• il y a 10 mois
PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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Transcription
00:00 Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, je voterai Marine Le Pen.
00:03 Je ne pensais pas un jour en arriver là,
00:06 mais je considère qu'aujourd'hui le danger dans ce pays s'appelle la France insoumise.
00:10 Lorsque je vois que Mme Le Pen et les siens viennent manifester
00:15 contre l'antisémitisme à la marche d'octobre
00:19 et que pendant ce temps M. Mélenchon bavarde sur le fait de savoir
00:23 si le Hamas est une organisation terroriste
00:26 après avoir accusé le président Ducriff d'être d'extrême droite,
00:29 je me dis que le danger aujourd'hui, il s'appelle Jean-Luc Mélenchon.
00:34 Merci Amina, 4 minutes avec nous, un petit applaudissement pour lui.
00:36 [Applaudissements]
00:41 Cynisme, dérive et trahison, comment Macron et Mélenchon sont devenus les marchepieds du RN ?
00:45 Moi je pense que c'est surtout Jean-Luc Mélenchon qui est devenu vraiment le marchepied du RN d'ailleurs.
00:52 Et c'est vrai que Jean-Luc Mélenchon, c'est fou ce qu'il fait en ce moment.
00:57 Pourquoi vous dites d'ailleurs que Macron et Mélenchon sont devenus les marchepieds du RN ?
01:02 D'abord merci Cyril pour votre invitation, j'écris ça pour des raisons différentes.
01:07 Macron est au pouvoir depuis 7 ans, moi je fais partie des gens qui considèrent qu'il a échoué,
01:13 notamment sur un certain nombre de grands sujets, je pense à la lutte contre l'insécurité,
01:17 je pense au contrôle de l'immigration, la situation aujourd'hui est pire qu'elle ne l'était il y a 7 ans.
01:24 Et donc faisant cela, il pousse des gens vers Marine Le Pen, la preuve quand il a été élu,
01:29 il y avait 5 députés RN, il y en a aujourd'hui 88.
01:32 Et quant à Mélenchon, il pousse aussi des Français vers Marine Le Pen,
01:37 parce que le Mélenchon que moi j'ai connu lorsque j'ai adhéré au Parti Socialiste il y a 15 ans,
01:42 qui était un militant de la laïcité, qui défendait la République,
01:45 est aujourd'hui devenu le marchepied des islamistes, est antisémite, est antirépublicain,
01:51 et donc je considère que faisant cela, il pousse aussi des Français vers des mains de l'État.
01:55 – Alors quand vous dites qu'il est antisémite, il va vous attaquer c'est sûr.
01:58 – Il m'a déjà attaqué.
01:59 – Ah ben il n'arrête pas de vous attaquer.
02:00 – Oui.
02:01 – Donc c'est vrai que ces propos, langage que vous bien entendu, Aminel Katmi,
02:04 mais c'est vrai que voilà, Jean-Luc Mélenchon, il y a eu une dérive de Jean-Luc Mélenchon
02:09 qui est vraiment pire en pire chaque jour, même si Gilles Verdes nous disait encore tout à l'heure
02:14 que Jean-Luc Mélenchon avait fait une magnifique semaine médiatique.
02:18 Je ne sais pas où il a vu ça, Gilles Verdes ça devait être Fatou qui était en train de chanter,
02:21 il n'a pas dû bien écouter.
02:22 [Rires]
02:23 Dites-moi, Aminel Katmi, non, après sur Emmanuel Macron,
02:27 et je le dis franchement, aujourd'hui quel président ?
02:32 Aujourd'hui, franchement, je ne vois pas un président qui a pu faire tout ce qu'il a dit.
02:38 Il faut que vous sachiez, et je pense que vous le savez,
02:41 aujourd'hui, bouger les choses en France, ça n'est même pas du ressort du président.
02:46 C'est ça qui est fou, c'est que même le président, c'est une telle machine,
02:50 et la France c'est tellement touchy, c'est tellement une horlogerie,
02:53 dès que vous touchez un truc, c'est très compliqué.
02:56 Et c'est vrai que moi, j'avais énormément d'espoir en plein de présidents,
03:01 à part François Hollande, où je savais déjà direct que ça allait être une catastrophe,
03:06 mais j'ai eu plein d'espoir, et c'est vrai que j'ai discuté avec de nombreux présidents, je vous jure.
03:11 Et à chaque fois, ils sont pleins de bonne volonté,
03:15 ils arrivent, ils disent qu'ils vont faire plein de choses,
03:18 et ils se rendent compte très vite, et souvent, lors de leur deuxième mandat,
03:22 ils disent "de toute façon, la meilleure chose à faire",
03:25 ce que disait Chirac, c'est de ne rien faire,
03:27 parce que si on fait quelque chose, ça va être pire.
03:31 Et c'est vrai que voilà.
03:32 Après, sur la LFI, c'est quoi les méthodes de la LFI ?
03:36 Parce que vous les connaissez bien.
03:38 – C'est des méthodes qui ont déjà été très largement documentées.
03:41 La réalité, c'est que la France insoumise défend la 6ème République
03:45 en expliquant que nous vivons dans une démocratie
03:48 qui n'est pas une vraie démocratie précisément,
03:51 dans laquelle l'expression politique ne peut pas se faire
03:54 comme on peut l'imaginer dans un idéal démocratique.
03:59 Et la réalité, c'est qu'eux-mêmes, tout en plaidant pour une 6ème République,
04:03 fonctionnent comme une secte.
04:05 La vérité, quand on connaît la vérité du fonctionnement interne de la France insoumise,
04:09 c'est un parti qui est dirigé par un couple,
04:11 puisqu'il est désormais de notoriété publique
04:13 que Jean-Luc Mélenchon et Sofia Chikirou vivent ensemble.
04:17 Donc il y a un couple.
04:18 Autour de ce couple, il y a un clan.
04:20 Mathilde Panot, Manuel Bompard, Antoine Léaument, David Guiraud.
04:24 Et autour de ce clan, il y a des godillots
04:28 qui sont la main sur la couture du pantalon.
04:32 Et malheur à celui qui ose émettre le moindre commencement de critique,
04:36 Raquel Garrido, Alexis Corbière, Clémentine Autain,
04:39 en ont été victimes.
04:41 Leur crime, si je puis le qualifier ainsi,
04:43 c'est simplement d'avoir osé critiquer Jean-Luc Mélenchon
04:46 et ils ont été purement et simplement exclus
04:49 des instances dirigeantes de la France insoumise.
04:51 Donc quand on donne des leçons de démocratie
04:53 en expliquant qu'il faut la 6ème République
04:55 et qu'on dirige son parti comme une secte,
04:57 il y a un problème de crédibilité.
04:58 – Est-ce que Jean-Luc Mélenchon est devenu fou pour vous ?
05:01 – Je n'irai pas sur ce terrain-là, je laisse ça au médecin,
05:05 je ne le suis pas.
05:06 Mais je pense qu'il y a une dérive d'un homme
05:09 qui est probablement devenu complètement paranoïaque,
05:12 qui est déconnecté de la réalité.
05:15 Vous savez, un des symboles de la trahison de Jean-Luc Mélenchon,
05:20 c'est qu'il y a 9 ans, Jean-Luc Mélenchon
05:22 prononçait l'éloge funèbre de Charbes
05:25 après son assassinat par les frères Kouachi le 7 janvier 2015.
05:30 Il a été invité à prononcer l'éloge funèbre de Charbes
05:33 parce que la famille de Charbes a considéré qu'il était celui
05:36 qui sans doute serait le plus fidèle au message,
05:38 à l'œuvre de Stéphane Charbonnier.
05:41 5 ans plus tard, 5 ans plus tard Cyril,
05:44 le même Jean-Luc Mélenchon défilait avec des islamistes
05:48 dans les rues de Paris et en expliquant
05:53 que Charlie Hebdo était un journal d'extrême droite.
05:56 S'il fallait un seul exemple de la trahison de Jean-Luc Mélenchon,
05:59 je pense que celui-là serait parmi les plus parlants.
06:01 – Alors ce matin, chez nos amis des Grandes Gueules sur RMC,
06:04 un ancien militant insoumis, Xavier,
06:06 a fait de très lourdes révélations sur les méthodes du parti, regardez.
06:10 – On a des victimes de la France insoumise partout en France
06:14 qui vont porter plainte, comme moi je l'ai fait hier,
06:17 pour harcèlement moral, violence, menaces.
06:19 Donc on a été victime à plusieurs endroits en France
06:22 d'harcèlement, de violence psychologique, de menaces,
06:26 pour nous faire taire, pour nous baïonner.
06:28 Il faut qu'on soit bien dans le rang comme des petits soldats
06:30 et on n'a pas le droit de débattre,
06:31 on n'a pas le droit d'avoir d'esprit critique,
06:33 on n'a pas le droit de s'exprimer.
06:34 Le but c'était vraiment de m'humilier, de me rabaisser,
06:37 de me diffamer pour qu'auprès des autres, en fait, je sois discrédité.
06:41 J'ai été menacé, attention à ce qui va t'arriver, tais-toi, etc.
06:45 – C'est très fort ce que vient de dire Xavier Ondorat.
06:48 Dans un instant, il évoque aussi des tournements de fond, on verra ça.
06:51 Xavier, ce qu'il dit là, est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?
06:53 – Oui bien sûr, mais c'est la description même d'une dérive sectaire,
06:58 c'est-à-dire un mouvement où il y a un gourou,
07:02 là en l'occurrence le gourou s'appelle Jean-Luc Mélenchon,
07:05 autour duquel se constitue une espèce d'équipe de fous furieux
07:10 qui sont prêts à tout, à justifier toutes les dingueries.
07:13 Et on voit bien Mathilde Panot, Manuel Bompard, c'est leur rôle.
07:16 À chaque fois que Jean-Luc Mélenchon sort une énormité,
07:19 ils vont le défendre quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse,
07:21 quelle que soit l'absurdité du propos qu'il a tenu.
07:24 Et le dernier symptôme de la dérive sectaire,
07:27 c'est que lorsque quelqu'un ose émettre…
07:30 On ne parle pas de gens qui frondent,
07:32 on ne parle pas de gens qui contestent l'autorité du chef,
07:35 on parle simplement de gens qui disent
07:37 "peut-être que sur tel ou tel point on pourrait changer de ligne,
07:40 peut-être que sur telle ou telle manière de faire,
07:42 on pourrait changer de méthode".
07:43 On ne parle pas là d'opposants internes,
07:45 c'est juste des gens qui demandent, qui font des suggestions
07:48 et on leur coupe la tête salément.
07:49 – Vous avez eu des pressions ?
07:51 – Moi non, parce que je ne fais pas partie de la France Insoumise,
07:53 mais j'ai une plainte de Jean-Luc Mélenchon
07:56 parce que sur l'antenne de Radio J je l'ai qualifié d'ordure antisémite,
08:00 avec le recul sans doute que le mot "ordure" n'était peut-être pas opportun,
08:04 il m'est arrivé d'être un peu plus subtil que cela,
08:07 mais sur l'accusation d'antisémitisme, je la porte,
08:11 je la réitère à votre antenne ce soir,
08:13 moi je considère que ce qu'a fait Jean-Luc Mélenchon après le 7 octobre,
08:18 c'est-à-dire après le pire pogrom antisémite commis après la Shoah,
08:23 c'est évidemment antisémite.
08:25 Quand vous dites du Hamas que c'est un mouvement de résistance,
08:28 quand vous refusez de qualifier les exactions de terrorisme,
08:32 lorsque vous invitez la patronne du FPLP,
08:34 vous savez le FPLP c'est l'organisation terroriste
08:37 qui détient les petits Kfir et Ariel, les bébés d'un à quatre ans,
08:40 lorsque vous invitez la patronne de ce mouvement à l'Assemblée Nationale,
08:44 lorsque vous dites de la présidente de l'Assemblée Nationale
08:46 qu'elle va camper à Tel Aviv,
08:48 moi j'étais à Kfar Aza Cyril, il y a 10 jours.
08:50 – Heureusement que Yael Brown-Pivet a l'air insolide
08:52 et qu'elle a su lui répondre, bravo à elle.
08:54 – J'étais à Kfar Aza il y a 10 jours dans un kiboutz,
08:57 un des kiboutz qui a été attaqué.
08:59 Vous arrivez dans un kiboutz qui est dévasté
09:01 avec Olivier Rafovitch, le porte-parole de l'armée israélienne.
09:05 Nous sommes rentrés dans une maison
09:06 dans laquelle tous les occupants ont été brûlés vifs.
09:10 Et dans cette maison, vous voyez à un moment des traces de griffures,
09:15 des gens qui ont été brûlés vifs.
09:17 Les traces de griffures sur les murs,
09:19 c'est ce que les alliés ont trouvé dans les chambres à gaz
09:22 lorsque les camps ont été libérés,
09:23 parce que les gens qui ont été gazés ont essayé de sortir.
09:27 Refuser de qualifier ça de terrorisme, c'est une abjection.
09:33 – Alors Xavier, ce matin sur la FMC,
09:35 il a aussi évoqué des détournements de fonds de la France insoumise,
09:39 regarde.
09:40 – J'ai appris très récemment qu'en fait il y a deux France insoumise.
09:43 Ah ! Juridiquement, il y a deux associations.
09:47 Il y a l'association de droit déclarée en préfecture
09:50 et on a l'association de fêtes.
09:52 Les gens se font avoir parce que quand on va sur le site de la FI,
09:56 on s'enregistre en pensant qu'on adhère à la FI,
09:59 l'association, le parti politique, et en fait non, on est trompé,
10:04 j'estime, et on verra, ce sera à la justice de le dire,
10:06 que c'est une forme d'escroquerie,
10:08 qui est aussi une forme d'abus de confiance
10:11 et qui constituerait potentiellement un détournement de fonds publics.
10:15 – Alors, ça c'est incroyable aussi ce que nous dit Xavier,
10:19 parce que ça c'est extrêmement grave.
10:21 Gilles Verdez, quand vous entendez tout ça,
10:23 parce qu'on aimerait bien avoir quand même votre avis,
10:25 je vous sens vous baisser de plus en plus sur votre siège,
10:27 on dirait que vous avez envie de disparaître sous le sol,
10:31 qu'est-ce que vous dites ?
10:32 – Non, vous m'avez dit de ne pas hocher la tête sur les gens par là,
10:34 je suis resté tranquille.
10:36 Bon alors, plusieurs choses, d'abord, monsieur qui est parfaitement respectable,
10:39 il faut dire que c'est quelqu'un qui est un déçu de la gauche,
10:42 qui aujourd'hui est passé au Rassemblement National,
10:44 il a tout à fait le droit, mais il faut quand même dire qui il est.
10:47 – Non, non, Gilles Verdez, qu'est-ce qui vous fait dire
10:48 que je suis passé au Rassemblement National ?
10:49 – Vous avez eu des contacts avec le RN pour les Européennes ?
10:52 – Non, non, je dément, je n'ai pas eu de contact avec le RN pour les Européennes.
10:56 – Première connerie, Gilles, allez.
10:57 – Il s'agirait d'être factuel.
10:58 – Est-ce que vous faites partie du Rassemblement National ?
11:00 – Non, il n'en fait pas partie.
11:02 – Non mais voilà, est-ce qu'il en fait partie ?
11:04 – Ok, il y a des liens, des contacts, je suis désolé.
11:06 – Non, non, il dit les yeux dans les yeux,
11:08 il n'y a pas eu de contact avec le RN sur les Européennes.
11:13 – Alors, vous n'avez jamais discuté avec monsieur Mardela récemment ?
11:16 – Non.
11:17 – Madame Le Pen ?
11:18 – Non.
11:18 – Vous ne discutez avec personne au RN ?
11:20 – Non, je n'ai pas discuté avec madame Le Pen.
11:21 – Quand t'es au politique, tu discutes.
11:22 – Mais en plus, qu'est-ce que ça change ?
11:24 – Non mais, ça c'est la méthode énergétique,
11:27 il invite quelqu'un parce qu'il parle avec d'autres.
11:29 – Qu'est-ce qu'il y a, Géraldine ?
11:30 – Non mais en fait, on a le droit de parler avec tout le monde.
11:31 – Vous savez, je fais de la télévision,
11:33 il m'arrive de croiser Sébastien Chenu à la sortie d'un plateau,
11:36 et comme je ne suis pas sectaire et que mes parents m'ont bien élevé,
11:38 je le salue et on discute, ça arrive.
11:41 – Tu parles bien avec monsieur Odulle quand il est invité ici.
11:43 – Bien sûr.
11:44 Deuxième chose, quand monsieur parle de dérive sectaire, de gourou, de secte,
11:48 moi j'y vois simplement un fonctionnement ultra vertical d'une organisation politique.
11:53 C'est vrai qu'il y a le culte du chef et quand Jean-Luc Mélenchon parle,
11:56 personne ne moufte, on ne peut pas contrecarrer ce qu'il dit.
11:58 Mais de là à parler de dérive sectaire, de gourou, Cyril, je suis désolé,
12:02 moi en tant que journaliste, j'ai côtoyé les filles,
12:06 je ne suis pas leur porte-parole.
12:07 – Vous les avez côtoyées quand ? Je ne vous ai jamais vu les côtoyer.
12:09 – Non mais journaliste… – Vous avez fait…
12:12 – Journaliste, j'ai connu Jean… alors d'abord…
12:14 – Non mais quand ? Vous les avez côtoyées les 10 dernières années ?
12:18 – Dernièrement.
12:19 – Vous étiez avec moi, je ne vous ai jamais vu côtoyer la LFI.
12:21 – J'ai des contacts…
12:23 – Mais d'où vous avez des contacts ?
12:24 Je ne vous ai jamais vu avoir des contacts avec la LFI.
12:25 – Je ne vous dis pas que je vous mets des contacts.
12:27 J'ai vu net Jean-Luc Mélenchon à la politique,
12:29 je l'ai connu sénateur dans l'ESSON, donc j'ai suivi toute sa carrière.
12:32 – Il a bien dit à Ministre Catmic que le Jean-Luc Mélenchon,
12:34 il vous a vu net, il n'est pas le Jean-Luc Mélenchon aujourd'hui.
12:36 – Je connais, je ne peux pas vous dire avec qui,
12:38 mais le fonctionnement de la LFI, j'ai le droit de travailler.
12:41 – Non mais vous connaissez le fonctionnement de la LFI ?
12:45 – Oui.
12:46 – Mais comment je peux vous dire n'importe quoi ?
12:48 – Après vous pouvez ne pas me croire, mais voilà.
12:51 – C'est ce que je fais.
12:52 – Pas de problème.
12:53 Mais moi je vous dis que je connais et qu'il n'y a aucune dérive sectaire.
12:56 Il y a le culte du chef, de la personnalité, c'est vrai.
12:58 Il y a un fonctionnement assez autocratique, quand il parle…
13:01 – Quand vous entendez le témoignage de Xavier ?
13:04 – Alors là pour le coup, Cyril, sur détournement de fond, je suis désolé.
13:07 Deux associations, la justice tranchera.
13:09 Comme il dit, je n'ai pas plus à dire.
13:10 – Non mais Xavier ne peut pas arriver à la télé et dire n'importe quoi.
13:14 Donc Xavier, c'est qu'il est sûr de lui.
13:16 Voilà, je vous le dis.
13:16 – Mais le côté…
13:17 – Je n'avais pas entendu parler de cette plainte, Cyril.
13:19 – Mais le côté Clémentine Autain, Raquel Garido, Corbière,
13:22 qui sont dégagés parce que justement, ils n'ont pas vraiment…
13:24 – Ils sont écartés parce qu'ils ne sont plus dans la ligne.
13:26 Mais ça c'est de notoriété publique, écoutez-moi.
13:28 Encore une fois, je ne suis pas porte-parole de LFI,
13:30 mais aujourd'hui, il y a une ligne qui est incarnée par Jean-Luc Mélenchon.
13:33 Corbière et Garido ont dévié de cette ligne.
13:35 François Ruffin cherche un peu l'autonomie.
13:37 Mais je suis désolé, LFI c'est Mélenchon, voilà.
13:40 – Moi j'avais juste une question à vous poser parce que c'est passionnant
13:42 et je vous crois vraiment dans tout ce que vous dites.
13:44 Je voulais savoir, à votre avis, les sorties intempestives de M. Mélenchon,
13:47 est-ce qu'elles sont sincères ?
13:49 Est-ce qu'ils croient ce qu'ils disent ?
13:50 Ou c'est juste par opportunisme politique et par clientélisme ?
13:53 Et en fait, ils ne pensent pas du tout ce qu'ils disent.
13:55 – Moi je pense qu'au départ, il y a une stratégie tristement électoraliste,
14:00 si je puis dire.
14:01 C'est-à-dire qu'en gros, on lui dit,
14:03 il y a un électorat dans les quartiers populaires qu'il faut aller séduire.
14:06 Et d'ailleurs, le calcul est insultant pour les habitants des quartiers populaires
14:12 parce que sombrer dans l'antisémitisme en pensant que ça va plaire aux quartiers populaires,
14:18 c'est dire, comme les habitants des quartiers populaires sont tous antisémites,
14:21 moi je vais devenir antisémite et ils vont voter pour moi.
14:24 – Ce n'est pas le cas, ce n'est pas le cas du tout, bien sûr.
14:26 – Eh bien, j'ai grandi dans un quartier populaire,
14:28 l'Arrhenjan à Avignon et je suis bien placé pour savoir,
14:32 il y a des antisémites dans les quartiers populaires bien sûr,
14:34 mais tous les habitants des quartiers populaires ne sont pas antisémites.
14:37 Donc c'est une insulte faite à ces habitants que de considérer ça.
14:42 Et donc à un moment, je pense que c'est une stratégie
14:45 et comme il va trop loin, je pense qu'il finit par être convaincu lui-même.
14:48 – Il paraît croire.
14:49 – Alors Gilles Bernal, est-ce que pour vous,
14:50 Jean-Luc Mélenchon est antisémite comme il dit à LFI ?
14:52 – Il y a des relents antisémites à LFI, je vous l'ai toujours dit,
14:54 les yeux dans les yeux, il y a des relents antisémites à LFI, voilà.
14:57 J'étais clair là-dessus.
14:58 – Et vous les soutenez ?
15:00 – J'en ai toujours discuté avec vous, ça me pose problème,
15:02 mais moi je ne suis pas membre de LFI.
15:04 – Gilles Bernal, si vous permettez…
15:05 – Mais je n'ai jamais esquivé le débat là-dessus Cyril.
15:08 – Vous dites qu'il y a des relents antisémites à LFI,
15:11 ce qui vous permet de rester prudent et de ne prendre aucun risque.
15:14 Est-ce que vous pourriez dire que Jean-Luc Mélenchon est antisémite ?
15:17 – Non, ça je ne dis pas ça.
15:18 – Non ? Alors je vais vous citer deux déclarations.
15:20 – D'ailleurs, c'est du fait maintenant qu'on reste attaquable,
15:21 monsieur, vous êtes attaqué pour ça.
15:22 – Je ne suis pas attaqué pour ça, je vais vous citer deux déclarations.
15:24 Jean-Luc Mélenchon a dit d'Éric Zemmour,
15:27 et je suis d'autant plus tranquille pour le dire,
15:29 que je ne suis pas ami d'Éric Zemmour
15:31 et que je suis à peu près d'accord avec lui sur rien.
15:34 Il a dit qu'Éric Zemmour reproduisait des clichés culturels liés au judaïsme.
15:40 En traduisant ça, qu'est-ce que ça veut dire ?
15:43 Ça veut dire qu'il a fait une forme d'essentialisation en disant,
15:49 finalement Zemmour fait ce qu'il fait parce qu'il est juif.
15:52 Et la deuxième chose, il a dit que Jérémy Corbyn,
15:55 qui était à la tête du parti travailliste anglais,
15:58 avait perdu les élections en Angleterre
15:59 parce que c'est le grand rabbin d'Angleterre qui l'avait fait perdre,
16:03 reprenant à son compte cette vieille et stupide théorie
16:06 selon laquelle les juifs ont du pouvoir
16:09 et peuvent donc faire gagner ou perdre des élections.
16:11 Si ça, Gilles Verdez, ça ne signe pas l'antisémitisme de quelqu'un,
16:15 que vous fout-il de plus ?
16:16 – J'ai dit que c'était des relents antisémites sur ces deux déclarements.
16:19 – Non mais si t'as des relents antisémites, c'est que t'es antisémite.
16:22 Si t'as des relents de racisme, pour moi, un mec qui a des relents de racisme,
16:24 il est raciste.
16:25 – On a la même déclaration que Jean-Luc Mélenchon.
16:27 – Sur Corbyn, LFI a été odieux.
16:31 C'est inacceptable, c'est inqualifiable.
16:34 – Non mais donc tu vas soutenir un parti, c'est des relents antisémites ?
16:38 – Cyril, c'est compliqué.
16:40 Vas-y, parce que tu le dis.
16:41 Parce qu'avoir des relents antisémites, c'est être antisémite.
16:44 Excuse-moi, moi, jamais j'accepterais ici, je te le dis,
16:48 si un mec qui dit, qui avoue devant moi, j'ai des relents de racisme,
16:52 je t'explique, voilà, je ne veux pas…
16:54 – Il ne reste pas au-dessus de la table.
16:55 – Je te le dis, c'est vrai.
16:56 – Il y a des choses qui ne sont pour moi pas claires chez LFI et que je condamne.
16:59 Mais sur la position après ce qu'il s'est passé en Israël,
17:03 j'ai été très clair ici.
17:04 J'ai dit que l'attitude de LFI était inqualifiable.
17:06 Je l'ai dit ici.
17:07 – Donc voilà.
17:08 – D'une certaine façon, tu acceptes la même technique que celle de Jean-Luc Mélenchon,
17:12 c'est-à-dire l'ambiguïté.
17:13 Donc tu acceptes, en disant…
17:15 – Moi je suis ambigu, alors…
17:16 – Non mais, oui, mais ce que je te demande, en fait,
17:19 c'est de prendre carrément tes distances.
17:21 C'est de dire, je ne peux pas…
17:22 – On va vous oublier maintenant.
17:23 – Non, c'est pas vous oublier.
17:24 Si tu es un homme de gauche, tu as le droit d'être…
17:26 – Ça va être un crime d'être de gauche.
17:28 – Mais non, laisse-moi t'expliquer.
17:30 Tu peux très bien assumer tes positions, assumer tes idées,
17:33 et pour autant prendre tes distances avec un parti.
17:35 – Je les ai prises.
17:36 – Ben non, parce que tu dis en fait…
17:37 – Mais non, tu ne les as pas prises.
17:38 – Les relents, quelque part, ça ne me permet pas de prendre suffisamment mes distances,
17:41 mais ce serait totalement antisémite et ce serait prouvé par la justice,
17:44 tu dirais oui.
17:45 – Il y a des positions d'Elefi qui ne me plaisent pas du tout.
17:48 – Non mais sois honnête, Gilles, c'est la même chose.
17:50 – Je ne suis pas tellement honnête.
17:51 – Mais c'est la même chose.
17:52 – C'est la même chose, c'est vrai.
17:53 – Enfin bon, je trouve que cette ambiguïté-là, elle ne t'honore pas.
17:56 C'est pas un problème.
17:58 – Oui.
17:59 – On fait ce que vous voulez.
18:00 – Gilles, tu as commencé là pour défendre Elefi en attaquant monsieur,
18:03 en lui disant qu'il avait peut-être parlé avec des gens du RN,
18:07 comme si c'était vraiment le diable et que c'était des gens intrépidables.
18:10 – Je n'ai pas dit ça, j'ai dit qu'il se faisait passer pour quelqu'un qu'il n'est pas.
18:12 – Excuse-moi, c'est le diable.
18:14 Pour toi, le RN, c'est le diable.
18:15 Et là, on te prouve par A+B, tu dis toi-même qu'il y a des relents antisémites,
18:19 mais tu les défends à longueur d'émission.
18:21 – Je ne les défends pas.
18:22 – Il y a quand même un gros problème, excuse-moi.
18:23 – Je ne suis pas le porte-parole de l'État, je ne m'en tenais aux opinions personnelles.
18:26 Il y a des erreurs qui sont commises.
18:28 – Il n'y a personne à gauche.
18:29 – Voilà, après, quand ils vont chercher le vote musulman dans les quartiers…
18:32 – Ce ne sont pas des erreurs, Gilles Verdet, ce sont des fautes morales.
18:34 – Oui, mais monsieur…
18:35 – Jean-Luc Mélenchon a expliqué que l'attentat de Toulouse…
18:37 – Mais vous, vous êtes pas là si vous n'êtes pas condamné en justice.
18:39 – Vous me souvenez, je n'ai pas été condamné.
18:40 – Là, j'avais la position du saint innocent, vous êtes attaqué en justice.
18:42 – Non, Jean-Luc Mélenchon a expliqué que l'attentat de l'école Otsaratora de Toulouse,
18:48 où depuis la première fois en France, depuis la libération,
18:52 des enfants ont été assassinés d'une balle dans la tête dans une école parce que juifs.
18:57 Il a expliqué que cet attentat de Mohamed Merah avait peut-être été organisé
19:02 pour influer le résultat d'une élection présidentielle.
19:06 Quelle abjection et quelle ignominie de plus vous faut-il
19:09 pour vous faire passer des relents antisémites à une condamnation plus franche ?
19:14 – Alors comment vous expliquez que plus de 20% ou 20% des Français
19:17 votent pour Jean-Luc Mélenchon alors ?
19:19 – C'est quoi ces Français, des abrutis ?
19:21 – Mais écoute-moi, je vais te dire, ton argument il est pour…
19:25 – Ah non mais je vous demande…
19:27 – Le score auquel tu fais allusion, il était avant que tu aies pris le parole.
19:32 – Exactement, quand tu dis n'importe quoi, tu parles d'un truc qui était avant tout ce qui s'est passé là,
19:38 qu'est-ce qu'il raconte ?
19:39 – Il est descendu dans toutes les enquêtes d'opinion de pays.
19:41 – Mais Gilles, tu es une malhonnêteté encore.
19:42 Mais tu nous parles d'un chiffre qui date d'il y a 3 ans, qu'est-ce que tu racontes ?
19:45 – C'est un personnage public qui a le droit de s'exprimer, qui prend des positions.
19:50 – Mais non mais…
19:51 – Moi j'adhère pas à tout ça.
19:52 – Mais regarde, il est parti déjà sur autre chose.
19:54 Les 20%, c'était il y a 2 ans, qu'est-ce que tu racontes ?
19:57 C'était avant tout ça ?
19:58 – C'était le même Jean-Luc Mélenchon.
19:59 – Mais pas du tout, il n'y a pas eu de bêtise.
20:01 – Il n'y avait pas eu tout ça ?
20:02 – Sur l'aspect antisémite.
20:03 – Gilles, reconnais-toi même qu'il y a beaucoup de sympathisants de gauche
20:06 qui, par défaut, étaient du côté LFist et derrière Mélenchon,
20:11 qui se sont désolidarisés et qui sont aujourd'hui orphelins d'un parti
20:14 parce qu'ils se demandent où aller et qui cherchent quelqu'un,
20:16 qui cherchent un leader, mais qui ne peuvent plus décemment,
20:19 idéologiquement, adhérer à l'ordre de Mélenchon.
20:21 – Et d'ailleurs la Nietzsche a explosé en plein vol à cause de ces sorties-là.
20:24 – Oui.
20:25 – C'est pour ça que je te disais que ça t'honorerait de te démarquer totalement.
20:28 – Oui, merci.
20:29 – Bien sûr qu'il fait ce qu'il veut.
20:31 – Il fait ce qu'il veut, Jacques, il n'y a pas de conseil à donner à Gilles.
20:33 – Mais ce n'est pas une question de conseil, c'est une question qui a de l'impact.
20:36 – Je vais le faire mon livre.
20:37 – C'est important.
20:38 – Ça lui permettra peut-être d'avancer dans sa réflexion.
20:40 – Je vous ai apporté un exemple.
20:42 – Il a raison, on n'a pas à lui dire…
20:43 – Non mais il fait ce qu'il veut.
20:44 – Je ne lui ai pas dit ça.
20:45 – Les mecs, il a des idées.
20:46 – Vous entendez haut chose.
20:47 – Il y a plein de gens qui votent à gauche, on va se calmer, deux minutes.
20:49 Il y a plein de gens qui votent à gauche.
20:50 Si la gauche est perdue parce qu'il n'y a que eux…
20:52 – Il y a Ségolène.
20:53 – Il voit, il voit, il voit, mais il faut qu'elle se présente, il faut qu'elle se déclare.
20:56 Pour l'instant, elle n'est pas déclarée, elle n'est pas candidate.
20:58 Si il a une sensibilité de gauche et qu'il voit en Mélenchon l'homme de gauche
21:01 et qu'il ne veut pas voter à droite, foutez-lui la paix.
21:03 – Il y a d'autres personnes à gauche.
21:04 – Il vote à gauche, il vote à gauche.
21:05 – Il y a d'autres personnes à gauche.
21:06 – Qui ? Dis-moi qui ?
21:07 – Il y a Olivier, il y a Ségolène, il y a Ségolène.
21:09 – Il y a Ruffin, il y a Ségolène.
21:11 – On a besoin de se présenter déjà.
21:12 – Il y a Ruffin, il y a Ségolène.
21:13 – Et Ségolène Royale, elle se présente ?
21:15 – Elle va dire Roussel.
21:17 – Chut, tais-vous là.
21:18 – Roussel, il a fait 5%, non ?
21:19 – Non mais non, mais Roussel, arrêtez, j'adore Roussel.
21:21 – On ne peut pas dire aux gens à qui voter.
21:23 – Non mais j'adore Roussel, voilà, il a voté pour Roussel.
21:25 Enfin, il fait ce qu'il veut, il vote pour qui il veut.
21:27 – C'est tout ce que j'ai dit.
21:28 – Voilà, non mais c'est vrai.
21:29 – Je dis qu'il avait du poids et que son discours était…
21:31 – Non, il n'a pas du tout coupé.
21:32 – C'est que quand même, il voulait y aller, ils lui ont coupé les ailes.
21:34 – Oui, je sais, je sais.
21:35 – Voilà, vous le savez mieux que moi.
21:36 – Je sais, mais bon, à un moment…
21:38 – Ça aurait été une très bonne candidate pour moi, voilà.
21:40 – Attends, qu'est-ce que tu en sais que Ségolène ne va pas revenir ?
21:42 – Elle manque, je ne sais rien.
21:43 – Je dis, ça aurait été pour moi une très bonne candidate
21:45 d'une union de la gauche élargie, voilà.
21:47 – Faites ce que vous voulez, de toute façon.
21:49 – La gauche veuille d'elle.
21:50 – Qu'est-ce qu'il y a ?
21:51 – La gauche veuille d'elle.
21:52 – C'est ça, il est parti, c'est le problème.
21:54 – Mais bon, si elle est haute, ils voudront d'elle, c'est commencé.
21:56 – C'est mon temps.
21:57 – Ah, mais il s'est réveillé, lui.
21:59 [Rires]
22:01 J'ai oublié qu'il était là, lui.
22:02 – Tu parles d'une hiérarchie verticale avec le monsieur Duchèvre, etc.
22:05 C'est le propre justement des apprentis dictateurs.
22:07 – Non.
22:08 – Mais bien sûr que si, et ils rêvent d'être dictateurs.
22:10 Ses idoles, c'est qui ? C'est les dictateurs sud-américains.
22:12 – Gault-Chavez, etc.
22:14 – Et Baduro, son successeur.
22:16 – Bien sûr, Fidel Castro, etc.
22:18 – Je vais te redire ce que j'ai déjà dit.
22:21 Tu sais, moi je déteste, je déteste toutes les formes de racisme, je te le dis.
22:25 Et je l'ai dit, le seul racisme qui compte, c'est sur les fouteurs de merde.
22:29 Je te le dis, voilà, c'est ça.
22:30 Et je trouve, Gilles, que tu es toujours du mauvais côté.
22:34 Après, moi c'est le seul truc qui m'énerve,
22:36 que tu sois éléphite, tout ça, je m'en fous total.
22:38 Moi je trouve que tu es toujours du côté des délinquants.
22:40 Moi je ne fais pas de… je suis, je suis, je sais d'être le plus juste possible.
22:46 Mais je veux des gens qui aiment la France,
22:48 et qui se battent pour leur pays,
22:50 et qui ne sont pas là pour foutre le bordel, c'est tout.
22:52 Après, moi, je te le dis, les gens qui sont ou antisémites,
22:55 ou racistes, ou homophobes, ou quoi que ce soit,
22:58 qui font des discriminations, je déteste ça pour moi,
23:00 je ne fais qu'une seule discrimination,
23:02 ce sont les fouteurs de merde, et les profiteurs,
23:05 et ceux qui profitent du système, je te le dis, voilà.
23:07 Et quand la France, elle, et quand il y aura un mec qui va dire,
23:11 moi, je vais privilégier ceux qui travaillent,
23:13 ceux qui ne profitent pas, ceux qui aiment la France,
23:15 et ceux qui travaillent, ceux qui ne profitent pas,
23:17 ceux qui aiment la France, ils vont gagner plus,
23:19 et ils vont être plus heureux, et tous ceux qui foutent la merde,
23:21 et qui profitent du système, et bien…
23:23 – Je suis dégagé.
23:24 – … dehors, et bien tu vas voir ce qui va se passer, c'est tout.
23:26 Mais je te le dis, et il n'y a pas de… voilà, donc je te le dis,
23:28 et Jean-Luc Mélenchon, c'est tout le contraire.
23:30 – En parlant de fouteur de merde, pardon Cyril,
23:32 il y a eu les émeutes après la mort tragique du jeune Nahel.
23:36 Au lieu de dire aux jeunes des quartiers, on va vous aider,
23:41 rentrez chez vous, ne saccagez pas, ne brûlez pas,
23:44 parce que quand vous brûlez des écoles,
23:46 c'est l'école de vos petits frères et de vos petites sœurs.
23:49 Quand vous caillassez des bus, c'est les bus que vos parents
23:51 prennent pour aller travailler le matin, et pour travailler dur.
23:54 – Il a mis de l'huile sur le feu.
23:56 – Ils leur ont dit, on n'appelle pas au calme, allez continuer,
23:59 la faim justifie les moyens.
24:01 – Exactement. – Est-ce que vous trouvez ça responsable ?
24:03 – C'est dramatique, c'est dramatique.
24:05 Et je vais dire autre chose, parce qu'on parle souvent des cités,
24:09 je vous le dis, il se passe des choses incroyables là-bas.
24:12 Hier encore, on m'a dit, il y a un mec qui s'est senti mal,
24:15 il y a des jeunes de quartiers qui sont venus en aide,
24:18 qui lui ont sauvé la vie.
24:19 Tous les jours, il y a des trucs incroyables.
24:21 Et je te le dis, les jeunes des cités,
24:22 ils n'ont pas besoin de Jean-Luc Mélenchon pour savoir
24:24 ce qu'ils doivent voter, et les jeunes des quartiers,
24:26 et les familles des quartiers,
24:27 ils n'ont pas besoin de Jean-Luc Mélenchon.
24:29 Il y a beaucoup, beaucoup de jeunes de cités et de quartiers aussi
24:32 qui en ont marre des fouteurs de merde.
24:34 – De la terreine. – Je te le dis.
24:35 Qui veulent bosser, qui aiment la France, et de toutes les origines.
24:39 Mais je te le dis, en fait, toi, qui es un mec, justement,
24:42 qui est censé être aimé, je crois que tu aimes ton pays,
24:44 tu aimes la France, et tu soutiens un mec qui est toujours du mauvais côté
24:49 et qui veut être élu par le chaos, parce qu'il n'a jamais réussi
24:52 à être élu dans les urnes, puisqu'il n'a jamais été élu à aucune élection.
24:55 Voilà, merci en tout cas Amin Al-Khatmi.
24:57 Merci d'avoir été avec nous.
24:59 Cynisme, dérive et trahison, comment Macron et Mélenchon
25:01 sont devenus les marchepieds de l'URN.
25:02 J'ai l'impression que j'ai bien parlé à Gilles.
25:04 [Générique]

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