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00:00:00 Bien sur France 3 Bretagne.
00:00:02 Ici c'est France Bleu Brésilienne, à la radio, sur l'appli Ici, tous les réseaux et sur France 3 Bretagne.
00:00:14 Ici Brésilienne, matin, bonjour à toutes et à tous, soyez les bienvenus.
00:00:19 Très bon jeudi à tous, ravi de vous accompagner encore en direct
00:00:23 jusqu'à 9 heures, Delphine Gaucho nous a rejoint aussi. Bonjour Delphine.
00:00:27 Bonjour Baptiste, bonjour à tous.
00:00:28 Ça va ce matin ?
00:00:29 En pleine forme.
00:00:30 Mieux que le temps.
00:00:31 Evidemment, puisque si vous mettez le nez dehors, vous allez voir, c'est de la pluie,
00:00:33 on en parle tout de suite.
00:00:34 Bienvenue à vous, France Bleu Brésilienne, il est 7 heures.
00:00:38 À 7 heures, votre météo du jour, ça donne donc de forts cumuls de pluie pour aujourd'hui,
00:00:48 5 à 9 degrés du côté de vos températures et pour la mi-journée, entre 12 voire 13
00:00:53 degrés dans le Morbihan, les Côtes d'Armor ou bien le Finistère.
00:00:56 On en parlera plus en détail après l'info avec vous.
00:00:59 Ce matin, Delphine Gaucho, ils ne veulent pas se résigner.
00:01:03 Oui, dans toute la région, les associations de parents d'élèves, les syndicats enseignants
00:01:07 et même les élus se mobilisent contre la carte scolaire de la rentrée prochaine.
00:01:11 Il faut dire que le nombre de fermetures de classes envisagées est colossal, 64 dans
00:01:16 le Finistère, 45 dans le Morbihan et 42 dans les Côtes d'Armor.
00:01:20 Plusieurs appels à manifester aujourd'hui, Akinper devant la direction des services départementaux
00:01:25 de l'éducation nationale où doit être enterrinée ce matin la carte scolaire et devant la préfecture
00:01:31 à Saint-Brieuc.
00:01:32 Hier soir, Ferrar, la mère de Akinper, a reçu les parents d'élèves des 5 écoles concernées
00:01:37 par ces fermetures de classes.
00:01:39 Reportage de Simon Chenaud.
00:01:41 La salle du conseil municipal est pleine de mamans.
00:01:44 S'il y a fermeture, ça implique énormément de choses sur l'organisation de l'école.
00:01:48 Toutes inquiètes par les fermetures de classes annoncées.
00:01:52 Elise.
00:01:58 Isabelle Assy, la mère de Akinper.
00:02:16 La mère se dit complètement en phase avec la colère des parents.
00:02:18 On est vraiment en opposition avec ce projet de carte scolaire.
00:02:23 Mais elle ne peut pas faire grand chose contre ces fermetures.
00:02:26 Ah non, ce n'est pas de mon ressort du tout.
00:02:28 Sauf alerter et les soutenir.
00:02:30 Leur dire qu'elles ne sont pas seules, contacter les parlementaires, écrire à la direction
00:02:34 académique et évidemment au ministre de l'éducation nationale.
00:02:37 Et se faire le porte-voix de maman qui ne compte pas lâcher, Camille de l'école Cargouet-Arlès.
00:02:41 Oui bien sûr, on va continuer pour le bien-être de nos enfants.
00:02:45 Et une autre mère rajoute, si on arrive à continuer et à lancer un mouvement très
00:02:50 important, ça ne pourrait être que bien.
00:02:52 Le reportage de Simon Chenot est noté qu'à 8h moins le quart, la directrice académique
00:02:57 des services de l'éducation nationale du Finistère, Guylaine Henault, sera en studio
00:03:02 avec nous.
00:03:03 Et puis vous aussi, vous pouvez réagir justement concernant cette carte scolaire.
00:03:08 Est-ce que vous êtes concerné et est-ce que vous vous mobilisez contre ces fermetures
00:03:12 de classes ? Vous allez pouvoir nous appeler pour témoigner bien sûr au 02 98 53 65 2
00:03:18 fois.
00:03:19 Le corps de la femme de 32 ans disparu depuis une semaine a été retrouvé hier dans un
00:03:24 sous-bois du pays de l'Orient avec des plaies possiblement causées par arme blanche, explique
00:03:29 le procureur de l'Orient dans un communiqué.
00:03:31 Une autopsie doit être réalisée aujourd'hui.
00:03:33 Un jeune homme d'une vingtaine d'années est en garde à vue depuis hier matin.
00:03:37 L'enquête d'abord ouverte pour disparition inquiétante est désormais menée pour homicide
00:03:42 volontaire, précise le parquet.
00:03:43 Toutes nos infos dans le journal de 8 heures.
00:03:46 Prudence donc aujourd'hui avec le passage de cette dépression louie sur la France,
00:03:51 dans notre région, vigilance jaune, hauts vents violents et pluie dans le Finistère,
00:03:55 les Côtes d'Armor et le Morbihan.
00:03:57 Le Finistère également placé par Météo France en vigilance jaune, vagues, submersions
00:04:01 et crues pour un tronçon de la Laïta, des points de jusqu'à 110 voire 130 km/h localement
00:04:08 envisagés sur le littoral, 80 à 90 km/h dans les terres.
00:04:13 Et depuis ce matin, 24 autres départements français sont placés en vigilance orange
00:04:18 pour vents violents, deux pour pluie et inondation.
00:04:21 Bientôt, une voie toute neuve entre Brest et Saint-Aigonnac.
00:04:25 La SNCF a présenté hier ses principaux chantiers pour 2024 en Bretagne.
00:04:29 Des travaux vont donc démarrer en septembre pour se terminer en décembre, uniquement
00:04:34 la nuit.
00:04:35 Cela va coûter 22 millions d'euros pour renouveler ses 100 km de voies, entièrement
00:04:40 financés par l'entreprise.
00:04:41 Et puis autre objectif réaffirmé par la SNCF, la volonté de relier Brest et Quimper
00:04:47 à Rennes en une heure et demie seulement et la Pointe-Bretonne également à Paris
00:04:51 en trois heures.
00:04:52 C'est un objectif inscrit dans le contrat de plan État-région 2023-2027.
00:04:56 - Il vient faire le service après-vente des annonces de Gabriel Attal.
00:05:01 - Marc Faineau est dans le Finistère ce matin à 11h45.
00:05:04 Le ministre de l'Agriculture visite un élevage porcin et laitier à Mahallon dans le Cap
00:05:09 Cisun avant de rencontrer les syndicats agricoles.
00:05:11 Hier, le Premier ministre a donc tenté de répondre à la colère des agriculteurs avec
00:05:15 toute une série de mesures.
00:05:17 Nouvelle loi égalime d'ici l'été, inscription de la souveraineté alimentaire dans le futur
00:05:22 projet de loi agricole, abandon de l'indicateur qui mesure la réduction de l'usage des
00:05:26 pesticides remplacés par l'indicateur européen.
00:05:29 Alors, les mots c'est bien, les actes c'est mieux, estime Emmerick Loispré.
00:05:34 Il est éleveur de porcs et de vaches.
00:05:35 Il a participé hier à l'opération Prairie Permanente devant la préfecture de région
00:05:40 Arène.
00:05:41 - Le discours c'est un signe mais après c'est les actes qui comptent.
00:05:44 Donc les discours, on en a depuis un moment déjà.
00:05:46 Depuis le mois de décembre qu'on a des discours, qu'on a commencé avec l'action En Marche
00:05:49 sur la Tête et Retournement des Panneaux.
00:05:50 Maintenant, il va falloir que ça avance et qu'ils prennent des vraies décisions et
00:05:54 le faire.
00:05:55 En fait, c'est leur parole qu'ils les mettent en acte.
00:05:56 - On sait qu'il y a des choses qui sont incompressibles.
00:05:57 On ne peut pas monter à l'Europe et faire bouger les lignes comme ça.
00:06:00 Mais il y a des choses qu'ils peuvent faire au niveau départemental.
00:06:02 C'est pour ça qu'on est là.
00:06:03 Ils n'ont pas besoin forcément tout le temps de l'État.
00:06:05 Ils peuvent prendre des décisions directement sur le département.
00:06:08 Notamment sur les prairies permanentes, etc.
00:06:09 Là-dessus, ils ont des cartes à jouer.
00:06:11 Le but, c'est de leur mettre la pression, de leur dire qu'on est toujours là, toujours
00:06:14 présent et de continuer à ce que notre préfet pousse plus haut pour que ça avance.
00:06:18 - Les prairies permanentes, justement, Marc Fenault va en parler ce matin lors de son
00:06:24 déplacement dans le Finistère.
00:06:25 Sachez également que les agriculteurs se sont mobilisés hier aussi dans les côtes
00:06:28 d'Armor.
00:06:29 Environ 70 tracteurs ont convergé vers la préfecture.
00:06:32 Après des opérations escargots sur la National 12 et la National 176, ils y ont, comme à
00:06:37 Rennes-semé, une prairie permanente.
00:06:40 Et puis, c'est un autre sujet sensible au menu du gouvernement, le plan loup, qui divise
00:06:45 profondément agriculteurs et défenseurs de l'environnement.
00:06:47 Il doit être dévoilé aujourd'hui ou demain.
00:06:50 12 000 têtes de bétail ont été attaquées en 2022.
00:06:53 Un arrêté très attendu par les éleveurs, celui qui permettra d'assouplir les règles
00:06:58 de tir de défense.
00:07:00 - Elle était de la même génération que Daniel Darieu, Michel Morgan.
00:07:04 - La doyenne des actrices françaises, Micheline Prel, est morte.
00:07:08 Elle avait 101 ans.
00:07:09 C'est la première série télé française, les Saintes Chéries, qui l'avait rendue populaire
00:07:13 dans les années 60.
00:07:14 Mais il ne faut pas oublier un registre impressionnant au cinéma.
00:07:17 Elle qui n'a pas eu la carrière qu'elle méritait, Thierry Fioril.
00:07:21 Née Chassagne, elle ne prend même pas 18 ans.
00:07:24 En 1939, le nom du premier personnage qui la rend célèbre, Prel,
00:07:28 dans "Jeune fille en détresse".
00:07:29 Mais garde son prénom, elle sera Micheline Prel.
00:07:32 "Paradis perdu" d'Abel Gance, "Fall Ballas" de Jacques Becker,
00:07:35 "Boule de Suif" de Christian Jacques.
00:07:37 Elle déploie une palette de jeux très large.
00:07:39 En 1947, avec Gérard Philippe, pas encore star,
00:07:43 elle tourne "Le Diable au corps" de Claude Auton Lara.
00:07:45 Scandale, elle est une femme libre et succès énorme.
00:07:48 - Je dois aller jeunir chez ses parents.
00:07:49 - Ses parents ?
00:07:50 - Non, ne leur permettez-vous. Ils sont au téléphone ?
00:07:52 - Oui.
00:07:52 - Venez, je vais jeunir avec moi.
00:07:54 Vous me le devez bien ça.
00:07:55 - Mais c'est terrible, qu'est-ce que je vais leur dire ?
00:07:56 - N'importe quoi, que vous êtes trop loin pour aller chez eux.
00:07:58 Vous venez avec moi.
00:07:58 - Ah non !
00:07:59 - Comment non ?
00:08:00 - Au moins, laissez-moi mentir toute seule.
00:08:02 Mariée à l'acteur Bill Marshall en 1950,
00:08:04 elle le suit chez lui aux Etats-Unis.
00:08:06 Il tourne peu, divorce et rentre en France
00:08:08 où sa carrière a ralenti brutalement.
00:08:10 Dans les années 60, la série "Les Saintes Chéries"
00:08:13 conforte sa popularité.
00:08:14 Elle incarne ce que vivent les Françaises des 30 Glorieuses.
00:08:17 Curieuse, elle rejoint la joyeuse bande théâtrale
00:08:20 de Jérôme Savary et son grand magique circus.
00:08:23 C'est sa fille, Toni Marshall, qui lui offre
00:08:25 ses derniers grands rôles dans "Venus, beauté, institut"
00:08:28 et "Tu veux ou tu veux pas", c'était il y a 10 ans.
00:08:31 - Thierry Fioril, ça s'annonce très compliqué ce soir
00:08:34 pour le Stade Rennais en Ligue Europe 1.
00:08:36 Laminé 3-0 au Milan AC jeudi dernier en 16e de finale.
00:08:39 Allez, les footballeurs rennais jouent leur vatou.
00:08:42 Face aux Italiens, coup d'envoi 18h45,
00:08:44 un match à vivre en intégralité sur France Bleu Brazil.
00:08:47 Grâce à nos amis de France Bleu Armoric.
00:08:50 Et puis, elles l'ont fait, les handballeuses brestoises
00:08:53 prennent la tête de la Ligue féminine
00:08:54 après leur victoire hier soir à Mérignac.
00:08:57 Large victoire, 39-24.
00:08:59 Le BBH a désormais 2 points d'avance sur son rival Metz.
00:09:02 En pro des deux, les rugbymen de Vannes
00:09:04 enchaînent un deuxième choc au sommet
00:09:06 en à peine 2 semaines battus de rien
00:09:08 à Aix-en-Provence vendredi dernier.
00:09:10 Les Vanthais, désormais 3e, reçoivent Bézier le leader.
00:09:13 Coup d'envoi à la rabine à 21h.
00:09:17 - Vous l'avez dit, c'est un temps assez pourri
00:09:20 qui nous attend aujourd'hui.
00:09:21 - Vous avez totalement raison.
00:09:22 C'est de la pluie ce matin, de la pluie cet après-midi
00:09:26 sur la Bretagne.
00:09:27 6 degrés au réveil si vous êtes sur Caraïchote du Neuf du Fou.
00:09:30 8 à Quimperly, 7 degrés dans le secteur de Morlaix,
00:09:33 même chose dans le Morbihan.
00:09:34 7 à Apontivy ce matin, ainsi que Guénin nous dit Météo France,
00:09:38 même chose à Plouec-les-Guerres.
00:09:40 9 degrés à Lorient, Ainebon-Iguidèle.
00:09:41 7 à Guingamp et ça va monter cet après-midi,
00:09:44 12 à 13 degrés grand max sur la Bretagne.
00:09:46 12 à Brest à la mi-journée, 13 du côté de Lorient.
00:09:49 Et pleumeurs, vent d'ouest à sud-ouest des rafales
00:09:51 qui peuvent atteindre les 130 km/h.
00:09:53 Plus fonds des cumuls de pluie.
00:09:55 Je tenais à vous le dire, c'est tendu entre la fin de matinée
00:09:57 et le début d'après-midi.
00:09:58 - Merci de nous le dire.
00:10:01 - Faites gaffe sur la route quand même.
00:10:02 - Oui.
00:10:03 - Pour le moment ça roule bien d'ailleurs,
00:10:04 pas de difficultés majeures à vous signaler ce matin
00:10:08 sur les routes de la région.
00:10:09 Mais si vous êtes témoin d'événements, n'hésitez pas.
00:10:11 Le 02 98 53 65 2.
00:10:14 Ravi de vous accompagner encore ce jeudi,
00:10:24 France Bleu Brest-Iselle matin.
00:10:25 Une bonne fête à toutes les Isabelles
00:10:27 qui nous écoutent aussi à cette heure-ci.
00:10:30 Et nous avons Armel à Plouarzel,
00:10:32 patronne de Brest ce matin.
00:10:34 Bonjour Armel.
00:10:34 - Bonjour Armel.
00:10:35 - Bonjour.
00:10:36 - Bienvenue, ça va vous ?
00:10:37 - Oui, ça va très bien.
00:10:38 - Bon, on est bien réveillés ce matin ?
00:10:40 - Oui, vous voyez.
00:10:42 - C'est bien, vous êtes là.
00:10:43 Au rendez-vous, vous nous avez appelés
00:10:44 car vous avez trouvé où se trouve Antoine Michelin ce matin ?
00:10:46 - Il se trouve à Audiernes.
00:10:47 - Il est bien Audiernes, Embarcadère,
00:10:49 on l'a dit, pour l'Île-de-Sein.
00:10:51 Antoine, SBS l'heure.
00:10:55 - Mais oui, c'est Audiernes.
00:10:56 Ce matin, je suis chez Juliette Kiliwik.
00:11:00 - Dans le Cap-Cisun.
00:11:00 - Exactement, dans le Cap-Cisun, pas très loin.
00:11:03 On le disait, l'Embarcadère de l'Île-de-Sein.
00:11:06 Et ici, on a la Pointe de la Torche, pas très loin aussi.
00:11:08 - Faites attention, on voit Antoine, ne vous en voulez pas.
00:11:12 - Non, ça va, je suis à l'abri.
00:11:13 Je suis chez Juliette ce matin
00:11:15 et on va ensemble s'interroger sur quelque chose
00:11:19 qui n'est pas forcément mis souvent à l'honneur.
00:11:21 C'est les associations Avos Papy qui organisent ça
00:11:24 en compagnie de l'association Graines de Liberté.
00:11:26 On va s'interroger sur la production de semences
00:11:28 avec un événement qui est organisé ce week-end, ce samedi.
00:11:32 Donc, ça va être l'occasion de s'intéresser
00:11:34 sur nos différentes graines aujourd'hui
00:11:36 en compagnie de Juliette.
00:11:38 Et puis, on va découvrir des métiers
00:11:41 aussi assez peu méconnus, Baptiste.
00:11:43 - Quel genre de semences ?
00:11:44 - Assez peu connus plutôt,
00:11:45 parce que peu méconnus, ça ne veut rien dire.
00:11:46 - Non.
00:11:47 - C'est mieux dans ce sens-là.
00:11:48 Eh, c'est jeudi.
00:11:49 - Quel jour ?
00:11:51 Oui, c'est jeudi, effectivement.
00:11:53 Quel genre de semences, Antoine ?
00:11:57 - C'est fou comme j'avais parié
00:11:58 que vous alliez tenir 30 secondes en étant sérieux, Baptiste.
00:12:00 Vous avez tenu une minute, je suis fier de vous.
00:12:01 - Je suis sérieux.
00:12:02 - Très sérieux, nous on a envie de savoir.
00:12:04 - Ah oui ?
00:12:05 - Eh bien, je vous ai dit des graines, Baptiste.
00:12:07 - Oui, mais quelles graines ?
00:12:10 - Eh bien, on va voir ça ensemble dans quelques minutes.
00:12:11 C'est ce qu'on appelle le teasing.
00:12:13 - Ah là là, eh bien.
00:12:14 Bon, Armel, on vous offre du jacquevabre.
00:12:17 Oh là là, je vais y arriver.
00:12:19 Du jacquevabre.
00:12:20 C'est du café.
00:12:21 C'est en grains.
00:12:22 Voilà, vous allez pouvoir l'écraser,
00:12:23 faire donc du café.
00:12:25 Et si vous avez la main de cuisinier...
00:12:27 Voilà, oui, c'est ça, le moudre.
00:12:28 Merci Delphine.
00:12:31 Et si vous voulez le breton en cuisine,
00:12:33 on vous l'offre, on revisite le poulet du dimanche.
00:12:34 Voilà, c'est cadeau, c'est pour vous.
00:12:37 Bonne journée, Armel.
00:12:38 - Très bien, merci beaucoup et bonne journée à vous.
00:12:40 - A très bientôt.
00:12:41 Merci de votre fidélité à France Bleu Brésil.
00:12:43 Vous l'avez bien compris, Antoine Michelin
00:12:46 nous envoie du côté d'Audierne.
00:12:48 Kim Karnes vous accompagne aussi ce matin.
00:12:51 On espère que ça va.
00:12:52 Bonjour à toute l'Ésabelle qui nous écoute ce matin.
00:12:55 Car c'est votre fête, c'est votre journée aujourd'hui.
00:12:57 (Musique)
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00:15:55 C'était Antoine Karnes avec Kim Karnes ce matin sur France Bleu Brésil.
00:16:06 Merci d'être là ce jeudi.
00:16:08 Nous sommes déjà le 22 février.
00:16:10 Alors qu'est-ce qui va se passer aujourd'hui en écoutant France Bleu Brésil ?
00:16:13 Vous allez pouvoir nous retrouver aussi dans Côté Culture à 17h40.
00:16:16 On recevra le chanteur Fefe.
00:16:18 Fefe qui sera donc notre invité à l'occasion du festival des petites folies hors saison
00:16:22 qui aura lieu à Saint-Renan le 5 avril prochain en partenariat avec France Bleu Brésil.
00:16:27 Il se confiera donc au micro d'Axel Perret.
00:16:30 Ici matin, reviens dans un instant.
00:16:33 (Musique)
00:16:39 Ce samedi, le chef étoilé Sylvain Guimaud cuisine chez Valérie.
00:16:44 Je cuisine bien les fines de porc, un peu à la vietnamienne, tu vois, en porc sucré.
00:16:48 Est-ce qu'on le pique à quelque chose notre chou-fleur ?
00:16:50 Et du coup ?
00:16:51 Et du coup le chou-fleur on va mettre du beurre.
00:16:53 (Musique)
00:16:56 On est bien à Quimper.
00:17:03 Au Marais Cordon Bleu, samedi à 11h15 sur France 3.
00:17:06 (Musique)
00:17:10 (Musique)
00:17:13 Le 6/9, France Bleu Brésil.
00:17:19 Connecté à votre région.
00:17:21 Antoine Michelin de retour avec nous.
00:17:24 Nous sommes dans le Cap-Cisun, nous sommes du côté d'Audiernes dans le météo de ce jeudi Antoine.
00:17:30 À une dizaine de minutes de la Pointe du Ras ce matin chez Juliette Kilivy
00:17:34 qui m'accueille pour nous parler d'un événement qui va avoir lieu ce week-end.
00:17:38 Alors avant de parler de cet événement, Juliette moi j'aimerais savoir, qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
00:17:42 Est-ce que vous pouvez nous l'expliquer ?
00:17:44 Je suis paysanne, je cultive des petits fruits notamment,
00:17:48 comme des fraises, de la framboise, de la rhubarbe, des myrtillés.
00:17:52 J'ai implanté d'autres variétés comme des cassissiers ou des choses un peu plus insolites.
00:17:57 Et je produis aussi des semences potagères et florales.
00:18:00 C'est cet aspect-là qui va nous intéresser ce matin,
00:18:03 parce que la production de semences c'est quelque chose quand même qui ne se fait pas souvent.
00:18:07 Non tout à fait, c'est quelque chose qui a été plutôt spécialisé en fait.
00:18:12 C'est des gens qu'on appelle des agriculteurs multiplicateurs
00:18:17 qui travaillent pour le compte d'établissements semenciers en général qui font ça.
00:18:20 Et donc les petites exploitations qui produisent des semences se font de plus en plus rare en fait.
00:18:25 C'est-à-dire qu'aujourd'hui qu'est-ce qu'on entend par rapport à semences pour les gens qui ont un petit doute ?
00:18:29 On entend par là des graines que l'on va ressemer ensuite,
00:18:33 qui ont un pouvoir germinatif tel qu'elles vont redonner le fruit,
00:18:37 enfin une céréale, un légume, une fleur, etc. selon les caractéristiques que l'on a choisis.
00:18:42 C'est-à-dire en fait une graine qui va se reproduire de génération en génération.
00:18:46 Et donc c'est vraiment cet aspect de graines, mais on peut avoir différentes sortes, différentes espèces.
00:18:51 Vous, vous n'êtes pas spécialisée dans certaines espèces ?
00:18:54 Non, enfin un petit peu si.
00:18:56 Par exemple j'aime beaucoup une tomate toute noire qui s'appelle la Black Beauty
00:19:00 que j'ai trouvé sur un site américain, qui fait des variétés dites populations également,
00:19:05 donc reproductible. Celle-ci elle me tient particulièrement à cœur,
00:19:09 mais sinon j'aime bien explorer des nouvelles choses.
00:19:11 Ça fait peu de temps que je pratique ce métier, donc c'est encore une grande découverte pour moi.
00:19:15 Et qu'est-ce qui vous a attiré finalement dans ce métier ?
00:19:18 Pourquoi avoir choisi aussi une partie en plus d'avoir votre exploitation,
00:19:21 d'avoir voulu faire vos propres graines ?
00:19:24 J'avais envie de connaître le cycle du végétal jusqu'à sa finalité.
00:19:30 C'est-à-dire que nous, en fait, auparavant je faisais du maraîchage,
00:19:33 et évidemment on récolte en général le légume avant qu'il arrive à ce stade de production de graines,
00:19:39 parce que sinon il est vraiment moins bon, excepté pour les légumes fruits.
00:19:43 Et donc il y a beaucoup de choses qu'on méconnaît complètement.
00:19:46 Et c'est parce qu'on oublie ou qu'on manque de temps en fait pour récolter par exemple des choux
00:19:50 à maturité qu'on les voit ensuite monter en graines et qu'on découvre ce à quoi ils ressemblent.
00:19:55 Ou une salade par exemple, ce qui est très ornemental aussi.
00:19:58 Nous on va continuer d'essayer de découvrir votre métier,
00:20:00 et on va s'intéresser à l'événement que vous organisez ce samedi,
00:20:03 ce sera à quelques kilomètres d'ici au sud d'Odière,
00:20:06 ce sera à Plouinèques, on en parle dans quelques instants.
00:20:08 J'ai devant moi des graines de différentes sortes, avec cette fameuse tomate,
00:20:12 la Black Beauty que vous nous avez parlé,
00:20:14 et puis on va continuer d'évoquer tout ça d'ici quelques minutes.
00:20:17 Baptiste Toujours, en direct d'Odière.
00:20:19 Voilà, c'est bien de mettre en avant de belles initiatives.
00:20:21 Bretonnes, encore ce matin, 7h20, vont rester avec nous.
00:20:24 France Bleu Brasie, mais t'es où ? Pas là ?
00:20:28 On parle agriculture, comment les futurs agriculteurs voient-ils la crise actuelle d'Edwin Gauthier ?
00:20:34 Pour le savoir, nous avons rencontré des apprentis du CFA agricole de Carlivère à Anvec.
00:20:39 Hier, ces futurs paysans ont organisé une table ouverte pour échanger sur leur métier,
00:20:43 notamment sur l'accessibilité pour tous au bio,
00:20:47 sans se ruiner et en étant bien rémunérés pour les producteurs.
00:20:50 Alors on donne la parole ce matin à Emma Geysel.
00:20:52 La jeune femme prépare le brevet professionnel responsable d'entreprise agricole en maraîchage bio.
00:20:57 Elle veut reprendre l'exploitation de son père et la convertir en agriculture biologique.
00:21:03 La conversion se fait assez facilement.
00:21:06 C'est deux années de conversion où tu n'utilises pas de pesticides.
00:21:11 Tu passes avec des pratiques bio.
00:21:13 Pendant deux ans, tes légumes ne sont pas encore considérés comme bio.
00:21:16 Au bout de deux ans, la ferme est considérée comme bio.
00:21:19 Mon père est compréhensible.
00:21:24 Il accepte que je veuille changer ses pratiques et que j'ai une autre vision de l'agriculture.
00:21:31 Lui-même ne vivant pas très bien de son métier, il m'encourage à changer des choses.
00:21:36 Ce qui lui a fait rester sur des pratiques conventionnelles,
00:21:40 parce qu'à un moment il s'est intéressé au bio,
00:21:42 c'est que pour lui il y avait des problèmes sur les cultures auxquels le bio ne proposait pas de réponse.
00:21:48 Par exemple, le topin, pour citer un exemple très précis,
00:21:51 le topin sur les patates, il en a chaque année.
00:21:53 En bio, il n'y a pas de solution à part des longues rotations, mais en fait il le fait déjà.
00:21:57 Je ne sais pas comment je vais faire avec mes patates,
00:21:59 mais il y a des interrogations comme ça qui restent un peu en suspens.
00:22:04 Si tu es un peu à l'aise, tu peux perdre un tiers de ta récolte de patates et quand même survivre.
00:22:11 Lui, il était toujours très juste financièrement,
00:22:14 donc il ne pouvait pas se permettre de prendre le risque de perdre une partie de ses récoltes
00:22:19 parce qu'il n'avait pas le droit d'utiliser un produit de traitement.
00:22:22 Mais c'est parce que tout le système de la ferme est basé sur l'utilisation de produits.
00:22:26 Si tu recommences de zéro, moi je vais vraiment recommencer de zéro
00:22:30 et repenser le système d'une autre manière.
00:22:33 Moi, c'est assez particulier, parce que je veux reprendre la ferme de mon père
00:22:36 et je veux me marquer dans une zone assez touristique
00:22:38 avec des gens qui ont quand même un certain pouvoir d'achat, c'est en bord de mer.
00:22:42 Personnellement, je sais qu'il y a une clientèle qui est déjà là,
00:22:47 mais je pense que le fait d'être en vente directe peut t'assurer des revenus suffisants.
00:22:53 Alors que si tu es en circuit long, je pense que c'est là que ça peut vraiment devenir compliqué
00:22:57 parce que tu dépends de beaucoup de paramètres extérieurs à toi, ta production et ta clientèle.
00:23:02 Emma Geysel, qui prépare le brevet professionnel responsable d'entreprise agricole en maraîchage bio,
00:23:07 elle répondait à Dylan Jaffrelot et elle va donc reprendre l'exploitation de son père
00:23:11 qui est implanté à Erdeven dans le Morbihan.
00:23:14 Merci beaucoup Delphine, il est 7h23, on va retrouver dans un instant Antoine Michelin,
00:23:20 toujours depuis Odierno, nous sommes dans le Cap-Cisun.
00:23:23 Ce matin, on parle des belles initiatives de Bretagne.
00:23:27 Vous restez avec nous aussi ce matin dans la playlist locale.
00:23:30 Voici le groupe KWIG avec Carry On, c'est parti !
00:23:34 Bon réveil à tous !
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00:27:29 7h27 Irish Music Band, c'est le groupe
00:27:36 Kwig, le groupe irlandais qui vous accompagne ce matin. Lors pour nous de
00:27:42 retrouver Antoine Michelin, nous sommes donc à Odiende dans le Cap-Saison.
00:27:45 Nous sommes à France Bleu-Bré-Isiselle. BTU Antoine. Antoine, c'est à vous.
00:27:51 A Odiende, effectivement, pour parler d'un rendez-vous qui se déroule ce samedi,
00:27:56 des échanges à l'initiative de producteurs du coin autour des semences.
00:28:01 Et on en parle évidemment ce matin avec une des organisatrices qui nous
00:28:05 accueille chez elle, c'est Juliette Kilevick. Alors Juliette, en quelques mots,
00:28:09 comment on peut résumer ce qui va se passer samedi, donc, du côté de Plouinec,
00:28:14 au sud Finistère, enfin du moins dans le Cap-Saison ?
00:28:16 Alors ce samedi aura lieu un événement que l'on a appelé une rencontre, en fait,
00:28:21 à l'intention des jardiniers ou des personnes qui sont intéressées par le sujet de la
00:28:25 semence ou par les productions locales. C'est un événement qui est co-organisé
00:28:28 par l'association Avos Papy, qui travaille à mettre en lumière les productions
00:28:35 locales et artisanales du Pays Bigoudin, du Cap-Saison et du Pays de Dernenez,
00:28:39 et de rapprocher les consommateurs des producteurs. Donc typiquement, ce genre de
00:28:42 rencontre est exactement dans la ligne de mire de l'association, parce que ça
00:28:46 permet de parler de son travail et de parler aussi, évidemment, des attentes
00:28:49 des consommateurs. Et par ailleurs, interviendront plusieurs producteurs
00:28:55 de la coopérative d'intérêts collectifs qui s'appelle Graines de Liberté,
00:28:59 dont le siège est à Quimper, et qui rassemble une vingtaine de producteurs
00:29:02 au total, qui produisent des variétés dites populations, sur le territoire
00:29:09 breton, notamment en Finistère et dans le Morbihan.
00:29:13 L'idée, c'est vraiment de parler et de mettre en avant les graines que vous,
00:29:17 producteurs, vous produisez, parce que c'est la période importante où les gens
00:29:21 commencent à acheter leurs graines ?
00:29:23 Oui, tout à fait. En fait, c'est le moment opportun, c'est l'arrivée du
00:29:26 printemps, on le sent autour de nous. Les gens vont imaginer ce qu'ils vont
00:29:30 mettre en culture dans leur jardin, mais par ailleurs, pour nous, ce qui est
00:29:33 important, c'est de faire connaître évidemment le travail de la coopérative
00:29:36 et des producteurs associés, de faire connaître ce métier qui est largement
00:29:40 invisibilisé aujourd'hui, et de redonner aux gens le goût du savoir-faire et des
00:29:46 gestes, des techniques qui sont associées à la production de graines, qui sont
00:29:50 perdues.
00:29:51 On va essayer de découvrir ce savoir-faire aussi avec vous dans quelques
00:29:53 minutes, ce sera juste après. Les infos de 7h30, on reste en direct de Diernes
00:29:57 ce matin, Baptiste.
00:29:58 C'est parfait, merci beaucoup Antoine. On va parler de la carte scolaire aussi,
00:30:01 la question qu'on vous pose, est-ce que vous êtes concerné de votre côté par
00:30:04 toutes ces fermetures de classe, 64 classes fermées dans le Finistère, 45 dans le
00:30:08 Morbihan, et 42 dans les Côtes d'Armand. La question qu'on vous pose, est-ce que
00:30:12 vous vous mobilisez aussi contre ces fermetures, vous allez pouvoir témoigner
00:30:15 au 02 98 53 65 2 fois.
00:30:18 Ici matin, revient dans un instant.
00:30:22 Ce soir, sur France 3.
00:30:26 C'est pas un accident, quelqu'un a vu faire le ménage.
00:30:29 Ce qui se passe ici, c'est hyper important pour la montagne, et pour tous les gens
00:30:32 qui y vivent.
00:30:34 Si la presse s'empare de cette histoire, c'est pas bon pour nous.
00:30:37 Dans quoi tu t'es foutu Boris ?
00:30:39 Je t'ai tout dit.
00:30:40 T'es sûr ?
00:30:41 En plus, tu disais que c'était pas tes copains qui se calmaient.
00:30:43 T'aurais jamais dû partir.
00:30:45 Ils sont tous reliés, comme les maillons d'une chaîne.
00:30:47 Ils se couvrent, tous.
00:30:49 On sait pas perdre, il ne faut pas jouer.
00:30:52 Piste noire, plus dur sera la chute.
00:30:55 Ce soir, à 21h10, sur France 3, et déjà sur la plateforme France.tv.
00:31:00 Ce programme est disponible en audio description.
00:31:03 Avec votre météo du jour, qu'est-ce que ça donne dans le ciel ?
00:31:23 Ça donne bien sûr de la pluie toute la journée, même du vent, jusqu'à 130 km/h.
00:31:26 Concernant certaines rafales, pas plus de 13 degrés.
00:31:29 Au milieu de l'après-midi, du côté de vos températures, on en parle après l'info.
00:31:32 Et si le stade Rennais réalisait un miracle ?
00:31:36 Match distroyal, Ligue Europe a mis le droit de vos royalties.
00:31:39 Fais-nous gendre, roisons, neins, nez, peux-ce qui paye.
00:31:41 1000 ans, assez. Songeur supporter, vous clévez ta benne vie, Newton.
00:31:44 La nouvelle carte scolaire devrait être actée aujourd'hui dans le Finistère.
00:31:48 64 classes risquent d'être fermées, 18 ouvertures seulement.
00:31:52 La mairie de Quimper et la maire de Quimper ont d'ailleurs reçu hier soir
00:31:56 les parents d'élèves des cinq écoles de la ville concernées par ces fermetures de classes à la rentrée prochaine.
00:32:01 Alors si Isabelle Assis n'est pas compétente en la matière,
00:32:04 elle a voulu entendre les inquiétudes des parents d'élèves et tenter des pistes de solutions
00:32:08 accompagnées de Laurence Vignon, adjointe à la mairie en charge de l'éducation.
00:32:12 L'idée c'est de pouvoir rencontrer les parlementaires de ce territoire,
00:32:15 qui sont ceux qui votent la loi.
00:32:17 La DAZEN, aujourd'hui, elle applique...
00:32:19 La DAZEN, si.
00:32:20 Pardon, la Direction Académique, aujourd'hui, elle applique ce qu'on lui demande d'appliquer.
00:32:24 Donc, effectivement, elle a des postes à rendre.
00:32:26 Bon, elle rend les postes.
00:32:28 Aujourd'hui, on sait très bien que c'est le gouvernement qui fait ce choix-là.
00:32:30 C'est un choix politique, qui ne nous convient pas.
00:32:32 Donc l'idée c'est d'aller voir ceux qui votent les lois,
00:32:34 que ce soit les députés, que je trouve d'ailleurs, pour certains en tout cas,
00:32:37 celle de notre circonscription extrêmement silencieuse,
00:32:40 les sénateurs qui votent aussi les lois, et à un moment, voilà, de leur reporter nos réalités en tout cas.
00:32:45 Et que, au moment où ils votent la loi, qu'ils fermeront ces classes,
00:32:48 ils aient aussi conscience que c'est des enfants de leur collectivité, de leur circonscription,
00:32:52 qui sont aussi concernés par ces lois, qui ne sont pas que de Paris,
00:32:55 c'est une espèce d'entité qui n'existe pas.
00:32:57 Et nous continuons à parler des ouvertures et des fermetures de classes à la rentrée prochaine,
00:33:00 dans 10 minutes, avec notre invitée, la dazaine justement,
00:33:02 Guylaine Henault, elle, directrice académique des services de l'éducation nationale dans le Finistère.
00:33:08 La mobilisation des agriculteurs continue, malgré les dernières annonces hier du Premier ministre,
00:33:13 à l'appel de la FDSEA et des GI, une quarantaine de tracteurs ont déversé des tonnes de terre,
00:33:19 en fin de matinée, devant la préfecture d'Ille-et-Vilaine-à-Rennes,
00:33:22 symbole des prairies permanentes selon eux.
00:33:24 Action similaire dans les Côtes-d'Armor, où les agriculteurs ont procédé à des opérations escargot.
00:33:29 La circulation était d'ailleurs coupée hier, au niveau du giratoire de Carnilien, près de Guingamp.
00:33:33 Les opérations de nettoyage et de sécurisation se poursuivent ce matin, avec des perturbations à prévoir.
00:33:39 Pour éviter les pénuries de médicaments, le gouvernement annonce quelques mesures concrètes,
00:33:43 comme aider les médecins à prescrire des alternatives aux médicaments non disponibles,
00:33:47 intensifier le bon usage des antibiotiques ou encore relocaliser les productions.
00:33:51 Car l'année dernière, près de 5000 signalements et risques de rupture de stock ont été recensés en France
00:33:58 par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament.
00:34:01 Elle était la doyenne des actrices françaises. Micheline Prell est décédée hier.
00:34:05 Elle avait notamment joué dans la première série française, "Les Saintes Chéries",
00:34:09 ou encore les films "Le Diable au Corps", "Vénus Beauté", "Fallait pas", "Tu veux ou tu veux pas".
00:34:13 Micheline Prell avait 101 ans.
00:34:15 Vigilance jaune, vent violent, pluie dans le Finistère, les Côtes d'Armois, le Morbihan aujourd'hui.
00:34:21 Météo France a également placé le Finistère en vigilance jaune, vagues, submersions et crues
00:34:26 pour le tronçon de la Laïta.
00:34:28 Des pointes jusqu'à 110 voire 120 km/h sont attendues sur le littoral, 80 à 90 km/h dans les terres.
00:34:36 Il est 7h34, c'est la fois où Breton a réveillé Réveil.
00:34:39 Avec Joanne Bizien, les Rennes tenteront l'exploit ce soir en Lille-du-Rhône.
00:34:45 Le bilan est assez évidemment, mais le match d'Istro et Roisons de Parc a quand même eu une chute.
00:34:49 Les deux joueurs sont en train de se réunir, une petite Italienne, une très belle ou une jeune femme.
00:34:53 Elle a l'air d'être une femme qui a l'air d'être encore plus forte que Roisons d'Istre.
00:34:57 Elle a l'air d'être encore plus forte que Roisons d'Istre.
00:34:59 Les supporters de la rue de Rouen ont dû se rendre à Grédy et à Sarchensick, mais Mestra ?
00:35:05 On a eu des chutes, mais on a réussi à se réunir.
00:35:18 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:35:20 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:35:21 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:35:22 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:35:23 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:35:24 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:35:25 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:35:26 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:35:27 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:35:28 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:35:52 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:36:18 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:36:25 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
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00:36:27 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:36:28 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:36:29 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:36:30 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:36:31 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:36:32 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:36:33 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:36:34 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:36:58 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:37:05 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:37:06 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:37:07 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:37:08 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
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00:38:21 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:38:46 On a réussi à se réunir, mais on a réussi à se réunir.
00:39:15 Oui alors vous avez dit jusqu'à 120 mais on aura peut-être même jusqu'à 130 km/h du côté du vent.
00:39:19 C'est ce que dit Météo France. On vient de l'apprendre.
00:39:21 Vendredi à sud-ouest, assez fort à fond les 130 km/h pour vous concerner.
00:39:26 Par exemple Wessang ou encore l'île de Seine. Donc le Finistère.
00:39:31 À quelle mite prévue par contre à priori dans la soirée ce matin ?
00:39:34 De la pluie et fort cumul attendu en fin de matinée. Début d'après-midi selon Météo France.
00:39:39 8 degrés à Brest et Quimper. 6 au Réveil à Carrèze. 7 degrés à Pontivy dans le Morbihan.
00:39:44 9 à Lorient dans les Côtes d'Armor. 8 degrés dans le secteur de Paimpol.
00:39:47 7 à Lagnon. 6 degrés à L'Envelec. 5 à Calac.
00:39:50 Et ça va monter cet après-midi entre 12 et 13 degrés.
00:39:53 On aura 13 à Lorient, à Saint-Brieuc pareil. 12 à Brest.
00:39:58 12 degrés aussi dans le secteur de Douarnenez. Et 13 à Quimper.
00:40:03 Et sur la route ça se passe comment ce matin ?
00:40:04 Écoutez ça roule bien pour le moment. Pas de difficultés majeures.
00:40:07 Si ce n'est qu'on a un véhicule en difficulté à hauteur de Codan.
00:40:11 Direction Nantes. Vous êtes donc prudents. Direction Auray même.
00:40:14 National 165. Routier 97.
00:40:19 Et puis un intervenant à 7h50. Glenn de Douarnenez.
00:40:24 Alors ça ça n'a rien à voir. C'est autre chose. Je ne sais pas hiérarcher ça.
00:40:26 Mais oui. Dans les tchats.
00:40:28 Il ne faut pas tout lire. Il y a des trucs qu'il faut lire.
00:40:31 Il y a des bouchons à plus long. Il y a 6 kilomètres.
00:40:33 Non ça c'était hier ça. C'était hier aussi.
00:40:35 Bon ben oui. Mais il y a des choses. Des fois. C'est jeudi.
00:40:39 C'est un week-end demain. Oui.
00:40:41 Tout s'explique alors. C'est bon. La fatigue.
00:40:43 Allez bon réveil. 7h40 avec vous.
00:40:45 Mettez où Antoine.
00:40:47 Antoine. On est à Audiernes. Toujours avec vous ce matin.
00:40:55 Au cœur du Cap Cisun aujourd'hui.
00:40:57 Baptiste pour évoquer une rencontre qui sera organisée ce samedi.
00:41:01 A la salle chez Jeanne de Plouinec Finistère à 16h.
00:41:05 L'idée c'est de s'interroger autour de la production de semences.
00:41:09 J'ai devant moi pas mal de graines qui sont produites par les producteurs de graines de liberté.
00:41:13 Très juste.
00:41:15 On a devant nous quelques tomates. On le disait.
00:41:17 Quelques fleurs aussi qui étaient là.
00:41:19 Aussi des haricots.
00:41:21 Il y a pas mal de choses.
00:41:23 On en parle avec Juliette Klivik.
00:41:25 Juliette on le disait finalement.
00:41:27 Cette rencontre autour des graines est essentielle à cette période de l'année.
00:41:31 Parce que c'est le moment où on choisit nos graines.
00:41:33 Pourquoi il est important de s'interroger et d'utiliser des graines produites localement ?
00:41:39 Ce sont des graines qui ont pour qualité de s'adapter à leur milieu.
00:41:45 C'est à dire qu'elles s'adapteront mieux au sol, au climat qui est particulier à la Bretagne par exemple.
00:41:51 Qui est pas du tout le même évidemment que dans le sud-est de la France.
00:41:55 Et ce sont des variétés que nous proposons.
00:41:57 Qui sont des variétés population et qui sont donc reproductibles d'année en année.
00:42:02 Et que l'on peut sélectionner selon les caractères qui nous intéressent.
00:42:05 Par exemple si vous souhaitez avoir une variété qui est plus précoce.
00:42:08 Ou qui a telle ou telle couleur qui s'affirmera dans tel ou tel gène.
00:42:12 Vous pouvez faire ce travail vous même de sélection.
00:42:14 A l'inverse des variétés qui sont dites hybrides et fins.
00:42:17 L'idée c'est aussi de pouvoir utiliser ces espèces là de graines.
00:42:22 En se disant il y a plus de chances que ça match dans mon jardin finalement.
00:42:26 Puisque ça vient de Bretagne.
00:42:28 Oui tout à fait.
00:42:29 Alors évidemment à savoir que c'est quelque chose qui se fait de façon évolutive.
00:42:33 En fait nous avec les associés de graines de liberté.
00:42:36 Ce qui est important pour nous c'est de rappeler qu'on co-évolue avec le vivant.
00:42:39 On tente pas à le contrôler.
00:42:41 On tente pas à adapter l'environnement à la semence qui est produite.
00:42:44 On tente à adapter la semence à son environnement.
00:42:46 Ce qui est vraiment l'inverse des grandes maisons semencières
00:42:49 qui se partagent le marché mondial de la vente des semences.
00:42:52 Et donc du coup ce sont des variétés que l'on peut d'année en année.
00:42:56 En récoltant les graines chaque année.
00:42:59 En sélectionnant les porte-graines qui nous auront semblé les plus intéressants.
00:43:03 On peut sélectionner ces qualités qui sont intéressantes pour nous.
00:43:06 Et ensuite avec un travail sur le temps en fait.
00:43:10 Sur le temps long.
00:43:11 Les adapter et faire qu'elles puissent durer.
00:43:16 Enfin je veux dire, fructifier correctement d'année en année.
00:43:19 Malgré les aléas climatiques.
00:43:21 Alors on peut venir vous voir si on a des interrogations.
00:43:23 Si on a envie d'en savoir un peu plus sur vous.
00:43:25 Mais aussi finalement si on produit soi-même ses propres graines.
00:43:29 C'est l'occasion d'échanger avec vous sur le travail qui est fait.
00:43:32 Et puis si vous voulez aussi discuter avec Juliette et l'ensemble des producteurs.
00:43:36 Vous venez à 16h à la salle chez Jeanne.
00:43:38 Et ça se conclura par un petit moment convivial autour de produits locaux.
00:43:41 Donc ce sera l'occasion aussi de goûter ceux-là.
00:43:44 Merci beaucoup Juliette.
00:43:45 Et puis on retrouve toutes les infos sur le site de francebleu.fr
00:43:48 On vous mettra les contacts et toutes les infos.
00:43:50 Merci de votre accueil.
00:43:51 Et donc rendez-vous samedi après-midi.
00:43:53 Merci à vous. Bonne journée.
00:43:54 Merci Antoine.
00:43:55 On vous retrouve tout à l'heure après le journal de The Viteur.
00:43:57 Vous serez dans quel secteur ? Vous restez sur Audiernes ?
00:43:59 Ouais on va aller se balader à Audiernes.
00:44:01 On va voir ce qu'il y a d'ouvert.
00:44:02 Et puis sinon on tiendra le micro aux gens qui passeront.
00:44:06 Et bien voilà dans le Cap-Cilsin avec Antoine Michelin.
00:44:08 Il est 7h44.
00:44:10 Antoine Michelin, mais t'es où ?
00:44:13 Allez bonne fête à toutes les Isabelles qui nous écoutent ce matin.
00:44:17 On va parler de la carte scolaire d'ici quelques instants.
00:44:20 64 classes fermées dans le Finistère.
00:44:22 45 dans le Morbihan.
00:44:24 42 dans les Côtes d'Armor.
00:44:25 Les syndicats d'enseignants qui parlent d'une véritable saignée en Bretagne pour la rentrée prochaine.
00:44:30 Est-ce que vous êtes concerné ? Vous, de votre côté, est-ce que vous vous mobilisez contre ces différentes fermetures de classes ?
00:44:37 Appelez-nous pour témoigner.
00:44:38 C'est la question qu'on vous pose au 02 98 53 65 65.
00:44:44 Vous restez avec nous.
00:44:46 Notre invité arrive dans quelques instants.
00:44:48 Michel Polnareff.
00:44:49 Un petit retour en arrière ce matin.
00:44:51 Qui va nous faire du bien.
00:44:53 Dans la maison vide.
00:44:54 Je suis sûr que vous vous souvenez de cette chanson.
00:44:56 Allez, on se réveille, on prend le café, on prend la douche, on part au boulot.
00:44:58 On se motive.
00:44:59 C'est jeudi, même s'il pleut.
00:45:00 Allez, bon courage.
00:45:01 Je me souviens de ce musicien.
00:45:03 C'était la dame à la maison.
00:45:06 Je me souviens de ce musicien.
00:45:09 C'était la dame sous son violon.
00:45:12 Le temps n'est plus où passaient les violons.
00:45:15 Quand tu étais dans la maison.
00:45:17 Il attend plus depuis tant de saisons.
00:45:20 Le temps n'est plus au violon.
00:45:28 Moi, dans la maison vide, dans la chambre vide.
00:45:32 Je passe l'été à écouter.
00:45:35 Cette symphonie qui était si belle.
00:45:38 Et qui me rappelle un ami fini.
00:45:41 Moi, dans la maison vide, dans la chambre vide.
00:45:46 Je passe l'été à regarder.
00:45:49 Les oiseaux qui passent comme des menaces.
00:45:52 Et j'entends le thème à je n'attends personne.
00:45:56 Je me souviens de ce musicien.
00:45:59 Un soir d'adieu à la maison.
00:46:02 Je me souviens de ce musicien.
00:46:05 Et de l'adieu sous son violon.
00:46:08 Et chaque année lorsque l'année finit.
00:46:11 J'entends le violon de septembre.
00:46:14 Et le passé comme une symphonie.
00:46:17 Mais son orgue dans cette chambre.
00:46:21 Moi, dans la maison vide, dans la chambre vide.
00:46:25 Je passe la nuit à écouter.
00:46:28 Cette symphonie au chouchou des finies.
00:46:31 Et qui me rappelle que tu étais belle.
00:46:34 Moi, dans la maison vide, dans la chambre vide.
00:46:38 Je passe ma vie à regarder.
00:46:41 Les oiseaux qui passent comme des menaces.
00:46:44 Et j'entends le thème à je n'attends personne.
00:46:47 Moi, dans la maison vide, dans la chambre vide.
00:46:50 Je passe ma vie à écouter.
00:46:53 Cette symphonie qui était si belle.
00:46:56 Et qui me rappelle à finir à moi.
00:46:59 Sode la rêve, dans la maison vide.
00:47:02 Vous restez avec nous.
00:47:04 On parle de cette fameuse carte scolaire.
00:47:07 Ici matin, revient dans un instant.
00:47:10 Une carte scolaire dans quelques instants.
00:47:13 Ici matin, revient dans un instant.
00:47:16 Bientôt sur France 3.
00:47:21 Après 40 000 kilomètres autour du monde.
00:47:24 Suivez l'arrivée du vainqueur de l'Arkea Ultimate Challenge.
00:47:27 La course de l'extrême.
00:47:30 Un événement à suivre en direct de Brest.
00:47:33 Bientôt sur France 3 Bretagne.
00:47:37 Le 6/9. France plus Brésil.
00:47:40 Connecté à votre région.
00:47:43 Et les 7h47.
00:47:46 Notre invite ce matin, Guylaine Henault.
00:47:49 Directrice académique des services de l'éducation nationale du Finistère.
00:47:52 Bonjour Madame Henault. Merci d'être avec nous ce matin en direct.
00:47:55 Bonjour à vous.
00:47:58 C'est aujourd'hui que la carte scolaire sera adoptée dans le Finistère pour la rentrée de septembre.
00:48:01 64 fermetures et 18 ouvertures de classes.
00:48:04 Les syndicats ont refusé de voter cette carte le 13 février dernier.
00:48:07 Ils dénoncent une saignée.
00:48:10 Ils vont d'ailleurs manifester ce matin avec des parents d'élèves au pied des locaux à Quimper.
00:48:13 Vous comprenez leur mécontentement ?
00:48:16 C'est toujours compliqué de fermer des classes.
00:48:19 On est déjà entre les instances.
00:48:22 On a renoncé à certaines fermetures.
00:48:25 Je vous expliquerai comment.
00:48:28 Bien sûr, lorsqu'on a renoncé à certaines fermetures,
00:48:31 il y a un attachement à son école
00:48:34 à la fois par les maires, par les élus,
00:48:37 par les familles et par les équipes aussi.
00:48:40 Donc personne n'est heureux de fermer une classe.
00:48:43 Moi je souhaiterais en ouvrir bien plus que d'en fermer.
00:48:46 Après c'est très lié à l'évolution démographique du département.
00:48:49 Et quand moi je parle de démographie,
00:48:52 je parle de la démographie scolaire.
00:48:55 Voilà, des enfants inscrits.
00:48:58 Parce qu'effectivement, il y a la démographie en tant que telle.
00:49:01 On sait que la baisse du nombre d'enfants
00:49:04 en Bretagne de la natalité,
00:49:07 c'est 31 000 naissances dans notre région en 2022.
00:49:10 3,1% de baisse en un an.
00:49:13 Ce qui va entraîner de toute façon à plus long terme
00:49:16 une baisse du nombre d'enfants à scolariser.
00:49:19 Et pour cette rentrée, là aussi, vous avez une baisse nette
00:49:22 d'enfants à scolariser dans le sinistère ?
00:49:25 On commence nos prévisions d'effectifs en novembre-décembre.
00:49:28 Là on est en train de les ajuster.
00:49:31 C'est un travail collaboratif, à la fois avec les directeurs
00:49:34 et directrices d'école, avec les maires
00:49:37 et puis avec les services de la direction académique.
00:49:40 Donc des services techniques.
00:49:43 Mais ce n'est pas la seule chose qu'on va regarder.
00:49:46 Donc à ce moment-là, on a une prévision.
00:49:49 On fait entrer évidemment plusieurs indicateurs.
00:49:52 Même époque l'année dernière, on prévoyait une baisse de 723 élèves
00:49:55 et à la rentrée, en fait on a eu une baisse
00:49:58 de plus de 1 000 élèves, 1 068.
00:50:01 Pour la rentrée 2024, la baisse attendue
00:50:04 est de 676 élèves.
00:50:07 Et après on a des constats le jour de la rentrée
00:50:10 où on compte nos petits.
00:50:13 C'est-à-dire que vous pouvez encore ajuster jusqu'à la rentrée ?
00:50:16 Oui, alors évidemment, on évite
00:50:19 tous les directeurs et directrices académiques
00:50:22 de fermer une classe à la rentrée. Ça peut arriver
00:50:25 s'il y a un effondrement.
00:50:28 Mais finalement, après ce soir, je prendrais
00:50:31 un arrêté sur la carte scolaire. Mais ensuite,
00:50:34 jusqu'au mois de juin, on regarde les évolutions
00:50:37 d'effectifs qui sont à la marge. Évidemment, on ne peut pas tout
00:50:40 sauf un flux migratoire
00:50:43 sur la Bretagne très conséquent.
00:50:46 On ne redémonte pas le travail qui a été fait
00:50:49 par les uns et les autres. Mais oui, il y a encore des ajustements.
00:50:52 Les syndicats d'enseignants
00:50:55 comme les parents d'élèves dénoncent un abandon
00:50:58 des zones rurales avec ces fermetures de classes.
00:51:01 Est-ce que ça, c'est quelque chose que vous entendez ?
00:51:04 J'entends le ressenti.
00:51:07 Je maintiens le fait que ça n'est pas
00:51:10 ni l'intention ni la réalité
00:51:13 puisque dans les critères
00:51:16 que nous choisissons pour
00:51:19 voir sur quelles écoles nous allons procéder
00:51:22 à des fermetures, évidemment on a parlé de la baisse des effectifs
00:51:25 mais aussi les zones d'éducation prioritaire
00:51:28 et les zones de revitalisation rurale.
00:51:31 En fait, sur le département, on a 40%
00:51:34 des écoles qui sont de petites écoles, 4 ou moins
00:51:37 de 4 classes. Donc, on a
00:51:40 une attention particulière puisque lorsqu'on retire
00:51:43 une classe dans une petite école, il y a un impact plus conséquent
00:51:46 évidemment sur la moyenne
00:51:49 du nombre d'élèves par classe. J'y reviendrai
00:51:52 si vous le souhaitez. - On est avec Guylaine Hénot, directrice académique
00:51:55 des services de l'éducation nationale
00:51:58 du Finistère avec nous en direct ce matin. - Alors, les TPS
00:52:01 les très petites sections ne sont pas comptées dans les prévisions
00:52:04 démographiques. Or, ces enfants-là, ils sont
00:52:07 bel et bien physiquement dans les écoles. C'est à revoir ?
00:52:10 - Alors, ils n'y sont pas toujours et pas toujours
00:52:13 tout le temps. L'éducation nationale est favorable
00:52:16 à la scolarisation des
00:52:19 moins de 3 ans, notamment
00:52:22 sur des zones
00:52:25 un petit peu plus complexes, on va dire, avec
00:52:28 des situations sociales plus difficiles.
00:52:31 On me dit souvent "mais vous allez parler de chiffres".
00:52:34 Oui, heureusement que je vais parler de chiffres, sinon
00:52:37 je parle toujours de ma grand-mère
00:52:40 de Porsal. Je dirais "on ne ferme jamais de classe à Porsal parce que c'est
00:52:43 le village de ma grand-mère". Et puis,
00:52:46 j'ai des collaborateurs qui sont issus du pays Bigoudin
00:52:49 par exemple. Donc, pour être équitable, je le dis
00:52:52 en souriant, mais pour être équitable, il est nécessaire
00:52:55 d'avoir ces critères-là. Donc,
00:52:58 on regarde les zones rurales, on essaye
00:53:01 de les préserver au maximum, bien sûr quand
00:53:04 on a des baisses d'effectifs.
00:53:07 Il faut savoir que depuis une dizaine d'années,
00:53:10 il y a eu moins de 10 000 élèves
00:53:13 sur, premier degré, réseau public,
00:53:16 sur le département. C'est comme si on avait éradiqué la ville
00:53:19 de Concarneau, par exemple. Donc, il y a une vraie baisse
00:53:22 démographique qui inquiète, et qui inquiète
00:53:25 les élus notamment, mais aussi le service de l'éducation nationale.
00:53:28 - Première question, peut-être Baptiste, parce qu'elle est importante, sur la question
00:53:31 de la filière bilingue. Parfois, ces fermetures
00:53:34 de classes peuvent entraîner des tensions entre les parents d'élèves.
00:53:37 A Quimper, par exemple, à l'école Yves-le-Manchac, une classe monolingue
00:53:40 est fermée alors qu'une classe bilingue va ouvrir. Comment on explique ça
00:53:43 aux parents ? - Et aux équipes ?
00:53:46 - Et aux équipes. - Et aux équipes. Évidemment,
00:53:49 il est bien question, c'est pas les uns contre les autres. Il y a une diversité
00:53:52 de l'offre qui est riche. Ouvrir une filière
00:53:55 bilingue, c'est un processus
00:53:58 qui se fait au niveau académique. Il y a une décision
00:54:01 de la carte des langues, et puis
00:54:04 avec l'accord des équipes, des parents,
00:54:07 de la commune. Mais alors que
00:54:10 je pensais évidemment que ça allait amener des élèves
00:54:13 lorsque je suis arrivée sur le département, mais non,
00:54:16 on ne reproduit pas de nouveaux élèves
00:54:19 pour ouvrir une filière bilingue. Ce sont les mêmes dans l'école.
00:54:22 Donc il y a un impact évidemment
00:54:25 sur la filière monolingue. Je crois qu'il faut l'accepter,
00:54:28 il faut travailler ensemble, il faut aussi avoir des projets communs, puisque
00:54:31 les enfants de la filière bilingue ont quand même 50% de leur temps
00:54:34 d'enseignement en français. Donc il y a des zones
00:54:37 communes pour bien s'entendre et s'ouvrir au monde.
00:54:40 - Merci beaucoup Guylaine Hénot. Vous restez avec nous, je crois
00:54:43 qu'on a des auditeurs qui souhaitent vous poser des questions.
00:54:46 - Un auditeur avec nous, il est 7h54 sur France Bleu Brasil.
00:54:49 Vous pouvez témoigner, poser vos questions à Guylaine Hénot, directrice académique
00:54:52 des services de l'éducation nationale du Finistère.
00:54:55 Donc avec nous ce matin en direct, nous sommes à Douarnenez.
00:54:58 Bonjour Glenn ! - Bonjour !
00:55:01 - Vous souhaitez témoigner ce matin, une réaction de votre part ?
00:55:04 - Oui, parce que moi j'avais du mal à comprendre
00:55:07 pourquoi il y avait autant de fermetures des classes, puisque pour rappel,
00:55:10 quand même, Gabriel Attal avait annoncé le 21 décembre 2023
00:55:13 qu'il allait limiter le nombre de fermetures des classes et
00:55:16 qu'il allait réduire un maximum d'élèves par classe à 21,5.
00:55:19 Et nous le problème c'est qu'à Douarnenez, après les fermetures des classes,
00:55:22 malgré des effectifs d'élèves stables, on va se retrouver avec
00:55:25 26,25 élèves par classe, sans compter les très petites sections
00:55:28 qui bien sûr ne sont pas comptées.
00:55:31 On arrive à de grosses concentrations d'élèves
00:55:34 et du coup c'est des difficultés pour des profs à faire des projets
00:55:37 en commun avec les filières monolingues également, où souvent
00:55:40 les profs s'arrangent entre eux pour faire des sorties et là ça devient très difficile
00:55:43 de gérer autant d'élèves d'un coup pour aussi peu de profs.
00:55:46 Donc en fait on a du mal à comprendre les cohérences entre ce qui est dit
00:55:49 du gouvernement et les résultats, tout simplement.
00:55:52 - Alors Guylaine Hénot va vous répondre.
00:55:55 Madame Hénot, c'est vrai que c'est quelque chose qui revient beaucoup,
00:55:58 la question du nombre d'effectifs par classe.
00:56:01 - Alors, bonjour Glen.
00:56:04 Oui, il n'y a pas de seuil aujourd'hui.
00:56:07 Donc moi j'ai travaillé sur d'autres départements, des départements
00:56:10 urbains par exemple, où on avait des moyennes à l'élémentaire
00:56:13 de 28 ou de 32 à la maternelle. Je ne dis pas que ce soit souhaitable.
00:56:16 La méthode que nous avons adoptée
00:56:19 sur le Finistère, c'est de se dire
00:56:22 qu'après fermeture, la moyenne par classe
00:56:25 dans l'école concernée
00:56:28 doit être autour de 24-25.
00:56:31 Pour autant,
00:56:34 ce n'est pas une règle, mais c'est ce que
00:56:37 on tient pour l'instant. Alors c'est vrai que le nombre de fermetures
00:56:40 peut paraître conséquent, même s'il a baissé
00:56:43 depuis la première proposition de Carte, mais je dois dire
00:56:46 qu'il y a aussi des ouvertures, là où les effectifs sont montés.
00:56:49 - Zut ! - Alors, pas tellement...
00:56:52 Il y en a un certain nombre, mais il y a aussi,
00:56:55 et je crois qu'avec les organisations syndicales,
00:56:58 nous y tenons beaucoup, des ouvertures de postes,
00:57:01 puisque là ce n'est pas de classe, de postes.
00:57:04 Notre monnaie, ce sont des postes
00:57:07 de mesures qu'on dit qualitatives,
00:57:10 et notamment sur l'école inclusive.
00:57:13 Donc on a plus de 22
00:57:16 ouvertures de postes
00:57:19 sur des mesures qualitatives, à la fois le handicap
00:57:22 et puis d'autres, le remplacement.
00:57:25 - Très bien. Vous vouliez rajouter
00:57:28 quelque chose, Glenn ? - Là, on n'a plus le temps, je suis désolé.
00:57:31 - On est à Plou Daniel, on a Yoann qui est avec nous.
00:57:34 A Plou Daniel, bonjour Duhan, on vous écoute.
00:57:37 - Bonjour, monsieur et monsieur Hubert, donc parent d'élèves
00:57:40 d'école primaire Plou Daniel Jean-Monnet.
00:57:43 Bonjour à la méno. Je voulais te poser une question.
00:57:46 Au niveau national,
00:57:49 je note qu'il y a à peu près 650
00:57:52 arrêts de postes, fermetures d'écoles.
00:57:55 Or, le budget de l'éducation nationale ne baisse pas.
00:57:58 Comment est-ce qu'on peut expliquer ça ?
00:58:01 Comment vous pouvez nous aider au niveau national pour que
00:58:04 cette saignée de fermeture de classes s'arrête ?
00:58:07 - Peut-être d'abord ne pas confondre
00:58:10 fermeture de classes et fermeture d'écoles.
00:58:13 Sur le département du Finistère, il n'y a aucune fermeture d'école.
00:58:16 Je le dis parce que le delta est
00:58:19 très important. On n'est pas dans une situation
00:58:22 sur ce département-là de fermeture d'écoles.
00:58:25 - De postes, vous voulez dire ?
00:58:28 - Voilà, de postes.
00:58:31 Je l'ai expliqué un peu tout à l'heure,
00:58:34 on a aussi beaucoup d'ouvertures
00:58:37 de postes hors la classe
00:58:40 puisqu'on a aussi beaucoup de sujets d'accompagnement des élèves.
00:58:43 Et puis, il y a des territoires, ce n'est pas le cas
00:58:46 de notre département, hélas,
00:58:49 c'est le cas des métropoles, par exemple,
00:58:52 là, il y a des augmentations d'effectifs
00:58:55 et il faut aussi répondre à cette demande-là. Vous allez me dire, ce sont
00:58:58 les vases communiquants, mais évidemment, je vous l'ai expliqué tout à l'heure,
00:59:01 avec des critères très précis
00:59:04 et notamment sur la ruralité.
00:59:07 - Merci beaucoup, Guylaine Hénaud, d'avoir été en direct
00:59:10 ce matin avec nous, directrice académique des services de l'éducation nationale.
00:59:13 Bonne journée. - Bonne journée à vous. - Merci aux auditeurs, bien sûr, ce matin.
00:59:16 Pour leurs témoignages, vous restez avec nous, l'info arrive dans un instant
00:59:19 car il est déjà 8h. - Je pense que
00:59:22 ma vie aurait été plus simple si j'avais été hétéro.
00:59:25 - Parce qu'aujourd'hui, il n'est toujours pas facile,
00:59:28 évident, normal, d'être homosexuel.
00:59:31 - Souvent, l'image véhiculée par les sarcétiques
00:59:34 est quand même des groupes conservateurs,
00:59:37 traditionnels, et à côté de ça,
00:59:40 il me semble qu'il y ait une grande tolérance
00:59:43 vis-à-vis des homosexuels.
00:59:46 Une ouverture qui leur a permis d'affirmer qu'être soi est possible.
00:59:49 Quatre personnalités de la culture bretonne témoignent.
00:59:52 Et en plus, ils dansent, un film fort, ce soir à 23h
00:59:58 sur France 3 Bretagne, suivi de Be Away,
01:00:01 une aventure humaine retracée par ceux qui l'ont vécue
01:00:04 et ceux qui la vivent au présent.
01:00:07 [Musique]
01:00:10 [Musique]
01:00:13 [Musique]
01:00:16 [Musique]
01:00:19 [Musique]
01:00:22 - Merci de nous rejoindre, bonne journée à tous,
01:00:25 nous sommes jeudi et il est 8h.
01:00:28 [Musique]
01:00:31 - A 8h ce jeudi, votre météo sera plus vieuse,
01:00:34 venteuse même, à la mi-journée sur la Bretagne,
01:00:37 à 130 km/h, j'ai bien dit des rafales,
01:00:40 d'annoncer uniquement dans le Finistère jusqu'à 130,
01:00:43 90, 80 dans les Terres, on en reparlera bien sûr en fin de journal.
01:00:46 L'actualité, 8h, c'est donc avec vous Delphine Gauthier,
01:00:49 un homme en garde à vue dans l'enquête sur la disparition
01:00:52 d'une jeune femme de 30 ans à Lorient.
01:00:55 - Ce jeune d'une vingtaine d'années est interrogé depuis hier matin
01:00:58 par les policiers, on ne sait pas encore s'il a reconnu
01:01:01 ou pas les faits, en tous les cas le corps de la trentenaire
01:01:04 disparu depuis le 15 février a été retrouvé,
01:01:07 a indiqué hier le parquet de Lorient, les précisions de Baptiste Schweitzer.
01:01:10 - Le corps de la femme disparue à Lorient il y a une semaine
01:01:13 a été retrouvé hier à hauteur d'un sous-bois du pays de Lorient,
01:01:16 annonce le procureur dans un communiqué,
01:01:19 un corps qui présentait des plaies possiblement causées par arme blanche,
01:01:22 une autopsie doit être réalisée aujourd'hui,
01:01:25 elle devrait permettre d'en savoir plus sur les causes de la mort.
01:01:28 Par ailleurs, un homme d'une vingtaine d'années a été interpellé
01:01:31 et placé en garde à vue depuis hier matin,
01:01:34 une garde à vue qui doit être prolongée, précise le procureur,
01:01:37 l'enquête initialement ouverte pour disparition inquiétante
01:01:40 a été convertie en enquête pénale pour homicide volontaire,
01:01:43 elle devra permettre d'éclaircir les causes du drame.
01:01:46 Depuis la disparition, les proches de la victime
01:01:49 avaient posté des messages sur les réseaux sociaux et des appels à témoins,
01:01:52 selon eux, la dernière fois que la jeune femme avait été vue
01:01:55 c'était le jeudi à bord d'une voiture en compagnie de trois hommes.
01:01:59 - Baptiste Schwedzer,
01:02:02 et puis toutes ces informations sont à retrouver sur francebleu.fr
01:02:06 La carte scolaire, on en parlait il y a un instant avec la directrice académique du Finistère,
01:02:10 parents d'élèves, enfants, syndicats, enseignants,
01:02:13 ils seront nombreux aujourd'hui à Quimper et Saint-Brieuc à descendre dans la rue
01:02:16 pour dénoncer les fermetures de classes prévues à la rentrée prochaine.
01:02:20 Dans le Finistère où 64 classes sont menacées,
01:02:23 c'est à 9h qu'a lieu le comité social d'administration
01:02:26 qui va donc acter cette nouvelle carte scolaire dans les Côtes d'Armor.
01:02:29 Le rendez-vous est donné devant la préfecture pour dire non aux 42 fermetures envisagées.
01:02:37 Plus de la moitié des médecins spécialistes
01:02:40 pratiquent des dépassements d'honoraires.
01:02:44 Selon UFC que choisir, qui a compilé les données de l'assurance maladie,
01:02:47 les gynécologues sont en tête de ces dépassements,
01:02:50 suivis par les ophtalmo et les anesthésistes.
01:02:53 L'association de consommateurs dénonce l'envolée du prix des soins
01:02:56 et ses conséquences sur la santé des plus modestes.
01:03:00 Et lui vient faire le service après-vente des annonces de Gabriel Attal.
01:03:04 Marc Faineau va être dans le Finistère ce matin.
01:03:07 Le ministre de l'Agriculture visite à 11h45 un élevage porcin et laitier à Mahalon,
01:03:12 dans le Cap-Cisun, avant de rencontrer les syndicats agricoles.
01:03:15 Hier, le Premier ministre a tenté de répondre à la colère des agriculteurs
01:03:20 avec toute une série d'annonces, nouvelles lois et galimes d'ici l'été,
01:03:24 inscription de la souveraineté alimentaire dans le futur projet de loi agricole,
01:03:28 abandon également de l'indicateur qui mesure la réduction de l'usage des pesticides,
01:03:33 il sera remplacé par l'indicateur européen,
01:03:36 des mesures qui pour le moment ne satisfont pas les éleveurs,
01:03:40 c'est le cas par exemple d'Emeric Loispré,
01:03:43 il est éleveur de porcs et de vaches,
01:03:45 il a participé hier à l'opération Prairie Permanente
01:03:48 devant la préfecture de région Arène.
01:03:50 Le discours c'est un signe mais après c'est les actes qui comptent,
01:03:53 donc les discours on en a depuis un moment déjà,
01:03:55 depuis le mois de décembre qu'on a des discours,
01:03:57 qu'on a commencé avec l'action En Marche Sur La Tête et Retournement des Panneaux,
01:03:59 maintenant il va falloir que ça avance et qu'ils prennent des vraies décisions et le faire,
01:04:03 c'est leur parole qui les met en acte.
01:04:05 On sait qu'il y a des choses qui sont incompréhensibles,
01:04:07 on ne peut pas monter à l'Europe et faire bouger les lignes comme ça,
01:04:09 mais il y a des choses qu'ils peuvent faire au niveau départemental,
01:04:11 déjà c'est pour ça qu'on est là.
01:04:12 Ils n'ont pas besoin forcément tout le temps de l'État,
01:04:14 ils peuvent prendre des décisions directement sur le département,
01:04:17 notamment sur les prairies permanentes,
01:04:19 là-dessus ils ont des cartes à jouer.
01:04:21 Le but c'est de leur mettre la pression,
01:04:22 de leur dire qu'on est toujours là, toujours présent,
01:04:24 et de continuer à ce que notre préfet pousse plus haut pour que ça avance.
01:04:27 Emric Louapre, éleveur de porcs et de vaches en Bretagne avec Fanny Borel,
01:04:32 sachez également qu'hier les agriculteurs se sont mobilisés aussi dans les côtes d'Armor,
01:04:37 environ 70 tracteurs ont convergé vers la préfecture
01:04:41 après des opérations escargots sur la nationale 12 et la nationale 176,
01:04:45 et comme à Rennes, ils ont semé devant la préfecture une prairie permanente.
01:04:51 Un autre sujet sensible au modus du gouvernement,
01:04:55 il s'agit du plan loup qui divise profondément les agriculteurs et les défenseurs de l'environnement.
01:05:01 Il doit être dévoilé aujourd'hui ou demain,
01:05:03 avec un arrêté très attendu par les éleveurs,
01:05:05 celui qui assouplit les règles de tir de défense.
01:05:08 12 000 têtes de bétail ont été attaquées en 2022.
01:05:13 Prudence aujourd'hui avec le passage de la dépression Louie sur notre région,
01:05:17 vigilance jaune, vents violents et puis dans le Finistère, les côtes d'Armor et le Morbihan,
01:05:22 le Finistère qui est également placé par Météo France en vigilance jaune,
01:05:26 vagues, submersions et crues.
01:05:28 Des pointes de vent pourront atteindre les 110-120 km/h sur le littoral,
01:05:35 80-90 km/h dans les terres.
01:05:38 Depuis ce matin, 24 autres départements français sont placés en vigilance orange,
01:05:43 cette fois pour vents violents, deux pour pluies et inondations.
01:05:47 La SNCF a présenté hier ses principaux chantiers pour 2024 en Bretagne.
01:05:53 Des travaux vont démarrer en septembre entre Brest et Saint-Agonec.
01:05:57 Pour se terminer en décembre, des travaux nocturnes.
01:06:00 Ça va coûter 22 millions d'euros pour renouveler ses 100 km de voies,
01:06:04 entièrement financées par l'entreprise.
01:06:07 Il faudrait vraiment un exploit ce soir pour continuer l'aventure en Ligue Europe.
01:06:12 Match retour des barrages Rosenpark pour le stade Rennais face aux géants italiens du Milan AC.
01:06:18 La semaine dernière, les Rouges et Noirs ont été sèchement battus au stade San Siro 3-0.
01:06:24 Peu de chance donc de qualification pour les huitèmes de finale,
01:06:27 reconnaît le coach Rennais Julien Stéphan qui espère tout de même renverser une situation qu'il juge plutôt...
01:06:34 Mal engagée mais pas terminée.
01:06:36 Ça me semble de la lucidité par rapport au résultat du match aller, mais c'est pas terminé.
01:06:40 Donc on va jouer notre chance à fond.
01:06:42 Essayer de créer les conditions en tout cas dès le début du match pour l'emballer
01:06:45 et puis faire le point ensuite à la mi-temps entre nous pour voir où est-ce qu'on en sera.
01:06:49 Comment on fait pour emballer le match déjà ?
01:06:51 Et comment on crée les conditions tous ensemble pour essayer d'avoir une part d'irrationnel dans ce match-là ?
01:06:56 Puisque de toute façon on ne pourra pas jouer un match ordinaire si on veut créer ces conditions.
01:07:01 C'est plus cette réflexion-là qu'on a menée avec les joueurs depuis hier.
01:07:04 Remarquer...
01:07:05 Et ne pas en prendre.
01:07:06 Et ne pas en prendre.
01:07:07 C'est pas si compliqué que ça finalement.
01:07:09 Non, c'est pas si compliqué que ça de ne pas prendre de but.
01:07:12 Ce match Stade Rennais - Milan - AC, c'est à partir de 18h45 au Rosenpark à Vivre
01:07:19 sur France Bleu - Breizhizel grâce à France Bleu - Armorik.
01:07:23 Les emballeuses brestoises l'ont fait, elles prennent la tête de la Ligue féminine après leur victoire hier soir à Mérignac.
01:07:30 Une large victoire, 39-24, le BBH a désormais deux points d'avance sur son rival Metz.
01:07:37 Les skippers de l'Arkea Ultimate Challenge Brest sont désormais tous dans l'Atlantique.
01:07:41 Eric Perron qui ferme le banc a franchi pour la toute première fois de sa carrière le caporne hier.
01:07:47 Adagio peut encore espérer, doublé Tony Marchand qui navigue à moins de 300 000 devant.
01:07:52 Rappelons que le leader Charles Caudrelier est actuellement en escale technique aux Açores pour échapper à la dépression.
01:07:58 Son arrivée à Brest est espérée entre dimanche et mardi.
01:08:02 Et puis en Pro D2 de rugby, le RC Van enchaîne un deuxième choc au sommet en deux semaines.
01:08:10 Battu de peu vendredi dernier avec son province, les Van't Hey, désormais 3e, reçoivent Bézier, le leader.
01:08:17 Coup d'envoi à 21h à La Rabine.
01:08:21 Bon de la pluie, de la pluie, du vent, un peu de dépression.
01:08:26 C'est un peu ça, oui de la pluie ce matin, cet après-midi, peut-être retour d'un temps un peu plus calme en soirée.
01:08:31 En tous les cas, pour les températures, 6°C au Réveil à Carrèges, Châteauneuf-du-Fou, 8°C à Quimperly, dans le Morbihan, 7°C à Pontivier-Guénin, même chose à Cléguer.
01:08:40 9°C à Lorient dans les Côtes d'Armor, c'est approximativement la même chose avec 8°C dans le secteur de Paimpol, 7°C à Lagnon, 7°C à Guingamp.
01:08:48 Ça va monter de 12°C à 13°C cet après-midi sur la Bretagne côté Thermomètres, 13°C à Lorient et Pleumeur.
01:08:54 On aura notamment 12°C à Brest avec ce vent, on l'a dit, 110°C, 120°C, voire même 130°C des rafales.
01:09:01 Mais les 130°C concerneront plutôt le secteur de Wesson ou encore de l'Île-de-Saint-Louis, météo France, 8h08.
01:09:08 Des cadeaux, il y en a encore ce matin sur France Bleu Brésil, aux alentours de 10h47.
01:09:15 Vous allez pouvoir repartir avec vos deux invitations pour un concert très attendu du côté du Cabaret Vauban à Brest.
01:09:23 C'est le concert de Noé Préchoff.
01:09:25 Noé Préchoff qui sera donc demain soir à 20h30 en concert au Cabaret Vauban.
01:09:39 Ça va être un bon moment.
01:09:40 C'est le moment, la magie d'être toujours vivant.
01:09:42 Les lignes me profondent.
01:09:48 10h47 pour repartir avec vos places et n'oubliez pas qu'on pense à vous, ça sent bientôt les vacances scolaires, on pense aux plus jeunes.
01:09:55 Aussi, RecreDay débarque du côté du Parc des Expos de Lorient-Lanester.
01:10:01 Nous avons des passe-familles pour une journée au choix, RecreDay, au Parc des Expos.
01:10:06 C'est au Hall 2 du Parc des Expos de Lorient-Lanester.
01:10:10 Des structures gonflables, il y a plein de choses de prévues.
01:10:12 L'escape game également pour les plus jeunes se sera gagné aux alentours de 8h50.
01:10:19 On part dans un instant, on va parler de fraises, je crois, Delphine.
01:10:23 Oui, des bonnes fraises de Fougastelle, évidemment.
01:10:26 Voilà, vous restez avec nous ce matin.
01:10:28 Bonne fête à toutes les Isabelles qui nous écoutent.
01:10:30 À ce soir-ci, peut-être que les Isabelles sont réveillées et qu'elles prennent leur café.
01:10:34 En tous les cas, on leur souhaite bonne fête, c'est leur journée.
01:10:36 C'est peut-être votre journée aussi.
01:10:37 Vous qui êtes nés, peut-être un 22 février.
01:10:40 En tous les cas, on poursuit avec un titre qui nous fait du bien ce matin.
01:10:44 Qui fait du bien aux oreilles.
01:10:45 Voici "Ah Ah They Take On Me".
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01:13:27 8h13 avec le groupe "Ah Ah" et à cette heure-ci on va parler du ministre de l'Agriculture
01:13:31 qui vient de faire le service après-vente on va dire des mesures annoncées hier par un certain Gabriel Attal.
01:13:38 Oui Marc Fesneau est dans le Finistère ce matin, il visite un élevage porcin du Cap-Cisun.
01:13:42 Il va également rencontrer les syndicats d'agriculteurs.
01:13:45 Le Premier ministre a donc fait toute une série d'annonces hier pour tenter de calmer la colère.
01:13:49 Renforcement de la loi EGalim, versement des aides de base de la PAC, renforcement des contrôles sur le label "Origine France".
01:13:56 Il veut aussi faciliter la venue des travailleurs saisonniers étrangers en déclarant la production agricole comme secteur en tension.
01:14:03 Les saisonniers que l'on retrouve principalement chez les producteurs membres de coopératives comme Saveol ou la SICA.
01:14:10 Thomas Bié vous avez rencontré une productrice de fraises à Plougastel à quelques jours du début de la saison.
01:14:15 Les 140 000 plants de fraises gariguettes sont déjà en fleurs dans la serre de 15 000 m2.
01:14:21 Isabelle Lepage a repris l'exploitation de son mari il y a 5 ans.
01:14:24 Le coup de chaud il arrive, c'est à dire que là on vient de commencer nos premières embauches et on va commencer à récolter au mois de mars.
01:14:30 Dès que le soleil fera enfin son retour, les fruits vont commencer à faire leur apparition.
01:14:34 La récolte va s'étaler entre mars et août. Il va donc falloir embaucher une trentaine de saisonniers.
01:14:40 Pour l'instant, ils sont quelques-uns affairés à peigner les plantes.
01:14:43 Malgré le temps, les fleurs savent que le printemps arrive et nous on va se charger de les ramener vers l'allée, vers nous en fait on les peigne, on sépare les fleurs des feuilles.
01:14:53 C'est le cas de Mylène, 32 ans, coiffeuse jusqu'au Covid. Il a fallu passer le temps à remplir le porte-monnaie.
01:14:59 Elle s'est prise au jeu, elle commence sa deuxième année.
01:15:01 Donc du coup plutôt que de rester à la maison, je me suis dit allez on va là.
01:15:04 Et en fin de compte je me suis super plu.
01:15:06 Ça reste un travail manuel aussi comme je faisais avant. Le fait d'être dans la nature, avec les plants, on fait plein de choses, c'est varié en fait.
01:15:13 Henri Fina, elle commence tout juste. Cette jeune brestoise en recherche d'emploi a été un peu poussée par sa maman.
01:15:19 C'était elle qui devait venir pour visiter la serre pour chercher du travail.
01:15:23 Et du coup je suis venu avec elle et j'ai découvert la serre et j'ai commencé à travailler ici.
01:15:28 Ça vous a fait un peu bizarre de travailler avec sa maman ?
01:15:30 Un petit peu oui.
01:15:31 Elle vous surveille ?
01:15:32 Non.
01:15:33 Du travail, il y en a donc, sauf qu'Isabelle Lepage a de plus en plus de mal à recruter.
01:15:37 On n'a plus de CV français, c'est fou.
01:15:40 C'est vraiment du travail manuel, donc c'est souvent des étrangers en effet qui habitent ici quand même sur Brest.
01:15:45 Permettre à davantage de saisonniers étrangers de travailler, très bien, mais à condition d'accélérer vraiment les procédures.
01:15:52 Il faut demander des autorisations de travail qui nous prennent 4-5 mois donc la saison est finie.
01:15:56 Déjà qu'on commence par faire travailler les gens qui sont déjà là, sur place, et qui ne peuvent pas travailler.
01:16:01 Tous les ans on est confronté à 3-4 salariés qu'on aurait bien pris, dans l'instant qu'on avait vraiment besoin et qu'on n'a pas pu prendre.
01:16:08 Moi j'ai eu des filles qui travaillaient une année, l'année suivante elles n'ont pas eu le droit de travailler.
01:16:12 C'est quand même dommage.
01:16:13 L'autre volet important pour soutenir l'emploi saisonnier agricole, c'est l'exonération des cotisations patronales.
01:16:19 Et Gabriel Attal vient d'annoncer le renforcement du dispositif.
01:16:22 Un reportage signé Thomas Bier ce matin.
01:16:25 Il est 8h16, vous restez avec nous Antoine Michelin depuis le Cap-Cisun, nous sommes à Audiarnes ce matin, on va essayer de le retrouver d'ici quelques instants.
01:16:33 Ici Matin, revient dans un instant.
01:16:36 France Bleu Brésil, mais c'est où ?
01:17:01 Eh bien toujours dans le Cap, c'est ça, Finistère.
01:17:04 Nous sommes donc à Audiarnes ce matin Antoine, vous vous trouvez où ?
01:17:08 J'ai voulu prendre l'air Baptiste parce qu'il y a une petite Almy à Audiarnes, on a presque eu un ciel bleu là il y a quelques minutes, j'étais assez étonné.
01:17:16 A qu'Almy pardon ?
01:17:18 J'ai dit quoi ?
01:17:19 Almy, une petite Almy.
01:17:21 Une Almy.
01:17:22 Soit c'est un peu citrouelle, je ne sais plus parler.
01:17:25 C'est citrouelle.
01:17:26 C'est pas un peu d'acte de bagnole.
01:17:28 D'ailleurs pour la petite anecdote vu qu'on est là dessus, je me suis garé la face au port, j'avais pas serré assez fort le frein à main, j'étais bien tranquillement, j'écoutais le journal de 8h et d'un coup la voiture recule toute seule parce qu'avec le vent, comme le frein à main n'était pas assez serré.
01:17:40 Mais il faut arrêter avec les voitures Antoine.
01:17:42 Non mais c'est à dire qu'elle a juste reculé, ça suffit, c'est le vent.
01:17:46 Il y a un moment quand on n'est pas capable de conduire, on ne conduit pas.
01:17:49 Eh bien vous savez quoi, je vais rester au lit et puis vous allez vous balader tout seul.
01:17:52 Vous savez quoi, je m'accroche.
01:17:53 Vous l'avez déjà fait, vous l'avez déjà fait de rester au lit Antoine.
01:17:56 Eh c'est ma journée ou quoi, c'est la Saint Antoine.
01:17:58 C'est ça.
01:17:59 Bon alors, vu que vous êtes de bonne humeur, je vais essayer d'aller voir des gens qui sont gentils avec moi, enfin j'espère.
01:18:03 Je vais aller à la poissonnerie ce matin, je me suis dit tiens ça peut être sympa, on est à Audiernes.
01:18:07 Enfin si je retrouve la poissonnerie parce que du coup je me suis dit je suis capable de m'être perdu avec vos bêtises là ce matin.
01:18:12 J'ai marché un petit peu sur le quai Jean Jaurès et on a vu pas mal de monde profiter de cette accalmie.
01:18:18 J'ai prononcé toutes les syllabes de ce mot et j'arrive devant la poissonnerie.
01:18:24 Je la voyais plus proche, vous voyez, excusez-moi, je me suis baladé un petit peu trop loin.
01:18:28 Donc je fais mon petit footing matinal et j'arrive à la poissonnerie tout de suite maintenant.
01:18:33 Elle est de couleur bleue la devanture évidemment et je rentre, on va demander ce qu'il y a de beau.
01:18:37 Ah bah oui, il doit y avoir plein de choses là.
01:18:38 Bonjour, bonjour. Antoine de France Bleu, Brazziesel, on est en direct ce matin.
01:18:43 Qu'est-ce que vous pouvez me conseiller, qu'est-ce que vous avez de beau comme poisson ?
01:18:47 Est-ce que je peux venir vous embêter, je vois que vous êtes de l'autre côté.
01:18:50 Alors je passe de l'autre côté, qu'est-ce que vous me conseillez de beau cette semaine ou plutôt pour cette fin de semaine ?
01:18:55 Avec le mauvais temps qu'il y a, on va pas avoir grand chose mais bon on a un petit peu de merlant, du gondin, de la dorade, du lieu, de l'aliment de sol, de la raie, du carrelé.
01:19:06 Et là qu'est-ce que vous êtes en train de découper là ?
01:19:07 Alors là je suis en train de faire des filets de taco et enlever la peau.
01:19:10 Donc là vous nous préparez le poisson, ça veut dire qu'on vient ici et on peut directement le faire cuire et le manger tranquillement ?
01:19:16 C'est ça, là en fait c'est une dame qui m'a appelé, elle a commandé, elle vient chercher tout à l'heure pour être sûr d'avoir son poisson.
01:19:23 Vous le disiez forcément, avec des temps comme ça on a pas grand chose en stock, pas grand chose par rapport à d'habitude.
01:19:30 Est-ce que les gens consomment quand même du poisson de la même façon que d'habitude quand il y a une tempête où on a pas forcément le coeur à manger du poisson ?
01:19:38 Bah en fait vu qu'ici c'est beaucoup d'habitués, ils savent qu'avec le mauvais temps y'a pas beaucoup de choix, mais bon ils viennent quand même, ils sont assez fidèles.
01:19:47 Et puis là ces temps-ci on était un peu embêtés avec les filets hier qui étaient la raie à cause de l'interdiction de pêche.
01:19:54 Mais bon, ils devaient reprendre aujourd'hui, mais avec le mauvais temps ils sont obligés de rester à quai.
01:20:00 Donc ce sera la semaine prochaine et on aura un peu plus de choix avec eux.
01:20:03 Vous aussi dans les petites poissonneries vous l'avez senti cet arrêt de pêche, ça vous a reculé votre activité habituelle à cette période de l'année ?
01:20:10 Oui beaucoup, parce qu'habituellement à cette période-ci c'est le lieu jaune et les gens ici ils aiment beaucoup ce poisson-là.
01:20:16 Et là du fait qu'il soit à la raie, on en avait pas beaucoup donc forcément on a ressenti quand même l'arrêt.
01:20:22 Les gens ils faisaient quoi ? Ils venaient plus vous voir ? Ils prenaient autre chose comme poisson ? Vous avez eu l'occasion de voir autre chose ?
01:20:28 Oui ils prenaient quand même autre chose, ouais. Ils se rabattaient sur les autres poissons qui étaient à moindre coût.
01:20:35 Là par exemple c'était le bar qui pêchait pas mal, donc on a vendu pas mal de bars courant janvier.
01:20:41 Et là l'activité n'est pas non plus extraordinaire, donc on fait avec le peu de clientèle qu'il y a.
01:20:47 Avant de vous laisser travailler, un poisson, un bon rapport qualité-prix, vous me conseillez quoi pour ce week-end ?
01:20:52 Actuellement, bon rapport qualité-prix, le merlan ou la raie, qui a pas beaucoup de terre.
01:20:59 Et c'est deux très bons poissons.
01:21:01 On reste basique. Merci beaucoup, j'ai même pas pris votre prénom.
01:21:04 Anthony.
01:21:05 Anthony, super, merci beaucoup.
01:21:06 Antoine, vous c'est quoi votre poisson préféré ?
01:21:09 Mon poisson préféré, ça dépend. J'aime bien le saumon, moi je suis assez classique vous savez.
01:21:15 D'accord, ouais.
01:21:16 Après j'aime bien les merlus, vous savez.
01:21:19 Mais vous devriez goûter la raie, c'est super bon.
01:21:22 Non, merci.
01:21:23 Une petite raie avec du capre.
01:21:25 Merci de cette proposition, mais non, non.
01:21:27 Non mais c'est vrai, c'est bon.
01:21:29 Et puis ici, n'hésitez pas à ramener une petite aile de raie à votre animateur préféré.
01:21:34 Merci beaucoup Antoine.
01:21:35 8h21, on revient dans un instant après celui qui représentera la France cette année à l'Eurovision.
01:21:41 Il était passage à la Brest Arena la semaine dernière.
01:21:45 Voici le chanteur Slimane avec la petite douceur du matin, ça s'appelle "Mon amour".
01:21:50 Mon amour, dis-moi à quoi tu penses, si tout ça a un sens.
01:21:59 Désolé si je te dérange.
01:22:03 Mon amour, te souviens-tu de nous, du premier rendez-vous ?
01:22:12 C'était beau, c'était fou.
01:22:17 Je t'aime, je sais pas pourquoi.
01:22:23 Je rejoue la scène, et c'est toujours la même fin qui recommence.
01:22:30 Tu n'entends pas ma peine, mon enfant.
01:22:34 Quoi ? Est-ce que tu m'aimes ?
01:22:41 Mon amour, je ferai tout ce que je peux.
01:22:49 Un océan dans le feu, l'impossible si tu le veux.
01:22:56 Mon amour, allez reviens à Paris.
01:23:03 Fais-le pour nous, je t'en supplie.
01:23:06 Je le promets, j'ai compris.
01:23:11 Je t'aime, je sais pas pourquoi.
01:23:17 Je rejoue la scène, et c'est toujours la même fin qui recommence.
01:23:24 Tu n'entends pas ma peine, mon enfant.
01:23:28 Quoi ? Est-ce que tu m'aimes ?
01:23:35 Mon amour, allez reviens à Paris.
01:23:40 Fais-le pour nous, je t'en supplie.
01:23:45 Je t'aime, je sais pas pourquoi.
01:23:51 Tu n'entends pas ma peine, mon enfant.
01:23:57 Rempli d'espoir, je t'attendrai.
01:24:05 Je t'aime, je sais pas pourquoi.
01:24:11 Je rejoue la scène, et c'est toujours la même fin qui recommence.
01:24:18 Tu n'entends pas ma peine, mon enfant.
01:24:22 Quoi ? Est-ce que tu m'aimes ?
01:24:32 Est-ce que tu m'aimes ?
01:24:42 Quoi ?
01:24:45 Le chanteur Sliban avec "Mon amour" et "Soyez là" à 17h30 dans Côté Culture.
01:24:49 Tout à l'heure, nous allons recevoir aussi un invité de marque, c'est le chanteur Féfé.
01:24:52 Féfé qui sera notre invité à l'occasion de son passage au Festival des Petites Folies en saison à Saint-Renand.
01:24:57 Ce sera dans quelques jours, au mois d'avril, on vous en reparlera bien sûr.
01:25:01 Il est au micro d'Axel Perret tout à l'heure sur France Bleu Brésil à 17h40.
01:25:05 Le chanteur Féfé.
01:25:07 France Bleu Brésil, mettez-vous Antoine.
01:25:11 Après la poissonnerie, Antoine a dû partir faire un petit tour, toujours du côté d'Audierne.
01:25:17 Exactement, en fait c'est la boutique qui est juste à côté, c'est Hervé qui a repris la pâtisserie Gourmande.
01:25:23 Hervé, la pâtisserie Gourmande c'est vraiment une affaire de famille en fait ?
01:25:26 Tout à fait, donc troisième génération.
01:25:29 Ici installée, alors ça fait pâtisserie, vous l'avez entendu avec le nom.
01:25:32 L'idée c'est d'être aussi salon de thé, là j'aperçois qu'on a pas mal de tables pour commencer la journée du bon pied.
01:25:38 Oui en effet, on est boulangerie, pâtisserie, bar, salon de thé et glacier.
01:25:44 Ah ouais, glacier j'imagine que c'est plus l'été, vous vous faisez pas faire beaucoup de glace en ce moment ?
01:25:47 Non, c'est le moins qu'on puisse dire.
01:25:50 Est-ce qu'avec les temps un peu capricieux, les tempêtes, vous voyez quand même pas mal de monde venir sur le port pour venir apprécier les vagues ?
01:25:57 Ou non, les gens restent quand même chez eux ici à Audierne ?
01:25:59 Non, en ce moment c'est plutôt, c'est assez calme, c'est assez calme et c'est vrai que le temps n'incite pas beaucoup à la balade.
01:26:05 De quoi ça cause quand les gens viennent vous voir, ça parle de quoi généralement ?
01:26:10 De tout et rien ?
01:26:14 Oui, les gens restent entre eux.
01:26:18 Là pour l'instant, bon après il y a sans doute les sujets d'actualité qui ressortent, mais sinon non, là pour l'instant, c'est plutôt calme.
01:26:33 Plutôt calme, on retient. Et s'il faut retenir de chez vous une spécialité à goûter, si on passe ici, vous me conseillez quoi en pâtisserie ?
01:26:41 Alors, on est connu pour le millefeuille confiture et puis aussi je dirais la feuillantine.
01:26:47 C'est quoi ça la feuillantine ?
01:26:49 La feuillantine, c'est un fond macaron avec un praliné feuilletine, c'est du praliné mélangé avec de la crêpe dentelle et un noeud chocolat.
01:26:55 Ah ça, ça a l'air pas mal ça, mais c'est pas bon pour ma ligne je pense.
01:26:58 Donc je vais attendre un peu avant de manger ça, parce qu'après le summer body se travaille déjà dès le mois de février, vous savez après on pourra pas aller sur les plages.
01:27:05 Merci beaucoup Hervé en tout cas, oui avec modération évidemment pour faire ça.
01:27:09 Merci beaucoup Hervé, on va continuer de faire notre petit tour. Je vois que monsieur est en train de prendre son petit café.
01:27:16 Bonjour monsieur, comment ça va ce matin ?
01:27:18 Ça va Jor, merci mais je...
01:27:20 Ah, vous êtes là avec votre petit café, bon ben c'est pas grave.
01:27:23 Je vous laisse finir votre pain au chocolat, pas de soucis.
01:27:26 On ressort de la boulangerie ce matin et j'ai une bonne nouvelle Baptiste, ce matin devant la boulangerie il ne pleut pas.
01:27:34 Et ça c'est assez quand même intéressant de souligner parce que ça va pas être le cas toute la journée.
01:27:39 On est pas très loin de la mairie, on va traverser, là je vais aller voir si la voiture est toujours sur place ou si elle a reculé toute seule.
01:27:46 Il y a pas mal de monde quand même, je pensais que ça allait être calme ce matin, mais vous voyez à 8h27 c'est plutôt calme.
01:27:51 J'ai encore un petit peu de temps ou je vous laisse là Baptiste ?
01:27:53 Vous avez encore un peu de temps, il y a encore deux minutes.
01:27:56 Ah oui d'accord, ok, donc là il faut que je cours pour rattraper les gens qui sont juste devant moi.
01:28:01 Vous me faites faire du sport Baptiste.
01:28:04 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise moi ? C'est bon pour la santé.
01:28:07 Ah bah oui, je vais pouvoir aller prendre une feuillantine.
01:28:10 Je crois que je viens de croiser quelqu'un qui va à l'école, on va vers la red bus.
01:28:14 C'est pas mal de monde qui est ici ce matin.
01:28:18 Bonjour, c'est Antoine de la carte trésor.
01:28:21 On est en direct ce matin, tu vas où là ?
01:28:24 Bah à mon collège.
01:28:26 Tu vas au collège à pied ou tu attends le bus ?
01:28:28 Bah j'attends le bus.
01:28:29 Ah ouais, donc là tu vas monter dans quelques instants, je t'accompagne parce qu'il faudrait pas que tu loupes le bus à cause de moi.
01:28:33 C'est quoi les cours aujourd'hui au programme ?
01:28:35 Bah je sais pas, je sais plus.
01:28:37 Ah tu sais plus ce que t'as à l'emploi du temps ?
01:28:39 Bon on va voir, j'espère que c'est pas sport en tout cas, parce que le jeudi...
01:28:42 Ah c'est sport sous la pluie, ça ça donne pas envie quand même.
01:28:45 C'est quoi en sport en ce moment ?
01:28:46 Du tennis de table.
01:28:48 Ah ça ça va le tennis de table, ouais ouais ça c'est chouette.
01:28:50 Bon bah on vous laisse aller à l'arrêt de bus, bonne journée en tout cas et à bientôt.
01:28:54 Et voilà les jeunes qui vont pour l'instant vers l'arrêt de bus pour aller au collège d'ici quelques minutes, Baptiste.
01:29:00 Bon allez je vous laisse, la voiture est encore là, je rentre.
01:29:02 Merci Antoine en tous les cas.
01:29:04 Voilà on était à Audiernes ce matin, vous restez avec nous.
01:29:07 Il fait beau Audiernes, il fait beau.
01:29:09 Bah oui, pour l'instant, pour l'instant, ça ne devrait pas durer.
01:29:12 On va refaire un point météo tout à l'heure, dans quelques minutes, vous restez avec nous aussi.
01:29:16 Johan Bizien nous rejoint ce matin.
01:29:18 Et puis cette info super sympa.
01:29:21 Alors je sais pas si vous avez vu sur les réseaux sociaux, on a mis une super photo du baguette de Pérosse Guirec qui s'est affiché,
01:29:29 non pas à Guingamp ou non pas à Rennes ou quoi, mais bien à Times Square.
01:29:34 Je sais pas si on a un petit extrait pour se mettre dans l'ambiance là.
01:29:36 Alors Times Square, c'est incroyable puisqu'ils vont concourir au championnat national des bagadous.
01:29:43 Et vous pouvez d'ailleurs voir ça sur la page Facebook de France Bleu.
01:29:46 Brézizel, championnat des bagadous à suivre sur France 3 Bretagne du site internet ce dimanche.
01:29:52 Voilà on leur souhaite bonne chance, vous restez avec nous, l'info arrive dans un instant.
01:29:57 Ici Matin, revient dans un instant.
01:30:00 Quand vous écoutez France Bleu, vous n'êtes pas n'importe où, vous êtes chez vous.
01:30:26 France Bleu, au cœur de nos régions, de nos villes, de nos villages.
01:30:30 France Bleu Brézizel, ici on parle d'ici.
01:30:34 On parle de votre météo du jour, vous l'avez compris, sous la pluie, des rafales de vent, aussi plus fort d'écumules attendus,
01:30:39 on va dire pour la mi-journée entre midi et 14h sur la Bretagne.
01:30:44 Pour ce qui est donc de vos températures jusqu'à 13°C d'annoncée, on détaille tout ça après l'info avec vous.
01:30:51 J'ai l'occasion de vous joindre à l'occasion du Salon de l'agriculture, certaines exploitations. Bretonne, ouvre leurs portes.
01:30:56 Et vite compris, on est à Bresonec à Benduville-Huton.
01:31:02 Et au lendemain, nouvelles annonces du Premier ministre sur l'emploi des saisonniers étrangers, des rémunérations, l'utilisation des pesticides.
01:31:08 Le ministre de l'agriculture est dans le Finistère ce matin.
01:31:12 Marc Fesneau visite une exploitation de Mahalon près de Pont-Croix.
01:31:15 Il devrait notamment échanger avec des éleveurs sur le projet de la loi d'orientation agricole,
01:31:20 sur les enjeux liés au bâtiment d'élevage et à la gestion de l'eau,
01:31:23 et faire un point sur les indemnisations après les tempêtes Kiran et Domingos.
01:31:27 On l'entend d'ailleurs Marc Fesneau tout à l'heure dans le journal de 9h.
01:31:30 La nouvelle carte scolaire pour la rentrée de septembre 2024 devrait être actée aujourd'hui.
01:31:37 Oui, pendant le comité social d'administration à Quimper,
01:31:40 lors de la dernière réunion avec les syndicats, l'inspection académique avait renoncé à fermer trois classes dans le Finistère.
01:31:46 Mais dans le département, comme dans le Morbihan et les Côtes d'Armor d'ailleurs,
01:31:49 le solde s'annonce largement négatif, Baptiste Schweitzer.
01:31:53 Pour le Finistère, le syndicat Sud Education dénonce une véritable saignée
01:31:57 avec 64 classes qui risquent d'être fermées contre 18 ouvertures seulement.
01:32:01 Depuis l'annonce de ces chiffres, du jamais vu, toujours selon les syndicats,
01:32:05 la mobilisation ne faiblit pas dans les écoles concernées, tant chez les parents que chez les enseignants.
01:32:10 Ils redoutent notamment des classes surchargées pour les enfants.
01:32:14 Dans le Morbihan, le solde s'annonce également largement négatif,
01:32:17 puisque dans le projet présenté cette semaine, 45 écoles seraient touchées par des fermetures
01:32:22 contre 17 seulement qui connaîtraient une ouverture.
01:32:25 Là aussi, les organisations syndicales ont voté unanimement contre,
01:32:29 dénonçant une dégradation de l'offre de services publics d'éducation.
01:32:32 Les Côtes d'Armor ne sont pas en reste, avec 42 fermetures de classes envisagées
01:32:36 contre 20 ouvertures seulement.
01:32:38 Pour expliquer ces fermetures, l'Education nationale évoque notamment la baisse des enfants inscolarisés.
01:32:43 En cas d'évolution des effectifs, la carte scolaire pourra toutefois être adaptée jusqu'à la rentrée.
01:32:48 Et pour protester contre ces fermetures, l'intersyndical appelle un rassemblement
01:32:52 dès 9h devant le bureau de la DASEN à Quimper.
01:32:56 Mobilisation des parents d'élèves des Côtes d'Armor,
01:32:58 aujourd'hui également devant la préfecture de Saint-Brieuc.
01:33:01 Le corps de la trentenaire portée disparue à Lorient depuis le 15 février dernier
01:33:06 a été retrouvé hier. Un jeune homme a été placé en garde à vue,
01:33:09 annonce le procureur de la République de Lorient.
01:33:11 Information à retrouver sur francebleu.fr/brazziesel
01:33:14 La grève des aiguillères de la SNCF, dès demain matin jusqu'à samedi soir,
01:33:18 n'aura pas d'impact sur le trafic, annonce la direction.
01:33:21 Seulement quelques perturbations localisées.
01:33:23 Par ailleurs, la SNCF limite le nombre de bagages à bord des TGV Inouïes et des trains intercités.
01:33:28 On ne peut désormais emporter que l'équivalent de deux valises de 90 cm de haut maximum et un bagage à main.
01:33:34 Les skippers de l'Archaël Team Challenge Brest sont désormais tous dans l'Atlantique.
01:33:38 Éric Perron qui ferme la marche a franchi hier le Cap Horn.
01:33:41 Le leader Charles Caudrelier toujours en escale technique aux Assorts.
01:33:44 Son arrivée à Brest est espérée entre dimanche et mardi.
01:33:48 Elles l'ont fait, les handballeuses brestoises prennent la tête de la Ligue féminine
01:33:51 après leur victoire hier soir en match en retard à Mérignac 24-39.
01:33:56 Le BBH a deux points d'avance sur leur rival Metz.
01:34:00 En pro des deux de rugby, le RC Vannes, désormais troisième, reçoit Béziers, le leader, ce soir.
01:34:05 Coup d'envoi à 21h à l'Arabie Nématch.
01:34:07 Retour de la Ligue Europe de foot pour le Stade Rennais qui accueille le million assez.
01:34:12 On y revient d'ailleurs dans le journal en breton.
01:34:14 4 minutes avec du breton, c'est donc avec vous Joën Béziers.
01:34:18 Alors que la crise agricole continue, certains ex-platons ouvrent leurs fermes pour mieux comprendre leur quotidien.
01:34:23 Une dernière chose pour vous, il y a quelques jours,
01:34:26 la Béziers a fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
01:34:30 Ils ont fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
01:34:35 Ils ont fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
01:34:38 Ils ont fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
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01:34:45 Ils ont fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
01:34:50 On a fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
01:34:55 On a fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
01:35:00 On a fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
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01:35:55 On a fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
01:36:00 On a fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
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01:37:00 On a fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
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01:42:07 On a fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
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01:44:07 On a fait un salon à la Bourdoire avec des agriculteurs qui sont venus de Paris.
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01:55:07 Une vingtaine de futurs patrons d'exploitation se sont retrouvés hier soir à Châtolins pour une table ronde organisée par les apprentis du CFA agricole de Carly Villers à Anvec pour échanger sur leur métier et notamment l'accessibilité pour tous à des produits bio sans pour autant se ruiner.
01:55:23 Emma Geysel y prépare le brevet professionnel responsable d'entreprise agricole en maraîchage bio à Anvec.
01:55:29 Après ses études, elle va reprendre l'exploitation de son père actuellement en conventionnel pour la faire passer en bio.
01:55:35 La conversion se fait assez facilement. C'est deux années de conversion où tu n'utilises pas de pesticides.
01:55:43 Tu passes avec des pratiques bio. Pendant deux ans, tes légumes ne sont pas encore considérés comme bio.
01:55:48 Et puis au bout de deux ans, la ferme est considérée comme bio.
01:55:51 Et après, pour mon père, c'est compréhensible. Il accepte assez bien que je veuille changer ses pratiques et que j'ai une autre vision de l'agriculture.
01:56:03 Et en fait, lui-même ne vivant pas très bien de son métier, il m'encourage à changer des choses.
01:56:08 En fait, lui, ce qui lui a fait rester sur des pratiques conventionnelles, parce qu'à un moment, il s'est intéressé au bio,
01:56:14 c'est que pour lui, il y avait des problèmes sur les cultures auxquels le bio ne proposait pas de réponse.
01:56:20 Par exemple, le topin, pour citer un exemple très précis, le topin sur les patates, il en a chaque année.
01:56:25 En bio, il n'y a pas de solution à part des longues rotations, mais en fait, il le fait déjà.
01:56:29 Moi, je ne sais pas comment je vais faire avec mes patates, mais il y a des interrogations comme ça qui restent un peu en suspens.
01:56:36 Et en fait, si tu es un peu à l'aise, tu peux perdre un tiers de ta récolte de patates et quand même survivre.
01:56:43 Lui, il était toujours très, très juste financièrement, donc il ne pouvait pas se permettre de prendre le risque de perdre une partie de ses récoltes
01:56:51 parce qu'il n'avait pas le droit d'utiliser un produit de traitement.
01:56:54 Mais en fait, c'est parce que tout le système de la ferme est basé sur l'utilisation de produits.
01:56:58 Et en fait, si tu recommences de zéro, moi, je vais vraiment recommencer de zéro et repenser le système d'une autre manière.
01:57:05 Moi, c'est assez particulier parce que du coup, je veux reprendre la ferme de mon père,
01:57:08 qui est dans une zone assez touristique, avec des gens qui ont quand même un certain pouvoir d'achat, c'est en bord de mer.
01:57:14 Du coup, personnellement, je sais qu'il y a un peu une clientèle qui est déjà là,
01:57:19 mais du coup, je pense que déjà, le fait d'être en vente directe peut t'assurer des revenus suffisants.
01:57:25 Alors que si tu es en circuit long, je pense que c'est là que ça peut vraiment devenir compliqué
01:57:29 parce que tu dépends de beaucoup de paramètres extérieurs à toi, ta production et à ta clientèle.
01:57:34 Emma actuellement au CFA Agricole de Carlivère à Anvec va reprendre l'exploitation de son père implanté à R-Devens.
01:57:41 C'est dans le Morbihan et elle répondait aux questions de Dylan Jaffrelot.
01:57:45 Merci beaucoup, Johan. On continue bien sûr à partir de 9h le retour de Morgan Décoin.
01:57:50 Ça continue sur France 2 Le Brésil.
01:57:52 Moi, je vous souhaite de passer une bonne journée. Je vous retrouverai mercredi.
01:57:56 Ah, vous avez des petites vacances comme ça au milieu de tout.
01:57:58 Je vais me reposer un petit peu.
01:57:59 Ça, je ne suis pas certaine.
01:58:01 Allez, prenez soin de vous. Je vous embrasse et à demain 7h sur France 3.