UKRAINE / 2 ans après leur arrivée, quel quotidien pour les réfugiés ?
UKRAINE / Bientôt la fin du dispositif d'hébergement d'urgence pour les réfugiés
INITIATIVE / A Contres, les fruits et légumes déclassés, transformés en crackers
EOLIEN / Un nouveau projet, une nouvelle polémique ?
UKRAINE / Bientôt la fin du dispositif d'hébergement d'urgence pour les réfugiés
INITIATIVE / A Contres, les fruits et légumes déclassés, transformés en crackers
EOLIEN / Un nouveau projet, une nouvelle polémique ?
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00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit et c'est l'heure de votre JT présentée ce soir par Hélène Chapelet. Bonsoir Hélène.
00:15 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:17 Avant de vous dévoiler les titres du journal, un point sur votre météo de demain après une matinée nuageuse de belles éclaircies sont attendues dans l'après-midi.
00:24 Des températures toujours agréables, la minimale sera de 4 degrés, vous le voyez la maximale, de 11 degrés à la une ce soir,
00:30 deux ans après le début du conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine. Nous reviendrons sur l'accueil réservé aux Ukrainiens près de chez nous.
00:37 Oui, 685 autorisations provisoires de séjour ont été délivrées par la préfecture d'André Loire.
00:43 Rencontre avec Olena Iulia, elles font partie de ces personnes qui ont pu bénéficier de ce statut spécial.
00:49 Elles vivent actuellement à Vouvray. 450 millions de tonnes de fruits et légumes sont jetés chaque année dans le monde.
00:56 Un gaspillage qui se déroule dans les foyers mais également bien avant, directement dans les champs des producteurs.
01:02 À contre, dans le Loir-et-Cher, désormais les fruits et légumes moches sont transformés en crackers, découvertes dans notre JT.
01:10 Enfin, nous prendrons la direction de Nouant-les-Fontaines. Un projet d'implantation de cinq éoliennes fait débat dans cette commune de moins de 1000 habitants.
01:18 Le maire est pour, les habitants plutôt réservés. Vous le verrez.
01:22 Et puis dans notre séquence, on vous répond la question du soir. Comment et où s'initier au geste de premier secours pour les enfants et les nourrissons ?
01:29 Nous serons avec Sylvie Chéneau, formatrice à la Protection civile d'André Loire, pour répondre à cette question à la fin de notre journal.
01:35 Mais d'abord, avant de développer ses titres, un important incendie a eu lieu samedi dans l'un des ateliers de l'usine néerlandaise Abert à Cormenon dans le Loir-et-Cher.
01:44 Ce site classé Cveso est spécialisé dans le traitement chimique des alliages.
01:49 Si aucun blessé n'est à déplorer, aujourd'hui, la préfecture du Loir-et-Cher a décidé, par précaution, d'interdire la consommation des fruits et légumes cultivés en plein champ,
01:58 y compris dans les potagers des particuliers sur les communes de Cormenon, Mont-Doublot et Choux.
02:05 La consommation de l'eau captée dans les puits privés est également interdite sur ces trois communes.
02:10 Sur place, les riverains sont évidemment étonnés.
02:14 "Nous, on sera embêtés pour faire tout ce qui est légumes préparés pour l'hiver, tout ce qui est salades, etc.
02:22 Ça va être un peu compliqué. Ils iront au compost malheureusement, du coup, à cause de l'arrêté.
02:28 Et puis, on attendra l'année prochaine et on verra bien ce que ça va donner."
02:33 Rappelez-vous, le 24 février 2022, l'armée de Vladimir Poutine débutait son invasion de l'Ukraine, poussant les populations civiles à fuir leur pays.
02:43 Deux ans plus tard, le conflit s'enlise et les personnes arrivées en urgence dans nos territoires vont devoir poser leur valise durablement.
02:50 En mars 2022, Tourangel faisait passer la frontière hongroise à plusieurs femmes et à leurs enfants dans ce petit groupe que vous voyez.
02:58 Olena et Yulia, deux Ukrainiennes que nous avons retrouvées à Vouvray.
03:03 Lucas Chopin est allé prendre de leurs nouvelles.
03:06 Voilà presque deux ans que ces réfugiées ukrainiennes sont arrivées à Vouvray.
03:11 Deux ans à s'intégrer et à apprendre le français pour ces mères qui ne pensaient quitter l'Ukraine que pour quelques semaines.
03:17 "Vraiment, on pensait que ça allait arrêter très rapidement et on pensait qu'on allait retourner."
03:27 Les jeunes femmes continuent le travail d'adaptation à leur nouvelle vie.
03:31 Yulia s'est même lancée en tant que graphiste auto-entrepreneur.
03:34 Elle vend également des œuvres d'art au profit de son pays.
03:37 Aujourd'hui, les réfugiés sont très reconnaissants envers les Vouvrayans sans lesquels leur vie aurait pu prendre une toute autre tournure.
03:44 "Ce sont des gens très agréables, très gentils.
03:48 Je suis très reconnaissante pour l'administration de Marie, de Vouvray et de tous les Français."
03:58 "Ça va, je pense que j'ai mieux adapté.
04:02 Mais notre cœur reste en Ukraine."
04:05 Un cœur qui s'inquiète pour ses proches, restés sur place.
04:08 En effet, ici, la peur fait partie intégrante du quotidien et les sourires masquent une grande détresse.
04:13 Tous les jours, Yulia attend des nouvelles du père de ses filles, mobilisées au front contre l'armée de Vladimir Poutine.
04:19 "Il faut encore un jour, il doit dire 'ça va'."
04:23 "Ok, on dit 'ça va' le matin et le soir."
04:26 "C'est juste deux mots qu'on attend tous les jours."
04:29 C'est Oksana, installée en France depuis dix ans, qui a aidé sa sœur, son amie et les onze Ukrainiens vivant à Vouvray à franchir la frontière et à fuir les bombardements.
04:38 "Quand c'est plus calme, on souffle, on dit 'voilà'."
04:43 "Quand ça devient plus critique, on est plus concentrée sur l'actualité en Ukraine."
04:47 "Donc on commence à demander des nouvelles de nos proches."
04:50 "On n'a pas d'autre solution, on s'adapte, on essaie de faire ce que nous on peut faire."
04:54 "12 ans, c'est très usain."
04:56 "Pour nous, le plus difficile, c'était de sortir les gens, c'était la mission."
05:00 "Sortir des dangers immédiats."
05:02 Ici, les familles habitent dans des logements sociaux mis à disposition par la mairie.
05:06 Une mairie qui conserve un lien fort avec elles et qui continuera à les soutenir le temps nécessaire.
05:11 "Ils participent énormément à la vie de la commune, que ce soit associatif."
05:17 "La mairie continue à les accompagner, nous avons les enfants aux écoles, au collège."
05:23 "Donc oui, nous sommes toujours présents s'ils ont besoin, il n'y a aucun souci."
05:28 "Ils font partie de Vouvray, ce sont des Vouvrions et Vouvrionnes."
05:31 Des Vouvrions et Vouvrionnes qui espèrent chaque jour pouvoir retrouver l'Ukraine et la vie qu'ils ont tant aimé.
05:38 Depuis deux ans donc en Indre-et-Loire, l'association Entraide et Solidarité est aux côtés de ces réfugiés
05:45 pour les aider à trouver leur marque et à toucher les aides auxquelles ils ont droit.
05:48 L'association s'occupe notamment des personnes hébergées au camping de la ville O'Dam.
05:52 On en parle plus longuement avec notre invitée du jour.
05:56 Julie Brugerole, bonjour.
05:58 "Bonsoir."
05:59 Vous êtes donc chef du dispositif ukraine au sein de l'association Entraide et Solidarité.
06:03 Expliquez-nous rapidement mais concrètement, quelles sont vos missions auprès de ces personnes ukrainiennes ?
06:09 "En premier lieu, ça a été de les accueillir puisque c'était sur une situation d'urgence."
06:13 "On a déployé avec le territoire plusieurs dispositifs."
06:18 "Donc notre but premier est donc un accompagnement social global."
06:22 "Dans un premier lieu, à l'administratif pour pouvoir avoir un titre de séjour."
06:27 "Et puis après, l'accompagnement auprès de la scolarité, de la santé."
06:32 "L'insertion professionnelle, l'accès au logement ou à l'hébergement d'urgence."
06:37 "Voilà, dans toute sa globalité."
06:39 Ça fait beaucoup de choses.
06:40 Depuis deux ans, est-ce que vous avez une idée du nombre de personnes, justement de familles dont vous vous êtes occupés ?
06:45 "Alors oui, à peu près."
06:47 "Donc une moyenne à peu près de 250."
06:49 "Une file active qui reste à peu près à 250 personnes."
06:52 "Ce qui correspond à peu près à une 90 ménages."
06:55 "De toutes compositions différentes."
06:58 "Femmes seules avec enfants, hommes seuls, familles intergénérationnelles."
07:02 "Mais donc voilà, on a un chiffre qui a été constant avec des mouvements d'allées et venues depuis deux ans."
07:08 "Mais un chiffre qui reste quand même relativement constant auprès de notre association."
07:11 Alors votre association est présente au camping de la Ville aux Dames depuis deux ans.
07:15 Là-bas, le dispositif d'hébergement d'urgence pour les Ukrainiens va se terminer le 30 juin prochain.
07:21 Concrètement, ça veut dire quoi ?
07:23 "Concrètement, ça veut dire qu'il faut activer les leviers de l'insertion professionnelle."
07:27 "Parce que c'est vrai que pour sortir de l'hébergement d'urgence, on leur espère tous un logement."
07:34 "Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, on impulse vraiment la dynamique d'insertion professionnelle."
07:39 "Pour pouvoir avoir des ressources stables et accéder à un logement."
07:42 Ça veut dire qu'ils vont quitter les Bengalos du camping de la Ville aux Dames.
07:45 Ils ont obligation de les quitter au 30 juin.
07:47 "Oui."
07:48 Et votre aide à vous, est-ce qu'elle va se poursuivre auprès de ces familles
07:51 que l'on voit à l'image ou est-ce que ça va s'arrêter ?
07:54 "Ça va s'arrêter sur le dispositif ukraine."
07:57 "Après, on va retomber sur du droit commun."
07:59 "Donc il y aura toujours un accompagnement social possible auprès des secteurs."
08:05 "Des assistantes sociales de secteur."
08:07 "De tout ce qui existe sur le territoire déjà."
08:09 "Mais notre équipe ukraine au sein de l'association, oui, en théorie, prendra fin le 30 juin."
08:15 "Puisque on met fin à ce dispositif."
08:18 Ces personnes, quand elles sont arrivées sur notre territoire,
08:21 elles ont bénéficié d'un statut de protection temporaire
08:24 valable jusqu'en mars 2024 d'abord, puis jusqu'en mars 2025.
08:28 Un statut qui leur permet de travailler, de scolariser leurs enfants,
08:31 vous l'avez dit, d'avoir une prise en charge médicale.
08:33 Et vous, vous les accompagnez aussi vers une demande d'asile
08:37 parce que ça leur permet d'avoir encore plus d'aide ?
08:40 "Alors, plus d'aide, c'est différent."
08:42 "Oui."
08:43 "Actuellement, ils ont déjà la date, donc l'allocation de demandeurs d'asile."
08:46 "Mais ça permet d'avoir un statut un peu plus pérenne."
08:49 "Ils peuvent prétendre au RSA en ayant un statut de réfugié."
08:52 "Donc oui, on les accompagne."
08:54 "Après, c'est vraiment un choix de leur part."
08:56 "Ils orientent vers ça."
08:57 "Enfin, c'est même pas une orientation."
08:58 "On leur propose, en effet, parce que c'est pas anodin aussi de faire une demande d'asile."
09:03 Il n'y a pas de retour possible en arrière et dans leur pays, c'est ça ?
09:06 "Il n'y a pas de retour vers l'Ukraine."
09:08 "En effet, c'est un choix de rester, de devenir citoyen français."
09:12 "Enfin, de faire cette démarche-là."
09:14 "Donc, on le travaille avec eux et on est accompagnés aussi sur le territoire par différents organismes"
09:19 "pour déposer ces demandes d'asile."
09:21 "Puisque c'est quand même un processus assez long et assez éprouvant aussi pour eux."
09:27 "Puisqu'ils doivent remémorer leur récit de vie et pourquoi ils souhaitent faire cette demande d'asile."
09:32 En deux ans, ces personnes, est-ce qu'elles ont eu le temps, j'allais dire, d'apprendre la langue,
09:36 de trouver pour certaines du travail ou est-ce que ça reste très compliqué ?
09:40 "Non, l'accès aux formations de français a été vraiment déployé sur le territoire."
09:46 "Donc, quasiment la totalité ont pu accéder à des formations de français."
09:50 "Après, en fonction des personnes, le niveau est différent."
09:54 "Mais aujourd'hui, il y a quand même une belle progression qui permet aujourd'hui l'insertion professionnelle."
09:59 "Donc, c'est pour ça que la première année, on va dire qu'on avait une orientation vers les formations de français."
10:04 "Maintenant, c'est vrai qu'on les incite fortement, en effet, à laisser un peu le français."
10:10 "Pour pouvoir continuer l'apprentissage du français, mais au cœur de l'insertion professionnelle."
10:14 Voilà, la clé, c'est le travail. Par le travail, on a un logement et on s'insère dans la société, c'est ça ?
10:19 "Exactement, oui."
10:20 Ok. Ben écoutez, merci Julie Brugerole pour vos explications.
10:23 "Merci à vous."
10:24 La 60e édition du Salon international de l'agriculture a débuté ce week-end, Hélène, à Paris,
10:29 dans un contexte que l'on peut qualifier de "tendu".
10:32 Après une inauguration chaotique, les agriculteurs attendent toujours des actes forts pour améliorer leur revenu
10:37 et vivre décemment de leur activité.
10:40 Ce soir, zoom sur les fruits et légumes moches qui ne correspondent pas au calibrage des magasins.
10:46 Ils représentent tout de même 15% de la production et ils finissent généralement à la poubelle.
10:51 Mais ça, c'était avant.
10:53 À contre, dans le Loire-et-Cher, un entrepreneur leur donne de la valeur.
10:56 Regardez.
10:58 70 à 100 kg de biscuits apéritifs sortent quotidiennement de cette ligne de production, implantée à contre.
11:05 Ce jour-là, en préparation, des crackers à la patate douce.
11:09 Un ingrédient qui ne vient pas très loin, puisque dans cette entreprise loire-et-cherienne,
11:13 on a décidé de privilégier les circuits courts.
11:16 Les pommes de terre, les carottes, les patates douces ou les fraises, des différentes recettes,
11:20 proviennent d'exploitations bio de la région.
11:23 Des fruits et légumes hors calibre qui finissaient auparavant à la poubelle.
11:28 L'ensemble des matières premières représente environ 25 à 30 tonnes de fruits et légumes premium
11:36 qui ne partent pas en déchèterie.
11:39 Ce sont des produits qui sont de très très bonne qualité, bio,
11:42 et qui n'avaient pas de raison d'être détruits.
11:47 La mission de l'entreprise, c'est de valoriser et de limiter le gaspillage.
11:53 Ces fruits et légumes auparavant jetés et donc sans valeur,
11:56 sont aujourd'hui une source de revenus complémentaires pour les agriculteurs partenaires.
12:00 Ils génèrent également des emplois, 7 salariés et une alternante travaille ici.
12:06 Un modèle duplicable sur d'autres territoires.
12:09 Un partenariat gagnant-gagnant entre le monde agricole et celui de l'industrie.
12:14 Quand on voit que des producteurs bio qui sont à côté,
12:17 ne peuvent pas vendre leurs produits aux magasins parce que les autres magasins préfèrent acheter de l'étranger,
12:23 c'est un peu de l'aide.
12:26 Et puis nous, à travers nos réseaux sociaux, on vient communiquer,
12:29 on vient les mettre en avant, et ce qui leur permet aussi de se faire un peu plus connaître.
12:33 Donc c'est important. En tout cas, nous les agriculteurs, sans eux, on ne serait rien.
12:37 40 000 de ces sachets ont été écoulés en 2023,
12:40 première année complète d'exploitation de la marque Jardin Croquet.
12:44 Des produits à retrouver dans 250 points de vente locaux.
12:48 Alors là non plus, pas de gaspillage alimentaire.
12:53 On va le voir, toutes les portions du poteau-feu géant ont été consommées samedi au Halles de Tour.
12:57 5 000 portions avec viande et 1 000 végétariennes ont été vendues en quelques heures samedi midi.
13:03 Un nouveau record, 30 200 euros ont été récoltés au profit des Restos du Coeur,
13:08 une 29e édition qui a dépassé celle de l'année dernière, qui était déjà exceptionnelle.
13:13 Il faut dire que la recette avait été revisitée par le chef torangeau Ambroise Voreux,
13:18 qui lui a donné une note asiatique.
13:21 Après le feu vert du préfet d'André Loire pour la mise en place de 4 éoliennes,
13:24 près du château d'Ambroise, les autres porteurs de projet ont le vent en poupe.
13:28 À Nouant-les-Fontaines, dans le sud-est de la Touraine, un projet de 5 éoliennes est également à l'étude.
13:34 Le maire de la commune semble convaincu de l'intérêt de leur implantation.
13:39 C'est moins le cas des potentiels riverains.
13:41 Une réunion d'information avait lieu dernièrement avec les porteurs de projet.
13:45 Romain Delville était également sur place.
13:48 Le paradoxe dans cette réunion d'information sur le projet de 5 éoliennes à Nouant-les-Fontaines,
13:53 c'est que parmi les quelques personnes qui se déplacent un samedi matin à la mairie,
13:57 la plupart sont déjà très bien informés du projet.
14:00 En fait, la plupart sont des riverains du probable parc éolien.
14:04 Comme on a deux gîtes, prôner le calme, la nature et puis avoir ce visuel, c'est dommage.
14:14 Sans parler de la perte de la valeur immobilière, bon, ça a des conséquences.
14:22 Un premier parc a été initié en 2012 et il a été abandonné.
14:26 Un projet a rené en 2020 et pour le maire, ce n'est pas seulement une affaire de retombée fiscale.
14:32 Je suis agriculteur depuis 35 ans sur la commune et aujourd'hui,
14:36 on a des cultures qu'on ne faisait pas avant et on a des cultures qu'on faisait avant
14:39 qu'on a du mal à réaliser aujourd'hui.
14:41 Donc le réchauffement climatique va nous impacter.
14:43 Il nous impactera de plus en plus.
14:45 Il faut qu'on fasse tous un effort, mais tous au niveau français et européen,
14:50 pour que le réchauffement climatique soit contenu.
14:53 On ne va pas revenir à ce qu'il y avait avant, mais qu'on soit contenu.
14:56 L'éolien fait partie de la solution.
14:58 Ce n'est pas la seule solution, mais ça fait partie des solutions qu'il faut exploiter.
15:01 Quant aux personnes qui représentent la société, qui développent le parc éolien de Nouant-les-Fontaines,
15:06 elles sont rompues à l'exercice et développent les arguments face aux opposants.
15:11 Il y a énormément de projets qui sont demandés par l'État en termes de capacité de production.
15:18 Il faut qu'on puisse produire des énergies renouvelables.
15:21 Et en même temps, on se rend compte qu'en termes d'acceptation,
15:23 ça demande une dynamique qui est de plus en plus forte,
15:25 où il faut qu'on vienne, comme aujourd'hui, faire des réunions avec le public,
15:28 échanger avec eux sur les problématiques.
15:30 Pourquoi est-ce qu'on est là ?
15:31 Comment le projet va avoir un rôle dans les énergies de demain ?
15:36 Et pourquoi est-ce que ce territoire-là est particulièrement intéressant pour implanter notre projet ?
15:41 À Nouant-les-Fontaines, les études initiales sonomètre à nénomètre, etc. ont été faites.
15:46 S'en suivront les études d'impact.
15:48 Un projet comme celui-ci demande entre 5 et 15 ans de développement.
15:53 Un mot de sport à présent, c'est sous les couleurs algériennes qu'elles concouraient.
15:57 Pourtant, elles s'entraînent bel et bien chez nous, Hélène.
16:00 - La gymnaste Kéylia Nemour, licenciée du club d'Avoine-Chinon, a décroché ce samedi
16:06 la médaille d'or aux bars asymétriques lors de la Coupe du monde de gymnastique.
16:10 Une prestation, vous le voyez, impeccable, réalisée avec une facilité déconcertante.
16:16 Elle est également arrivée quatrième à la poutre et sixième au sol.
16:19 Une nouvelle récompense qui vient saluer le travail de cette athlète de 17 ans.
16:24 - Bravo à elle. Place à notre rubrique "On vous répond" à présent avec notre invitée,
16:29 ce soir, Sylvie Chenot, formatrice à la protection civile d'Indre-et-Loire,
16:32 pour répondre à cette question "Comment et où s'initier aux gestes de premier secours
16:36 pour les enfants et les nourrissons ?"
16:38 Soyez là, bienvenue, Sylvie, sur notre plateau.
16:40 - Merci beaucoup.
16:41 - Savoir anticiper, se préparer et éviter les dangers, mais aussi savoir réagir
16:45 et pratiquer les bons gestes peut sauver des vies, notamment auprès des bébés
16:48 et des enfants en bas âge.
16:50 Première question, on sait qu'il existe des formations au premier secours
16:53 pour le grand public. Est-ce qu'il y a des formations spécifiques
16:56 pour les enfants en bas âge et les nourrissons ?
16:59 - Alors, spécifiques, vous pouvez avoir quelques formations sur des formats
17:03 de 3h30 à 4h, où vous évoquerez essentiellement tout ce qui est enfants,
17:10 nourrissons sur les obstructions des voies aériennes, le massage cardiaque, la PLS.
17:16 Mais après, ce sont des choses que vous voyez également lors des formations en PSC1.
17:21 Ça fait partie du programme.
17:23 - Donc les formations F, P, SC, c'est ça, qui sont un peu plus conséquentes ?
17:27 - PSC1.
17:28 - PSC1, du coup, là, c'est des formations beaucoup plus complètes
17:31 qui ne sont pas que 3 ou 4 heures.
17:33 - Ou là, c'est des formations sur 7 heures, en fait, où on évoque aussi bien l'adulte
17:40 sur les traumas, mais ça va pour les enfants, pour les nourrissons.
17:44 En fait, c'est un modèle complet sur adulte, enfant, nourrisson.
17:47 - Alors, pour ces formations courtes, là, de 3 à 4 heures, du coup,
17:51 qu'est-ce qu'on y apprend, où on peut se former, combien ça coûte,
17:54 voilà, toutes ces questions.
17:55 - Alors, sur ces formations courtes, vous pouvez vous former dans la plupart
17:59 des associations qui sont agréées sécurité civile.
18:04 Les tarifs en moyenne, c'était une question posée, je ne sais plus,
18:10 35 euros, oui, par exemple.
18:13 Et puis, vous évoquez essentiellement le massage cardiaque de l'enfant,
18:19 le massage cardiaque du nourrisson.
18:22 - Ça, c'est des choses bien spécifiques qui sont différentes entre l'adulte,
18:27 l'ado, l'adulte et le jeune enfant.
18:28 C'est pas la même chose.
18:29 - Oui, parce que les positions des mains et la façon de faire n'est pas la même.
18:33 - Et si on veut une formation plus complète, là aussi, c'est en complément
18:36 l'une et l'autre ou, du coup, c'est 2 formations qui sont totalement différentes ?
18:38 - En fait, ce que vous voyez dans la formation courte, vous le voyez également
18:42 dans la formation longue du PSC1.
18:45 - Donc, on peut la réaliser sur notre territoire, vous l'avez dit,
18:48 auprès des associations.
18:50 Si on n'est pas formé et qu'on est face à une situation d'urgence
18:53 auprès d'un bébé, est-ce qu'on doit agir ?
18:55 Est-ce qu'il faut agir ou, au contraire, ne rien faire ?
18:58 - Alors, je me permettrais quand même de répondre quelque chose.
19:02 Il est important que tout le monde se forme.
19:04 Quand on n'est pas formé, j'aimerais bien que tout le monde
19:06 prenne conscience qu'il est important d'être formé pour les gestes
19:08 de premier secours.
19:09 - On a un problème aujourd'hui en France de formation de premier secours
19:11 par rapport à d'autres pays européens, où le taux est beaucoup plus élevé.
19:14 - Au problème, effectivement, puisque dans certains autres pays européens,
19:17 ils forment dès la primaire.
19:20 Nous, c'est ce qu'on fait, d'ailleurs, avec la protection civile.
19:23 Je fais quelques formations dans les classes de primaire,
19:26 où les enfants sont très réceptifs et ils apprennent tout ce qui est
19:29 massage cardiaque, que ce soit pour leurs copains, donc enfants,
19:32 et puis pour faire pour les grands.
19:34 Donc, on a quelques soucis, enfin, je dirais de gros soucis.
19:38 - En tout cas, on interpelle ce soir nos amis téléspectateurs
19:40 à se former. Il y a un site internet
19:42 un-et-loire.protection-civil.org
19:46 pour toutes les informations et pour accéder à toutes ces formations
19:48 courtes ou un petit peu plus longues, évidemment,
19:50 pour se former au premier secours.
19:52 Merci beaucoup, Sylvie Chédeau, formatrice à la protection civile d'Indre-et-Loire,
19:55 d'être venue sur notre plateau ce soir.
19:57 - Avec grand plaisir.
19:58 - Merci infiniment. Rappel du principal titre avant de se quitter.
20:01 Hélène.
20:02 - Un important incendie a eu lieu samedi dans l'un des ateliers
20:05 de l'usine néerlandaise Abert, à Cormenon, dans le Loir-et-Cher,
20:09 ce site classé Cveso est spécialisé dans le traitement chimique des alliages.
20:13 Aucun blessé n'est à déplorer, mais aujourd'hui,
20:16 la préfecture du Loir-et-Cher a décidé par précaution
20:18 d'interdire la consommation des fruits et légumes cultivés
20:21 en plein champ, y compris dans les potagers des particuliers.
20:25 Ça concerne les communes de Cormenon, Montdoublo et Choux.
20:30 La consommation de l'eau captée dans les puits privés
20:33 est également interdite sur ces trois communes.
20:35 - Merci beaucoup, Hélène. C'est la fin de ce journal.
20:37 Vous restez avec nous dans quelques instants.
20:39 Le journal des sports avec Romain Delvilla, tout de suite.
20:42 ...
20:52 Merci à tous !