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Ocean Globe Race 2024 - Pen Duick VI and Skipper Marie Tabarly Rounding Cape Horn - Offshore Media 080224

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Sport
Transcription
00:00 [Musique]
00:06 [Bruit de radio]
00:10 Passage Guardian, this is Spendix 6, good evening, radio loud and clear.
00:14 Alors Passage Guardian, c'est quasiment notre seule et unique source de météo.
00:19 C'est un quelqu'un qui fait de la radio amateur et qui, de façon totalement bénévole,
00:24 nous redonne la météo à ceux qui font des transpacifiques.
00:28 Et il se trouve que ce jour-là, on a un "Gale Warning", c'est-à-dire une alerte météo sérieuse
00:34 pour passer le Horn, avec des vents entre 40 et 60 nœuds, potentiellement des rafales de 4 nœuds.
00:42 [Bruit de radio]
00:46 Heure de 10 mètres annoncée croissante.
00:51 Il y a Passage Guardian qui me donne de la météo, mais on reçoit aussi de la météo par Weatherfax.
00:55 Ce sont des cartes, enfin on essaie d'appeler ça des cartes, c'est très brossier comme carte.
01:05 La mer commence à se former, la houle commence à se creuser,
01:09 et à un moment donné, le vent s'est établi à 40 nœuds, 40, 45 nœuds, 50 nœuds,
01:16 de 50 nœuds à 60 nœuds, redescendu à 50, et là ça a paraité de monter, de descendre, monter, de descendre.
01:24 Et les vagues, il y avait les vagues et la houle, quelques déferlantes, et le bateau qui se met à surfer.
01:31 On fait une moyenne de 12 nœuds à peu près, sur toute la dépression,
01:36 ce qui nous fait du 270 000 par jour à peu près, de belles journées.
01:43 Des surfs réguliers à vent entre 20 et 23 nœuds.
01:51 Il y a quand même eu un surf d'anthologie à 28,3 nœuds, où là je pense qu'on a tous eu très peur.
02:00 Je crois qu'on a tous eu très très peur, et le bateau a complètement pris feu.
02:05 Mais c'est vrai que la mer était très très grosse.
02:08 Donc tout le jeu c'était de pouvoir garder le bateau dans l'axe,
02:12 et comme la mer n'était pas forcément très organisée, c'était souvent un gros chantier,
02:16 avec des vagues et de la houle qui venait de bâbord ou de tribord,
02:21 et qui du coup pouvaient facilement prendre le cul du bateau et nous faire partir au lof.
02:27 Et dans ces conditions là, il faut absolument garder de la toile.
02:31 La vitesse c'est la sécurité, donc il faut absolument garder de la toile,
02:35 faire avancer le bateau le plus vite possible,
02:38 pour pouvoir maîtriser et ne pas subir la houle,
02:41 mais bien au contraire, savoir où est-ce qu'on se positionne,
02:43 garder de la vitesse quand on est dans le creux de la vague,
02:46 et pouvoir réattaquer la vague suivante, toujours avec une bonne vitesse.
02:50 Donc à la barre c'est très très sport,
02:52 ceux qui ont froid pendant la première fois qu'ils sont à la barre en général sont en sueur en quelques secondes.
02:56 Entre ça et le stress d'être à la barre aussi, forcément, on a les clés du camion dans ces cas là.
03:02 Et ouais, c'est une vision...
03:06 Il y a des moments où on se sent quand même un peu petit,
03:08 quand on est tout en haut de la vague et que du coup on est à 7-10 mètres de hauteur,
03:13 et on voit l'océan qui est à ce moment là très très grand.
03:18 C'est le seul moment où on se sent un peu petit je trouve.
03:21 C'est vraiment quand on est en haut de la vague et qu'on mesure l'immensité de l'océan.
03:28 Et puis bon, on est haut, on n'est pas dans n'importe quel endroit du monde,
03:32 on sait qu'on arrive au Cap Horn, on ne sait plus où on est.
03:34 On sort de cette dépression le 6 février,
03:38 et à 6h du matin en TU, on passe le Cap Horn.
03:44 Équipage de Panic!6, un moment capornier !
03:47 En fait, passer le Cap Horn, ce n'est pas si difficile que ça,
03:52 parce que quand on arrive au Cap Horn, la mer est aplatie, il n'y a pas de vent,
03:57 c'est avant d'aller au Cap Horn le problème !
03:59 Le Cap Horn c'est la récompense !
04:01 Donc on passe le Cap Horn dans de super conditions, avec un lever de soleil incroyable.
04:05 C'était le premier lever de soleil en Patagonie, sublime !
04:12 Pomme Translated Line, ils sont toujours là,
04:15 donc ils passent le Cap Horn quelques heures après nous.
04:17 Du Cap Horn on commence notre montée de l'Atlantique vers Punta del Este,
04:21 et on est passé par un endroit qui s'appelle le détroit de l'Omer,
04:24 et ce qu'on peut passer à l'ouest des îles de Falkland,
04:28 on s'y appelait le Malouine.
04:31 Et donc nos petits copains de Translated sont remontés avec nous,
04:36 et ils sont là, juste derrière, aussi dans le détroit de l'Omer.
04:40 Et on vient de se faire passer par Charles Cordelier et Jitana,
04:46 qui sont aussi en train de boucler leur tour du monde.
04:49 Donc on a, Panic!6 a gagné son pari,
04:52 c'est à dire arrivé avant les ultimes au Cap Horn.
04:57 C'était chouette, on a pu parler un petit peu avec Charles,
05:01 et on va se retrouver à Lorient, c'est drôle.
05:04 Panic!6 ne serait pas Panic!6 sans la folie de son équipage.
05:07 Il faut quand même parler de l'anniversaire de Hugo,
05:11 où le pôle animation de Panic!6 s'en est occupé,
05:17 et est arrivé à faire une bataille de ballons de baudruche,
05:21 alors que dehors il y a 55 nœuds !
05:26 Bon, ça se pose quand même !
05:28 Le problème de l'équipage, c'est qu'en général,
05:32 on essaie d'avoir un équipage où il peut y avoir quelqu'un de fou,
05:35 mais une personne à la fois.
05:37 A bord, c'est souvent tout le monde en même temps.
05:40 Et ça, ça pose un problème !
05:42 Tout le monde est sur les réglages, c'est cool !
05:46 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
05:49 "La vie est une aventure" - Albert Einstein
05:52 "La vie est une aventure" - Albert Einstein
05:56 "La vie est une aventure" - Albert Einstein
05:59 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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