Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00 C'est News, il est 6h à la Une ce matin.
00:04 Le Salon de l'agriculture n'est pas un cirque médiatique, a déclaré hier soir
00:08 Gabriel Attal en visite au Salon de l'agriculture.
00:11 Une manière à pleine voilée de désigner Jordan Bardella,
00:14 qui a enchaîné les selfies lors de sa déambulation hier.
00:18 Parmi les agriculteurs, on va en parler dès le début de ce journal.
00:21 Emmanuel Macron se donne trois semaines pour sceller, je cite,
00:24 la fin de la crise agricole.
00:26 Il demande aux syndicats agricoles de faire 4 ou 5 propositions
00:29 et pas 150. On va y revenir avec vous Gautier Lebret.
00:32 A tout de suite Gautier.
00:34 On connaîtra dans les prochaines heures la décision du juge des référés,
00:38 saisi par l'imam Majoubi, qui veut rentrer en France.
00:41 Quelle que soit la décision, c'est le début d'une longue bataille judiciaire.
00:44 Trump, Donald de son prénom sur les rails,
00:47 pourrait être investi par les Républicains pour la présidentielle aux Etats-Unis.
00:52 Il a remporté hier la Caroline du Sud et s'apprête à remporter demain le Michigan.
00:56 On sera avec Elisabeth Guedel en direct des Etats-Unis.
01:01 A tout de suite Elisabeth.
01:03 Et puis le Premier ministre veut revoir les conditions d'indemnisation du chômage.
01:09 Elle n'incite pas assez à reprendre un travail.
01:12 Quelles sont les pistes ? On verra ça avec vous, le mic Guillaume.
01:15 A tout de suite le mic.
01:16 Visite surprise de Gabriel Attal, donc hier soir au salon de l'agriculture.
01:20 Le Premier ministre s'est rendu au dîner d'anniversaire des 60 ans du salon hier soir.
01:23 Et ça n'était pas inscrit à son agenda officiel.
01:26 Cette visite intervient au lendemain d'une inauguration sous très haute tension
01:30 avec le président de la République, Marine Sabourin.
01:33 Occuper le terrain coûte que coûte après une inauguration chaotique samedi.
01:39 Gabriel Attal s'est rendu hier soir au salon de l'agriculture
01:42 pour une visite surprise à l'occasion du dîner des 60 ans du salon.
01:47 L'occasion de tenter d'apaiser la colère agricole qui persiste depuis un mois,
01:51 mais surtout de tacler Jordan Bardella en visite au salon hier.
01:55 A l'occasion de ces 60 ans, et puisque le salon de l'agriculture est une fête nationale,
02:00 je sais combien vous tous, amis et partenaires du salon,
02:04 vous êtes attachés à un principe simple et beaucoup d'entre vous me l'ont dit.
02:07 Nous ne sommes pas ici au cirque.
02:09 Le salon n'est pas un cirque médiatique, ni un cirque politique, ni un cirque militant.
02:14 Au fond, les agriculteurs, nos bêtes, nos filières ne sont pas un décor de campagne.
02:19 Quelques heures plus tôt, le président du RN enchaînait les bains de foule et les selfies.
02:24 Un accueil plus que réussi pour la tête de liste aux européennes,
02:30 très loin de la déambulation sous tension du chef de l'État.
02:34 La nouvelle génération politique séduit de plus en plus de Français
02:40 et parmi les personnalités de moins de 45 ans qui vous inspirent le plus confiance,
02:44 justement c'est la question qui a été posée dans un sondage Ipsos
02:47 pour le Parisien révélé ce matin.
02:49 Et résultat, Gabriel Attal arrive en tête avec 39%,
02:53 suivi de très près par Jordan Bardella avec 31%.
02:57 Les deux hommes creusent l'écart avec les autres puisque Marion Maréchal est troisième,
03:01 loin derrière avec seulement 19%.
03:03 Emmanuel Macron dans le Figaro ce matin, il revient sur sa visite compliquée au salon de l'agriculture.
03:07 Gautier Lebret, il se donne trois semaines pour sortir de la crise.
03:11 Oui, et il y a une phrase qui ne va sans doute pas calmer les choses, disons-le comme ça.
03:15 Il dit qu'il attend des mesures concrètes des agriculteurs et pas 150.
03:19 Il a cette formule.
03:20 Alors, ça fait des semaines que notamment la coordination rurale,
03:23 que Emmanuel Macron attaque beaucoup, a une liste assez précise
03:27 d'une dizaine de mesures à mettre en place.
03:30 Dans trois semaines, le chef de l'État veut aussi dévoiler un plan à l'échelle européenne,
03:35 pas seulement nationale, en vue du scrutin de juin prochain.
03:38 Voilà ce que dit le président de la République dans les colonnes du Figaro.
03:41 On doit sceller la fin de cette crise, mais je dirais aussi quel est le plan pour la nation
03:46 et ce que nous allons défendre au niveau européen.
03:48 On a sauvé notre PAC, Politique Agricole Commune,
03:50 mais elle a été pensée de manière encore trop décroissante.
03:53 Et puis alors, sur l'affaire des soulèvements de la terre,
03:56 qui est en partie responsable de son mauvais accueil au salon de l'agriculture
04:00 et de ce, disons-le, presque fiasco.
04:02 Il défend ses deux conseillers, accusés d'avoir dit aux journalistes lors d'un brief
04:07 que les soulèvements de la terre feraient bien partie du débat.
04:10 Il dit "quand ça vient de l'Elysée, il y a un responsable, c'est moi".
04:14 Les soulèvements de la terre qui ont confirmé avoir été invités.
04:17 Certains conseillers étaient fiers de ce coup,
04:19 affirmant que le président n'avait peur de rien.
04:21 C'était avant, évidemment, le rétropédalage de l'Elysée.
04:24 Voilà, et puis ce qui est important également,
04:26 il attaque à nouveau le Rassemblement National et la coordination rurale.
04:29 Absolument, Emmanuel Macron continue ses attaques contre l'URN,
04:32 tout comme on vient de l'entendre Gabriel Attal.
04:35 Alors, malgré les discussions, dit-il, et les avancées,
04:37 un syndicat a fait le choix de ne pas appeler au calme.
04:39 C'est la coordination rurale.
04:41 Des décideurs locaux de la coordination rurale
04:43 sont engagés de manière très officielle au RN.
04:46 Et puis, il parle du Rassemblement National, effectivement, et de son programme.
04:50 Il dit, et de l'autre côté, il y a des gens qui avaient assumé
04:52 d'être pour le Frexit, il parle de Marine Le Pen,
04:55 et qui maintenant veulent juste sortir de la zone euro.
04:57 Alors, ce n'est plus le cas.
04:58 Effectivement, Marine Le Pen, en 2017, le proposait.
05:01 Elle ne le propose plus aujourd'hui.
05:03 On ne sait plus, au fond, ce qu'il propose, dit Emmanuel Macron.
05:05 Alors, Emmanuel Macron, il est, comme Gabriel Attal,
05:08 en campagne pour les européennes.
05:09 Il ne retient pas ses coups.
05:11 Il voit les sondages.
05:12 Il voit que Jordan Bardella caracole en tête.
05:14 Et donc, il en fait son principal adversaire.
05:16 Je vous rappelle qu'Emmanuel Macron, lui-même, sortait le RN
05:19 il y a une semaine de l'arc républicain dans les colonnes de l'Humanité.
05:22 Alors, il le rend responsable, le Rassemblement National, de tout,
05:25 avec un objectif, je vous le disais, faire chuter Jordan Bardella dans les sondages.
05:29 Voir si ça fonctionne.
05:30 Merci, Gauthier.
05:31 Alors, ce week-end agité au Salon de l'agriculture, qu'est-ce que vous en pensez ?
05:35 Est-ce que vous avez été choqué par ce que vous avez vu ?
05:38 Est-ce que tout ça sert l'agriculture et aide véritablement les agriculteurs ?
05:42 Vous avez un avis ? J'en suis certain.
05:43 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
05:46 et vous passez à l'antenne à 7h30 et à 8h30.
05:50 C'est important.
05:51 La décision du juge des référés concernant l'imam Majoub Majoubi est attendue aujourd'hui.
05:57 L'imam tunisien de Bagnole-sur-Seize, expulsé jeudi dernier,
06:00 a saisi la justice pour pouvoir retourner en France.
06:03 Je rappelle, son expulsion fait suite à des prêches anti-France diffusées sur les réseaux sociaux.
06:08 Ce matin, on se demande comment mieux contrôler la parole des imams en France.
06:12 On voit ça avec Adrien Spiteri et Juliette Sadat.
06:15 Les gouvernances vont chuter, c'est fini.
06:17 On n'aura plus tous ces drapeaux tricolores.
06:20 Ces propos ont été tenus par l'imam de Bagnole-sur-Seize,
06:24 un discours haineux et anti-France qui tombe sous le coup de la loi
06:28 et qui a mené à l'expulsion de l'imam tunisien.
06:31 Un prêche qualifié par certains de propos apparentés au frérisme,
06:35 l'idéologie des frères musulmans.
06:37 Mais cette idéologie influence-t-elle de nombreuses imams en France ?
06:41 Nous avons posé la question à ce spécialiste.
06:44 On a des prêcheurs qui diffusent des discours en rupture
06:48 avec d'une part les lois de la République,
06:51 mais les discours de rupture, ils existent,
06:53 mais ils ne sont pas représentatifs de l'islam de France.
06:57 Mais alors comment éviter que de tels discours soient tenus
07:01 et que l'islam soit compatible avec la République ?
07:05 Il faut des formations, il faut former ces imams,
07:09 il faut que nos imams, on enseigne la citoyenneté,
07:14 parce que le salafisme et le frérisme, c'est ça qui existe.
07:18 Il y a d'autres comme l'imam Mahdi Oubi, je suis sûr,
07:21 il y en a plein en France qui sont comme ça.
07:24 Et heureusement, j'espère qu'il y a la conscience maintenant,
07:27 avec les nouvelles lois et d'autres,
07:29 d'avoir la conscience de lutter contre ça.
07:32 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
07:34 s'est félicité de l'intensification de la lutte
07:37 contre l'islam radical et politique,
07:39 plus 26% d'expulsions par rapport à 2022.
07:43 À Grand-Charmont, dans le Doubs,
07:47 des élèves d'une école primaire ont saccagé leur classe,
07:50 information de l'Est républicain.
07:52 Les responsables sont très jeunes, Chana.
07:55 Oui, c'est ce qui est très marquant,
07:56 ils ont à peine plus de 10 ans,
07:58 ces enfants sont introduits dans l'établissement
08:00 samedi après-midi.
08:01 L'école Daniel Janet, implantée dans le quartier sensible
08:04 des Fougères, avait déjà été vandalisée en septembre dernier.
08:07 Donald Trump remporte une nouvelle manche
08:10 dans la primaire des Républicains
08:12 et sort gagnant en Caroline du Sud.
08:14 Son adversaire, Nikki Haley, n'a presque plus aucune chance
08:17 de le battre dans cette bataille
08:19 pour l'investiture des Républicains.
08:20 La perspective d'un duel Biden-Trump
08:23 en novembre prochain se précise.
08:25 On rejoint tout de suite notre correspondante aux Etats-Unis,
08:27 Elisabeth Guedel.
08:28 Elisabeth, bonjour, vous êtes à Columbia.
08:30 Nikki Haley maintient encore sa candidature
08:33 alors que Donald Trump est donné gagnant partout
08:36 jusqu'à la fin des primaires.
08:37 Ce n'est pas une course à l'investiture,
08:41 c'est un couronnement.
08:42 Voilà ce qu'on peut lire dans la presse américaine.
08:44 C'est vrai que Donald Trump est le roi de ses primaires,
08:47 il les a toutes remportées jusqu'à présent.
08:49 Ici en Caroline du Sud,
08:51 il a eu les votes des électeurs républicains de tous les âges,
08:54 y compris des jeunes,
08:55 ce qui lui avait manqué lors des précédentes campagnes.
08:58 Il a fait le plein des voix des chrétiens évangéliques
09:00 et puis il a eu le soutien de quasiment tous les élus conservateurs de cet État.
09:05 Nikki Haley dit maintenir sa candidature,
09:08 continuer le combat.
09:10 Elle sait qu'elle n'a plus aucune chance
09:12 de remporter la nomination par les urnes,
09:13 mais elle croit encore possible un coup de frein
09:15 dans la campagne de Donald Trump.
09:17 Quatre procès au pénal attendent l'ancien président américain.
09:21 Si jamais il est condamné avant la présidentielle
09:24 et si le parti républicain remet en cause sa candidature,
09:28 elle veut incarner l'alternative, la seule, à Donald Trump.
09:32 Et puis elle pense au futur,
09:33 elle n'a que 52 ans, Nikki Haley,
09:35 elle pense à l'avenir du parti républicain.
09:37 En tout cas, elle continue la course tant qu'elle a de l'argent,
09:39 mais elle a perdu hier un gros donateur.
09:41 Donald Trump, lui, pourrait très vite sécuriser la nomination.
09:45 Ça serait une question de petites semaines,
09:48 deux à trois semaines maximum.
09:50 Merci beaucoup Elisabeth Guedel.
09:52 Des milliers de Brésiliens dans les rues
09:54 pour soutenir Jair Bolsonaro.
09:55 Ça s'est passé hier dans les rues de São Paulo,
09:57 la plus grande métropole du pays.
09:59 Visée par une enquête sur une supposée tentative coup d'État,
10:02 Jair Bolsonaro ne peut plus se présenter à une élection jusqu'en 2030.
10:06 Je rappelle que le 8 janvier 2023,
10:08 des militants bolsonaristes avaient envahi
10:10 les lieux de pouvoir brésiliens
10:12 après la victoire de Lula à la présidentielle.
10:14 Restez bien avec nous.
10:16 Dans un instant, on fera connaissance
10:18 avec un couple de professionnels de santé.
10:21 L'un est généraliste, l'autre est kiné.
10:25 Ils font un tour de France des déserts médicaux.
10:28 Ils proposent leur service.
10:30 Voilà, reportage CNews dans un instant.
10:32 Bon réveil à tous, bon début de semaine.
10:34 ♪ ♪ ♪