DB - 24-02-2024
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00:00 Tanya est arrivée à l'improviste, elle voulait me faire une surprise.
00:22 Elle vit avec sa mère ? Non, sa mère est morte dans un accident
00:25 de voiture. Tanya avait un an. Je l'ai élevée comme j'ai pu. Heureusement que j'avais mes
00:32 parents. Maintenant, elle habite chez eux et je vais la voir entre deux avions.
00:36 Elle a l'air de t'aimer beaucoup. Je crois, oui.
00:40 Pourquoi tu me l'as cachée ? Oh, parce que c'est bien.
00:43 Non, justement. Mais si, tout à l'heure au Comte de la Fureur,
00:46 tu me disais tout de même que j'avais l'air d'avoir moins que mon âge. Alors, j'aimerais
00:49 que tu gardes cette illusion le plus longtemps possible et que tu oublies que j'ai une fille.
00:53 Tanya s'est fichue, elle a ton âge. Elle a même trois mois de plus que toi.
00:57 Je vois pas ce que ça peut faire. Tu lui as parlé de nous deux ?
01:00 Oui. Qu'est-ce qu'elle a dit ?
01:03 Rien. Elle a eu l'air surpris malgré tout. Oui, ça je comprends. Elle ne risque pas
01:09 d'être jalouse de moi ? Non. Tu sais, elle a beaucoup à faire. En
01:14 ce moment, elle est amoureuse d'un garçon de son âge.
01:17 Sous-entendu, elle est normale, elle. Voilà.
01:22 Tu n'as plus le droit de me traiter comme une gamine.
01:26 Tu me regrettes ? Allez, il faut rentrer. Autrement, les autres
01:31 vont se demander ce qu'on est en train de faire.
01:33 Je me moque absolument de ce que disent les autres. Souviens-toi, Mike. Tu m'as dit qu'il
01:38 fallait que j'ai du courage dans le rêve. Le sire, il me prend des réflexions, mais
01:42 ce n'est pas très méchant. Et toi ? Ouh là là ! Moi ? On va me traiter de vil séducteur,
01:51 de vieux satyre. Et on me dira que j'ai bien de la chance, avec un petit sourire complice.
01:57 Et tu le supportes pas ? Pour toi. Avec toi.
02:04 Je file, sinon Franck va avoir une excuse pour me ficher à la porte.
02:22 Tu as raison, il ne faut pas jouer avec ça. Dis-donc, au fait, tu sais qu'une plainte
02:26 a été déposée contre toi à la Fédération ? Non.
02:28 Tu ne savais pas ? Mais votre succès fait des jaloux. Heureusement que tu as eu ton
02:32 bruit professionnel, ça va s'arranger. Je passe te prendre demain ?
02:36 Non, on part faire la tournée des plages. Ah oui, j'ai oublié le parachute ascensionnel,
02:41 tu sais ça ? Tâche de venir au fond.
02:44 Si tu crois que Jean-Pierre va me laisser partir. J'essaierai. Au revoir.
02:50 Dis-donc, tu trouves que c'est une heure pour rentrer ?
03:14 C'est pas que je te surveille, mais enfin, demain on part à l'aube.
03:17 C'est si loin que ça ? Non, mais on accompagne lui au championnat
03:20 inter-régional. Allez, va te coucher.
03:23 Franck, c'est vrai que tu as des ennuis pour moi avec le VA.
03:28 C'est Marie qui t'a dit ça ? Oui.
03:31 Non, j'ai pas vraiment des ennuis. Enfin, je préfère que tu aies eu ton bruit
03:37 professionnel. Et si je l'avais raté ?
03:39 Mais j'ai jamais pensé que tu puisses le rater. Allez, bonne nuit.
03:49 Alors Louis, c'est la gloire ? T'es sélectionné pour les championnats ?
03:53 Tu es jalouse ? Un peu, oui, un peu.
03:55 Mais ça t'arrivera aussi si tu travailles. Nous, pendant ce temps-là, on va aller sur
03:59 les plages initier les estivants au joie du parachute ascensionnel.
04:02 Oui, mais ça me fout le train, ton truc. Pourquoi ?
04:05 Ben dis donc, tes clients, ils vont quand même se balancer à 20 mètres au-dessus du sol, non ?
04:08 Ben oui, et alors ? Ben c'est pas dangereux.
04:11 Qu'est-ce qui peut leur arriver au pire ? Ils tomberont dans la merde.
04:13 Mais vous faites à l'autorisation ? Ah, mais moi, je m'organise, toi, pendant que
04:17 tu... Pendant quel ?
04:19 Que tu passes ton brevet professionnel.
04:25 Allez, on y va.
04:37 Oh !
04:58 Y a un petit coup de téléphone, je reviens tout de suite.
05:00 Mais dépêche-toi un peu, hein. Tu racontes pas ta vie, hein !
05:09 C'est pas difficile à trouver, on habite à l'hôtel de la plage.
05:13 Tu sais, je crois qu'on va pas passer inaperçu.
05:17 Oh, je me moque de ce que va dire Franck.
05:22 Je t'aime.
05:25 Tu viens, hein ? Sûre ?
05:30 Je t'embrasse.
05:34 Vous avez le personnage ? Merci.
05:37 Merci.
05:54 Ah, dis donc, on parle de nous, là-dedans.
05:56 Ah bon ? Ça va ?
06:01 On en a profité pour acheter de la lecture. Enfin, personnage.
06:05 Quel était frais le tremblant et pourtant résolu notre intrépide voltigeuse.
06:11 - Va voir tes yeux. - Pourquoi ?
06:12 Parce que dans tes yeux, il y a la résolution des âmes fortes et cette tranquillité de ceux qui ont su se dépasser eux-mêmes.
06:19 C'est un article de qui, ça ?
06:20 C'est signé... Marie-Jeanne de Manz. Une amie à vous, je suppose.
06:24 Je te dirai quand j'aurai le livre.
06:25 Non, non, non, non, non, non. Tu vas t'en acheter un si t'en veux un. Moi, je le garde.
06:28 Je n'arrêterai pas ma lecture pour tout l'heure du monde. Elle est trop instructive.
06:35 Oh, la vache !
06:36 Dis donc, tu devais pas être tout à fait guérie de ton insolation quand elle t'a interviewée, hein ?
06:40 Mais j'ai jamais rien raconté de tout ça.
06:42 Alors, c'est tout juste si c'est pas toi qui nous a appris à sauter.
06:45 Ses yeux bleus, malgré eux, se voilent de tendresse quand vient près d'elle...
06:50 Attends, quand vient près d'elle le compagnon qu'elle s'est choisi.
06:54 Franck et Jules, les fiancés de l'air.
06:58 Ah, mais remarque sur la photo, vous faites un beau couple, hein ?
07:01 Oui, c'est pas le plus grave. C'est même plutôt flatère pour moi.
07:03 Oh, ben, merci.
07:05 Non, mais franchement, pour le parachutisme en général et pour nous en particulier, c'est plutôt ridicule.
07:09 Enfin, on n'est ni des fagices ni des demeurés, non ?
07:11 Ecoute, Franck, c'est pas de ma faute.
07:13 Non, mais je te fais pas de reproches.
07:15 Je vais lui écrire, moi, à cette journaliste. Elle va m'entendre.
07:17 Non, elle va te lire.
07:19 Tu te rends compte si mon père tombe sur cet article ?
07:22 Ouh, lalalala...
07:24 Eh bien, comme ça, je sais ce que ma fille pense de moi.
07:27 Oh, enfin, tu connais les journalistes.
07:29 Les journalistes, ils brodent, mais à condition qu'on leur fournisse la matière.
07:34 L'enfance de Joël n'a pas été facile, mais notre héroïne refuse de s'en plaindre,
07:38 tyrannisée par son père,
07:40 qui, en abut des préjugés d'un autre âge, n'a su que contrer sa vocation,
07:44 mais l'a heureusement trouvé dans la tendresse et la compréhension de sa mère.
07:47 Simone, on est des enfants.
07:49 Et vous, réussis !
07:51 Je suis encore votre père, que je sache.
07:54 Puisque je ne suis plus celui de Jo.
07:59 Mais c'est écrit là, noir sur blanc.
08:03 "Et dire que je croyais que nous étions réconciliés."
08:08 Mais enfin, Peggy, qu'est-ce que je lui ai fait ?
08:11 Pourquoi elle pense tant de mal de moi ?
08:13 J'ai simplement voulu être raisonnable pour deux, ce n'est pas si facile.
08:17 Mais puisqu'elle veut la guerre, elle l'aura.
08:19 Qu'est-ce que tu vas faire, maintenant ?
08:24 Je vais aller chercher Joël et la ramener ici, de gré ou de force.
08:28 - Philippe... - Mais quoi, Philippe, quoi, Philippe ?
08:31 Puisque la douceur n'a pas réussi, il faut bien chercher autre chose.
08:34 Est-ce que tu sais seulement où la trouver ?
08:37 À Monville, peut-être.
08:39 En tout cas, j'y vais de ce pas.
08:42 - Bonjour. - Bonjour.
08:46 - T'as bien dormi ? - Oui, toi.
08:48 - Pourquoi ? - Marveilleusement.
08:50 T'as une mine splendide. Ça te donne dix ans de moins.
08:53 Pourquoi j'ai l'air déclépique quand je me réveille, d'habitude ?
08:56 Non, pas quand tu pars sur le sentier de la guerre.
08:58 À ce moment-là, t'es en pleine forme, t'as l'œil vif, t'es vraiment en pétanque santé.
09:02 Oui, mais écoute, tais-toi, parce que tu vas me donner des complexes, des supériorités.
09:05 - T'as l'air vraiment heureux, tu sais. - Monsieur.
09:07 T'en es presque touchant.
09:09 - Je voudrais la même chose, s'il vous plaît. - Bien, monsieur.
09:11 Avec beaucoup de sucre, hein.
09:13 C'est vrai que je suis heureux.
09:16 C'est la première fois que t'es vraiment amoureux. Je me trompe ?
09:19 Non, je ne vous le trompe pas.
09:21 Avec Joël, t'as toutes les chances.
09:24 Oh ! Alors, les amoureux, ça va ?
09:28 - Tu lis les journaux, toi ? - Oui, mais c'est pas que j'ai tellement apprécié.
09:30 - Tu crois que nous, on a apprécié ? - Franck.
09:32 Est-ce que tu es sûr que les parents ont besoin de toute cette publicité ?
09:35 Mais écoute, il s'y attendait qu'à nous, de toute façon.
09:37 - Salut. - Salut.
09:39 - Ça va ? - Oui.
09:41 - Salut. - Ça fait bonne route ?
09:43 Alors, ça bat toujours la breloque, hein, là-dedans.
09:45 Ça a fini par s'arranger un peu.
09:47 Elle a secoué pas trop, elle est encore fragile.
09:49 - Allez, on s'assoit. - Allez.
09:51 Alors, comment ça va, là, les petits oiseaux ?
09:56 Eh !
09:57 Dis donc, demain, vous allez tâcher de défendre l'odeur de mauvis, là.
09:59 Ben, on va essayer.
10:02 [Musique]
10:06 [Bruit de moteur]
10:14 [Musique]
10:34 [Bruit de moteur]
10:44 [Musique]
10:46 [Bruit de la télévision]
10:52 [Musique]
11:08 Bonjour, monsieur. Vous désirez ?
11:12 Bonjour, monsieur.
11:14 Je désirerais parler à mademoiselle Gavardier.
11:17 Ah, elle n'est plus là.
11:18 C'est d'abord de qui ?
11:19 Son père.
11:21 Ah.
11:23 Vous ne savez pas où je pourrais la trouver ?
11:26 Ah, ben, c'est-à-dire que...
11:28 Attendez, je vais le prendre.
11:31 Mike, tu peux venir un second, s'il te plaît ?
11:40 C'est un de ses amis.
11:44 Ben, asseyez-vous.
11:45 Non, non. Non, merci.
11:49 Faut-il envoyer tous ses circulaires encore ce soir ?
11:51 Oui, ça vaudrait mieux.
11:53 Tu m'as demandé ?
11:54 Ah, oui, oui.
11:55 Mike, je te présente monsieur Gavardier, le père de Joe.
11:58 Monsieur Michel Mande.
12:00 Monsieur.
12:01 [Musique]
12:08 [Musique]
12:11 [Musique]
12:16 [Musique]
12:21 [Musique]
12:26 [Musique]
12:31 [Musique]
12:36 [Musique]
12:41 [Musique]
12:46 [Musique]