Un nouveau hashtag pourrait faire des remous dans le cinéma. Après #metoo, c'est au tour des hommes de dénoncer des violences sexuelles.
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00:00 Oui, à la faveur notamment de ce hashtag, ce mouvement lancé par le comédien de 43 ans Aurélien Vy, qui a été vu récemment dans la série Munch,
00:08 aux côtés d'Isabelle Nanty. L'acteur s'est livré sur son histoire personnelle, sur Instagram, une histoire jalonnée dans le milieu du cinéma,
00:16 d'abus sexuels qu'il dénonce. Regardez, ça a commencé très tôt, de mes 11 ans à mes 15 ans, j'ai été abusée par mon agent et d'autres gens de mon entourage.
00:25 J'ai porté plainte à 16 ans, je l'ai envoyée en prison. Des déclarations qui ont été faites jeudi, dans la foulée notamment des dernières déclarations
00:34 de sa consoeur Judith Gaudrèche et d'autres actrices. Le comédien qui précise également sur ce détail, il s'appelait Maurice Ripot,
00:41 mais tout le monde le connaissait sous le nom de Christian Noël. On était plusieurs gamins au procès, il a pris 5 ans. Preuve que c'est donc possible,
00:48 c'est ce qu'il a voulu montrer dans ses publications. Aurélien Vick qui poursuit également. Le calvaire ne s'arrête pas justement à cette dénonciation
00:57 et à cette condamnation. Regardez, "je me pensais libérée puis il y a eu des réalisateurs et des producteurs. Agression, harcèlement, tentative de viol,
01:05 chantage contre des rôles, dîner piégé avec plusieurs mineurs. Je me suis défendue de main baladeuse notamment", ajoute-t-il. "J'ai dû me défendre
01:15 verbalement, physiquement", ajoute-t-il encore sur d'autres stories, sur ce post Instagram. "Jusqu'à mes 25 ans, on m'a proposé des rôles, de la drogue,
01:24 en échange de faveur. Une femme m'a même droguée un soir, ma seule MST, c'est un viol", déclare-t-il. Regardez encore ses autres propos très graves
01:33 qu'il dénonce. Le procès, la reconnaissance du statut de victime est importante, ça aide à se reconstruire, c'est comme ça qu'il encourage justement
01:41 aussi les autres victimes à le faire. "Avoir été abusé ne fait pas de nous moins des hommes", lance donc ce hashtag #MeTooGarçon pour alerter et surtout pour
01:51 libérer, continuer de libérer la parole cette fois-ci des hommes.