Chevaliers légendaires, indissociables des Croisades, les Templiers sont mis à l'honneur dans cette vidéo. Lors des Médiévales au château de Rochebrune (Cantal) les compagnies Sapienta et vertus, Mesnie du Haut marchois et la Compagnie du Nord, ont fait découvrir au public la vie des chevaliers à l'époque des Croisades.
L'occasion de découvrir comment les chevaliers maniaient une épée ? Vous verrez que ce n'est pas du tout comme dans les films !
D'ailleurs l'épée est peut-être l'arme noble du chevalier, mais ce n'est pas celle qui est la plus utilisée à l'époque. Une petite idée ?
Derrière les hauts murs des forteresses d'Orient, comment les Croisées faisaient-ils pour prendre des places fortes, quelles machines de guerre étaient utilisées ?
Enfin, comment étaient habillés et équipés les chevaliers Templiers et Hospitaliers ?
Les fêtes médiévales sont une occasion de découvrir des sites historiques et le savoir de compagnies passionnantes. J'espère que vous aimerez cette nouvelle vidéo!
#histoire #pourtoi #foryou #fypシ #medieval #medievalcastle #medievalhistory #patrimoine #anecdotes #apprendre #culture #crusader
L'occasion de découvrir comment les chevaliers maniaient une épée ? Vous verrez que ce n'est pas du tout comme dans les films !
D'ailleurs l'épée est peut-être l'arme noble du chevalier, mais ce n'est pas celle qui est la plus utilisée à l'époque. Une petite idée ?
Derrière les hauts murs des forteresses d'Orient, comment les Croisées faisaient-ils pour prendre des places fortes, quelles machines de guerre étaient utilisées ?
Enfin, comment étaient habillés et équipés les chevaliers Templiers et Hospitaliers ?
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00:00 [Musique]
00:08 Bonjour à tous, nous nous retrouvons aujourd'hui dans le Cantal
00:11 et plus précisément au château de Rochebrune.
00:14 [Musique]
00:41 Le poids idéal d'une épée c'est même moins d'un kilo, c'est entre 850 et 900 grammes.
00:46 C'est très léger, on peut la tenir sans aucun problème à deux doigts.
00:50 Si c'est lourd, effectivement on va avoir une force de frappe impressionnante,
00:54 mais on ne va pas la manier longtemps.
00:56 Voilà, là le but c'est que ce soit léger, c'est pas un simple bout de fer,
01:00 regardez c'est de l'acier, vous voyez, je peux la tordre, elle revient en place,
01:04 c'est un acier de bonne qualité.
01:06 Dans les films on fait ça.
01:08 Bon, ben ça, c'est bidon.
01:10 Là, heureusement, on le fait avec ces épées qui sont émoussées pour nos démonstrations spectaculaires,
01:14 vous faites ça avec deux épées tranchantes, au premier coup, elles sont abîmées, voire foutues, cassées.
01:19 D'accord ? C'est impossible, on ne fait pas ça.
01:21 Et puis surtout, taper dans l'épée mon adversaire, ça n'apporte rien,
01:24 ce que je veux c'est taper dans sa tête.
01:26 Voilà. D'accord ? Donc ça, ça n'existe pas.
01:29 Si jamais je dois parer un coup, un coup au ralenti s'il te plaît,
01:33 je ne vais donc pas faire ça, mais au contraire ça, la chassée du plat sur le plat,
01:37 tu vas me permettre en plus, voyez, une contre-attaque avec le ressort.
01:41 Voilà.
01:42 Je vais éviter aussi de taper le bouclier comme ça.
01:46 Là encore, si mon épée est tranchante, mon épée va se planter dès le premier coup dans le bouclier,
01:50 si mon épée est plantée dedans, ben c'est fini pour moi.
01:53 Il va pouvoir me tuer sans aucun problème.
01:55 Le combat, ça va se terminer en un ou deux coups maximum,
01:59 donc je vais éviter de taper dans son bouclier.
02:01 Le premier qui va attaquer, je vais faire par exemple une contre-attaque,
02:04 boum, direct dans la tête.
02:05 Ou alors je vais chercher les membres, frappe-moi, je vais venir taper directement son bras.
02:11 Ou alors, c'est pareil, je vais venir dévier son cou, taper une jambe.
02:15 L'archéologie nous montre que les blessures les plus fréquentes,
02:18 alors là on se bat sans protection, mais voilà, ce sont les bras, les jambes,
02:22 et selon les époques, la tête.
02:23 Là, à l'époque, pour le présent, vous allez voir, on a des équipements qui protègent bien,
02:27 notamment le... voilà.
02:29 Donc ça se termine, voyez, en un ou deux coups.
02:31 Il faut bien comprendre que dans une bataille, vous avez des centaines d'adversaires.
02:35 Vous ne pouvez pas passer, comme dans les films, un quart d'heure à tous les tuer.
02:38 Voilà, ça doit être quelques secondes.
02:40 Je vais vous présenter des armes de la fin du XIIe siècle et début du XIIIe siècle,
02:49 le règne de Philippe Auguste, en gros.
02:51 Vous avez différentes armes.
02:53 Les armes d'aste, ici, plutôt destinées aux fantassins,
02:56 avec la lance, qui reste l'arme principale du champ de bataille à cette époque-là,
03:02 et tout un panel d'armes d'aste qui sont destinées à lutter contre les chevaliers,
03:07 entre autres, les désarçonnés de cheval, par exemple.
03:09 La hache, qui est une arme qui a été utilisée, notamment, pour fracasser les boucliers adverses,
03:18 mais aussi les armures.
03:23 Le fameux fléau d'armes, ici, une version, vous voyez, pour fantassins,
03:27 un fléau d'armes assez lourd, très efficace contre n'importe quelle armure, n'importe quel casque.
03:31 Évidemment, on a aussi les armes du chevalier, l'épée.
03:38 Donc, à cette époque-là, on utilise encore une épée à une main,
03:41 puisqu'on a le bouclier dans l'autre, l'écu.
03:43 La masse d'armes.
03:45 Une masse d'armes qui n'est pas encore la grosse masse d'armes à ailettes
03:50 qu'on a trouvée à la fin du Moyen Âge.
03:53 Et bien sûr, tout l'équipement défensif.
03:55 Donc, les armures.
03:57 On va parler de hauberts, pour cette époque-là, ce qu'on appelle aujourd'hui cote de maille.
04:02 Elle est longue, une cote de maille qui va couvrir l'intégralité du corps, la tête et aussi les mains.
04:07 Et bien sûr, les casques, qui vont servir à protéger la tête.
04:11 Un casque, ici, qu'on appelle un chapelle de fer,
04:18 avec une forme qui est étudiée pour pouvoir dévier les coups qui arrivent notamment du haut.
04:22 Les coups et éventuellement les flèches.
04:24 La cervelière, qui est un casque très basique, mais qui fait son travail,
04:29 qui protège la partie la plus importante, le sommet de la tête.
04:33 Le casque à nasale, un petit peu amélioré par rapport à la cervelière.
04:39 Il a une forme en obus qui va permettre de mieux dévier les coups,
04:42 et un nasale qui protège le visage.
04:47 Et bien sûr, le homme du chevalier.
04:49 Le homme ici, c'est ce qu'on appelle un demi-homme,
04:52 ici pour le début du XIIIe siècle,
04:55 qui protège évidemment bien mieux que les autres,
04:58 mais qui limite un petit peu la visibilité.
05:02 Qu'on va utiliser donc plutôt à cheval.
05:05 L'épée, c'est une arme déjà qui va équiper plutôt les chevaliers, les nobles,
05:10 même si les autres peuvent en avoir,
05:11 mais ce n'est pas l'arme qu'on va utiliser le plus.
05:13 Vous allez vite comprendre pourquoi.
05:14 La lance est l'arme la plus représentée sur le champ de bataille.
05:18 Elle présente un avantage considérable sur l'épée, qui est très facile à deviner.
05:22 C'est l'allonge.
05:24 Plus je suis loin de mon adversaire pour le tuer, moins je prends de risques.
05:28 Une épée, il va falloir que je m'approche beaucoup plus près.
05:30 Et alors là, quel que soit le combattant,
05:33 que ce soit un fantasin, même les chevaliers,
05:35 dans les films, ils se battent quasiment que à l'épée,
05:37 mais en vrai, le chevalier, quand il charge son cheval, il commence toujours à la lance.
05:42 Et une fois que sa lance va se briser ou se poincer dans un bouclier, par exemple,
05:46 là, il va sortir son épée.
05:47 Toutes ces machines ont été utilisées durant tout ce temps des croisades
05:55 qui a duré, pour ainsi dire, deux siècles.
05:57 On a ici, par exemple, la baliste,
06:00 ce qu'on appellera plus tard catapulte byzantine,
06:02 que les Romains nommaient scorpion sous un format inférieur.
06:05 C'est une arbalète géante, tout simplement,
06:07 qui est quand même assez fragile, qui est capricieuse et technique.
06:10 C'est pourquoi, à l'époque romaine, effectivement,
06:12 on a des ingénieurs qui sont affrétés à vraiment l'entretien de cet appareil-là.
06:17 Ça va être plus problématique au Moyen-Âge.
06:19 On va délaisser petit à petit cet instrument-là.
06:21 On a ici d'autres instruments qui vont être beaucoup plus communs,
06:24 différents types de catapultes qui peuvent envoyer des rochers
06:28 de plusieurs centaines de kilos, aussi efficaces sur de l'humain que sur de la muraille.
06:33 On a donc ici le fameux bélier qui a été utilisé pour défoncer la porte d'un castel,
06:38 d'un château, d'une ville.
06:41 Donc très efficace.
06:42 On a donc simplement avec l'inertie, avec la tête du bélier,
06:45 il suffit de tirer sur l'objet et de laisser aller.
06:48 On a aussi évidemment la tour de siège.
06:51 Les anciens Grecs l'utilisaient déjà à l'époque d'Alexandre le Grand
06:55 pour assiéger, pour prendre une forteresse ou s'approcher des murs de la ville.
07:00 Une fois qu'on gravit les différents paliers par l'arrière,
07:04 on arrivait sur le sommet, on pouvait y flanquer des archers
07:08 et grâce à ce petit pont, on pouvait donc se retrouver au niveau des créneaux,
07:12 des fortifications et ainsi prendre la place forte ou la ville le plus facilement.
07:17 En plus, elle est montée sur roue, donc on la rapprochait évidemment
07:20 à proximité des remparts pour pouvoir l'utiliser.
07:22 Alors il manque une chose sur cet objet-là, c'est pour faire réfléchir le public,
07:26 parce que souvent je leur demande comment détruire une tour de siège.
07:31 Certains me diront avec des machines qui lancent des pierres
07:35 et d'autres me diront avec le feu.
07:37 Effectivement, c'est du bois.
07:39 Si on envoie des projectiles enflammés, on peut la détruire.
07:43 Alors pour parer à cela, on la recouvrait sur toute la façade
07:47 de peaux animales crues, donc encore fraîches et très humides,
07:51 ou détrempées, ou les deux.
07:53 Donc qui permettait d'empêcher l'embrasement de la tour de siège.
07:58 Alors là, on avance dans le temps.
08:01 Si ceux-là ont existé dès l'Antiquité romaine, là c'est plus tardif.
08:06 On a deux types de grandes machines de siège
08:10 qui sont ni plus ni moins que des frondes géantes.
08:13 Ici, on a un contrepoids.
08:15 Imaginez que ce soit chargé de pierres.
08:17 On va enrouler ici avec la corde.
08:19 On va faire revenir le mât.
08:21 Et une fois que c'est chargé, on lâche et ça va faire cet effet de fronde.
08:26 Mais alors la plus sophistiquée de ces machines,
08:29 c'est véritablement le mangonneau.
08:31 Même principe, mais là avec le principe de la cage à écureuil
08:34 qui permet de remonter la corde pour pouvoir ainsi réarmer à nouveau.
08:38 Alors c'est également une fronde géante.
08:40 Alors là, à l'inversement des autres,
08:43 qui sont souvent d'inventions grecques utilisées dans l'Antiquité pour beaucoup,
08:47 à part celui-ci, et bien là, c'est une invention arabe.
08:50 Les Arabes étaient férus de science.
08:53 Ce sont eux d'ailleurs qui vont récupérer tout l'apport des sciences antiques
08:58 et ainsi vont les développer en matière d'astronomie, de médecine.
09:02 Notre piéton combattant à pied,
09:09 parce que étant donné que lui, il n'est pas noble non plus,
09:11 il n'a pas forcément les moyens de s'acheter un cheval.
09:13 Un cheval, au niveau de tarif, on est sur plusieurs bœufs déjà.
09:16 Et un bœuf, ça coûte très cher.
09:18 C'est plusieurs moutons, etc.
09:20 Donc lui, il va combattre à pied.
09:22 On retrouve une fois de plus ses vêtements civils.
09:25 Et par-dessus, il va commencer à essayer de se protéger.
09:28 Donc il va mettre une tenue matelassée,
09:30 qu'on appelle un gant bison, par convention.
09:34 La tenue matelassée, elle sert à quoi ?
09:36 Elle sert à amortir un peu le choc.
09:39 On a des modèles beaucoup plus épais qui ont existé,
09:43 qui vont freiner un peu la lame.
09:45 Mais en fait, comme dedans, vous avez de la matière textile,
09:49 c'est en gros, on va être sur le principe moderne
09:52 des vêtements anti-tronçonneuse.
09:55 Ça va ralentir, mais ça ne va pas forcément être gage de survie.
09:59 Mais c'est mieux que rien du tout.
10:01 D'accord ?
10:03 Au niveau arme, comme j'ai dit, lui, il a une arme du gai.
10:06 Donc, il peut utiliser un de ses outils de travail de tous les jours.
10:10 S'il est bûcheron, il le lâche.
10:12 S'il est boucher, il a une arme très spécifique
10:14 dont on pourra parler un peu plus tard en détail.
10:16 On ne va pas rentrer trop non plus dans le détail des armes.
10:18 Et au niveau du casque, il a un casque qui est résolument fait
10:21 pour le combattant à pied, qui est le chapelle de fer.
10:23 Chapelle de fer, c'est le chapeau de fer.
10:25 La forme, c'est tout simplement la forme du chapeau de paille des paysans
10:29 pour protéger du danger principal d'un combattant à pied,
10:32 le cavalier.
10:33 Et le cavalier va frapper du haut.
10:35 Donc, en fait, la bombe va dévier le coup.
10:38 Ça va venir ricocher.
10:40 Et avec un peu de chance, on ne va pas être touché sur l'épaule.
10:46 Donc les ordres religieux militaires, j'insiste bien,
10:48 ce ne sont pas des moines soldats.
10:50 Ce ne sont pas des moines à qui on a pris à combattre.
10:52 Ce sont des soldats qui prêtent des voeux monastiques.
10:55 La différence, elle est simple, c'est que pour être un combattant religieux,
11:00 vous êtes déjà un combattant aguerri,
11:02 vous êtes déjà adoubé chevalier,
11:04 vous avez une certaine expérience de la guerre,
11:06 et vous décidez de servir pour la gloire du Christ.
11:09 On va commencer par nos frères de l'hôpital.
11:11 Voilà l'hôpital de Saint Jean de Jérusalem,
11:14 que vous connaissez de nos jours sous sa version caritative,
11:17 l'ordre de Malte, voilà les hospitaliers de Malte.
11:19 Leur emblème, il est simple.
11:21 Regardez bien.
11:22 Est-ce que vous avez déjà entendu l'expression "l'habit ne fait pas le moine"?
11:25 Eh bien, en fait, il faut la prendre totalement à l'envers.
11:28 C'est l'habit qui vous dit qui est le moine.
11:30 Notre frère hospitalier, on va reconnaître son ordre à son habit.
11:34 Le manteau s'appelle l'habit.
11:36 Donc l'habit, hospitalier,
11:40 l'habit, il est de sable,
11:42 donc noir, à la croix d'argent, à la croix blanche.
11:45 De nos jours, ça c'est une évolution qui va arriver à la fin du XIIIe siècle,
11:51 il va venir de gueule à la croix d'argent.
11:54 De gueule, c'est rouge en héraldique.
11:56 Donc on le reconnaît à son habit.
11:58 Donc c'est pourquoi je le passe en premier,
12:01 pas parce que j'ai eu une amitié particulière pour les hospitaliers en tant que templiers,
12:08 mais c'est surtout, ils nous ont précédés de quelques années.
12:11 Donc comment est-il équipé ?
12:13 Avec son nasale, dessous toujours le même vêtement,
12:15 sa tenue rembourrée et par-dessus,
12:17 ce que vous appelez une côte de maille,
12:19 dont le vrai nom est auber.
12:21 Le auber, c'est un vêtement fait avec des anneaux d'acier.
12:27 Donc un auber, c'est en moyenne 30 000 anneaux assemblés.
12:31 Chaque anneau normalement est rifté.
12:34 Vous imaginez le temps de travail qu'il faut pour le faire,
12:37 et vous imaginez la fortune que ça représente.
12:40 Voilà, l'auber de maille coûte une fortune,
12:42 ce qui fait que les ordres religieux, eux, ont les moyens d'équiper tous leurs combattants.
12:46 Pas comme notre homme du peuple qui va s'équiper à ses frais.
12:49 Le grand aigu, voilà, coute d'eau.
12:52 Mais là, il y a une petite particularité.
12:55 Notre chevalier, il sert sur le théâtre oriental.
12:59 Sur le théâtre oriental, ils vont adopter un équipement complémentaire,
13:04 donc une armure lamellaire.
13:07 Donc ils ne l'adoptent pas tous, mais ils peuvent l'utiliser.
13:10 En fait, c'est toujours la technique du "je trouve sur mon ennemi un équipement utile et efficace, je l'adopte".
13:16 Les hospitaliers, effectivement, certains vont l'utiliser.
13:19 Au niveau de l'armement, lui, c'est un professionnel de la guerre, donc lui a une épée.
13:23 Mais la première arme qu'il faut regarder, c'est celle qui tient dans sa main droite, la lance.
13:28 Parce que c'est un chevalier, et un chevalier, ça combat à cheval.
13:33 Et donc à cheval, on combat à la lance.
13:36 Ils ont des moniales hospitalières, parce que la vocation première de l'hôpital, ce n'est pas la guerre.
13:41 La vocation première de l'hôpital, c'est le soin.
13:44 C'est le soin à tous les pèlerins.
13:46 D'où son nom aussi, l'hôpital.
13:48 Donc il y a des soeurs.
13:49 La soeur, en fait, va vous montrer, porte sur elle, un vêtement qui est humble, c'est un vêtement monastique,
13:56 mais qui est basé, on a pratiquement les mêmes vêtements que notre noble, mais sur des coloris plus humbles.
14:03 Donc qu'est-ce qu'on va avoir ?
14:05 On va avoir soit du noir, soit du bur, le bur c'est une teinture couleur à peu près châtaigne,
14:10 soit des couleurs assez sombres comme celle-ci, parce que c'est un symbole d'humilité.
14:15 Mais on retrouvera, pareil, les mêmes choses féminines, la même robe, la même chemise,
14:22 et comme elle est moniale, elle a le droit de porter un manteau, mais le manteau, comme je l'ai dit, c'est l'habit monastique.
14:28 Ici, des orphelines, puisque sur une terre de combat, Dieu sait s'il y a eu des orphelins et des orphelines.
14:35 Donc ça, c'est plus le parti d'un ordre comme l'hôpital ou d'un ordre non combattant.
14:40 Mais vous allez voir que notre petite orpheline, tout enfant qu'elle est, une fois de plus, on retrouve le même style vestimentaire.
14:49 L'ordre du Temple, qu'est-ce que c'est ? C'est un ordre exclusivement militaire.
14:53 Dès sa création, au Concile de Troyes, dès sa création, sa vocation, c'est le combat.
14:59 C'est la défense des pèlerins en Terre Sainte, sur les routes de Terre Sainte.
15:03 Après, je brosse très vite le contexte, nous sommes après la première croisade, 1099, Jérusalem est tombée,
15:10 et dans la foulée, tous les contingents qui s'étaient déplacés, veuillent accomplir, rentrent chez eux.
15:15 Le royaume de Jérusalem, au niveau militaire, ça passe à 200 chevaliers, 3000 fantassins.
15:20 Absolument insuffisant. Nous sommes tous deux chevaliers du Temple.
15:24 Nos vêtements sont basés sur la règle de l'ordre du Temple, puisque 9 exemplaires de la règle ont traversé le temps jusqu'à nos jours.
15:31 Donc on a une codification précise de tout ce qui était remis au chevalier du Temple qui est rentré.
15:36 Moi, je suis en tenue occidentale. J'ai été équipé en Occident, donc en France.
15:41 Je porte les mêmes vêtements que vous avez pu voir. En Orient, et donc on s'adapte au climat, la côte peut être d'une autre matière.
15:49 Là, on est en Orient, donc la couleur change, puisque le blanc est symbole de pureté aussi.
15:54 Et là, on lui remet une toile plus légère, parce qu'il va affronter des climats qui sont totalement différents.
15:59 Notre templier, donc là, il est un peu plus tardif. Il est un peu plus tardif à cause d'un élément précis de sa tenue, les demi-grèves.
16:06 Là, on est sur la deuxième moitié du XIIIe siècle. C'est très utile pour un chevalier. Pourquoi ?
16:11 Parce que les jambes sont très exposées aux fantassins.
16:14 On va retrouver pareil, le vêtement rembourré en dessous avec une maille par-dessus pour le protéger.
16:19 On va retrouver ce qu'on appelle un jupon d'arme qui est aux couleurs de l'orne, donc qui identifie tout de suite dans la bataille qui est qui.
16:27 Et qui a un deuxième avantage, c'est qu'il va protéger un peu la maille des rayons du soleil.
16:33 Parce que vêtements rembourrés avec de la charpie de laine plus du métal sur tout le corps, sous les températures orientales,
16:41 vous commencez vraiment à sentir le climat passer.
16:44 Et au niveau de l'équipement, on va retrouver l'épée alors qu'il n'est que sergent, comme je vous l'ai dit.
16:49 Mais tous les combattants en sont équipés. C'est une cavalerie légère.
16:53 On lui retrouve le couteau d'arme, donc c'est une dague.
16:57 Et on lui retrouve aussi la masture.
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