• il y a 10 mois
Jean Boher, président de l'usine productrice de paracétamol implantée à Toulouse Ipsophène, était l'invité du Live Switek pour évoquer les pénuries de médicaments et le plan du gouvernement pour les limiter. 

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Transcription
00:00 Ça n'existait plus depuis 2009, la dernière a fermé, oui.
00:04 Mais aujourd'hui, on peut...
00:05 J'ai écouté un petit peu ce que disaient vos intervenants sur le plateau.
00:10 Aujourd'hui, on peut envisager de la relocalisation, c'est long,
00:14 mais on peut envisager la relocalisation uniquement par l'innovation.
00:19 Les aides, c'est important parce que c'est des budgets qui sont conséquents,
00:23 qui sont lourds, la recherche est difficile.
00:26 Mais pour durer, pour être pérenne dans la production en Europe,
00:31 et en particulier en France,
00:33 on peut le faire uniquement au travers de l'innovation.
00:36 Et ce que nous faisons ici à Toulouse,
00:38 en mettant en œuvre un nouveau processus de production
00:42 qui nous permet d'être compétitifs.
00:43 Mais alors, votre paracétamol Made in France, c'est pour quand ?
00:46 C'est en quelle quantité ?
00:47 À quel point ça va répondre aux besoins français ?
00:51 Compte tenu du délai d'obtention du CEP,
00:56 le Certificat européen de pharmacopée,
00:57 qui permet de la commercialisation pleine et entière de la molécule,
01:01 il faut compter fin 2025,
01:03 pour une production, quand on sera en pleine capacité,
01:06 de l'ordre de 3 400 tonnes,
01:09 ce qui représente grosso modo 40% de la consommation française.
01:13 Mais l'ambition, et nos clients et partenaires,
01:18 avec qui on discute depuis quand même longtemps,
01:21 en France ou en Europe,
01:22 sont intéressés pour acheter une partie de leur consommation
01:27 auprès d'ipsophènes,
01:28 afin de sécuriser un minimum de production
01:31 et sécuriser la production de leurs médicaments d'urgence.

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