Le maire de l'Entre-Deux a profité de la visite du préfet ce jeudi dans sa commune pour lancer un appel à l'aide. Son plan alimentaire territorial qui tend vers la souveraineté alimentaire a besoin de son soutien
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00:03 100 hectares, 1000 hectares, si les 24 communes font cet exercice,
00:10 vous vous imaginez le potentiel, monsieur le Préfet ?
00:13 C'est des milliers.
00:14 Monsieur le Préfet, quand je vous dis de m'aider, il faut que vous preniez le flambeau, aidez-nous.
00:19 Parce que là, on a un sujet, on est des bâtisseurs,
00:23 et comme je vous dis, on n'est pas seulement dans "vous quémandez", non.
00:30 Vous voulez construire.
00:31 On veut construire.
00:32 Et dans cette souveraineté alimentaire, il y a une dimension humaine.
00:36 Et donc l'occasion aujourd'hui, ici, à l'entre-deux,
00:39 comme l'a souligné monsieur le Préfet,
00:41 on a partagé sur le projet de la souveraineté alimentaire,
00:44 qui ne consiste pas seulement le territoire entre deux, mais toute la Réunion.
00:48 Voilà, et je le dis encore une fois, à la Réunion, dans nos écoles,
00:53 nous consommons à peu près 40 millions de repas par an.
00:56 Aujourd'hui, il y a un marché à mettre en place, aussi une économie circulaire,
01:00 qui va régler nos problèmes environnementaux, qui va régler nos problèmes sanitaires,
01:04 puisque effectivement, la philosophie de ce projet aussi, c'est de manger bien,
01:08 donner de la bonne nourriture, éduquer nos enfants à manger des fruits et légumes.
01:14 Donc il y a toute cette dimension.
01:15 Et le côté économique, c'est de dire que voilà,
01:18 le travail qui a été fait avec la préfecture concernant la récupération des biens sans mètre
01:24 a fait que l'entre-deux, nous avons récupéré plus de 2000 hectares.
01:27 Donc il y a un potentiel qui est là.
01:29 Une problématique de dire qu'on ne sera capable,
01:32 en multipliant le foncier sur les 24 communes, d'avoir un vrai potentiel,
01:40 et de dire on est dans un avenir très proche, on est très ambitieux,
01:43 parce qu'on pourra produire du volume, non seulement pour le marché local,
01:48 et avoir l'ambition, monsieur le préfet, d'être des développeurs,
01:52 des gens qui sont capables, et de dire à Paris surtout, on est capable.
01:57 À l'aréneau, on est capable de le faire, tout simplement.
02:00 Et donc cette économie circulaire, surtout ce que je veux partager avec vous,
02:04 c'est qu'il y a une dimension humaine.
02:06 La dimension humaine, c'est de dire quoi ?
02:08 Je vous ai expliqué tout à l'heure l'écart qu'il y a entre la perte de la culture
02:14 et les subventions qui vont tomber.
02:16 La dimension humaine, c'est de dire qu'on travaille avec les agriculteurs,
02:19 mise à disposition du foncier, et de dire qu'on va acheter les produits
02:25 par le biais de la société, le groupement d'achat, etc.,
02:29 qui va être fait très bientôt, et de dire que nous aurons un prix lissé
02:34 du 1er janvier au 31 décembre.
02:35 L'agriculteur travaillera toute l'année, il pourra stocker,
02:41 et dans notre projet aussi de stockage, puisque nous aurons des plateformes de stockage,
02:46 on va aussi pouvoir stocker pour passer des événements cycloniques un peu plus light.
02:54 Voilà, donc il y a toute une philosophie, on a mis toutes les problématiques sur la table,
02:58 il y aura des difficultés comme ça a été souligné par monsieur le préfet,
03:02 mais on les surmontera parce que nous avons la flamme et nous voulons aller de l'avant,
03:06 parce qu'on veut que la Réunion ait toute la capacité d'avoir un vrai projet de développement,
03:14 et que nous sommes des bâtisseurs et des investisseurs.
03:17 Voilà ma philosophie de la politique, monsieur le préfet.
03:20 S'il vous plaît, ensemble nous l'écapables.
03:22 Ensemble nous l'écapables.
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