée intérieure du véhicule, pour ouvrir le véhicule.
00:25:49 Ils volent le capot, le phare, tout ce qui est pare-chocs.
00:25:53 Des pièces intraçables, immédiatement revendues sur internet.
00:25:56 Je pense qu'il y a des garages où des gens peu scrupuleux
00:25:59 qui volent les pièces sur des véhicules pour que eux puissent réparer leurs véhicules eux-mêmes et vendre sur internet.
00:26:04 De nombreuses victimes peinent à récupérer leurs véhicules.
00:26:07 Les réparations prennent parfois plusieurs mois.
00:26:10 On a un très gros problème d'approvisionnement de pièces,
00:26:13 surtout les pièces électroniques qui viennent d'Asie.
00:26:16 On peut attendre 6 mois à un phare avec tous les composants électroniques qu'il y a dans le phare.
00:26:22 Des réparations qui peuvent s'élever à plusieurs milliers d'euros,
00:26:25 prises en charge en grande partie par les assurances.
00:26:28 La réponse de la Russie après les propos chocs d'Emmanuel Macron sur l'envoi possible de troupes en Ukraine.
00:26:35 Si des troupes occidentales débarquaient en Ukraine, le conflit serait inévitable,
00:26:41 a dit le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
00:26:43 La menace est très claire, écoutez.
00:26:45 Bon nombre des pays présents lors de cette conférence à Paris
00:26:49 ont conscience du danger que représente une implication directe
00:26:52 dans un conflit à grande échelle sur un champ de bataille.
00:26:55 Et bien entendu, ce n'est absolument pas dans leur intérêt, ils doivent en être conscients.
00:26:59 Ces pays devraient donc penser à leurs intérêts et à ceux de leurs citoyens.
00:27:03 Le général Clermont est avec nous, mon général.
00:27:06 La menace d'Emmanuel Macron, qui était censée faire réfléchir à Vladimir Poutine,
00:27:10 voire le faire reculer, ne se retourne-t-elle pas finalement contre nous
00:27:15 et plus généralement contre tous les occidentaux ?
00:27:18 En réalité, est-ce que ça ne renforce pas la Russie ?
00:27:20 Cette conférence, elle avait plusieurs objectifs.
00:27:24 Il faut souligner que c'était la première conférence internationale de ce type
00:27:27 sans les États-Unis, qui ne se déroulait pas à Bruxelles mais à Paris.
00:27:31 Elle avait une forte visibilité politique, en particulier pour la France,
00:27:34 qui a changé de stratégie vis-à-vis de la Russie, puisqu'aujourd'hui elle est très alente.
00:27:39 Elle annonce la livraison d'armes qu'elle va livrer, elle annonce 3 milliards,
00:27:43 donc vraiment un changement de stratégie.
00:27:45 Elle veut à la fois acter le changement de stratégie, mais également prendre le leadership
00:27:49 des Européens au moment où les Américains les abandonnaient.
00:27:52 De ce point de vue-là, ce n'est pas un grand succès pour la France, il faut le reconnaître,
00:27:55 puisque la proposition phare, c'est injuste, parce qu'il y a d'autres propositions
00:27:58 plus intéressantes qui n'ont pas été retenues.
00:28:00 Cette proposition un peu provocatrice a fait une levée de bouclier pour la France.
00:28:04 Concernant les Occidentaux, c'est la division qui a faibli les Occidentaux.
00:28:07 Or, le centre de gravité des Européens pour qu'ils soient efficaces
00:28:12 dans leur soutien à l'Ukraine, c'est leur unité.
00:28:14 Donc il faut absolument rétablir l'unité des Européens pour qu'on puisse prendre
00:28:18 les bonnes mesures de soutien à l'Ukraine qui a besoin des Européens.
00:28:21 Merci Monsieur le Général. Emmanuel Macron est-il allé trop loin ?
00:28:24 Je vous pose cette question ce matin en disant que l'envoi de troupes au sol
00:28:28 était une option, on n'était pas exclus. Est-ce qu'il est allé trop loin ?
00:28:32 Vous, vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo,
00:28:35 on vous entendra à 7h30 ou à 8h30.
00:28:38 Chana, on l'a appris hier soir, la mort de Jean-Pierre Soissons.
00:28:41 Il avait 89 ans, Jean-Pierre Soissons qui était le baron politique local en Bourgogne
00:28:46 pendant plusieurs décennies, il incarnait le centre droit.
00:28:49 Il avait été ministre de Valéry Giscard d'Estaing et de François Mitterrand.
00:28:52 Et en 98, on lui avait beaucoup reproché d'avoir été élu à la présidence
00:28:56 de la région Bourgogne avec les voix du Front National.
00:29:00 Et puis cette nouvelle illustration du laxisme judiciaire.
00:29:04 Un homme de 68 ans qui avait agressé un médecin dans le Doubs
00:29:07 devra faire un stage de citoyenneté. Oui, c'est ce à quoi il a été condamné hier.
00:29:12 Alors le généraliste refusait de le recevoir parce qu'il est arrivé en retard.
00:29:17 C'est là que l'agresseur a perdu son sang-froid.
00:29:20 Un homme de 68 ans, normalement à cet âge-là, on a du sang-froid.
00:29:23 Bon, il n'en avait pas. La victime, donc le médecin, a bénéficié de 7 jours d'ITT.
00:29:28 Alors selon les professionnels de santé, cette condamnation est bien trop légère.
00:29:32 Les professionnels de santé qui se sont rendus au tribunal pour soutenir la victime.
00:29:36 Récit signé Adrien Spiteri, regardez.
00:29:39 Ridicule, n'importe quoi.
00:29:42 Voici quelques-uns des commentaires qui ont fusé hier au tribunal correctionnel de Montbéliard
00:29:47 à l'annonce du verdict.
00:29:49 Un homme de 68 ans a été condamné à effectuer un stage de citoyenneté.
00:29:53 Le procureur avait pourtant requis 4 mois de prison avec sursis.
00:29:58 La raison, avoir agressé physiquement un médecin d'Audincourt dans le Doubs.
00:30:02 Les faits remontent au 30 janvier dernier.
00:30:05 Ce jour-là, le septuagénaire accompagne sa belle-fille et son petit-fils à un rendez-vous médical.
00:30:11 Mais le médecin généraliste refuse de le prendre en raison de son retard.
00:30:15 La situation dégénère et l'homme pousse au seul le docteur Barry Sessen.
00:30:20 Conséquence, une incapacité totale de travail de 7 jours.
00:30:24 La victime a exprimé sa déception à l'issue du procès.
00:30:29 Ce jugement est un mauvais exemple.
00:30:31 Il montre qu'on peut agresser un médecin en toute impunité.
00:30:34 Il faudra que l'un de nous se fasse poignarder ou tuer pour que cela bouge.
00:30:38 Un constat partagé par le maire de la ville.
00:30:41 Il aurait fallu une peine plus exemplaire. Un stage, ce n'est vraiment pas grand-chose.
00:30:46 L'agresseur, lui, nie les faits. En plus du stage, il a été déclaré inéligible pour 2 ans.
00:30:53 Voilà, donc stage de citoyenneté, inéligible, c'est inadmissible ce qu'a fait cet homme de 68 ans.
00:30:59 On arrive chez le médecin, le médecin vous dit "j'ai plus le temps".
00:31:02 On se soumet à ce que dit le médecin. C'est scandaleux.
00:31:05 Tiens, réaction autour du plateau. Général Bruno Clermont, vous voyez un défaut d'autorité qui est la morte de la société.
00:31:13 Même à 68 ans, ce n'est pas un gamin, il pourrait maîtriser ses nerfs.
00:31:17 Le Mic.
00:31:18 Ça semble très très très très très léger comme peine.
00:31:22 C'est toujours pareil, les peines existent, la loi est bien faite, mais elles ne sont pas appliquées en réalité.
00:31:28 C'est toujours pareil, c'est l'application des lois qui pose problème.
00:31:30 Les métros parisiens ne s'arrêteront plus en cas de malaise de voyageurs, et ce afin de fluidifier le trafic.
00:31:36 C'est ce qu'a annoncé hier la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse.
00:31:39 Il y a une nouvelle doctrine qui va s'appliquer, Chana.
00:31:42 Oui, selon elle, l'ancienne est absurde.
00:31:44 Il est beaucoup plus logique que la personne à attendre les secours sur le quai.
00:31:48 Position soutenue par le SAMU et les pompiers de Paris.
00:31:51 En revanche, le principal syndicat des conducteurs de la RATP déplore une mesure déshumanisante.
00:31:56 Voilà, le malade sera donc soigné et attendra les secours sur le quai.
00:32:01 Et le métro pourra repartir et donc circuler.
00:32:04 Ça paraît plutôt intelligent comme nouvelle doctrine.
00:32:10 Les syndicats ronchonnent à la RATP parce qu'ils disent que ça donne trop de responsabilité aux conducteurs.
00:32:16 Bon, on verra ce que ça donne.
00:32:18 On sera à 7h30 avec un médecin, médecin urgentiste.
00:32:20 Allez, on part au Salon de l'agriculture rejoindre Adrien Spiteri.
00:32:23 Adrien, le Salon n'a pas encore ouvert ses portes.
00:32:25 Les agriculteurs sont en train de nourrir les bêtes.
00:32:28 Oui, exactement Romain. Les agriculteurs nourrissent leurs bêtes, s'occupent également de leurs vaches.
00:32:38 Ils changent la paille pour que les vaches puissent passer une journée dans des conditions plutôt propres.
00:32:44 Ici, les agriculteurs nettoient aussi les allées.
00:32:46 À l'approche de l'ouverture du Salon, ce sera à partir de 9h.
00:32:50 On va aller rejoindre Michael pour nous expliquer les coulisses de ce qui se passe avant l'ouverture du Salon.
00:32:57 Vous me disiez tout à l'heure que vous êtes venu dès 5h du matin.
00:33:00 Oui, voilà, bonjour. C'est exactement ça.
00:33:02 Le matin, il faut qu'on soit prêt pour 8h30 pour l'ouverture du Salon.
00:33:07 On doit montrer une belle image de notre métier.
00:33:10 Ça commence par une bonne préparation, nettoyage des paillasses.
00:33:16 Les paillasses sont la paille où se couchent les vaches dans nos stalls.
00:33:21 Il faut faire la traite, le lavage de l'animal et lui donner à manger.
00:33:27 Du foin, du regain et un peu d'aliments.
00:33:30 On a vu le foin passer, ça va être dans quelques minutes.
00:33:33 On va essayer d'aller voir cette séquence.
00:33:35 Michael, vous me disiez tout à l'heure que c'est votre 3ème Salon de l'agriculture.
00:33:38 Est-ce que vous pouvez me dire un peu ce que vous faites, combien de vaches avez-vous ?
00:33:42 Nous, on a la chance, ça fait la 3ème année consécutive qu'on participe au Salon de l'agriculture avec la même vache, Pamela.
00:33:49 Je suis éleveur dans le Jura, je suis en gueck avec mon épouse.
00:33:54 On a 60 vaches laitières destinées à fabriquer du comté.
00:34:00 Et ce comté, on peut aller le manger un peu plus loin, c'est ce que vous me disiez tout à l'heure.
00:34:05 C'est exactement ça. On a un chalet qui représente la frange comté.
00:34:09 On a toutes les appellations AOP qu'on peut avoir en frange comté.
00:34:13 Comté, Morbier, Mondor et Bleujecks.
00:34:16 On peut faire découvrir tous ces bons produits aux visiteurs.
00:34:20 Merci beaucoup Michael, bon courage.
00:34:22 Nous, on va essayer de déguster ces bons fromages.
00:34:26 Je sais que vous les appréciez particulièrement Romain.
00:34:29 Vous êtes bien informé Adrien.
00:34:32 Vous aussi, vous avez bien de la chance de goûter le comté.
00:34:35 6 mois, 12 mois, 18 mois, 24 mois, 36 mois d'affinage.
00:34:40 Merci beaucoup Adrien Spiteri.
00:34:42 Restez bien avec nous. Dans un instant, on va parler d'une campagne d'affichage contre l'antisémitisme.
00:34:48 Le nombre des actes antisémites a explosé l'année dernière.
00:34:52 Notamment après l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre.
00:34:56 On a suivi une campagne d'affichage. A tout de suite.
00:35:03 C'est une news, il est 7h moins le quart.
00:35:05 Tout d'abord le point info, les toutes dernières informations.
00:35:07 Chana Lusto.
00:35:08 La réponse de la Russie après les propos chocs d'Emmanuel Macron.
00:35:13 Le président de la République n'a pas exclu d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine.
00:35:17 Et après ces propos, l'ambassade russe en France a alerté sur un risque de troisième guerre mondiale.
00:35:23 Les Etats-Unis ainsi que les alliés européens de Kiev se sont tous opposés à tour de rôle au mot d'Emmanuel Macron.
00:35:30 L'émir du Qatar s'engage à investir 10 milliards d'euros dans l'économie française d'ici 2030.
00:35:35 Il a signé un accord hier, au premier jour de sa visite d'Etat en France.
00:35:39 Cette enveloppe sera consacrée notamment à la transition énergétique, au numérique ou encore à la santé.
00:35:44 Emmanuel Macron a organisé un dîner de gala hier soir à l'Elysée en l'honneur de l'émir.
00:35:49 Et puis attention si vous êtes sensible aux polèmes.
00:35:52 36 départements sont déjà en alerte rouge, notamment dans le sud de la France.
00:35:56 Le printemps est attendu le 20 mars mais les températures douces de cet hiver ont fait bourgeonner certains arbres plus tôt que prévu.
00:36:03 Résultat, les éternuements, les yeux rouges et les maux de gorge sont déjà d'actualité.
00:36:07 Le nombre des actes antisémites a explosé l'année dernière en France.
00:36:13 La plateforme Pharos a recensé plus de 211 000 signalements contre 175 000 en 2022.
00:36:20 Ça s'explique par la hausse du contenu antisémite sur Internet, notamment après les attaques du 7 octobre.
00:36:27 C'est ce qu'a dit Gérald Darmanin hier pendant une audition au Sénat.
00:36:30 Il faut bien comprendre, le 7 octobre, Israël a été attaqué par les terroristes du Hamas.
00:36:34 Des Israéliens ont été attaqués par des terroristes du Hamas.
00:36:37 Des Juifs ont donc été attaqués par des terroristes du Hamas.
00:36:40 Et ça a provoqué en France une explosion du nombre d'actes antisémites.
00:36:43 C'est-à-dire qu'il y a des gens qui se sont dit "les Juifs sont des victimes et on va commettre des actes antisémites en France".
00:36:49 C'est ça que ça veut dire, il faut bien avoir ça en tête.
00:36:51 Dans ce contexte, un collectif a lancé une campagne de collage d'affiches à Paris pour dénoncer la haine des Juifs.
00:36:55 Leur méthode, déconstruire les stéréotypes concernant cette communauté.
00:36:59 Alors pour cela, ils reprennent les affiches de campagne "La France insoumise pour les européennes".
00:37:03 Vous savez, les riches votent et vous, on en avait parlé dans la matinale.
00:37:07 Eh bien, ça a été remplacé par "Les Juifs sont riches et vous".
00:37:10 Voyez ce reportage de Maxime Leguyer et Thibault Marcheteau.
00:37:13 Vous allez réceptionner la colle, vous allez réceptionner votre pinceau, vous avez votre parcours.
00:37:19 Dans cette cour de Paris du 8ème arrondissement, ces militants s'activent pour mener une opération de collage d'affiches pas comme les autres.
00:37:27 Une initiative du collectif "Nous vivrons". Objectif ?
00:37:31 Dénoncer les stéréotypes antisémites les plus populaires.
00:37:35 Ceux qui banalisent et s'inscrivent durablement dans les consciences, attisent la haine des Juifs et excitent la bête antisémite.
00:37:43 Des affiches plaquées sur les murs parisiens et des slogans reprenant les codes graphiques de la dernière campagne de "La France insoumise".
00:37:51 Une opération menée en catimini, précaution, jugée obligatoire dans ce climat de recrudescence de l'antisémitisme.
00:37:59 C'est quand même insensé, c'est qu'on est obligé de faire ça la nuit, à 1h du matin, caché avec des casquettes, avec une protection qui nous accompagne.
00:38:09 Parce que c'est dangereux en 2024, en France, de crier à l'antisémitisme et de dénoncer cet antisémitisme.
00:38:17 Une campagne de sensibilisation menée à quelques jours de la semaine d'éducation contre le racisme et l'antisémitisme qui aura lieu du 18 au 24 mars.
00:38:28 On va continuer à parler de l'Ukraine, de la Russie, de la proposition d'Emmanuel Macron d'envoyer des troupes.
00:38:34 Enfin, cette possibilité, plus précisément que proposition, possibilité, qui n'a pas été exclue par le président de la République d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine.
00:38:43 On va en parler dans un instant avec vous, Gauthier Lebret, ça sera à l'édito politique, 6h50.
00:38:47 Et puis je vous pose cette question ce matin. Est-ce qu'Emmanuel Macron n'est pas allé trop loin ?
00:38:51 En réalité, il a été lâché par les pays européens, par tous les Occidentaux, par Washington également.
00:38:58 Est-ce que la France, le président français n'est pas allé trop loin ?
00:39:02 Vous flashez le QR code et vous répondez. Restez bien avec nous sur CNews. A tout de suite.
00:39:06 6h52, Emmanuel Macron et l'Ukraine, retour sur les coulisses d'un fiasco.
00:39:15 Gauthier Lebret, le président de la République très critiqué sur la scène politique française est lâché par tous ses alliés européens.
00:39:22 Oui, Emmanuel Macron, d'un échec à l'autre, après sa visite pour le moins mouvementée au Salon de l'agriculture,
00:39:27 avec sa déclaration sur l'envoi de troupes au sol en Ukraine qui ne serait pas exclue,
00:39:31 il a réussi à se faire lâcher un par un par les pays qu'il a réunis lui-même à l'Elysée lundi soir.
00:39:37 L'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie ont tous lâché un par un le président français.
00:39:45 Pareil pour l'OTAN. Et alors sur la scène politique nationale,
00:39:49 évidemment de la France insoumise au Rassemblement national, du PS aux Républicains,
00:39:54 tous, vraiment tous, c'est rare de voir toutes les oppositions dire la même chose,
00:39:58 ont condamné la sortie du chef de l'État parlant, je cite, "de folie pour les uns et de légèreté pour les autres".
00:40:04 Alors le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a essayé de faire le SAV, le service à pré-vente du président de la République.
00:40:10 Oui, il a essayé de nuancer à l'Assemblée nationale les propos du chef de l'État.
00:40:14 Il était très mal à l'aise, il faut le dire, Stéphane Séjourné, le nez dans ses fiches.
00:40:18 Alors il a eu une explication étonnante, expliquant que l'envoi de troupes au sol ne ferait pas forcément de nous des co-belligérants.
00:40:26 Vous l'annoncez depuis ce matin, Romain, les Russes ne partagent pas vraiment cet avis du ministre des Affaires étrangères,
00:40:32 tout envoi de troupes de l'OTAN sur le front conduira, c'est ce qu'ils disent, à un conflit inéluctable avec le Kremlin.
00:40:38 Alors pourquoi le président a-t-il dit ça ? Il n'y a visiblement aucun avantage sur la scène politique nationale, internationale.
00:40:44 C'est la grande question, Romain. Pourquoi prendre le risque d'être désavoué par tous ses alliés alors qu'il les réunissait quelques heures plus tôt ?
00:40:51 Et ce n'est pas la première fois. Souvenez-vous, quand Emmanuel Macron se rend en Israël
00:40:55 et annonce la création d'une coalition internationale contre le Hamas, personne n'était au courant,
00:41:00 même pas son ministre des Armées, et personne ne l'a suivi, aucun allié.
00:41:04 Alors, une nouvelle fois, les propos du président ont fait le tour du monde.
00:41:07 Il fallait regarder les médias à l'international, on ne parlait que de ça.
00:41:10 Alors, il est attaqué de toutes parts sur la scène politique française.
00:41:13 Alors, effectivement, pourquoi faire cela ? On a développé hier la fameuse stratégie du contrefeu médiatique qu'il a déjà utilisée auparavant.
00:41:20 Vous êtes dans une très mauvaise séquence politique.
00:41:22 Vous faites une déclaration tonitruante qui va provoquer encore plus de réactions pour braquer les caméras ailleurs.
00:41:28 Mais pas seulement. Ensuite, le débat des Européennes tournait autour de l'agriculture en les faveur, il faut le dire, de l'exécutif.
00:41:34 Depuis 24 heures, le débat est centré sur quoi ? Sur l'Ukraine, avec un objectif clair,
00:41:39 et on l'a vu hier à l'Assemblée nationale avec Gabriel Attal, reprocher au Rassemblement national ses incoïtances avec la Russie.
00:41:47 La déclaration d'Emmanuel Macron ne serait-elle pas une stratégie de campagne en vue des Européennes ?
00:41:53 On peut se poser la question, car c'est le seul bénéfice qu'il peut en tirer.
00:41:57 Merci Gauthier. Je vous pose cette question à ce matin. Est-ce qu'il est allé trop loin Emmanuel Macron ?
00:42:02 Dites-moi, dites-nous ce que vous en pensez. Vous flashez le QR code qui va apparaître à l'écran et vous enregistrez votre vidéo.
00:42:09 Vous connaissez le principe.
00:42:10 8h10, Sonia Mabrouk reçoit ce matin Christophe Béchut, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
00:42:17 Christophe Béchut qui sera interrogé par Sonia Mabrouk ce matin sur CNews et sur Europe 1.
00:42:23 6h55, bon réveil à tous. Merci d'être là. Tout de suite, c'est la météo. Alexandra Blanc.
00:42:28 La météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:42:34 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:42:36 Il fait froid ce matin Alexandra.
00:42:40 Oui, en effet, là où le ciel est dégagé, les températures ont tendance à baisser.
00:42:43 Retour de quelques gelées matinales, notamment du côté du Montégois dans le Gard avec actuellement -2 degrés.
00:42:50 Du froid également à Beauvais ou encore à Blois avec en moyenne près de -1 degré.
00:42:55 Puis il fait frais également à Orléans. On est autour des 0 degrés température.
00:42:59 Donc un peu plus hivernale en cette journée de mercredi.
00:43:02 Là où le ciel est dégagé, vous le savez, les températures ont tendance à baisser.
00:43:06 C'est donc le cas aujourd'hui.
00:43:07 7 départements restent placés sous surveillance par Météo France dont les Pyrénées-Atlantiques.
00:43:12 Le risque d'avalanche va se maintenir au moins jusqu'à ce matin 10h.
00:43:16 On a eu localement plus d'un mètre de neige dans les Pyrénées.
00:43:19 Conséquence, le manteau neigeux est instable.
00:43:21 Et puis partout ailleurs, ce sont des vigilances crues puisque certains cours d'eau débordent,
00:43:25 notamment en Seine-et-Marne ou encore sur le Pas-de-Calais.
00:43:28 La canche qui déborde de nouveau et donc cette situation reste à surveiller.
00:43:32 On a évidemment une pensée pour tous les habitants qui sont donc concernés par ces inondations.
00:43:37 Alors aujourd'hui, c'est une journée d'accalmie.
00:43:39 On retrouve un temps très variable, très instable entre les Pyrénées, le centre, le Lyonnais ou encore l'est du pays.
00:43:45 Attention également aux fortes précipitations attendues du côté de la Corse.
00:43:48 On attend localement jusqu'à 155 mm de précipitation sur l'est de la Corse,
00:43:54 donc sur la façade orientale de la Corse et puis alternance de nuages et d'éclaircies sur le nord-ouest.
00:43:59 D'ailleurs, dans l'après-midi, une nouvelle perturbation va arriver par la Bretagne.
00:44:02 Perturbation assez active qui donnera de nouveau de la pluie, mais également du vent.
00:44:06 Partout ailleurs, de bonnes conditions.
00:44:08 Toujours un temps un peu plus mitigé entre le massif central et les Alpes.
00:44:12 On attend une nouvelle fois de la neige sur les Alpes du sud.
00:44:15 Le risque d'avalanche restera réel sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes.
00:44:19 Et puis, on retrouvera également de bonnes rafales de vent autour du golfe du Lyon,
00:44:22 retour du Mistral et de la Tramontane.
00:44:24 Ça soufflait déjà hier, ça va souffler bien fort aujourd'hui,
00:44:27 mais cela aura pour mérite de dégager le ciel, notamment chez nos amis niçois qui vont retrouver un temps sec et ensoleillé.
00:44:34 Les températures ce matin, elles s'orientent à la baisse, je vous le disais, autour de quelques gelées.
00:44:39 7 degrés pour le Pays-Basque, encore déjà 10 degrés à Nice.
00:44:42 Et dans l'après-midi, les températures restaurent à peu près conformes aux normales de saison, avec en moyenne 12 à Paris,
00:44:48 13 degrés pour Rennes ou encore pour Nantes.
00:44:50 Vous aurez 11 degrés à Lyon ou encore à Grenoble et localement jusqu'à 20 degrés sous le soleil de Nice.
00:44:56 La suite du programme, des conditions météo agitées tout au long de la semaine,
00:44:59 avec un défilé de perturbations atlantiques jeudi, vendredi et samedi.
00:45:03 Trois journées agitées avec néanmoins le maintien de la douceur. On retrouvera également de la neige en montagne,
00:45:09 notamment pour la journée de vendredi.
00:45:11 Donc vraiment, ces perturbations qui vont donc s'enchaîner tout au long de la semaine.
00:45:15 Et le week-end s'annonce assez mitigé avec de la pluie, de la neige en montagne.
00:45:19 Néanmoins, vous n'aurez pas froid puisque la douceur se maintient au nord comme au sud.
00:45:24 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:45:28 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:45:31 groupeverlaine.com
00:45:33 Il est bientôt 7h. Merci d'être avec nous l'équipe de la matinale.
00:45:36 Et là, comme tous les matins, on est avec Chana Lusso, Gautier Lebret, Alexandra Blanc,
00:45:40 le général Clermont est avec nous ce matin, et le Mic Guillaume pour l'économie évidemment.
00:45:45 A la une ce matin, la réaction de Moscou après les propos d'Emmanuel Macron.
00:45:50 Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, estime qu'un conflit serait inévitable
00:45:55 si les occidentaux venaient à envoyer des troupes en Ukraine.
00:45:59 Le général Clermont pour les informations et le décryptage.
00:46:02 Une femme de 99 ans attaquée au centre commercial des Ulysses, en grande banlieue parisienne.
00:46:08 La vieille dame est tombée, ses agresseurs l'ont laissée au sol.
00:46:12 On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:46:14 Donald Trump remporte la primaire républicaine dans le Michigan.
00:46:19 C'est un pas de plus vers l'investiture en vue de la présidentielle aux Etats-Unis.
00:46:23 Les dernières informations avec Fanny Chauvin, notre correspondante aux Etats-Unis.
00:46:27 La végétation a un mois d'avance.
00:46:30 Attention aux allergies aux pollen.
00:46:33 36 départements déjà en alerte.
00:46:35 On va vous donner des conseils, de bons conseils, espérons-le.
00:46:40 La réponse de la Russie.
00:46:42 Après les propos d'Emmanuel Macron sur l'envoi possible de troupes en Ukraine,
00:46:46 le porte-parole de l'ambassade russe en France a alerté sur un risque de, je cite, "troisième guerre mondiale".
00:46:52 Et les Etats-Unis ainsi que les alliés européens de Kiev se sont tous opposés à tour de rôle au mot d'Emmanuel Macron.
00:46:58 Adrien Spiteri, Maxime Leguet et Aminata Deme.
00:47:01 Il n'aura fallu que quelques heures avant que le Kremlin réagisse aux propos d'Emmanuel Macron lundi soir.
00:47:08 Le porte-parole russe Dmitry Peskov a fustigé hier le président français et mis en garde les pays occidentaux.
00:47:15 Bon nombre des pays présents lors de cette conférence à Paris ont conscience du danger que représente une implication directe
00:47:22 dans un conflit à grande échelle sur un champ de bataille.
00:47:25 Et bien entendu, ce n'est absolument pas dans leur intérêt, ils doivent en être conscients.
00:47:30 Ces pays devraient donc penser à leurs intérêts et à ceux de leurs citoyens.
00:47:34 Autre réaction et pas des moindres, celle du porte-parole de l'ambassade de Russie en France.
00:47:39 L'envoi de troupes au sol sera la ligne rouge parce que ça peut déclencher la troisième guerre mondiale.
00:47:44 De l'Espagne à l'Allemagne, en passant par le Royaume-Uni, le son de cloche est le même.
00:47:49 Chez les alliés européens, à aucun moment le déploiement de soldats n'a été envisagé.
00:47:54 Une position affirmée sans ambiguïté par le chancelier allemand Olaf Scholz.
00:47:58 Ce qui avait été convenu dès le début entre nous s'appliquait également à l'avenir.
00:48:04 A savoir qu'il n'y aurait pas de troupes au sol, pas de soldats sur le sol ukrainien envoyés par les pays européens ou les États de l'OTAN.
00:48:13 De l'autre côté de l'Atlantique, les États-Unis aussi ont désavoué le président.
00:48:18 Le président Biden a été clair sur le fait que les États-Unis n'enverront pas de soldats à combattre en Ukraine.
00:48:24 Pour l'Ukraine en revanche, cette déclaration est un bon signe envoyé pour la suite des discussions diplomatiques.
00:48:30 Emmanuel Macron est-il allé trop loin ? Je vous pose cette question ce matin, vous flashez le QR code et vous répondez.
00:48:37 Voilà le QR code qui devrait rester un petit peu plus longtemps.
00:48:41 Si vous ne l'avez pas assez longtemps, vous flashez avec votre smartphone et vous répondez à la question.
00:48:47 Vous connaissez le principe.
00:48:48 Au centre commercial Ulysse II dans l'Essonne, une femme de 99 ans a été victime d'un vol à l'arracher.
00:48:54 99 ans.
00:48:55 Un homme est sorti d'une voiture pour lui arracher son sac à main.
00:48:58 C'est-à-dire qu'il y a quand même quelqu'un qui est dans sa voiture et qui se dit "cette vieille dame, 99 ans, elle ne devait pas avancer bien vite,
00:49:04 mais cette vieille dame, je vais lui voler son sac". Qu'est-ce que c'est courageux en réalité ? Qu'est-ce que c'est lâche ?
00:49:08 Oui, puis cette femme est tombée par terre au moment de ce vol.
00:49:11 Elle a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et elle souffre d'une fracture de l'humérus qui nécessite une opération.
00:49:17 Le récit d'Augustin Donatieux et Pierre Emco.
00:49:19 C'est ici, sur le parking de ce centre commercial dans l'Essonne, qu'a eu lieu l'agression.
00:49:26 Lundi, peu après 10h, une femme centenaire vient faire ses courses avec sa petite sœur comme elle le font habituellement.
00:49:33 Sauf que ce matin-là, la femme âgée est prise pour cible par le conducteur d'un véhicule.
00:49:38 Ce dernier l'agresse et lui dérobe son sac.
00:49:41 Dans l'attaque, la vieille dame chute lourdement au sol et se casse l'humérus.
00:49:46 Le voisinage de la retraitée est sous choc.
00:49:49 On ne peut pas tolérer que des personnes âgées se fassent agresser, comme des enfants du reste, c'est inadmissible.
00:49:54 Ils pourraient penser que ça pourrait être leur mère, leur grand-mère, il faut réfléchir un peu.
00:49:58 C'est simplement incompréhensible. C'est ma voisine, elle habite avec sa sœur, on ne le voit pas très souvent.
00:50:06 Mais c'est vraiment... Comment on peut faire ça pour une vieille dame qui n'a rien demandé, qui ne mérite que du respect ?
00:50:14 Donc c'est vraiment quelque chose qu'on ne comprend pas, comment des personnes puissent agir de la sorte.
00:50:20 Selon le Parisien, hier en milieu de journée, les auteurs de ce vol avec violence n'avaient toujours pas été interpellés.
00:50:26 Ils sont activement recherchés par la police.
00:50:30 Marine Le Pen au Salon de l'agriculture, à partir de 9h ce matin, la présidente du groupe Rassemblement National à l'Assemblée va y passer la journée.
00:50:38 Gauthier Lebret, on va comparer son accueil à celui qui a été réservé au président de la République, petit 1.
00:50:44 On va également comparer son accueil à celui réservé à Jordane Bardet, là.
00:50:47 Elle sera mieux accueillie qu'Emmanuel Macron, ça c'est certain.
00:50:50 Est-ce qu'elle sera mieux accueillie que Jordane Bardet ?
00:50:52 Là, c'est toute la question, puisqu'évidemment, les journalistes que nous sommes peuvent y voir une rivalité entre les deux en vue de la prochaine présidentielle.
00:51:00 Elle va devoir aussi clarifier la ligne du Rassemblement National sur plusieurs points précis suite à cette crise agricole.
00:51:07 On attend une prise de parole de Marine Le Pen sur les prix planchers.
00:51:10 Le Rassemblement National est-il pour ou contre les prix planchers ?
00:51:14 Pourquoi il y a un trouble ? Parce que Jordane Bardet, là, en 24h, a dit d'abord que le RN était pour, avant de dire que le RN est contre les prix planchers.
00:51:21 Ça a créé un trouble chez les députés qui attendent de Marine Le Pen qu'elle clarifie la position du Rassemblement National.
00:51:26 Ce matin, elle devrait se déclarer en faveur des prix planchers.
00:51:30 On attend aussi sans doute une clarification sur la politique agricole commune.
00:51:34 Un temps, le RN a critiqué la PAC avant de revenir sur ses propos.
00:51:38 Et puis, évidemment, le Rassemblement National et Renaissance s'affrontent dans les couloirs du Salon de l'agriculture depuis l'ouverture.
00:51:46 Ça a commencé avec Emmanuel Macron qui a accusé le RN d'être derrière son très mauvais accueil samedi dernier avec la coordination rurale.
00:51:54 Donc, ce Salon de l'agriculture est devenu en fait le cadre de ce début de campagne pour les Européennes depuis samedi.
00:52:00 Et les choses vont s'accélérer en fin de semaine, puisque premier meeting pour les Européennes de Jordane Bardet, là, à Marseille dimanche,
00:52:07 avant celui de Renaissance qui va officialiser sa candidate demain, Valérie Ayer.
00:52:13 Ça sera donc la semaine prochaine à Lille pour le meeting de Renaissance.
00:52:16 Gauthier Lebret, merci Gauthier. Cette information de la nuit.
00:52:19 Donald Trump remporte la primaire des Républicains dans le Michigan.
00:52:23 Oui, c'est un nouveau pas franchi pour lui vers l'investiture républicaine.
00:52:26 Toutes les informations de notre correspondante aux Etats-Unis, Fanny Chauvin.
00:52:30 Il s'agit de la cinquième victoire de Donald Trump après le vote de cinq Etats.
00:52:34 C'est donc un sans faute pour le milliardaire et un nouveau coup dur pour sa rivale, Nikki.
00:52:39 Elle est déjà affaiblie, elle ne crée aucune surprise et pourtant, elle décide de rester dans la course.
00:52:46 Mais il faut dire que les pronostics, les sondages ne sont pas très optimistes pour elle.
00:52:51 Donald Trump devrait largement remporter l'investiture républicaine.
00:52:56 On prend donc la direction d'un match retour.
00:52:59 Donald Trump, Joe Biden pour l'élection de novembre 2024.
00:53:03 Car de son côté, le président américain a lui aussi remporté largement la primaire dans le Michigan.
00:53:11 Mais Joe Biden ne fait pas totalement consensus.
00:53:15 En effet, des démocrates, notamment des Arabes américains et des jeunes ont voté blanc en signe de protestation.
00:53:23 En effet, il reproche au président Joe Biden son soutien à Israël.
00:53:29 Joe Biden pourrait donc perdre des voix très précieuses dans cet Etat-clé du Michigan.
00:53:35 De quoi rendre l'issue de l'élection encore plus incertaine.
00:53:39 C'est complètement fou ce qui est en train de se passer aux Etats-Unis.
00:53:42 Donald Trump revient et Joe Biden qui a plus de 80 ans, qui va être à nouveau candidat.
00:53:48 Enfin, qui le souhaite et qui visiblement va l'être à nouveau candidat à la présidentielle.
00:53:53 C'est pour ça qu'on le suit sur C News.
00:53:56 Attention si vous êtes sensible aux pollen, 36 départements sont déjà en alerte.
00:54:01 Les températures douces de cet hiver ont fait bourgeonner certains arbres plus tôt que prévu.
00:54:06 Et résultat, les éternuements, les yeux rouges ou encore les maux de gorge sont déjà d'actualité.
00:54:10 Tony Pitaro et Augustin Donadieu.
00:54:13 Éternuement, nez qui coule et visage qui gratte.
00:54:16 Il ne s'agit pas des symptômes du rhume mais bel et bien des allergies aux pollen en plein milieu de l'hiver.
00:54:22 Selon le réseau national de surveillance aérobiologique, tout le territoire est concerné par ces allergies à l'exception de 4 départements.
00:54:30 Une situation anormale pour les allergologues.
00:54:33 Non, ce n'est pas du tout normal. On est en plein hiver et le réchauffement climatique fait que les plantes pollinisent de plus en plus tôt dans la saison.
00:54:41 Et le réchauffement climatique fait aussi que les plantes pollinisent plus en concentration.
00:54:45 Donc ça augmente la concentration de pollen.
00:54:47 C'est la double peine, une période qui commence plus tôt, plus de pollen et plus agressif.
00:54:53 La cause de cette pollinisation précoce, une douceur digne d'un mois d'avril qui perturbe le cycle des arbres.
00:54:59 Les professionnels demandent à ce que ce paramètre soit pris en compte par les collectivités.
00:55:04 Il faut un vrai sursaut politique, il faut une vraie politique d'aménagement et de plantation qu'on remette tout à plat.
00:55:12 On voit bien que grâce aux efforts des botanistes et à l'avancée de la science, on sait quelles plantes sont à faible pouvoir allergisant et lesquelles sont à fort pouvoir allergisant.
00:55:22 En France, 25% de la population est allergique aux pollens.
00:55:26 C'est trois fois plus qu'au début des années 2000, selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale.
00:55:31 Écoutez bien, ils ont passé une partie de la nuit bloqués dans un ascenseur de la Tour Eiffel à 30 mètres de hauteur.
00:55:39 De 4h à 8h du matin, l'ascenseur est resté coincé entre le premier étage et le rez-de-chaussée avec trois employés à l'intérieur qui venaient de terminer leur mission.
00:55:48 Ils prennent l'ascenseur pour redescendre, ils restent coincés.
00:55:51 La société d'exploitation de la Tour Eiffel affirme qu'ils n'ont couru aucun danger, mais dans Le Parisien, l'un d'eux raconte avoir eu la peur de sa vie.
00:55:59 On le comprend quand on regarde d'en bas, dit-il.
00:56:01 On a l'impression que ce n'est rien, mais c'est tétanisant d'en haut, surtout quand on a le vertige comme moi.
00:56:06 J'ai vu ma vie défiler et un de mes collègues pensait vraiment que c'était la fin.
00:56:09 Ils ont finalement été évacués en rappel par les pompiers.
00:56:12 Parce que l'ascenseur a eu des soubresauts.
00:56:14 Oui, oui.
00:56:15 L'ascenseur a eu des soubresauts, donc on va s'écraser.
00:56:18 La direction de la Tour Eiffel, ne vous inquiétez pas, aucun souci, il y a des systèmes de sécurité.
00:56:24 Décidément, cette Tour Eiffel…
00:56:26 La descente en rappel.
00:56:27 Ça doit être compliqué.
00:56:29 Ils travaillent de nuit, ils prennent l'ascenseur, on leur redescend, paf, ils restent bloqués 4h.
00:56:34 Bon, voilà, on vous raconte cette histoire.
00:56:37 Décidément, effectivement, la Tour Eiffel, il va peut-être falloir que la mairie de Paris se réveille et mette un peu d'argent pour la réparer.
00:56:43 J'ai le sentiment que l'ascenseur est mal entretenu.
00:56:45 Oui, c'est la Tour Eiffel, c'est le symbole de la capitale, voire le symbole du pays.
00:56:51 Bon, allez, je ne te rendrai pas plus.
00:56:53 Ça dit quelque chose, que même ça s'effondre, ça dit quelque chose.
00:56:57 Il est 7h10. Dans un instant, on retrouvera le général Bruno Clermont.
00:57:01 La situation en Ukraine et les réactions après la prise de parole du président de la République.
00:57:09 Un risque de troisième guerre mondiale.
00:57:11 C'est ce qu'a déclaré hier le porte-parole de l'ambassadeur de Russie en France.
00:57:18 Et le porte-parole du Kremlin qui dit que le conflit serait inévitable si des troupes occidentales débarquaient en Ukraine.
00:57:26 Le général Bruno Clermont avec nous dans un instant.
00:57:28 Bon réveil à tous. Restez bien avec nous sur CNews. A tout de suite.
00:57:31 CNews, il est 7h13. Merci d'être avec nous.
00:57:37 Tout d'abord, le Point Info avec Chana Lusso.
00:57:39 L'inscription de l'IVG dans la Constitution arrive aujourd'hui au Sénat et les débats s'annoncent compliqués.
00:57:47 D'un côté, le gouvernement et la gauche favorables à cette réforme.
00:57:50 De l'autre, une partie de la droite encore sceptique devant la formulation retenue par l'exécutif de liberté garantie d'avoir recours à l'IVG.
00:57:57 Le procès du meurtrier d'Eric Masson, Ilyas Akoudad, est attendu à la barre dans la journée.
00:58:04 Hier, la famille du brigadier a été entendue, notamment son père Marc Masson, ancien policier.
00:58:09 Il est revenu sur les aveux d'Ilyas Akoudad, qui a reconnu avoir tiré sur son fils.
00:58:14 Il a demandé à ce qu'on lui épargne les faux regrets.
00:58:17 Et puis les métros parisiens ne s'arrêteront plus en cas de malaise de voyageurs pour fluidifier le trafic,
00:58:23 annonce faite par la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécret.
00:58:27 Selon elle, cette doctrine est absurde.
00:58:29 Il est plus logique que la personne attende les secours sur le quai.
00:58:32 Position soutenue par le SAMU et les pompiers de Paris.
00:58:36 En revanche, le principal syndicat des conducteurs de la RATP déplore une mesure déshumanisante.
00:58:41 Le général Bruno Clermont est avec nous, mon général.
00:58:45 Les Russes ont vivement réagi à la déclaration d'Emmanuel Macron qui n'exclut pas d'envoyer des troupes au sol en Ukraine.
00:58:52 Les troupes occidentales venaient à débarquer en Ukraine.
00:58:55 Le conflit serait, je cite, "inévitable".
00:58:57 C'est ce qu'a dit le porte-parole du Kremlin, donc au plus près de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
00:59:02 La menace est très claire.
00:59:04 La menace est claire et on va repartir il y a deux ans, le 24 février 2024.
00:59:09 Lorsque l'agression est lancée, en 2022, il y avait sur le territoire de l'Ukraine
00:59:15 des centaines de soldats américains, britanniques et canadiens,
00:59:18 qui formaient depuis dix ans les soldats ukrainiens, l'armée ukrainienne,
00:59:21 de manière à mener une offensive, le cas échéant.
00:59:23 Et bien, instantanément, tous ces soldats ont quitté le territoire de l'Ukraine à la demande du président Biden.
00:59:28 Et plus un seul soldat occidental n'était présent sur le territoire de l'Ukraine,
00:59:31 parce que les Russes ont tout de suite annoncé ce qu'on appelle la "sanctuarisation agressive".
00:59:37 Ils ont menacé l'OTAN d'une troisième guerre mondiale et d'une guerre nucléaire,
00:59:40 en disant "si vous intervenez en Ukraine, à ce moment-là, il y aura une guerre mondiale".
00:59:44 À partir de ce moment-là, c'était une ligne rouge, effectivement.
00:59:46 Et cette ligne rouge, elle a été écornée par le président Macron hier,
00:59:50 ce qui a valu les réactions assez fermes de tous les Européens.
00:59:54 Cette menace d'Emmanuel Macron, qui était censée faire réfléchir Vladimir Poutine,
00:59:59 voire le faire reculer, ne se retourne-t-elle pas contre nous et contre tous les Occidentaux ?
01:00:03 En réalité, ça renforce la Russie.
01:00:05 Oui, il est important de rappeler que c'est simplement évoqué.
01:00:08 On n'a pas dit qu'on allait envoyer des soldats.
01:00:10 Bien sûr.
01:00:11 Et donc, ça a quand même provoqué une surréaction.
01:00:14 Le président français dit ça, ça a un poids.
01:00:17 C'est un poids très lourd.
01:00:18 On n'en parlerait pas de pierre maintenant.
01:00:19 Il faut regarder d'abord la France.
01:00:20 La France, effectivement, est affaiblie.
01:00:21 C'est la plus affaiblie, parce qu'à l'occasion de cette réunion,
01:00:24 elle comptait bien afficher sa nouvelle stratégie, beaucoup plus guerrière,
01:00:28 de mobiliser les Européens pour qu'ils fassent les efforts nécessaires.
01:00:32 Et puis, finalement, prendre le leadership européen.
01:00:34 On a vu que ça ne s'est pas vraiment passé comme ça.
01:00:36 Mais les Européens sont également affaiblis parce qu'ils sont apparus divisés.
01:00:39 Or, c'est l'unité des Européens qui va faire le poids de la solidité,
01:00:43 de la réponse et de l'aide aux Ukrainiens.
01:00:45 Mais en fait, ce n'est pas ça qui affaiblit le plus les Occidentaux.
01:00:48 Ce qui nous affaiblit le plus en ce moment, ce n'est pas la phrase du président Macron,
01:00:52 ce n'est pas la polémique, c'est le fait que les 60 milliards d'aide militaire,
01:00:56 essentiellement des Américains, est toujours bloqué.
01:00:58 Et les Ukrainiens n'auront pas d'obus, n'auront pas de missiles,
01:01:01 n'auront pas de quoi résister à une nouvelle offensive de la Russie.
01:01:04 C'est ça qui nous affaiblit.
01:01:06 Ce qui est certain, c'est qu'on pourrait envoyer des hommes à des fins de formation,
01:01:09 mais pas de combat.
01:01:11 Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères,
01:01:14 a dit que nous ne dépasserions pas le seuil de belligérance.
01:01:18 Là aussi, les mots sont très importants en diplomatie.
01:01:21 Le seuil de belligérance.
01:01:23 Comment est-ce que vous définiriez ce seuil de belligérance,
01:01:27 cette fameuse ligne rouge à ne pas dépasser ?
01:01:29 Alors, il y a deux lignes rouges.
01:01:31 Avant de donner la deuxième, j'ai parlé de la première.
01:01:33 La première a été évoquée par le ministre des Affaires étrangères.
01:01:35 C'est d'ailleurs la même discussion qui a été reprise par le ministre des Armées
01:01:38 lors d'une audition au Sénat, à l'Assemblée nationale, qui a eu lieu.
01:01:41 L'idée de la France, ce n'était pas d'envoyer des combattants combattre
01:01:44 en première ligne avec les Ukrainiens contre les Russes.
01:01:46 C'était plutôt de mettre des soldats, des combattants,
01:01:49 derrière le front pour faire de la formation,
01:01:52 pour faire du déménage, pour faire des missions de soutien à l'armée ukrainienne.
01:01:55 Mais une fois qu'on met des uniformes sur le théâtre ukrainien,
01:01:58 un uniforme, c'est un uniforme qu'ils combattent et qu'ils ne combattent pas.
01:02:01 Pour les Russes, c'est l'entrée en guerre de ces pays-là comme belligérant.
01:02:05 Donc ça, c'est une ligne rouge.
01:02:07 La première ligne rouge, je l'ai rappelé au début, c'est que pas de soldats de l'OTAN en Ukraine
01:02:11 qui peuvent affronter directement et pas d'entrée en guerre de l'OTAN contre la Russie,
01:02:15 parce que ça, c'est une escalade garantie.
01:02:18 Et puis la deuxième ligne rouge, qui est un peu plus difficile à comprendre,
01:02:21 mais je pense que je vais l'expliquer, c'est que depuis le début,
01:02:23 les Américains, les Occidentaux disent à l'Ukraine, on vous donne du matériel militaire,
01:02:27 on vous donne des missiles, on vous donne des chars,
01:02:30 mais vous n'avez pas le droit d'utiliser tous ces équipements, tous ces missiles
01:02:33 contre les territoires de la Russie.
01:02:35 Une deuxième raison qu'ils pourraient faire de nous des belligérants,
01:02:37 c'est que les armements que nous livrons en Ukraine,
01:02:39 on autorise l'Ukraine à les utiliser contre les territoires de la Russie.
01:02:43 La seule évolution qu'il y a eu dans ces dernières semaines,
01:02:46 c'est le fait que les Alliés, et la France en particulier,
01:02:49 a autorisé que les Ukrainiens utilisent les fameux missiles Scalp,
01:02:52 des missiles de croisière longue portée,
01:02:55 ils sont utilisés sur les territoires de la Crimée,
01:02:59 contre la flotte russe en berne noire,
01:03:01 ce qui jusqu'à présent était une petite ligne rouge,
01:03:03 celle-ci vient de sauter, mais les deux autres restent
01:03:05 et sont essentielles pour qu'il n'y ait pas d'escalade dans ce conflit.
01:03:08 L'armée française a publié sur le réseau social X ces images, regardez.
01:03:13 Décollage sur alerte et interception d'un avion de reconnaissance
01:03:17 et de renseignement russe au large des côtes estoniennes
01:03:21 par les Mirage 2000 français,
01:03:24 objectif protéger l'espace aérien de nos alliés.
01:03:27 BALT, on va aller voir tourner ces images.
01:03:30 Vous pouvez nous les commenter, Général Bruno Clermont ?
01:03:32 C'est une mission qui se produit régulièrement.
01:03:35 L'OTAN assure à tour de rôle la protection des espaces aériens des pays baltes
01:03:39 qui n'ont pas d'aviation.
01:03:40 Les pays baltes ont des armées très très faibles.
01:03:42 C'est l'OTAN dans la mission de réassurance qui réalise cette mission.
01:03:45 Là, c'est le tour des français des Mirage 2000-5 de la base de Luxeuil
01:03:49 qui sur interception décollent et rappellent aux intrus militaires russes
01:03:55 qu'ils ne peuvent pas rentrer dans l'espace aérien des pays baltes.
01:03:58 Donc nous assurons par délégation la souveraineté aérienne des pays baltes.
01:04:03 C'est quoi comme avion russe, ça ?
01:04:05 C'est un avion de reconnaissance russe qui va faire de l'espionnage électronique,
01:04:09 des photos.
01:04:10 À partir du moment où vous évoluez dans l'espace aérien international,
01:04:12 vous faites ce que vous voulez.
01:04:13 C'est pour ça que les avions français volent également, volent actuellement,
01:04:15 régulièrement, les avions de l'OTAN, au-dessus de la mer Noire,
01:04:18 dans l'espace international et font du renseignement, de l'écoute électronique.
01:04:21 Ça fait partie des possibilités qu'offrent les espaces internationaux.
01:04:25 Et c'est la guerre autour de la guerre.
01:04:27 On s'écoute et on se frôle en se disant "je sais, je peux voir".
01:04:31 On s'écoute, les Russes provoquent.
01:04:33 Du côté de l'OTAN, on calme les provocations,
01:04:35 puisque le but, je l'ai rappelé, ce n'est pas d'escalade.
01:04:37 Donc il faut faire très attention, il faut beaucoup de maîtrise de soi
01:04:39 de la part des pilotes.
01:04:40 Mais ce sont des missions qui sont pratiquées, pas tous les jours,
01:04:43 mais peut-être tous les deux jours, en tout cas dans cette région.
01:04:45 Merci beaucoup, général Bruno Clément.
01:04:47 Restez bien avec nous.
01:04:48 La fin des faux steaks végétaux.
01:04:51 On ne pourra plus dire que c'est un steak, si c'est un steak de soja.
01:04:55 Il faut que ce soit de la viande.
01:04:57 On va en parler dans un instant.
01:04:58 Avec Lomiguio, à tout de suite.
01:04:59 Bon réveil.
01:05:00 C'est l'heure 24, on va parler des steaks végétaux.
01:05:10 On n'a plus le droit de dire que ça s'appelle un steak.
01:05:12 On en parle avec Lomiguio.
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01:05:28 et faire rayonner votre entreprise.
01:05:30 C'est une mesure qui devrait faire plaisir aux éleveurs.
01:05:33 Les aliments à base de protéines végétales ne pourront plus utiliser le nom de produits carnés.
01:05:40 C'est la fin des nuggets de pois chiches et autres steaks de soja.
01:05:44 C'est ça ? Plus de steaks de soja. Fini.
01:05:46 Exactement Romain.
01:05:47 De la viande, c'est de la viande, rappelle le gouvernement, vient un décret publié cette semaine.
01:05:51 Les industriels n'ont plus le droit d'utiliser désormais des termes habituellement associés à la viande
01:05:56 pour vendre des aliments à base de végétaux.
01:05:58 Comme vous l'avez dit, des steaks de soja, des saucisses vegan ou encore du bacon végétal
01:06:02 qu'on a vu apparaître en nombre ces dernières années dans les rayons frais des supermarchés.
01:06:06 C'est plus de clarté pour les consommateurs.
01:06:10 Les industriels vont donc devoir se creuser un peu le cerveau et inventer de nouveaux noms pour tous ces produits.
01:06:16 Parce que ceux qui évoquent la viande sont désormais interdits.
01:06:19 Ils risquent sinon une amende de 7500 euros par produit.
01:06:22 Ils ont toutefois un an pour écouler les stocks existants.
01:06:25 C'est très bien, on se dit un steak c'est un steak.
01:06:27 Après on n'y comprend plus rien, un steak de soja.
01:06:29 Pour les éleveurs en plus c'est une bonne mesure.
01:06:31 Oui, le président de la Fédération Nationale Bovine a salué un décret très attendu,
01:06:36 assez clair a-t-il dit, et essentiel pour la protection de la dénomination.
01:06:40 La seule limite toutefois à ce décret, c'est qu'il ne s'appliquera qu'aux produits fabriqués en France.
01:06:44 Les industriels du végétal estiment donc que cela va créer une inégalité de traitement
01:06:49 et une concurrence déloyale puisqu'on va pouvoir continuer à importer des produits avec ces noms.
01:06:54 Il y a toutefois une autre mesure très attendue par les éleveurs.
01:06:57 Une mesure annoncée par Gabriel Attal dès son discours de politique générale.
01:07:01 L'interdiction ou au minimum l'encadrement très sévère de la viande de synthèse.
01:07:06 Vous saviez c'est de la viande créée en réalité en laboratoire, in vitro,
01:07:11 à nouveau pour qu'on ne fasse pas passer pour de la viande ce qui n'en est pas.
01:07:14 Alors qu'est-ce qui reste autorisé ?
01:07:16 Certains produits transformés à base de végétaux,
01:07:19 à condition qu'ils contiennent quand même de la viande dans une quantité non négligeable,
01:07:22 comme, on l'apprend à l'occasion de ce décret, de l'andouille, du chorizo, des cordons bleus ou encore du saucisson.
01:07:28 Un saucisson pourra désormais contenir jusqu'à 5% de protéines végétales.
01:07:32 Il faudra toutefois que l'affichage soit clair.
01:07:35 Rappelons aussi qu'il existe déjà une interdiction de ce type pour les produits laissés.
01:07:39 Chorizo, attendez je vous coupe, pour bien comprendre, dans le chorizo, l'andouille, on peut mettre du végétal ?
01:07:45 Oui on peut en mettre, il faut que ce soit indiqué mais on peut en mettre.
01:07:47 Les spécialistes de l'andouille et du chorizo.
01:07:50 Et on n'en manque pas.
01:07:52 On est tombé à la renversée.
01:07:54 Rappelons toutefois.
01:07:56 Je vous laisse la responsabilité de votre prise de position.
01:07:58 Qu'il existe une interdiction de ce type pour les produits laitiers.
01:08:02 On ne peut pas en effet appeler des boissons à base d'avoine, de riz ou de soja.
01:08:07 On ne peut pas non plus appeler yaourt, beurre ou fromage des préparations qui comportent des protéines végétales.
01:08:12 Une interdiction déjà appliquée et qui semble bien fonctionner.
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01:08:33 C'est vrai qu'on ne peut pas être anti-viande et ensuite utiliser les termes de la viande.
01:08:39 Si on veut manger autre chose que la viande, autant prendre un produit qui ne s'appelle pas comme de la viande.
01:08:43 Le temps tout de suite et on commence avec la météo des neiges.
01:08:47 La météo avec BDOR.fr
01:08:49 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:08:52 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:08:55 Place à présent à votre météo des neiges où la prudence sera une nouvelle fois de rigueur en cette journée de mercredi
01:09:01 avec au programme un risque d'avalanche particulièrement marqué.
01:09:04 Ce sera d'ailleurs le cas du côté d'Oron, où il est tombé l'équivalent d'un mètre de neige en seulement 48 heures.
01:09:09 Et donc conséquence, le manteau neigeux est particulièrement instable.
01:09:13 Ce sera d'ailleurs le cas du côté de Cotterey avec au programme un temps nuageux aujourd'hui.
01:09:16 Un risque d'avalanche accru, le tout dans des températures qui restent à peu près conformes au normal de saison.
01:09:22 Si vous êtes à Tignes ou encore à Val Thorin, soyez bien prudent.
01:09:25 Le risque d'avalanche restera marqué aujourd'hui avec en prime le retour de quelques flocons de neige dans le courant de la journée.
01:09:32 C'était la météo avec BDOR.fr
01:09:34 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:09:37 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:09:40 Allez le temps, Alexandra Blanc.
01:09:42 La météo avec Groupe Verlaine.
01:09:44 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:09:48 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:51 On reste à la montagne, direction les Pyrénées Alexandra.
01:09:54 Oui en effet, où l'on a eu de fortes chutes de neige depuis deux jours, avec localement plus d'un mètre de neige tombé dans l'Ariège ou encore sur les Hautes-Pyrénées.
01:10:04 Le risque d'avalanche restera bien marqué en cette journée de mercredi, notamment sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes.
01:10:10 Regardez ces images sur les Hautes-Pyrénées avec au programme localement plus d'un mètre de neige.
01:10:16 On retrouvera une journée de transition aujourd'hui, un temps un peu plus clément, avec néanmoins un temps assez pluvieux, assez nuageux entre les Pyrénées-Orientales, le centre,
01:10:24 ou encore en allant vers la Côte d'Azur et la Corse.
01:10:26 On retrouve d'ailleurs beaucoup de pluie aujourd'hui sur la façade orientale de la Corse, partout ailleurs globalement de bonnes conditions, du soleil entre le sud-ouest et le nord-est, ciel parfaitement dégagé.
01:10:37 Dans l'après-midi, nouvelle perturbation qui va arriver en Bretagne, amélioration également autour du Golfe du Nyon cet après-midi avec le retour du Mistral et de la Tramontane,
01:10:45 et toujours beaucoup d'eau du côté de la Corse.
01:10:47 Les températures quant à elles, elles baissent un petit peu ce matin.
01:10:50 On l'a vu, quelques gelées notamment à Orléans ou encore à Blois, 4 degrés seulement pour Bordeaux ou encore 5 degrés à Dijon.
01:10:57 Et dans l'après-midi, les températures restent à peu près conformes aux normales, 10 à 12 degrés en moyenne entre Lille et Paris.
01:11:03 Vous aurez 13 degrés du côté de Nantes ou encore de Bordeaux et tout de même jusqu'à 20 degrés à Nice.
01:11:08 Nice qui va d'ailleurs retrouver un temps plus sec et plus ensoleillé aujourd'hui.
01:11:13 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:11:17 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:11:20 groupeverlaine.com
01:11:21 C News, il est 7h30, vous regardez la matinale à la une ce matin.
01:11:26 Des actes de vandalisme, de plus en plus de voitures sont retrouvées par leurs propriétaires avec des pièces en moins.
01:11:32 Le pare-choc a été volé, les phares ont été volés, les rétroviseurs ont été volés.
01:11:37 Reportage C News à suivre.
01:11:39 La France affaiblie après les propos d'Emmanuel Macron au sujet de l'envoi de troupes en Ukraine.
01:11:44 Emmanuel Macron qui voulait y reprendre, pourtant le leadership européen, il perd en crédibilité.
01:11:50 On va y revenir avec Paul Sujit à 7h50, édito politique.
01:11:54 A tout de suite Paul.
01:11:55 Bonne nouvelle pour les usagers du métro.
01:11:59 Valérie Pécresse, les rames ne s'arrêteront plus quand des passagers auront des malaises.
01:12:06 C'est ce que propose la présidente de la région et de la France.
01:12:09 On sera en direct avec le chef des urgences de l'hôpital, Larry Boisier, qui va tout nous expliquer.
01:12:15 Il s'agit de fluidifier le trafic.
01:12:17 Les patients, les malades ne seront plus traités dans la rame de métro mais sur le quai.
01:12:22 Et puis c'est en ce moment le salon de l'agriculture, porte de Versailles à Paris.
01:12:26 On y rejoindra Adrien Spiteri qui sera avec des bouchées.
01:12:29 C'est la thématique de la matinale, on parlait à l'instant des steaks végétaux.
01:12:32 A tout de suite Adrien.
01:12:34 C'est un phénomène qui prend de l'ampleur. De plus en plus de voitures se font désosser par des voleurs, Chana.
01:12:39 Oui, les victimes ont la mauvaise surprise de retrouver leur véhicule sans pare-chocs, sans capot ou encore sans phare.
01:12:45 Exemple dans le Val d'Oise, dans ce reportage de Fabrice Elsner avec le récit de Michel Dos Santos.
01:12:50 Alors j'habite juste là et j'avais garé ma voiture ici.
01:12:54 Elle n'avait pas de capot, elle n'avait pas de phare, elle n'avait pas de pare-chocs.
01:12:58 En janvier dernier, deux semaines seulement après avoir acheté sa voiture d'occasion, Alexandra la retrouve en partie désossée.
01:13:05 On croit que ce n'est pas notre voiture, on n'a pas l'habitude de la voir comme ça.
01:13:09 Cette habitante de Jouilmoutier porte plainte. Quelques temps plus tard, les voleurs sont identifiés.
01:13:15 Ce sont des jeunes personnes qui commettent ce vandalisme, qu'on ne peut pas réprimer par rapport au gênage.
01:13:21 Ils sont localisés dans les communes invaginantes.
01:13:26 Des voleurs aux techniques bien rodées. Selon ce garagiste, le vol de pièces ne peut prendre que quelques minutes.
01:13:31 Ils cassent le carreau pour atteindre la poignée intérieure du véhicule pour ouvrir le véhicule.
01:13:36 Ils volent le capot, le phare, tout ce qui est pare-chocs.
01:13:40 Des pièces intraçables, immédiatement revendues sur internet.
01:13:44 Je pense qu'il y a des garages où des gens peu scrupuleux qui volent les pièces sur des véhicules
01:13:48 pour qu'eux puissent réparer leurs véhicules eux-mêmes et vendre sur internet.
01:13:52 De nombreuses victimes peinent à récupérer leurs véhicules. Les réparations prennent parfois plusieurs mois.
01:13:57 On a un très gros problème d'approvisionnement de pièces, surtout les pièces électroniques qui viennent d'Asie.
01:14:03 Et on peut attendre effectivement six mois à un phare avec tous les composants électroniques qu'il y a dans le phare.
01:14:09 Des réparations qui peuvent s'élever à plusieurs milliers d'euros, prises en charge en grande partie par les assurances.
01:14:17 La réponse de la Russie après les propos chocs d'Emmanuel Macron sur l'envoi possible de troupes en Ukraine.
01:14:23 Si les troupes occidentales débarquaient en Ukraine, le conflit serait inévitable, dit le porte-parole du Kremlin.
01:14:28 La menace est très claire. Écoutez.
01:14:30 Bon nombre des pays présents lors de cette conférence à Paris ont conscience du danger que représente une implication directe
01:14:37 dans un conflit à grande échelle sur un champ de bataille.
01:14:40 Et bien entendu, ce n'est absolument pas dans leur intérêt, ils doivent en être conscients.
01:14:45 Ces pays devraient donc penser à leurs intérêts et à ceux de leurs citoyens.
01:14:49 Général Bruno Clermont avec nous.
01:14:51 Monsieur le Général, est-ce que cet épisode, la déclaration d'Emmanuel Macron de lundi soir, n'affaiblit pas la France et plus largement les Occidentaux ?
01:15:00 En tout cas, c'est une situation qui est regrettable parce que l'initiative du président Macron était louable.
01:15:05 Il voulait fédérer les Européens, les remobiliser pour aider l'Ukraine qui est en difficulté.
01:15:11 Et malheureusement, cette phrase malheureuse, qui d'ailleurs à mon avis est surjouée parce qu'en fait, il n'a pas dit ce qu'on lui reproche d'avoir dit,
01:15:19 a eu comme conséquence que la France n'a pas pu mettre en valeur sa nouvelle stratégie,
01:15:25 qui est une stratégie qui s'engage beaucoup plus en faveur des Ukrainiens avec plus d'armement, un accord bilatéral qui a été signé, une vraie stratégie volontariste.
01:15:33 Puis ça a également fait que la France est en difficulté alors qu'elle revendiquait visiblement le leadership des Européens
01:15:39 au moment où les Américains sont en train de tourner le dos à l'Ukraine.
01:15:42 Donc oui, c'est un affaiblissement des Occidentaux, mais j'insiste sur un fait important quand même,
01:15:46 c'est que cet épisode est évidemment regrettable pour la diplomatie française.
01:15:49 Moi, je le regrette parce que nos armées ne méritent pas ça.
01:15:52 Elles sont engagées et ça ne rentre pas en cause de l'engagement des armées.
01:15:55 Mais ce qui est certain, c'est que le vrai risque d'affaiblissement des Occidentaux, ce n'est pas ça.
01:15:59 C'est le fait que les Américains n'ont toujours pas voté ce paquet de 60 milliards qui est indispensable aux Ukrainiens
01:16:05 pour être capables de tenir leurs objectifs et en ce moment de repousser ce qui pourrait bien être une offensive russe
01:16:11 qui serait lancée au printemps parce que les Russes aujourd'hui ont un rapport de force qui leur est favorable
01:16:16 en raison du désengagement des Américains.
01:16:19 Merci Monsieur le Général, vous restez bien avec nous. Emmanuel Macron est-il allé trop loin ?
01:16:23 Je vous pose cette question ce matin, vous avez flashé le QR code, on va entendre vos réponses dans un instant.
01:16:28 Allez, on va partir à présent au salon de l'agriculture.
01:16:32 On va retrouver Adrien Spiteri, notre envoyé spécial au salon de l'agriculture.
01:16:36 Adrien, vous êtes avec des bouchées qui se préparent, dites-nous tout.
01:16:41 Oui, exactement Romain. Alors avant de les rejoindre, juste pour vous montrer ce stand,
01:16:48 il se trouve juste en face des animaux, juste en face des agriculteurs
01:16:52 et il permet de découvrir les produits du terroir français.
01:16:55 On va aller justement les voir puisque les vitrines sont quasiment prêtes, en tout cas celle-ci.
01:16:59 Regardez, il y a de tout, il y a du faux-filet, du filet de veau, noix de veau, gigots d'agneau, colliers d'agneau même.
01:17:06 Et on va aller rejoindre justement François parce qu'ici sur ce stand, François, vous me disiez qu'il y a un petit quiz,
01:17:11 il y a des petits jeux sympathiques pour permettre aux Français de découvrir les produits du terroir.
01:17:16 Bien sûr, c'est l'interprofession de la viande, c'est sa part du champ, de l'éleveur jusqu'au cœur de l'assiette.
01:17:22 C'est hyper important. Nous, avec les jeux qu'on fait ici avec un cuisinier,
01:17:26 on fait découvrir les espèces, toutes les qualités de viande.
01:17:30 Alors ils font un jeu, ils doivent reconnaître par rapport à des questions quelles espèces que c'est.
01:17:35 Et puis derrière, il y a une recette avec un cuisinier, puis ils partent avec plein de cadeaux, plein d'informations.
01:17:40 Ils nous posent des questions, puis on est là pour échanger avec eux, leur expliquer ce que c'est que la filière viande.
01:17:45 Alors on présente plein de races. Les abats aussi, les abats.
01:17:49 Chaque jour, on met une race en valeur. Là, il y a de la basanèse aujourd'hui.
01:17:56 Il peut y avoir de la blonde d'Aquitaine, et un jour c'est de la limousine, etc.
01:18:01 Toutes les races, elles passent et puis on passe un bon moment.
01:18:04 Je vois que vous avez un message sur votre tablier.
01:18:07 Aimer la viande, manger en mieux, c'est un peu un message politique en ces temps en plus troubles
01:18:13 où les agriculteurs se mobilisent justement pour inciter les gens à manger français,
01:18:17 et là, ils dénoncent la concurrence déloyale des produits étrangers. Qu'est-ce que ça veut dire ce message ?
01:18:21 Ça veut dire manger en mieux, c'est-à-dire que l'éleveur fait un très beau produit aujourd'hui.
01:18:26 Il fait un travail extraordinaire sur le terrain, et nous, nous travaillons avec les éleveurs.
01:18:31 Avec Interbev, la Confédération de la Boucherie Française aujourd'hui,
01:18:34 qu'est-ce qu'on a choisi avec Jean-François Guillard qui est président confédéral et président d'Interbev ?
01:18:39 Un éleveur, un boucher. Faire vivre le pays où on est, la région où on est, avec de la proximité.
01:18:47 On est carrément dans la réalité aujourd'hui de la proximité.
01:18:53 Merci beaucoup François, bon courage pour aujourd'hui.
01:18:55 Donc si vous voulez découvrir de la viande et même en manger tout au long de la journée,
01:19:00 vous savez où aller au Salon de l'agriculture aujourd'hui.
01:19:03 Merci beaucoup Adrien Spiteri.
01:19:06 Merci à tous dans la boucherie également, on se réveille tôt.
01:19:09 On salue tous les bouchers.
01:19:11 Merci Adrien de nous faire vivre ce salon 7h38.
01:19:14 Restez bien avec nous, dans un instant on sera avec un médecin urgentiste.
01:19:17 On va parler de la nouvelle doctrine dans le métro parisien.
01:19:21 Quand un passager fait un malaise, il ne sera plus soigné dans la rame, dans le métro lui-même,
01:19:28 dans le train, mais sur le quai.
01:19:30 Comme ça, ça permettra au métro de circuler et de fluidifier le trafic.
01:19:34 On va parler avec un médecin urgentiste, chef des urgences à l'hôpital Larry Boisier à Paris.
01:19:40 En direct avec nous, le docteur Eric Revu. A tout de suite.
01:19:43 CNews, 7h42, je vous pose cette question.
01:19:50 Depuis le début de la matinale, troupes au sol en Ukraine, Emmanuel Macron est-il allé trop loin ?
01:19:57 Vous avez flashé le QR code, vous avez répondu à cette question, voici vos réponses.
01:20:02 Oui, Emmanuel Macron va trop loin dans ses décisions qu'il prend seul,
01:20:07 sans parlement, sans l'OTAN, sans l'avis de personne.
01:20:11 Il est devenu paranoïaque et fou.
01:20:14 Désolé, c'est insupportable et gravissime.
01:20:18 Il s'agit d'une fausse bonne idée, car en effet, le monde entier est contre.
01:20:26 Le problème en fait, c'est un effet de diversion.
01:20:28 Il s'agit de parler d'autre chose, de ne pas parler d'agroalimentaire,
01:20:31 surtout de l'immigration, le débat chaud pour les européennes.
01:20:34 C'est comme tout ce que fait M. Macron, il va toujours trop loin,
01:20:37 de toute façon, que ce soit pour les gilets jaunes, les agriculteurs.
01:20:40 Il fait tout croire aux gens qui font des choses bien,
01:20:43 mais au final, tout est mauvais et il prend les décisions seul.
01:20:46 Il croit le roi de France et le peuple subit ce qu'il décide, c'est tout.
01:20:50 Emporté par son complexe de supériorité, n'écoutant que lui,
01:20:54 Emmanuel Macron parle de ses convictions propres
01:20:58 et veut que la France fasse sienne ses convictions propres.
01:21:02 Il est très loin du compte et il met en danger la sécurité des Français.
01:21:07 – Voilà, beaucoup de réactions, vous l'avez entendu, plutôt négatives.
01:21:13 Emmanuel Macron n'est pas paranoïaque et fou, non, il dit ce qu'il veut.
01:21:16 Il est le président de la République et chef des armées, en l'occurrence.
01:21:20 On peut ensuite débattre de ce qu'il a dit lundi soir
01:21:25 et c'est ce qu'on fait sur ces news, évidemment.
01:21:27 Allez, on change totalement de sujet.
01:21:29 Le métro parisien ne s'arrêtera plus en cas de malaise voyageur.
01:21:32 Le malade sera sorti du train et soigné sur le quai.
01:21:37 Ça permettra au métro de repartir et ça augmentera la fluidité du trafic.
01:21:41 Aujourd'hui, le malade est soigné dans le train.
01:21:44 Docteur Revu, chef des urgences à l'hôpital Lariboisière à Paris,
01:21:47 merci d'être en direct avec nous.
01:21:49 Merci beaucoup, vous êtes devant, dans le centre des urgences,
01:21:52 avec un camion du SAMU de Paris derrière vous.
01:21:55 Désormais, les passagers qui font des malaises sont sortis de la rame,
01:21:58 soignés sur le quai.
01:21:59 Médicalement parlant, qu'est-ce que ça change ?
01:22:01 Et la question qu'on se posait déjà avant d'aller plus loin,
01:22:05 comment on définit un malaise ?
01:22:08 C'est ça la grande question, en fait, parce que le malaise, ça ne veut rien dire.
01:22:12 En même temps, on peut considérer un malaise grave.
01:22:14 Actuellement, la RATP considère que c'est un malaise grave
01:22:17 qui correspond à peu près à un malaise voyageur grave par jour,
01:22:22 qui peut être quelqu'un qui est tombé sur les voies, par exemple.
01:22:25 Ça, c'est le cœur de notre métier, pour lequel on est obligé d'aller sur les voies.
01:22:29 Donc c'est vrai que ce malaise-là, c'est celui qu'on redoute le plus.
01:22:34 C'est quelqu'un qui est sous les quais du métro.
01:22:37 Par contre, un malaise, ça peut également être quelqu'un qui fait un infarctus,
01:22:40 qui fait un malaise vagal parce qu'il y a beaucoup de monde,
01:22:43 et dans ce cas-là, il va s'écrouler.
01:22:45 Pour répondre clairement à votre question, oui, c'est un bénéfice important pour nous
01:22:50 de prendre en charge les patients sur le quai parce que ça nous simplifie le travail,
01:22:54 notamment pour pouvoir prendre en charge, on a plus d'espace, c'est plus simple.
01:22:57 D'accord. On est passager.
01:23:00 On voit quelqu'un tomber dans les pommes, pour parler clairement,
01:23:05 perdre connaissance, puis reprendre ses esprits, mais être un peu faible.
01:23:10 Qu'est-ce qu'on fait quand on est passager ?
01:23:13 La première chose, c'est qu'il faut alerter.
01:23:15 Statistiquement, vous avez plusieurs personnes qui sont avec vous pour pouvoir vous aider.
01:23:20 On est vraiment tout seul en présence de ce voyageur.
01:23:23 La première chose qu'il faut faire, c'est, la soirée,
01:23:25 essayer d'avoir un petit peu des renseignements.
01:23:27 Il se trouve que les téléphones marchent bien dans le métro,
01:23:29 donc il faut appeler au secours pour pouvoir donner des renseignements médicaux.
01:23:35 Là où c'est important, vous comprenez un petit peu,
01:23:37 c'est que pour nous, c'est beaucoup plus compliqué d'intervenir
01:23:40 si quelqu'un, imaginerait qu'il tire sur la sonnette d'alarme entre deux stations,
01:23:44 ce serait beaucoup plus compliqué pour intervenir.
01:23:46 Donc il est beaucoup plus intelligent de sortir la victime et la mettre sur le quai,
01:23:50 parce qu'on est à telle ou telle station,
01:23:52 l'Ardu Nord, pour l'exemple, et puis on va venir intervenir.
01:23:55 C'est beaucoup plus simple.
01:23:56 Dans quel cas il ne faut pas transporter la victime
01:23:59 et l'extraire de la rame de métro pour l'amener sur le quai ?
01:24:04 Quels sont les signaux qu'il faut remarquer, qu'il faut voir,
01:24:09 qui font qu'on ne doit pas transporter la victime ?
01:24:14 Je dirais que la seule fois où il ne faut pas le faire,
01:24:17 c'est ce qui arrive malheureusement,
01:24:19 c'est les gens qui sont coincés entre le quai et le métro.
01:24:22 Parce que là, c'est important, on a besoin de moyens avec les pompiers
01:24:25 pour pouvoir extraire la personne.
01:24:27 C'est les seules fois.
01:24:29 Et notamment, ne pas descendre non plus sur les voies,
01:24:31 parce qu'il y a un risque d'accident et de suicide.
01:24:34 C'est les deux seules fois, surtout la plupart du temps,
01:24:36 il n'y a aucun danger à sortir une victime et l'amener sur le quai.
01:24:40 Mais même si c'est une crise cardiaque, un AVC,
01:24:46 on peut sortir la personne et l'amener sur le quai ?
01:24:50 Oui, oui.
01:24:51 Très, très clair.
01:24:53 Merci beaucoup, Dr Revu.
01:24:55 Merci d'avoir pris quelques minutes,
01:24:56 parce que j'imagine que pas trop des urgences à l'hôpital Larry-Boisier,
01:24:59 ça nécessite 100% de votre concentration.
01:25:05 Merci d'avoir pris quelques minutes pour répondre aux questions de CNews,
01:25:09 à mes questions.
01:25:10 Merci beaucoup.
01:25:11 Bonne journée à vous, bon courage.
01:25:13 Allez, tout de suite, l'économie.
01:25:15 On va parler du durcissement des conditions d'indemnisation du chômage.
01:25:18 Ça fonctionne.
01:25:19 C'est dur, mais ça fonctionne.
01:25:21 On en parle avec Léon.
01:25:22 Votre programme, avec Domexpo.
01:25:23 4 villages en Ile-de-France.
01:25:25 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:25:27 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:25:29 Retrouvez votre programme avec le Chinese Business Club,
01:25:32 réseau d'affaires de référence en France pour développer votre networking à haut niveau
01:25:36 et faire rayonner votre entreprise.
01:25:38 Une étude publiée hier vient nourrir le débat sur le durcissement des conditions d'indemnisation du chômage.
01:25:43 Visiblement, le mythe, quand on réduit les aides pour pousser, inciter les demandeurs d'emploi à accepter un poste,
01:25:52 ça fonctionne.
01:25:53 Exactement, c'est ce que veut faire Gabriel Attal.
01:25:55 Il l'a dit dimanche, il voudrait aller encore plus loin, durcir encore plus les conditions d'indemnisation,
01:25:59 réduire éventuellement la durée d'indemnisation chômage et le montant des indemnités.
01:26:04 Mais avant d'aller plus loin, de procéder à un nouveau durcissement,
01:26:07 c'est intéressant de voir si les précédentes mesures ont été efficaces.
01:26:10 Si, pour le dire clairement, en étant moins généreux avec les chômeurs,
01:26:14 ceux-ci en font plus pour retrouver un emploi ou acceptent de revoir leur prétention salariale à la baisse plus rapidement.
01:26:22 Réponse du service des statistiques du ministère du Travail.
01:26:25 Oui, ça fonctionne.
01:26:26 Quand, à partir de 2021, on a réduit le montant des indemnités journalières de 10%,
01:26:31 on a constaté que de plus en plus de chômeurs avaient repris une activité.
01:26:37 De même, lorsqu'on a allongé de 4 à 6 mois la durée de cotisation de travail nécessaire pour ouvrir des droits,
01:26:43 on a pu observer un recul du nombre de chômeurs.
01:26:46 L'étude montre aussi que les emplois repris sont souvent plus précaires.
01:26:50 C'est vrai. En étant moins indemnisés, on est poussé à reprendre plus vite un emploi,
01:26:54 même s'il est temporaire, même s'il est moins bien payé.
01:26:57 C'est juste à nuancer.
01:26:59 Une autre conséquence d'un précédent tour de vie s'appliquait à l'assurance chômage,
01:27:02 c'est qu'il y a désormais un système de malus appliqué aux entreprises qui abusent des contrats courts.
01:27:08 Cela les a poussées, ces entreprises, à allonger la durée des contrats, la durée moyenne des contrats proposés.
01:27:14 Donc oui, il y a des contrats temporaires, mais d'une durée plus longue.
01:27:18 Et puis surtout, ce qu'on peut dire, c'est que vu l'état de nos finances et la dette accumulée de l'assurance chômage,
01:27:23 dans tous les cas, il vaut mieux un emploi, même temporaire, que pas d'emploi.
01:27:27 La norme, d'ailleurs, devrait être de travailler dès qu'on peut et d'être toujours mieux payé en travaillant qu'en étant durablement au chômage.
01:27:33 Le Mic, au-delà de ces mesures, est-ce qu'il ne faut pas aussi faire évoluer la perception qu'on a parfois de l'assurance chômage ?
01:27:40 Oui, en effet, il faut rappeler, rappeler, encore rappeler que le chômage,
01:27:43 ce n'est pas comme un droit aux vacances qu'on cumulerait en travaillant.
01:27:47 On ne travaille pas, comme on peut l'entendre parfois, six mois pour ensuite prendre trois mois ou bénéficier de trois mois de chômage.
01:27:53 C'est une assurance, une assurance contre la perte d'emploi pour laquelle tous ceux qui travaillent cotisent.
01:27:58 Ça représente d'ailleurs une part importante des cotisations salariales.
01:28:02 Quand on indemnise trop, c'est sur ceux qui travaillent que ça pèse,
01:28:07 parce que ce sont eux qui payent les indemnités des inactifs,
01:28:10 d'où la nécessité de réduire autant que possible, et quand on le peut, le recours à cette assurance,
01:28:15 en tout cas pour ceux qui peuvent, qui ont la possibilité de reprendre rapidement un travail.
01:28:20 Quand on entend quelqu'un dire « tiens, je vais travailler six mois et bénéficier de six mois de chômage »,
01:28:25 en fait, c'est financé par les salariés.
01:28:27 Exactement, et c'est un abus du système et de cette assurance.
01:28:30 Merci Le Mic.
01:28:32 C'était votre programme avec le Chinese Business Club,
01:28:35 réseau d'affaires de référence en France pour développer votre networking à haut niveau
01:28:39 et faire rayonner votre entreprise.
01:28:41 C'était votre programme avec Dome Expo, quatre villages en Ile-de-France,
01:28:44 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:28:47 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:28:49 Emmanuel Macron, le président trop bavard.
01:28:53 Édito politique, Paul Sujit dans un instant. A tout de suite.
01:28:59 La phrase d'Emmanuel Macron sur l'envoi possible de soldats occidentaux en Ukraine a continué de faire réagir.
01:29:05 Hier, tous les pays alliés de la France ont pris leur distance avec cette hypothèse. Paul Sujit.
01:29:10 Oui, Romain, alors je vais laisser à ceux dont c'est le métier d'analyser la justesse
01:29:14 ou la pertinence de cet effet de manche, deux ans après le début de l'invasion russe en Ukraine.
01:29:18 Mais que Emmanuel est tort ou raison sur le fond, politiquement la forme est désastreuse.
01:29:23 Après avoir fait bondir l'ensemble des oppositions d'abord,
01:29:25 le président de la République a mis lui-même en scène son isolement diplomatique.
01:29:29 Il avait été celui qui jusqu'au bout presque disait qu'il fallait dialoguer avec Vladimir Poutine.
01:29:34 Il avait même dévoilé sans l'avis du président russe le contenu de certains de ses échanges téléphoniques
01:29:38 pour les besoins de ses clips de campagne.
01:29:40 Emmanuel Macron était déjà seul lorsqu'il disait qu'il ne fallait pas humilier la Russie.
01:29:44 Il est encore seul à présent à dire que les pays occidentaux pourraient aller se battre sur le sol ukrainien.
01:29:49 L'effet semble contre-productif.
01:29:51 Plutôt que d'impressionner le Kremlin, Emmanuel Macron rassure Vladimir Poutine
01:29:55 en forçant tous les pays occidentaux à déclarer l'un après l'autre qu'ils ne mourront pas pour Kiev.
01:29:59 C'est l'inverse d'une démonstration de force, mais surtout aux yeux des Français,
01:30:02 il est difficile de ne pas passer une fois de plus pour un président trop bavard.
01:30:06 Le président du bavardage, vous pensez qu'Emmanuel Macron devrait parler moins ?
01:30:10 Alors, moins, pas forcément, mais en tout cas mieux.
01:30:12 Emmanuel Macron a toujours été subjugué par l'effet de sa propre parole.
01:30:16 Il sait que le charme opère par elle, et plusieurs fois d'ailleurs le miracle s'est produit
01:30:20 en privé. Tous ses interlocuteurs vous disent qu'il a du charisme,
01:30:23 mais en public, ses envolées lyriques de campagne ont contribué,
01:30:26 notamment à le faire élire président en 2017.
01:30:29 Mais Emmanuel Macron y a pris goût, et l'exercice de la présidence se fait en usant
01:30:33 et en abusant de cette figure rhétorique qui est l'hyperbole.
01:30:36 Quand il faudrait dire un peu, le président de la République pense beaucoup,
01:30:39 et il dit énormément. La forme supplante le fond, le plaisir du verbe,
01:30:43 ou plus encore l'éclat de voix, parfois le coup de colère, on l'a vu,
01:30:46 ou la transgression finit par tout emporter.
01:30:48 Un jour il dit qu'il veut donc emmerder les non-vaccinés,
01:30:51 un autre il demande avec naïveté qui aurait pu prédire l'arrivée de la crise climatique,
01:30:54 et je vous passe le florilège bien connu désormais, des petites phrases des débuts,
01:30:58 sur ceux qui ne sont rien, etc. Chaque fois Emmanuel Macron pense flatter
01:31:01 une partie, une grande partie de la majorité silencieuse qui pense supposément comme lui,
01:31:06 mais à force de maladresse ou même d'exagération dans le propos,
01:31:09 il finit par faire l'unanimité contre lui.
01:31:11 Reste que, en politique intérieure, c'est une maladresse,
01:31:14 en diplomatie c'est grave.
01:31:16 - Le président ne devrait donc pas dire tout ça ?
01:31:19 - Non, et vous avez raison de faire allusion dans votre formule à François Hollande,
01:31:22 car on a un peu l'impression que tout ceci nous ramène à François Hollande.
01:31:25 La différence peut-être, c'est que lorsque François Hollande est piégé par ses propos
01:31:29 sur l'ascendant, ou lorsqu'il commet l'erreur d'avouer à des journalistes
01:31:32 qu'il a fait tuer des personnes à l'étranger par ses services secrets,
01:31:35 tout ceci se passe dans un contexte privé, dans lequel le président n'a pas compris
01:31:39 que ses propos pourraient être cités, soit par son ex-épouse,
01:31:41 soit par des journalistes qui ont endormi sa confiance.
01:31:44 Alors qu'Emmanuel Macron, lui, se piège lui-même en public
01:31:47 lorsqu'il est bien certain que tous les micros sont ouverts et l'enregistre.
01:31:50 - Paul Sujit, avec nous tous les matins.
01:31:53 Merci beaucoup Paul.
01:31:54 À 8h10, soyez là, Sonia Mabrouk, la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:31:59 Sonia qui recevra ce matin Christophe Béchut, ministre de la Transition écologique
01:32:03 et de la cohésion des territoires de France.
01:32:06 C'est important de le préciser.
01:32:07 Allez le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:32:10 La météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
01:32:14 garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:32:16 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:32:18 - Un temps calme aujourd'hui, Alexandra.
01:32:21 - Oui, c'est en quelque sorte une journée d'accalmie,
01:32:23 même si sept départements restent placés sous surveillance,
01:32:25 notamment les Pyrénées-Atlantiques avec ce risque d'avalanche
01:32:28 qui va se maintenir au moins jusqu'à 10h ce matin.
01:32:31 Et puis six départements pour les Crus, ça déborde notamment en Seine-et-Marne
01:32:35 ou encore en allant vers le Pas-de-Calais avec la Cru de la Cange.
01:32:38 Mais aujourd'hui, c'est vraiment la journée la plus calme de la semaine
01:32:42 avec au programme ce matin un temps assez lumineux entre le Pays Basque,
01:32:46 le centre, le bassin parisien ou encore le Nord-Est.
01:32:49 En revanche, on retrouve un temps assez mitigé autour du Golfe du Lyon,
01:32:52 notamment quelques pluies actuellement sur le Roussillon.
01:32:55 C'est assez rare pour être souligné.
01:32:57 Donc ça, c'est une très bonne nouvelle, pas de fortes précipitations,
01:33:00 mais quelques gouttes de pluie actuellement sur le Roussillon
01:33:02 ou encore en allant vers la Côte d'Azur et la Corse.
01:33:05 On attend beaucoup d'eau aujourd'hui sur la façade orientale de la Corse,
01:33:09 c'est-à-dire sur l'est de la Corse, avec localement jusqu'à 120 mm de précipitation
01:33:13 prévues entre aujourd'hui et demain.
01:33:15 On retrouvera dans l'après-midi une nouvelle perturbation
01:33:17 qui va arriver par le Nord-Ouest.
01:33:19 Perturbation assez active qui donnera de la pluie entre la Bretagne,
01:33:22 le Nord-Est ou encore en remontant petit à petit vers la Côte d'Opale.
01:33:29 Sur le Nord-Est, en revanche, le temps restera très lumineux.
01:33:31 Et puis, on retrouvera aussi de la neige sur les Alpes
01:33:34 ou encore sur le massif central.
01:33:35 À noter également le maintien du Mistral et de la Tramontane en Méditerranée.
01:33:39 Cela aura donc pour mérite de dégager le ciel, ciel dégagé notamment à Nice
01:33:44 ou encore à Cannes après les fortes précipitations du début de semaine.
01:33:48 Les températures baissent un peu ce matin.
01:33:50 On a d'ailleurs quelques gelées à Blois ou encore à Châteaudun.
01:33:53 Gelée également en remontant vers le Nord, avec deux petits degrés seulement
01:33:57 du côté de l'île ou encore moins un degré actuellement en Champagne.
01:34:00 À Reims, et puis dans l'après-midi, les températures sont à peu près stationnaires,
01:34:04 assez homogènes à l'échelle nationale, avec 12 degrés en moyenne à Besançon
01:34:08 ou encore du côté de Strasbourg.
01:34:10 Vous aurez localement 13 degrés à Nantes ou encore à Bordeaux
01:34:14 et en moyenne jusqu'à 20 degrés à Nice.
01:34:16 Température donc printanière en allant vers les Alpes-Maritimes.
01:34:19 La suite du programme, défilé de perturbations.
01:34:21 Le tout avec le maintien de la douceur.
01:34:23 Chaud l'été, froid l'hiver.
01:34:26 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:34:28 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:34:31 groupeverlaine.com
01:34:32 C'est Newsy les 8h, merci d'être là à la une.
01:34:36 Ce matin, la réaction de Moscou après les propos d'Emmanuel Macron.
01:34:39 Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, estime qu'un conflit serait
01:34:44 inévitable si les Occidentaux venaient à envoyer des troupes en Ukraine.
01:34:49 Le général Clermont est avec nous, à tout de suite mon général.
01:34:51 Après Emmanuel Macron, après Gabriel Attal, après Jordan Bardella,
01:34:55 c'est Marine Le Pen qui est attendue au Salon de l'Agriculture ce matin.
01:34:58 Est-ce qu'elle recevra le même accueil que Jordan Bardella
01:35:01 qui a enchaîné bain de foule et selfie ?
01:35:04 On va en parler avec vous, Gautier Lebret.
01:35:05 A tout de suite, Gautier.
01:35:06 Donald Trump remporte la primaire républicaine dans le Michigan.
01:35:11 C'est un pas de plus vers l'investiture en vue de la présidentielle aux États-Unis.
01:35:16 La réponse de la Russie après les propos d'Emmanuel Macron
01:35:21 sur l'envoi possible de troupes en Ukraine.
01:35:23 Le porte-parole de l'ambassade russe en France a alerté
01:35:26 sur un risque de troisième guerre mondiale.
01:35:28 Les États-Unis ainsi que les alliés européens de Kiev
01:35:31 se sont tous opposés à tour de rôle au mot d'Emmanuel Macron.
01:35:34 Adrien Spiteri, Maxime Legay et Aminat Adem.
01:35:37 Il n'aura fallu que quelques heures avant que le Kremlin réagisse
01:35:42 aux propos d'Emmanuel Macron lundi soir.
01:35:44 Le porte-parole russe Dmitry Peskov a fustigé hier le président français
01:35:49 et mis en garde les pays occidentaux.
01:35:52 Bon nombre des pays présents lors de cette conférence à Paris
01:35:56 ont conscience du danger que représente une implication directe
01:35:59 dans un conflit à grande échelle sur un champ de bataille.
01:36:02 Et bien entendu, ce n'est absolument pas dans leur intérêt,
01:36:05 ils doivent en être conscients.
01:36:07 Ces pays devraient donc penser à leurs intérêts et à ceux de leurs citoyens.
01:36:11 Autre réaction et pas des moindres, celle du porte-parole
01:36:14 de l'ambassade de Russie en France.
01:36:16 L'envoi de troupes au sol sera la ligne rouge
01:36:19 parce que ça peut déclencher la troisième guerre mondiale.
01:36:21 De l'Espagne à l'Allemagne, en passant par le Royaume-Uni,
01:36:24 le son de cloche est le même.
01:36:26 Chez les alliés européens, à aucun moment le déploiement de soldats
01:36:29 n'a été envisagé.
01:36:31 Une position affirmée sans ambiguïté par le chancelier allemand Olaf Scholz.
01:36:35 Ce qui avait été convenu dès le début entre nous s'appliquait également à l'avenir.
01:36:41 A savoir qu'il n'y aurait pas de troupes au sol,
01:36:44 pas de soldats sur le sol ukrainien envoyés par les pays européens
01:36:48 ou les états de l'OTAN.
01:36:50 De l'autre côté de l'Atlantique, les Etats-Unis aussi ont désavoué le président.
01:36:55 Le président Biden a été clair sur le fait que les Etats-Unis
01:36:58 n'enverront pas de soldats combattre en Ukraine.
01:37:01 Pour l'Ukraine en revanche, cette déclaration est un bon signe
01:37:04 envoyé pour la suite des discussions diplomatiques.
01:37:07 Général Clermont, avec nous.
01:37:10 Les Russes ont donc vivement réagi, on vient de le voir,
01:37:13 à la déclaration d'Emmanuel Macron.
01:37:15 Si des troupes occidentales débarquaient en Ukraine,
01:37:18 le conflit serait inévitable, dit Dimitri Peskov,
01:37:21 le porte-parole du Kremlin.
01:37:23 Menace très claire.
01:37:25 Le simple fait de simplement évoquer le fait que des troupes
01:37:28 pourraient être envoyées sur l'état de l'Ukraine a déclenché
01:37:31 à la fois un désaveu de la part de tous les pays de l'OTAN,
01:37:34 de l'OTAN, des Américains, mais également un rappel de la Russie
01:37:38 qui est une règle non écrite, mais une règle qui est en permanence
01:37:42 rappelée entre les Américains et les Russes.
01:37:45 Et les Russes, c'est qu'il ne doit pas y avoir de troupes de l'OTAN
01:37:48 qui participent directement au conflit, que ce soit pour une no-fly zone,
01:37:51 vous savez la no-fly zone que Zelensky avait demandé au début de la guerre,
01:37:54 des alliés de l'OTAN qui protégeraient le ciel de l'Ukraine,
01:37:57 ou que ce soit des troupes au sol, qu'elles soient combattantes
01:37:59 ou pas combattantes.
01:38:00 Donc c'est le rappel de cette règle qui dit que si on ne veut pas
01:38:02 d'escalade, et je pense que les Américains et les Russes sont bien
01:38:05 d'accord, c'est pour ça qu'ils maintiennent le conflit intérieur
01:38:07 des frontières de l'Ukraine, il ne faut pas de troupes de l'OTAN
01:38:09 à l'intérieur de l'Ukraine, qu'elles soient combattantes ou pas combattantes.
01:38:12 Et cette règle a été transgressée par le président Macron,
01:38:15 même s'il l'a fait d'une manière la plus légère possible,
01:38:17 ça a suffi pour déclencher effectivement ce rappel de la menace russe.
01:38:21 Merci mon général, je vous pose cette question ce matin avec le QR code.
01:38:25 Est-ce qu'Emmanuel Macron est allé trop loin selon vous ?
01:38:27 Vous flashez le QR code et vous répondez, vous enregistrez vos vidéos
01:38:32 et on les diffuse à l'antenne.
01:38:34 Marine Le Pen au Salon de l'Agriculture, la présidente du groupe RN
01:38:38 à l'Assemblée, députée Rassemblement National, va y passer la journée
01:38:41 à partir de 9h. Gauthier Lebrecht, on va forcément comparer son accueil
01:38:45 à celui réservé 1) au président de la République, 2) à Gabriel Attal aussi
01:38:50 et puis 3) à Jordane Bardella aussi.
01:38:52 Oui, alors on ne prend pas beaucoup de risques en disant qu'elle sera mieux accueillie
01:38:55 qu'Emmanuel Macron. La question c'est, est-ce qu'elle sera mieux accueillie
01:38:58 que le président du RN, Jordane Bardella, alors qu'on prête beaucoup d'ambition
01:39:02 ces derniers temps, à celui qui sera donc la tête de liste
01:39:04 pour les élections européennes, pour le Rassemblement National.
01:39:07 On attend des précisions de Marine Le Pen et ses députés aussi,
01:39:10 je peux vous le dire, sur les prix planchers.
01:39:12 Le RN est-il pour ou contre les prix planchers ?
01:39:14 Le gouvernement a changé d'avis, mais le Rassemblement National aussi.
01:39:18 En 24 heures, Jordane Bardella était pour quand ça a été annoncé
01:39:22 par le président de la République et par le ministre de l'Agriculture
01:39:25 et puis le lendemain, il était contre.
01:39:26 Donc les députés RN veulent une clarification aussi,
01:39:28 pour savoir ce qu'il faut défendre dans les médias.
01:39:30 On sait aussi que le RN a fluctué sur la politique agricole commune,
01:39:34 d'abord contre, désormais plutôt pour.
01:39:37 Et puis vous savez que depuis samedi, les allées du Salon de l'Agriculture
01:39:41 sont le terrain de jeu du RN qui cherche à s'opposer
01:39:46 avec Emmanuel Macron qui a imposé ce face-à-face
01:39:49 en accusant le RN d'être derrière son mauvais accueil, très mauvais accueil.
01:39:54 Ça va s'amplifier, ce duel ce face-à-face,
01:39:56 avec le premier meeting de Jordane Bardella dimanche à Marseille,
01:39:59 une semaine avant celui de RN qui se tiendra à Lille.
01:40:03 Merci Gauthier.
01:40:05 Cette information de la nuit,
01:40:06 Donald Trump remporte la primaire dans le Michigan.
01:40:08 C'est un nouveau pas franchi vers la vestiture républicaine, Chana.
01:40:12 Oui, la perspective d'un match retour entre Donald Trump et Joe Biden
01:40:15 en novembre prochain se précise, puisque côté démocrate,
01:40:18 le président américain est également sorti vainqueur de la primaire dans cet état.
01:40:22 Dans un instant, la grande interview.
01:40:24 Sonia reçoit Christophe Béchu.
01:40:26 C'est Newsy, il est 8h12.
01:40:31 Tout de suite, c'est la grande interview.
01:40:33 Sonia Mabrouk reçoit ce matin Christophe Béchu,
01:40:35 ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires de France.
01:40:39 C'est tout de suite.
01:40:40 Bonjour et bienvenue Christophe Béchu.
01:40:44 Bonjour Sonia Mabrouk.
01:40:45 Et merci de votre présence.
01:40:46 Vous êtes le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
01:40:50 Vous êtes également le secrétaire général du mouvement,
01:40:52 horizon d'Edouard Philippe.
01:40:54 Monsieur le ministre, après les propos chocs d'Emmanuel Macron
01:40:57 sur l'éventualité de troupes au sol en Ukraine,
01:41:00 le président français a été contredit par quasiment tous les pays occidentaux,
01:41:03 tous nos alliés.
01:41:04 L'Allemagne rejette une telle idée.
01:41:06 L'Espagne ne comprend même pas qu'on s'interroge sur cela.
01:41:09 L'OTAN s'inscrit en compte.
01:41:11 Joe Biden avoue qu'il ne comprend pas la question
01:41:13 et qu'il n'est pas du tout à l'ordre du jour d'avoir des troupes au sol en Ukraine.
01:41:17 Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre qu'un désaveu,
01:41:19 ce qu'on est en train de vivre du président français ?
01:41:22 D'abord Sonia Mabrouk, j'aimerais qu'on se rappelle
01:41:24 dans quel contexte cette phrase a été prononcée.
01:41:27 Elle a été prononcée à l'occasion du deuxième anniversaire,
01:41:30 si j'ose utiliser ce mot,
01:41:32 de l'invasion par la Russie d'un pays, l'Ukraine,
01:41:36 qui est en Europe et qui est à nos portes.
01:41:38 Tous les chefs d'État et de gouvernement se sont retrouvés
01:41:41 pour réaffirmer un soutien à l'Ukraine.
01:41:43 Et dans ce contexte, le président de la République
01:41:45 a rappelé le chemin qu'on avait parcouru.
01:41:47 En disant, il y a deux ans,
01:41:50 vous aviez dans tous les sénacles,
01:41:52 y compris parmi une partie des dirigeants européens,
01:41:54 des gens qui disaient, on est d'accord pour envoyer des sacs de couchage
01:41:56 et des gilets par balles, mais pas d'armes.
01:41:59 Il y a un an, on avait un débat sur le fait de savoir
01:42:02 s'il fallait faire en sorte de donner des blindés,
01:42:05 des missiles pour permettre aux Ukrainiens de se défendre.
01:42:07 Et en rappelant ce qu'avaient été les étapes
01:42:09 et en mesurant la nécessité de maintenir un soutien à l'Ukraine,
01:42:13 le président de la République, dans cette continuité,
01:42:15 il n'a pas annoncé un calendrier de déploiement,
01:42:17 il a dit, on ne peut rien exclure.
01:42:19 Et dans un contexte où ça n'est pas notre guerre,
01:42:22 mais où c'est déjà notre sécurité qui se joue en Ukraine,
01:42:25 nous devons donner aux Ukrainiens les moyens de ne pas perdre,
01:42:29 sinon, après, où s'arrêtera la Russie ?
01:42:32 C'est contredit par tous, monsieur le ministre,
01:42:35 l'OTAN, l'Amérique puissante, tous nos alliés,
01:42:38 et ce matin, vous maintenez cette version du président français.
01:42:42 D'abord, je rappelle le contexte.
01:42:44 Ensuite, j'écarte totalement la question américaine.
01:42:46 Compte tenu de ce qui est déjà l'élection présidentielle
01:42:49 dans quelques mois, avec les positions de Trump sur l'OTAN
01:42:51 et sur d'autres sujets, les déclarations de Biden,
01:42:53 elles n'ont rien à voir avec la guerre en Ukraine,
01:42:55 elles ont tout à voir avec la politique intérieure américaine.
01:42:58 Il n'est pas exclu que pour nous, ce soit aussi le cas avec les élections européennes,
01:43:01 on va en parler dans quelques instants.
01:43:02 En ce qui concerne nos alliés européens, il y a eu par le passé,
01:43:06 y compris à l'intérieur de tous ceux qui aujourd'hui soutiennent
01:43:10 de façon ferme et unanime la coalition, plus exactement les Ukrainiens,
01:43:16 il y a eu par le passé des désaccords avec certains disant
01:43:18 qu'il ne faudrait jamais envoyer de blindés,
01:43:20 qu'il ne faudrait jamais envoyer de missiles,
01:43:21 qu'il ne faudrait jamais envoyer d'avions.
01:43:22 Et à toutes les étapes, le consensus a été de mesurer que
01:43:26 si nous n'aidions pas les Ukrainiens, à terme, ce qui se passerait,
01:43:30 ce serait la remise en cause de nos valeurs.
01:43:32 Je vais un tout petit peu plus loin, parce que c'est une question importante.
01:43:35 On part d'une phrase dans laquelle le président dit qu'il ne faut rien exclure,
01:43:38 qu'il faut maintenir une ambitieuse stratégie.
01:43:39 Une phrase qui a mis le feu aux poudres, dans un contexte inflammable.
01:43:42 À la Russie, mais une phrase qui a le mérite de rappeler une évidence,
01:43:46 détourner le regard de ce qui se passe en Ukraine.
01:43:49 Personne ne dit cela. Entre détourner le regard et avoir des troupes au sol,
01:43:52 c'est-à-dire une confrontation directe.
01:43:54 La Russie menace d'une troisième alerte sur une troisième guerre mondiale.
01:43:57 Mais le président de la République n'a pas dit qu'il voulait envoyer des troupes belligérantes.
01:44:00 Quand il dit qu'on ne peut pas exclure les troupes au sol,
01:44:02 il parle aussi bien d'instructeurs, de gens capables d'aller conduire et accompagner.
01:44:06 Ah, très bien. Donc on avait mal compris.
01:44:08 Mais je ne dis pas ça. Je dis que la phrase, elle est suffisamment large
01:44:11 pour, dans le cadre d'une ambiguïté stratégique qui fait partie des armes
01:44:14 dont nous avons besoin vis-à-vis des Russes,
01:44:16 bien insister sur le fait que notre soutien aux Ukrainiens,
01:44:19 il est potentiellement sans limite.
01:44:22 Ambiguïté stratégique ou insoutenable légèreté dans un tel contexte ?
01:44:25 Ambiguïté stratégique, sans la moindre hésitation.
01:44:28 Le Premier ministre, parce que là, il y a aussi une bataille politique à ce sujet,
01:44:32 le Premier ministre, Gabriel Attal, s'est interrogé hier, Christophe Béchut,
01:44:35 dans l'hémicycle, sur la présence de troupes de Poutine en France
01:44:39 à travers Marine Le Pen et le Rassemblement national.
01:44:42 Alors je vous pose directement la question,
01:44:44 est-ce que vous considérez que les millions d'électeurs,
01:44:47 en conscience et en liberté, j'imagine, qui votent Marine Le Pen
01:44:50 sont des agents de Poutine ?
01:44:52 Là, vous déformez les propos du Premier ministre.
01:44:54 Le Premier ministre n'a pas dit "il y a dans ce pays des électeurs pro-Poutine".
01:44:58 Il a dit "il y a des dirigeants politiques qui, à toutes les étapes,
01:45:02 malgré les propos sur les plateaux de télévision,
01:45:05 ont, au Parlement européen, refusé d'aller voter les sanctions,
01:45:08 ont émis des doutes sur la nécessité de renforcer le soutien à l'Ukraine,
01:45:11 se sont interrogés sur le fait qu'il ne fallait pas qu'on aille trop loin
01:45:14 dans ce qu'on leur apportait.
01:45:16 Et de ce point de vue, il y a une étrange symétrie
01:45:19 entre une extrême gauche et une extrême droite
01:45:21 qui, des deux côtés, avaient à la fois une fascination pour Poutine
01:45:25 et, sous couvert de "attention à ce qu'il n'y ait pas de débordement",
01:45:29 à toutes les étapes, se sont finalement efforcés
01:45:32 de limiter ce que pouvait être notre soutien à l'Ukraine.
01:45:35 Je le redis, c'est facile de détourner le regard,
01:45:37 c'est facile d'oublier que c'est à 3 heures,
01:45:39 c'est facile d'oublier qu'il y a plus de 30 000 jeunes Ukrainiens
01:45:42 qui sont morts dans ces conflits.
01:45:44 Mais il se passe quoi après ?
01:45:46 On s'est gargarisé pendant des années de vivre
01:45:48 dans un continent qui connaissait la paix.
01:45:50 Ça n'est plus le cas.
01:45:51 On a aujourd'hui les conséquences économiques
01:45:53 et on commence à avoir une partie de pression
01:45:56 sur nos valeurs, sur l'ambiance du débat.
01:45:58 J'entends. Je reviens un instant sur la bataille politique.
01:46:01 Vous dites que ça ne mêle pas les électeurs.
01:46:03 Mais est-ce qu'aujourd'hui, monsieur le ministre,
01:46:05 on peut avoir une position différente de celle du président
01:46:08 sans être qualifié de pro-Poutine dans le pays ?
01:46:10 Bien entendu.
01:46:12 Alors pourquoi c'est le cas de la plupart des opposants
01:46:15 qui sont qualifiés d'être pro-Poutine ?
01:46:17 Non, mais sur ce sujet, Sonia Mabrouk,
01:46:19 on peut tout effacer, on peut oublier le passé.
01:46:21 Mais quand le Premier ministre rappelle qu'il y a deux ans,
01:46:24 Marine Le Pen expliquait qu'il nous fallait une alliance militaire
01:46:26 avec la Russie, le débat que vous auriez,
01:46:29 si le résultat de l'élection présidentielle avait été différent,
01:46:31 c'est d'interroger un ministre de Marine Le Pen
01:46:34 pour savoir si nous allions envoyer des troupes aux côtés des Russes
01:46:36 pour les aider à finir le travail en Ukraine ?
01:46:38 Enfin, il faut quand même remettre les choses à leur place.
01:46:40 Le Premier ministre n'a pas inventé des propos.
01:46:42 Quand le président rappelle ce qu'ont été les fidélités passées des uns et des autres,
01:46:46 effectivement, cette phrase de Marine Le Pen rappelant qu'elle était favorable
01:46:50 à une alliance militaire avec la Russie,
01:46:52 elle devrait nous faire aujourd'hui bien plus réagir
01:46:54 que l'étendue de notre soutien aux Ukrainiens.
01:46:56 Reste la question peut-être que se pose une partie des Français.
01:46:58 Pourquoi le président de la République s'est-il aventuré sur ce sujet militaire ?
01:47:02 On ne peut pas croire qu'il a voulu effacer une séquence désastreuse
01:47:04 au Salon de l'agriculture. C'est impossible de penser ainsi.
01:47:06 Sincèrement, je ne pense pas.
01:47:08 Non mais je comprends la facilité.
01:47:10 Mais on est pile deux ans après le début de la guerre en Ukraine.
01:47:12 Donc encore une fois, ça n'est pas une sortie médiatique.
01:47:16 C'est la fin d'une réunion de travail avec tous les chefs d'État et de gouvernement
01:47:20 à l'occasion des deux ans de l'invasion russe en Ukraine.
01:47:22 Et je le redis, on est quand même un pays formidable.
01:47:26 Le président ne dit rien.
01:47:28 On considère qu'il devrait partager ce que sont les opinions,
01:47:30 les positions diplomatiques ou européennes sur le sujet.
01:47:34 Le président dit quelque chose, on considère qu'il s'aventure.
01:47:36 Il faut retrouver un peu de calme, de la sérénité et de la constance.
01:47:40 C'est très exactement ce que le président fait sur le sujet.
01:47:42 J'en viens Christophe Béchaud au Salon de l'agriculture et à la colère paysanne.
01:47:46 Mais tout d'abord, une autre colère dont on parle peu,
01:47:48 elle est importante, elle est légitime,
01:47:50 c'est celle des pêcheurs du Golfe de Gascogne.
01:47:52 Il y a eu un mois sans pêche pour éviter les captures accidentelles de dauphins,
01:47:58 à la visite du Conseil d'État, rappelons-le, par des ONG environnementales.
01:48:02 Finalement, la pêche reprend, mais très timidement, depuis une semaine,
01:48:05 avec un vrai manque à gagner.
01:48:07 Qu'est-ce qui est prévu, Christophe Béchaud, pour les dédommager ?
01:48:09 C'était vraiment une profonde attente de leur part.
01:48:12 Je vous confirme, 450 bateaux de plus de 8 mètres avec leurs équipages
01:48:16 et des gens qui ne demandaient pas de subvention ou de compensation,
01:48:19 qui voulaient travailler.
01:48:20 Mais une décision prise par le juge administratif
01:48:23 en considérant qu'il y avait un risque pour la survie des dauphins communs,
01:48:27 compte tenu du taux de capture accidentelle des années précédentes.
01:48:31 Nous avons obtenu, je me suis personnellement engagé sur le sujet,
01:48:35 puisque c'était pendant le mois où le gouvernement a été resserré,
01:48:37 donc c'est un dossier que j'ai géré en direct,
01:48:39 un taux de soutien qui varie entre 80 et 85% du chiffre d'affaires.
01:48:43 La plateforme est effective pour déposer les dossiers.
01:48:46 Effective depuis ?
01:48:47 Depuis très exactement hier.
01:48:49 Depuis hier, très bien.
01:48:50 Depuis hier, puisque la période s'est terminée le 20 février.
01:48:52 On a finalisé les négociations techniques avec l'Union européenne ce week-end
01:48:57 et donc la plateforme est désormais ouverte.
01:48:59 A côté de ça, un soutien au mariage,
01:49:02 parce qu'il n'y a pas que ceux qui pêchent,
01:49:04 il y a évidemment le reste de la filière qui est concernée,
01:49:06 qui lui est en train d'être finalisé.
01:49:08 J'ai dans quelques jours à nouveau un temps d'échange.
01:49:10 L'idée est que les marieurs puissent être accompagnés
01:49:12 à hauteur de 75% de leur perte d'excédent brut d'exploitation.
01:49:17 Donc pour ceux qui nous écoutent, les pêcheurs,
01:49:18 c'est un guichet qui est ouvert depuis hier,
01:49:20 donc dossier à remplir pour obtenir 80-85% du chiffre d'affaires.
01:49:26 En sachant, vous l'avez rappelé, monsieur le ministre,
01:49:28 mais je vais le rappeler, c'est la France qui travaille,
01:49:30 qui ne veut pas d'aide, d'assistanat.
01:49:31 Elle aurait préféré gagner du fruit de son travail et de la pêche.
01:49:35 Mais là-dessus, tout le monde est d'accord.
01:49:37 Pas les ONG environnementales.
01:49:39 On doit être capable de regarder en même temps
01:49:41 ce qu'est la réalité d'une perte de revenu
01:49:43 et la survie d'espèces qui participent aussi à des équilibres.
01:49:47 Mais parlons-en.
01:49:48 Est-ce que pendant ce mois où il n'y a pas eu de pêche,
01:49:51 est-ce qu'il y a eu plus d'accidents de dauphins ?
01:49:55 Et est-ce que c'est dû aux pêcheurs ?
01:49:57 Parce qu'eux disent non, ce n'est pas forcément...
01:49:59 On va le savoir très vite.
01:50:00 Vous savez, moi, sur ce genre de sujet,
01:50:01 les gens qui, le jour où ça réouvre, vous disent
01:50:04 "on a fait les comptes, mais il faut tenir compte des courants, des machins,
01:50:07 et donc c'est la preuve que ça marche ou que ça marche pas",
01:50:09 ça me fascine, mais on est en train de prendre le temps
01:50:12 de consolider les données et dans quelques jours...
01:50:14 Vous êtes le ministre des pêcheurs ou des ONG environnementales
01:50:17 qui ont empêché les pêcheurs de pêcher ?
01:50:19 Je suis le ministre, si j'ose dire, de la planète.
01:50:22 Et vous savez, à la fin...
01:50:24 Ambitieux.
01:50:25 Non, mais je m'explique.
01:50:27 Penser que l'objectif des pêcheurs est de vider la mer des poissons
01:50:30 ou des espèces, c'est mentir aux gens.
01:50:33 Donc, ils sont les premiers à être concernés par ces sujets.
01:50:36 Mais il y a des cas dans lesquels les politiques que nous conduisons,
01:50:39 elles doivent aider au maintien des équilibres écologiques.
01:50:41 Vous croyez pas qu'on marche sur la tête, quand même ?
01:50:43 Sonia Mabrouk.
01:50:44 Quand, à cause de la mauvaise qualité de nos stations d'épuration,
01:50:47 on a la contamination du littoral qui entraîne la fermeture pour les huîtres,
01:50:52 on voit le lien qu'il y a entre préserver une planète,
01:50:55 préserver un pays dans lequel on fait attention à l'environnement
01:50:58 et les conséquences pour le revenu de ceux qui vivent du vivant.
01:51:01 C'est exactement la même chose.
01:51:02 Il faut qu'on arrive à trouver un équilibre.
01:51:04 La nature, elle continue à nous fournir des solutions
01:51:06 pour lesquelles on n'a pas inventé, au niveau humain, des alternatives.
01:51:11 Le Salon de l'Agriculture.
01:51:12 Parlons-en.
01:51:13 Quand on a des débats sur les insectes pollinisateurs,
01:51:15 il faut mesurer que si demain on n'a plus d'insectes pollinisateurs
01:51:18 et que des agriculteurs doivent eux-mêmes polliniser,
01:51:20 les conséquences, y compris économiques, croyez-moi, elles seront lourdes.
01:51:23 Donc c'est l'intérêt de tout le monde qu'on préserve cette nature.
01:51:25 Nous sommes d'accord qu'il y a des décisions compliquées.
01:51:27 Par exemple, le Premier ministre a-t-il bien fait, selon vous,
01:51:30 de céder sur les pesticides, qui étaient une revendication forte
01:51:33 des syndicats agricoles contre les ONG écolo ?
01:51:35 Il y a, Monsieur le ministre, le rejet d'éco-phyto,
01:51:38 le moratoire sur les interdictions de phytosanitaires.
01:51:41 Est-ce que vous avez été et vous êtes toujours dans cette ligne-là ?
01:51:44 D'abord, merci de me poser cette question.
01:51:47 Il y a une ligne rouge absolue, c'est la santé humaine.
01:51:50 Rien, dans ce qui a été annoncé, ni par le Premier ministre,
01:51:53 ni par le Président de la République, ni par le gouvernement,
01:51:55 ne remet en cause la santé humaine.
01:51:57 Les sujets sur lesquels nous avons cheminé, c'est, un, la question de l'indicateur.
01:52:01 On va être très simple.
01:52:03 Si on a des règles qui s'appliquent en France,
01:52:05 que vous interdisez des produits, mais que les mêmes substances
01:52:07 sont autorisées de l'autre côté de la frontière
01:52:09 et que vous trouvez dans les rayons de votre supermarché
01:52:11 des produits qui ont été faits avec ça,
01:52:13 c'est hypocrite.
01:52:15 Mais Monsieur le ministre, attendez, là...
01:52:17 Donc très concrètement, quand vous dites "on va prendre un indicateur européen
01:52:19 et c'est sur la base de cet indicateur européen
01:52:21 qu'on va regarder si on est bon ou si on n'est pas bon",
01:52:23 je pense que c'est un moyen d'objectiver les choses.
01:52:26 Je vais juste rappeler à nos auditeurs et téléspectateurs de quoi vous parlez,
01:52:28 puisque le Premier ministre a confirmé l'abandon
01:52:30 de l'indicateur français de mesure de l'usage des pesticides.
01:52:33 C'est le fameux Nodus et le nombre de doses unités,
01:52:36 très contesté par les syndicats agricoles,
01:52:38 au profit d'un nouvel indicateur européen.
01:52:41 En bref, le fameux plan éco-phyto, il est enterré.
01:52:45 Bye bye, c'est le grand renoncement.
01:52:47 Pas du tout. Des plans éco-phyto, il y en a depuis 2008.
01:52:49 Et vous savez, le premier, il ne s'est rien passé.
01:52:52 2008-2012.
01:52:54 Le deuxième, 2012-2017, il ne s'est rien passé.
01:52:56 Le troisième, on a eu pour la première fois une baisse sur une chose.
01:52:59 Pas l'usage global, mais la dangerosité.
01:53:02 96% des phytosanitaires les plus dangereux,
01:53:06 ceux qui sont classés CMR1, ont disparu.
01:53:09 Et le rappeler, c'est à la fois rappeler que les agriculteurs,
01:53:11 ils ne sont pas addicts, accros, et ils n'ont pas envie
01:53:14 d'aller utiliser des produits qui sont dangereux pour leur santé.
01:53:17 Ils ont besoin d'avoir des solutions pour être capables
01:53:19 de nous nourrir et de produire.
01:53:21 Et que si on veut interdire des produits,
01:53:23 et il y en a que nous devons interdire pour préserver la biodiversité,
01:53:26 et y compris pour avoir des conséquences sur la santé humaine,
01:53:29 il faut en parallèle qu'on les aide à trouver des solutions
01:53:32 et qu'on sorte de l'hypocrisie qui consiste à les laisser
01:53:34 autoriser à l'extérieur de nos frontières.
01:53:36 - Est-ce que votre ministère... - Ça me semble être une position simple.
01:53:38 - Monsieur le ministre, c'est à l'os.
01:53:39 L'écologie, est-ce que c'est la variable d'ajustement
01:53:41 des coûts budgétaires ? 2 milliards, 2 milliards de moins.
01:53:44 Est-ce que l'écologie est un grand cadavre à la renverse, malheureusement ?
01:53:48 - On va se dire les choses de manière très claire.
01:53:51 En décembre, les annonces, c'était que le budget de l'écologie
01:53:54 dans ce pays progresserait de 10 milliards.
01:53:56 On en a rendu 2. On progresse donc de 8.
01:53:58 Présenté comme étant...
01:54:00 - Mais moi, je fais quand même moins de 2 milliards quand même.
01:54:03 - Oui, mais c'est un moins de 2 qui fait un plus 8.
01:54:06 Si en matière de finances publiques, on se contente de regarder les moins
01:54:10 sans regarder du bon pas, on ne peut pas ne pas s'apercevoir qu'on est le pays
01:54:13 aujourd'hui en Europe qui a le niveau de prélèvement obligatoire le plus élevé,
01:54:17 le niveau de dépenses publiques les plus élevés.
01:54:19 Donc si à chaque fois que vous touchez à un euro de dépenses publiques,
01:54:21 vous dites "c'est l'austérité, on est à l'os, c'est une cata",
01:54:24 que dirait-on de nos voisins ? Et je le redis, le budget de cette année,
01:54:27 c'est plus 8 au lieu de plus 10 parce qu'on a moins de croissance.
01:54:30 Eh bien, à la fin, si on augmente notre dette et qu'on pense que c'est comme ça
01:54:35 qu'on sauvera la planète, je pense qu'on se plante.
01:54:37 Il faut qu'on soit capable de mesurer un effort qui tienne compte aussi
01:54:41 de l'impact et de la pression. Je suis pour une écologie de progrès,
01:54:44 je ne suis pas pour une écologie qu'on assimile des hausses de taxes
01:54:46 ou à des interdictions.
01:54:47 - Mais expliquez-moi sur... Vous allez parfaire mon niveau en mathématiques
01:54:51 sur les milliards. Un exemple très concret, monsieur le ministre.
01:54:54 Vous avez un objectif qui est de réaliser 200 000 rénovations de logements
01:54:58 grâce à MaPrimeRénov'. Ça concerne beaucoup de nos téléspectateurs
01:55:01 et auditeurs. Cet objectif, il ne sera pas atteint en 2024 à cause de ces coupes ?
01:55:06 - En 2023, sur MaPrimeRénov', il y a un milliard d'euros que nous n'avons pas dépensé
01:55:11 qui étaient inscrits au budget. - Argent en plus ?
01:55:14 - Pour une raison simple, malheureusement, c'est aussi parce qu'on a des dispositifs
01:55:17 qui sont devenus trop compliqués. Et je suis certain que vos auditeurs
01:55:20 savent qu'à force d'avoir raffiné des dispositifs, on a fini parfois
01:55:25 avec de la paperasse, avec des obligations de labellisation des artisans,
01:55:29 avec des degrés de contrôle ou des contrôles qui sont très tâtillons,
01:55:33 on finit par détourner une partie de ceux qui pourraient bénéficier
01:55:37 des dispositifs de le faire. Donc je fais les choses dans l'ordre.
01:55:40 Dans 8 jours, avec mon ministre délégué au logement, on reçoit la CAPEB et la FFB.
01:55:45 On simplifie le dispositif de manière à pouvoir relancer les objectifs.
01:55:50 Et ceux qui étaient nos objectifs en 2024, on les tiendra en 2025.
01:55:53 - 200 000, vous allez les tenir ?
01:55:55 - Non, on ne les fera pas cette année. L'année dernière, on était censé en faire 100 000,
01:55:59 on n'a fait que 70 000. Ce ralentissement, il est lié à ce besoin de simplification.
01:56:04 Donc on est très raccord. Je simplifie. L'objectif, ça va être de doubler
01:56:08 le chiffre de 70 000, peut-être sans doute aux alentours de 140 ou de 150.
01:56:12 Et donc une partie du délta, il explique pourquoi il y a un milliard
01:56:15 que nous ne dépenserons pas cette année.
01:56:17 - C'est un grand sujet de logement, je vais conclure très rapidement
01:56:19 parce que vous avez vu ou rencontré une partie du secteur bancaire,
01:56:21 je crois que c'était hier ou avant-hier, avec beaucoup d'idées ou de pistes
01:56:25 sur des prêts immobiliers, peut-être même des prêts immobiliers infinis.
01:56:30 C'est-à-dire, en gros, au lieu de rembourser chaque mois une partie des intérêts,
01:56:33 une partie du crédit, sur 15 ans, au bout de 15 ans, vous ne remboursez que les intérêts
01:56:38 ou tout le reste.
01:56:40 - Je m'apprête effectivement à voir le secteur bancaire,
01:56:42 ça a été légèrement décalé avec le début du Salon de l'agriculture
01:56:45 dans les prochains jours, avec une idée simple.
01:56:49 Le pouvoir d'achat immobilier des Français est reculé,
01:56:52 parce que vous avez, au cours de ces derniers mois, une explosion des taux d'intérêt
01:56:56 et puis une inflation liée à la guerre en Ukraine qui a fait exploser les coûts de construction.
01:57:00 Face à ça, vous vous mettez la tête dans le sable,
01:57:02 vous vous dites que pour redonner du pouvoir d'achat immobilier,
01:57:04 il faut qu'on soit capable de regarder ce que sont la façon dont on emprunte.
01:57:08 Et très clairement, y compris en allant regarder au-delà de nos frontières
01:57:11 ce que sont les exemples.
01:57:12 Les propositions qui sont sur la table, je ne les ai pas inventées,
01:57:15 elles consistent à regarder ce que nous faisons.
01:57:17 Nous, Français, on est très forts dans plein de domaines,
01:57:20 on a parfois le droit d'avoir un peu d'humilité et de se dire que d'autres,
01:57:22 confrontés aux mêmes soucis, ont peut-être trouvé des solutions qu'on a le droit de copier.
01:57:25 Merci Christophe Béchu, c'était votre grande interview ce matin sur CNews Europe 1.
01:57:28 A bientôt et bonne journée à vous.
01:57:30 Très bonne journée.
01:57:31 CNews, il est 8h30, merci à vous Sonia Mabrouk et à votre invité, Christophe Béchu,
01:57:38 le ministre de la Transition écologique.
01:57:41 À la une ce matin, des actes de vandalisme.
01:57:44 On en parle depuis le début de la matinée, les sabots-chocs, vous avez bien raison.
01:57:47 De plus en plus de voitures sont retrouvées par leurs propriétaires avec des pièces en moins,
01:57:52 comme le pare-chocs qui a été volé,
01:57:54 comme les phares qui ont été volés,
01:57:56 comme les essuie-glaces qui ont été volées,
01:57:59 ou encore les rétroviseurs reportages CNews à suivre.
01:58:02 La France affaiblie après les propos d'Emmanuel Macron au sujet de l'envoi de troupes en Ukraine.
01:58:07 Emmanuel Macron qui voulait reprendre le leadership européen,
01:58:10 il perd en fait en crédibilité, nous dira le général Clermont.
01:58:15 Le système judiciaire français souvent pointé du doigt pour son laxisme,
01:58:20 nouvel exemple dans le doux, où, écoutez bien,
01:58:23 un homme de 68 ans ayant agressé un médecin généraliste,
01:58:27 n'a finalement écopé que d'un stage de citoyenneté.
01:58:30 On va vous raconter ce qui s'est passé.
01:58:32 Et c'est en ce moment, bien sûr, le salon de l'agriculture,
01:58:35 porte de Versailles à Paris, qui ne le sait pas.
01:58:37 On y rejoindra Adrien Spiteri, qui nous fera découvrir les bons fromages français.
01:58:43 Je ne sais même pas si il y en a des mauvais, mais en tout cas, donc, les fromages français.
01:58:47 A tout de suite, Adrien.
01:58:48 C'est un phénomène qui prend de l'ampleur.
01:58:50 De plus en plus de voitures se font déseusser par des voleurs.
01:58:53 Les victimes ont la mauvaise surprise de retrouver leur véhicule sans pare-chocs,
01:58:56 sans capot ou encore sans phare.
01:58:58 Et on va partir dans le Val d'Oise, Romain, dans ce reportage signé Fabrice Elsner et Miquel Dos Santos.
01:59:05 Alors j'habite juste là et j'avais garé ma voiture ici.
01:59:08 Elle n'avait pas de capot, elle n'avait pas de phare, elle n'avait pas de pare-chocs.
01:59:12 En janvier dernier, deux semaines seulement après avoir acheté sa voiture d'occasion,
01:59:16 Alexandra la retrouve en partie déseossée.
01:59:19 On croit que ce n'est pas notre voiture, déjà.
01:59:22 On n'a pas l'habitude de la voir comme ça.
01:59:24 Cette habitante de Jouilmoutier porte plainte.
01:59:26 Quelques temps plus tard, les voleurs sont identifiés.
01:59:29 Ce sont des jeunes personnes qui commettent ce vandalisme.
01:59:32 On ne peut pas les réprimer par rapport au gênage.
01:59:35 Ils sont localisés dans les communes voisinantes.
01:59:39 Des voleurs aux techniques bien rodées.
01:59:41 Selon ce garagiste, le vol de pièces ne peut prendre que quelques minutes.
01:59:45 Ils cassent le carreau pour atteindre la poignée intérieure du véhicule pour ouvrir le véhicule.
01:59:50 Ils volent le capot, le phare, tout ce qui est pare-chocs.
01:59:54 Des pièces intraçables, immédiatement revendues sur Internet.
01:59:57 Je pense qu'il y a des garages où des gens peu scrupuleux
02:00:00 qui volent les pièces sur des véhicules pour qu'eux puissent réparer leurs véhicules eux-mêmes et vendre sur Internet.
02:00:06 De nombreuses victimes peinent à récupérer leurs véhicules.
02:00:09 Les réparations prennent parfois plusieurs mois.
02:00:11 On a un très gros problème d'approvisionnement de pièces,
02:00:14 surtout les pièces électroniques qui viennent d'Asie.
02:00:17 On peut attendre 6 mois à un phare avec tous les composants électroniques qu'il y a dans le phare.
02:00:24 Des réparations qui peuvent s'élever à plusieurs milliers d'euros,
02:00:27 prises en charge en grande partie par les assurances.
02:00:30 La réponse de la Russie après les propos d'Emmanuel Macron sur l'envoi possible de troupes en Ukraine.
02:00:36 Si les troupes occidentales débarquaient en Ukraine, le conflit serait inévitable.
02:00:41 Oui, c'est ce qu'a dit le porte-parole du Kremlin. On va l'écouter tout de suite.
02:00:44 Bon nombre des pays présents lors de cette conférence à Paris ont conscience du danger
02:00:50 que représente une implication directe dans un conflit à grande échelle sur un champ de bataille.
02:00:55 Et bien entendu, ce n'est absolument pas dans leur intérêt, ils doivent en être conscients.
02:00:59 Ces pays devraient donc penser à leurs intérêts et à ceux de leurs citoyens.
02:01:03 Voilà, la menace est très très claire, Général Clermont avec nous.
02:01:06 Est-ce que cet épisode n'affaiblit pas la France et plus largement les Occidentaux ?
02:01:12 En tout cas, le but de la conférence était louable. Le but de la conférence était de mobiliser les autres.
02:01:17 La conférence d'Emmanuel Macron lundi soir.
02:01:19 La conférence à l'issue de laquelle cette phrase a été portée sur le fait qu'il n'était pas exclu d'envoyer les troupes au sol.
02:01:27 L'objectif était de ressouder les Européens pour les remobiliser face aux difficultés que connaît l'Ukraine.
02:01:35 Et en réalité, on se rend compte que cette petite phrase, cette référence au fait qu'on pourrait assommer la division
02:01:42 a fait réagir les Russes qui, naturellement, ont rappelé un des fondamentaux de cette guerre,
02:01:47 un fondamental qui est né au début de la guerre, qui est de dire que la guerre se déroulera à l'intérieur de l'Ukraine.
02:01:53 Contre les Ukrainiens et contre les Russes, il est hors de question que l'OTAN participe directement au combat.
02:01:58 C'est-à-dire que l'OTAN envoie des troupes en Ukraine ou que l'OTAN participe de manière aérienne.
02:02:02 Vous vous souvenez de la "no-fly zone" que Zelensky avait demandé ?
02:02:05 Tout ça, ça a été écarté. On a dit aux Ukrainiens "on va vous aider, on va vous donner des munitions, on va vous donner de l'armement,
02:02:10 mais vous vous combattrez tout seuls contre les Russes".
02:02:12 Donc, en fait, c'est ce principe de base qui a été acté entre l'OTAN et les Russes,
02:02:17 qui a été remis en cause, écorné par la déclaration d'Emmanuel Macron.
02:02:21 Et de ce point de vue, effectivement, ça renforce sa position russe.
02:02:23 Mais tout ça est bien moins grave que le fait qu'aujourd'hui, on attend toujours que les Américains autorisent la livraison des 60 milliards,
02:02:31 qui sont essentiels parce que dans les 60 milliards, il y a trois quarts d'armement dont les Ukrainiens ont absolument besoin.
02:02:36 Je voudrais qu'on regarde également cette image, l'interception d'un avion russe de reconnaissance et de renseignement
02:02:44 par un Mirage français au large de l'Estonie. Donc là, décrivez-nous ce qu'on voit.
02:02:50 On est sur la mer Baltique, dans l'espace aérien international, visiblement.
02:02:54 On n'est pas dans l'espace aérien estonien, donc on a plus de 20 km des côtes.
02:02:58 Et on voit un avion qui est un vieil avion, un très vieil avion.
02:03:00 C'est un Ilushin-20 que j'ai connu dans ma jeunesse, mais qui est toujours en service, visiblement, de l'armée russe
02:03:05 et qui était un avion de renseignement, blindé de capteurs, de caméras et de systèmes électroniques
02:03:10 pour faire du renseignement et écouter l'ordre de bataille des forces de l'OTAN.
02:03:13 Et cet appareil est intercepté par un Mirage 2000-5 de l'armée de l'air française,
02:03:19 parce qu'actuellement, mais depuis déjà de nombreuses années, l'armée de l'air française
02:03:23 et les chasseurs de l'armée de l'air française, en rotation avec les autres armées de l'air de l'OTAN,
02:03:27 assurent la police du ciel au profit des pays baltes qui n'ont pas d'aviation.
02:03:31 Donc, en fait, les pays baltes ont délégué la police du ciel à l'OTAN,
02:03:35 qui l'a déléguée aux pays qui participent, et donc c'est la France qui assure la police du ciel au profit de l'OTAN.
02:03:39 Elle intercepte cet avion, elle l'empêche de rentrer dans l'espace aérien,
02:03:42 c'est de l'intimidation, c'est de la provocation, ça se déroule assez régulièrement.
02:03:45 Ce n'est pas un abus de langage quand on parle d'interception ? On vient lui dire "on vous a vu" ?
02:03:51 Alors l'interception, c'est simplement l'acte technique qui fait qu'on va se rapprocher d'un avion.
02:03:55 Ensuite, il y a ce qu'on appelle des mesures actives de sécurité aérienne,
02:03:58 avec différentes actions en fonction de l'altitude de l'avion intercepté.
02:04:02 Là, visiblement, il ne se passe pas grand-chose.
02:04:04 On l'intercepte, on le regarde, on l'accompagne, il s'en va et puis tout le monde continue sa vie.
02:04:08 Merci beaucoup, mon général.
02:04:10 Vous nous décrivez ça comme si... c'est impressionnant.
02:04:14 C'est impressionnant, et puis c'est toujours des belles images.
02:04:17 C'est un des éléments importants de cette guerre où il y a beaucoup d'intimidation,
02:04:21 et surtout, bien rappeler que l'OTAN est en train de positionner les forces françaises
02:04:26 aux frontières des pays qui sont menacés par la Russie.
02:04:29 Je vous pose cette question depuis le début de la matinale.
02:04:31 Troupe au sol en Ukraine, Emmanuel Macron est-il allé trop loin ?
02:04:34 Vous avez flashé le QR code, vous avez enregistré des vidéos.
02:04:37 Les voici, voici vos réponses.
02:04:39 Macron essaye en fait de nous faire un bise répétita par rapport aux élections présidentielles,
02:04:43 parce qu'en partie, il a gagné les dernières élections, j'ai envie de dire, grâce à la guerre en Ukraine.
02:04:49 Les Français ne sont pas dupes.
02:04:51 Je pense qu'il y a vraiment de quoi être terrifié.
02:04:54 Je trouve que c'est assez cocasse de la part d'un président qui n'a pas fait l'armée,
02:04:57 de la part d'un président qui n'a pas d'enfant,
02:04:59 de nous dire là, d'être vâte en guerre, et de nous dire qu'on va devoir aller aux côtés de l'Ukraine, au sol.
02:05:05 Je trouve que c'est inadmissible.
02:05:07 Après le fiasco agricole, voici maintenant le fiasco diplomatique,
02:05:13 qui démontre en une fois de plus l'inconséquence de celui qui est en charge du pays.
02:05:19 Il avait déjà tenté une diversion en convoquant une coalition anti-amas,
02:05:26 pour dire le contraire quelques minutes après.
02:05:29 Ce président est inconséquent et il nous amène dans une mur, directement.
02:05:35 Le Parlement qui n'est pas au courant, les pays de l'OTAN qui ne sont pas d'accord, évidemment,
02:05:39 et M. Macron se permet d'amener des troupes au risque d'avoir une troisième guerre mondiale.
02:05:44 C'est super, hein ? Alors c'est ou faire marche arrière, ou bien les consulter, M. Macron.
02:05:48 Emmanuel Macron n'a pas été trop loin, puisqu'il continue son petit bout de chemin.
02:05:54 Quand on voit ce discours-là, qu'est-ce qu'on peut ressentir,
02:05:57 mis à part un égo masculin surdimensionné, extrêmement blessé ?
02:06:01 C'est ce qui s'est passé, et Emmanuel Macron, j'ai l'impression qu'il veut vraiment y aller tout seul,
02:06:05 pour montrer à tout le monde qu'il est le plus fort.
02:06:08 Et c'est très grave, et ce monsieur est extrêmement dangereux, on est bien d'accord.
02:06:13 Vous avez enregistré vos vidéos, vos commentaires, et on en a diffusé certains.
02:06:19 En fait, la question qu'on se pose, Général Bruno Clermont, c'est
02:06:23 est-ce qu'on se dirige vers une guerre qui sortirait du cadre, que vous avez décrit tout à l'heure, de l'Ukraine ?
02:06:30 Est-ce qu'on est en train de préparer les opinions, ou pas, à cette possibilité ?
02:06:35 Enfin, vraiment, je ne le crois pas du tout.
02:06:37 Ça fait deux ans qu'on annonce une escalade, une guerre nucléaire.
02:06:40 Vous voulez roter l'espace ?
02:06:41 Non, je pense qu'il faut, je veux lui rassurer, pour l'instant, que ce soit les Américains, les Européens, les Russes,
02:06:46 tout le monde veut que ce conflit s'étriste pour les Ukrainiens, mais reste à l'intérieur de l'Ukraine,
02:06:50 ne déborde pas à l'extérieur de l'Ukraine.
02:06:51 Et tant qu'il restera à l'intérieur de l'Ukraine, crime y compris,
02:06:54 parce que maintenant, elle est considérée vraiment comme étant dans l'Ukraine,
02:06:56 il n'y a pas de risque de débordement.
02:06:58 Général Bruno Clermont, merci.
02:07:00 Le procès du meurtrier du policier d'Éric Masson, ça se passe à Avignon, ce procès ?
02:07:06 Oui, on va rejoindre tout de suite Noémie Schultz qui suit ce procès pour CNews.
02:07:11 Noémie, vous êtes devant le palais de justice d'Avignon.
02:07:13 L'interrogatoire d'Ilias Akoudad est attendu ce matin.
02:07:16 Ilias Akoudad qui a reconnu avoir tiré sur le policier.
02:07:20 Oui, même si les aveux d'Ilias Akoudad lundi sont loin d'avoir convaincu les proches d'Éric Masson.
02:07:25 Un show médiatique des aveux de circonstance, de faux regrets qui ne servent qu'à échapper à la sanction.
02:07:31 La plus juste, voilà le sentiment qu'a livré hier à la barre le père d'Éric Masson.
02:07:35 Il faut dire qu'Ilias Akoudad a certes reconnu être l'auteur du coup de feu, c'est une première quand même.
02:07:40 On le rappelle, près de trois ans après les faits.
02:07:43 Mais il a très vite enchaîné avec une longue déclaration assez incompréhensible sur les circonstances de ce passage à l'acte.
02:07:49 Il a affirmé qu'il ne savait pas que l'homme était policier, qu'il pensait que c'était un dealer qui empiétait sur son territoire, qu'il charbonnait comme il dit.
02:07:56 Alors, va-t-il expliquer pourquoi il a sorti son arme et tiré au moins à deux reprises sur Éric Masson ?
02:08:01 Une minute seulement après avoir entamé la discussion avec ce fonctionnaire qui ce jour-là patrouillait dans le centre d'Avignon avec un collègue, ils étaient en civil.
02:08:09 Lundi, le binôme d'Éric Masson est venu donner sa version des faits.
02:08:13 Il est convaincu qu'Ilias Akoudad les avait clairement identifiés comme policiers et il assure que c'est lui qui est venu à leur contact.
02:08:21 Noémie, hier vous avez pu constater l'émotion des proches d'Éric Masson et notamment celle de son père.
02:08:29 Oui, son père, sa soeur, sa compagne, chacun a raconté ce moment précis où leur vie a basculé.
02:08:36 Pour Marc Masson, policier à la retraite, c'est lors d'un coup de téléphone.
02:08:40 Au bout du fil, le chef d'Éric, son fils aîné, "J'ai dit il est mort, il m'a dit oui".
02:08:44 Le début, dit-il, d'un chemin de croix qui ne finira jamais.
02:08:47 Émilie, elle était en train de coucher ses deux petites filles, elles attendaient le bisou de leur papa comme tous les soirs.
02:08:52 Ça a sonné à la porte, le cauchemar a commencé, se souvient la jeune femme de 37 ans.
02:08:57 "Il y a pour tous d'abord l'immense tristesse qui emporte tout, il a fallu que j'intègre l'idée que j'avais perdu un enfant",
02:09:02 raconte avec une très grande pudeur Marc Masson devant une salle d'audience très éprouvée.
02:09:06 "Toute la nuit j'ai cogité pour essayer de savoir comment expliquer l'inexplicable à nos enfants",
02:09:10 se souvient Émilie, des petites filles de 5 et 7 ans à qui on a enlevé leur papa
02:09:14 et qui depuis, à chaque fête des pères, vont déposer des cailloux au cimetière.
02:09:18 Et puis derrière ce chagrin pointe la colère, surtout chez le père d'Éric Masson.
02:09:21 Ce décès n'est pas dû à une maladie, à un accident, il est dû à une personne.
02:09:25 Les aveux d'Ilias Akoudad lundi l'ont révolté, il a d'ailleurs quitté la salle d'audience.
02:09:29 "Je ne suis soulagée de rien, ce n'est pas un palais de justice mais un palais des mensonges",
02:09:32 "Akoudad ne me doit rien si ce n'est une vie, celle de mon fils et le pardon et moi ne sommes pas nés le même jour".
02:09:38 Merci beaucoup, merci Noémie Schultz.
02:09:41 On va vous retrouver tout au long de la semaine, le procès va durer jusqu'à jeudi ou vendredi.
02:09:47 Nouvelle illustration du laxisme judiciaire.
02:09:51 Un homme de 68 ans qui a agressé un médecin dans le dos devra faire un simple stage de citoyenneté.
02:09:57 C'est ce à quoi il a été condamné hier.
02:10:00 Le généraliste refusait de le recevoir parce qu'il était arrivé en retard, c'est là que l'agresseur a perdu son sang froid.
02:10:07 La victime a reçu 7 jours d'ITT.
02:10:09 Alors évidemment, selon les professionnels de santé, cette condamnation est trop légère.
02:10:14 Reportage de Adrien Spiteri.
02:10:17 Ridicule, n'importe quoi.
02:10:19 Voici quelques-uns des commentaires qui ont fusé hier au tribunal correctionnel de Montbéliard à l'annonce du verdict.
02:10:26 Un homme de 68 ans a été condamné à effectuer un stage de citoyenneté.
02:10:31 Le procureur avait pourtant requis 4 mois de prison avec sursis.
02:10:35 La raison, avoir agressé physiquement un médecin dos d'un cours dans le dos.
02:10:40 Les faits remontent au 30 janvier dernier.
02:10:43 Ce jour-là, le septuagénaire accompagne sa belle-fille et son petit-fils à un rendez-vous médical.
02:10:48 Mais le médecin généraliste refuse de le prendre en raison de son retard.
02:10:52 La situation dégénère et l'homme pousse au sol le docteur Barry Sessen.
02:10:57 Conséquence, une incapacité totale de travail de 7 jours.
02:11:02 La victime a exprimé sa déception à l'issue du procès.
02:11:06 Ce jugement est un mauvais exemple.
02:11:08 Il montre qu'on peut agresser un médecin en toute impunité.
02:11:11 Il faudra que l'un de nous se fasse poignarder ou tuer pour que cela bouge.
02:11:15 Un constat partagé par le maire de la ville.
02:11:18 Il aurait fallu une peine plus exemplaire. Un stage, ce n'est vraiment pas grand-chose.
02:11:23 L'agresseur, lui, nie les faits. En plus du stage, il a été déclaré inéligible pour 2 ans.
02:11:30 Effectivement, pas assez un simple stage de citoyenneté quand on a 68 ans.
02:11:35 Normalement, on ne perd pas ses nerfs et on n'agresse pas un médecin.
02:11:41 Surtout quand on est arrivé en retard, accessoirement.
02:11:43 C'est inadmissible.
02:11:46 Tour de table. Qu'en pense-t-on, Chana ?
02:11:48 On comprend la colère des médecins.
02:11:50 Cela envoie le message qu'on peut agresser un médecin en toute impunité.
02:11:54 En faisant simplement un stage de citoyenneté.
02:11:57 En plus, il y avait tous les médecins qui sont venus par solidarité avec la victime.
02:12:02 Pour l'aider, pour l'entourer, envoyer un message au juge.
02:12:05 En blouse blanche. Le message était quand même assez clair.
02:12:09 Visiblement, un petit stage de citoyenneté.
02:12:11 On agresse un médecin, on arrive en retard.
02:12:13 Cela résume la situation du pays en termes de justice.
02:12:18 C'est toujours pareil. On demande des mesures plus fermes.
02:12:22 Mais ce n'est pas d'un point de vue de l'Assemblée nationale ou parce que nos lois ne seraient pas assez fermes.
02:12:26 Les peines existent. Faut-il encore qu'elles soient appliquées ?
02:12:29 Cette information, un ingénieur de la mairie de Paris s'est fait voler sa sacoche dans le train.
02:12:34 Gare du Nord à Paris. Problème.
02:12:36 A l'intérieur, il y avait un ordinateur et deux clés USB.
02:12:39 Où étaient stockés les plans de sécurisation des Jeux Olympiques.
02:12:43 Sa sacoche était posée dans le porte-bagages au-dessus de son siège.
02:12:46 Il a dû changer de train. Quand il s'est levé pour changer de train, la sacoche n'était plus là.
02:12:52 C'est embêtant. C'est le plan de sécurisation des Jeux Olympiques par la police municipale parisienne.
02:12:58 C'est l'information que je voulais vous donner.
02:13:01 Allez, on va partir au salon de l'agriculture.
02:13:04 Oui, on va rejoindre Adrien Spiteri.
02:13:06 Adrien, après la viande, vous nous faites découvrir des fromages français.
02:13:10 Exactement, Shana, je suis sur le stand de Savoie et de Haute-Savoie, où tout est prêt.
02:13:19 Puisque les premiers visiteurs sont attendus dans quelques minutes, maintenant, ici, au salon de l'agriculture.
02:13:24 Pour nous faire découvrir ces huit fromages de ces deux départements, on va demander à Alice de nous les présenter.
02:13:31 Bonjour Alice, merci d'accepter de répondre à nos questions en direct.
02:13:34 Bonjour.
02:13:35 Est-ce que vous pouvez nous présenter ces huit fromages ?
02:13:37 Oui, bien sûr. Sur le stand Savoie Mont-Blanc, dans le hall 1, vous pouvez déguster les huit fromages de Savoie AOP IGP.
02:13:45 Vous avez l'AOP Abondance, l'AOP Beaufort, également l'AOP Chevrotin, l'IGP Emmental de Savoie, l'IGP Raclette de Savoie, l'AOP Roblochon, l'IGP Tom de Savoie et l'AOP Tom des Bouges.
02:14:03 C'est un très beau programme en tout cas. Et justement, sur ce stand, vous allez fabriquer du fromage.
02:14:09 Et à partir de 10h, je crois que c'est le Beaufort, c'est ça ?
02:14:12 Exactement. Donc, toute la journée, on continue. Il y a les fromagers qui se releillent pour vous montrer leur savoie-faire, comment est-ce qu'ils fabriquent les différents fromages.
02:14:20 Donc là, vous avez l'étape de préparation du lait cru dans le chaudron en cuivre.
02:14:25 Ensuite, au démarrage de la fabrication, ils vont chauffer le lait, emprésurer avec de la présure, couper le cahier, soutirer le cahier pour retirer le petit lait.
02:14:37 Et ensuite, ils pourront presser le fromage dans la presse que vous pouvez voir derrière.
02:14:41 C'est un beau programme. Alors, dernière question, on ne pouvait pas ne pas venir ici sans déguster un fromage, justement le Beaufort.
02:14:48 Alors normalement, le matin, je n'en mange pas, mais je vais faire une exception.
02:14:52 Délicieux. Merci beaucoup Alice. Et bon courage aussi aux fromagers sur ce stand.
02:14:59 Donc voilà, Romain, vous m'avez demandé avant de venir ici au Salon de l'agriculture de vous ramener un peu de fromage.
02:15:05 Dites-moi, quel est votre choix parmi ces 8 fromages ?
02:15:07 Tous, abondance, Beaufort, Emmental, Reblechon, Tom, on prend tout.
02:15:12 Voilà, effectivement, j'avais passé commande. Merci. On se dit tout. Merci beaucoup Adrien.
02:15:17 Merci. Vous faites un métier compliqué, dites donc.
02:15:21 Merci Adrien. Allez, la santé tout de suite.
02:15:26 C'est vrai, c'est un beau métier. Je partage de l'échéance.
02:15:28 Je vous confirme. La santé. On va parler des alertes aux pollens.
02:15:33 Votre programme avec Mesjambes.com, la référence des bas de contention avec des centaines de modèles sur Internet.
02:15:41 Mets-jambes.com
02:15:43 Attention, si vous êtes sensible aux pollens, 36 départements sont déjà en alerte rouge.
02:15:48 Les températures douces de cet hiver ont fait bourgeonner certains arbres plus tôt que prévu.
02:15:53 Oui, on a un mois d'avance concrètement. Résultat, les éternuements, les yeux rouges et les maux de gorge sont déjà là.
02:15:58 Tony Pitaro et Augustin Donat-Dieu.
02:16:00 Éternuement, nez qui coule et visage qui gratte.
02:16:04 Il ne s'agit pas des symptômes du rhume, mais bel et bien des allergies aux pollens en plein milieu de l'hiver.
02:16:10 Selon le réseau national de surveillance aérobiologique, tout le territoire est concerné par ces allergies à l'exception de 4 départements.
02:16:17 Une situation anormale pour les allergologues.
02:16:21 Non, ce n'est pas du tout normal. On est en plein hiver et le réchauffement climatique fait que les plantes pollinisent de plus en plus tôt dans la saison.
02:16:28 Et le réchauffement climatique fait aussi que les plantes pollinisent plus en concentration.
02:16:33 Donc ça augmente la concentration de pollen.
02:16:35 Donc c'est la double peine, une période qui commence plus tôt, plus de pollen et plus agressif.
02:16:40 La cause de cette pollinisation précoce, une douceur digne d'un mois d'avril qui perturbe le cycle des arbres.
02:16:47 Les professionnels demandent à ce que ce paramètre soit pris en compte par les collectivités.
02:16:52 Il faut un vrai sursaut politique. Il faut une vraie politique d'aménagement et de plantation.
02:16:57 Donc on remet tout à plat.
02:16:59 On voit bien que grâce aux efforts des botanistes et à l'avancée de la science,
02:17:03 on sait quelles plantes sont à faible pouvoir allergisant et lesquelles sont à fort pouvoir allergisant.
02:17:09 En France, 25% de la population est allergique aux pollens.
02:17:13 C'est trois fois plus qu'au début des années 2000, selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale.
02:17:19 C'était votre programme avec mesjambes.com, la référence des bas de contention avec des centaines de modèles sur Internet.
02:17:25 mes-jambes.com
02:17:27 Dans un instant, c'est l'heure des pros.
02:17:30 Avec Pascal Prost et tous ses invités, nous, on se retrouve avec toute l'équipe demain matin à 5h55.
02:17:35 Bonne journée sur CNews.
02:17:36 [Musique]