• il y a 10 mois
Retrouvez le replay de l'OM au Café de ce mercredi 21 février avec Eric Di Méco.

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Sport
Transcription
00:00 [Musique]
00:08 Salut à tous et bienvenue sur l'OM au café.
00:11 Je suis ravi de vous retrouver pour cette édition.
00:15 J'en fais pas souvent et je m'en excuse, mais je suis pas venu seul.
00:19 Voilà, je suis venu avec mon compère de Virage Marseille, Eric Dimeco.
00:23 Salut Romain, salut à tous. Merci de me recevoir du coup.
00:26 Ça fait plaisir.
00:27 C'est la première fois d'abord que je viens de votre nouveau loco.
00:29 C'est vrai.
00:30 Et que je participe à ce genre d'émission, puisque c'est des trucs de jeunes ça, la Twitch.
00:33 La Twitcherie.
00:34 La Twitcherie on dit ?
00:35 C'est comme ça qu'on dit.
00:36 C'est comme ça qu'on dit.
00:37 Ah d'accord.
00:38 Non, c'est Jul qui dit la Twitterie, la Twitcherie.
00:39 D'accord, d'accord, d'accord.
00:40 On s'adapte et on s'inquiète devant Jul.
00:41 Bon, merci en tout cas de me recevoir.
00:43 Eric, on te retrouve bien sûr sur l'Ophéocéan, puisque le replay de Virage Marseille est à chaque fois disponible.
00:49 On t'entend beaucoup sur l'actualité de l'Olympique de Marseille.
00:52 On le dit style, ici et là, tu es aussi musicien.
00:56 Désormais, donc évidemment, je rassure le tchat, on va parler de l'actualité de l'OM.
01:00 J'ai vu plein déjà de messages et on les salue.
01:03 Mais on en profite aussi, s'il y en a qui ont des questions sur la musique, n'hésitez pas, parce que c'est aussi ce cadre-là, ce format-là.
01:10 On est dans l'actu brûlante, on t'entend.
01:12 Dans Moscato, dans Rotten sans flammes, dans Virage Marseille.
01:15 Mais tu es aussi musicien et tu vas être en concert là à Aix samedi.
01:20 Oui, au Sismic, donc, samedi, ce samedi-là.
01:23 Le 24, c'est une très belle salle.
01:27 Et puis, c'est surtout le dernier concert qu'on va donner dans la région avant deux ans.
01:31 Voilà ce qu'on a.
01:32 On est parti sur une tournée qui va nous amener à Paris, à Lille, à Bordeaux, tout au long de l'année.
01:41 Et puis, on arrive d'Ecosse, surtout.
01:42 On a vécu un moment extraordinaire, puisque l'on est allé à la source de ce qui était Glaceau et d'Ambourg.
01:49 Et donc, on continue notre petit périple.
01:52 Donc, si vous venez nous voir, on boit un petit coup après le concert,
01:56 parce qu'on aime bien boire des petits coups avec le public après les concerts.
01:59 Et puis, pour les fans de foot, il peut même qu'ils aient...
02:02 Il peut y avoir des surprises, oui.
02:04 Il peut y avoir une belle retrouvaille, peut-être.
02:06 Ceux qui sont venus nous voir à Glasgow, par exemple,
02:08 puisque là-bas, il y a les Rangers et les Celtiques, ont eu la chance de voir Ali McCoy,
02:13 donc, légende des Rangers, qui était dans l'assistance.
02:17 Il paraît qu'il a beaucoup hésité, d'ailleurs, entre le football et la poésie.
02:19 Au dernier moment, il a choisi le football.
02:21 Et John Collins, mon ancien coéquipier de Les Monaco,
02:24 qui, lui, était une légende des Celtiques.
02:26 Voilà, donc, c'est vraiment très sympa.
02:28 Selon mes infos, ça ne sera pas...
02:30 Vraiment, vous avez été coéquipier en équipe de France,
02:32 mais on vous a plus connu comme adversaire.
02:34 Et peut-être que vous allez vous retrouver à Aix.
02:36 Oui, oui, oui.
02:37 On n'en dit pas plus.
02:39 Mais maintenant, vous êtes pote, et il est de grande classe.
02:41 Et c'est un avis.
02:42 Je trouve que c'est un super présentateur.
02:45 Et c'est un super mec, surtout.
02:47 Et franchement, il m'a l'air...
02:50 Parmi les anciens footballeurs, comme ça,
02:52 il y en a que tu as vu et tout.
02:54 Ça fait partie des mecs, je me dis,
02:56 j'aimerais trop le connaître.
02:59 Alors que petit, je ne le portais pas dans mon cœur,
03:02 forcément, parce que j'étais supporter de l'OM.
03:04 Mais maintenant...
03:05 Tu auras peut-être l'occasion de boire un coup avec lui samedi soir.
03:07 Je le trouve.
03:08 Écoute, ça serait avec grand plaisir.
03:10 Allez, on regarde un peu des questions.
03:13 J'en ai vu.
03:14 J'ai vu passer un message.
03:15 On nous a dit, est-ce qu'il faudrait que tu ailles mettre
03:17 deux, trois claques au joueur, forcément ?
03:20 D'abord, ça ne marche pas comme ça.
03:23 On ne se mettait pas des claques quand ça allait mal.
03:27 Par contre, on pouvait se chauffer entre nous dans le vestiaire.
03:32 Et puis, je ne suis pas sûr que le problème soit là.
03:37 Moi, je ne vois pas un manque d'envie,
03:41 dans ce que je vois de l'OM cette saison.
03:43 On parle de limites de cet effectif-là,
03:46 peut-être même de manque d'équilibre ou d'incohérence
03:50 par rapport aux différents coachs qui sont arrivés,
03:53 voire peut-être manque de personnalité chez certains.
03:57 On parle de Taulier qui est parti.
03:59 On parle toujours d'Alexis, on parle toujours de Gendouzi,
04:01 voire même un garçon comme Colasina qui, sur le terrain,
04:05 donnait beaucoup d'impact et tirait les autres des fois vers le haut.
04:09 Mais j'ai quand même l'impression qu'il y a un gros, gros manque de confiance en ce moment
04:14 et que c'est plutôt un psy qu'il leur faut.
04:16 D'ailleurs, Jean-Louis Gassé, hier, dans la conférence de presse,
04:19 a plutôt insisté sur ce côté-là.
04:22 Il a dit "le psy, c'est moi".
04:24 Et d'ailleurs, on connaît Jean-Louis Gassé plus pour son rôle d'adjoint de haut niveau qu'il a été,
04:32 parce que justement, c'était le relais, il était souvent proche des joueurs,
04:35 c'était le relais avec le coach, c'est-à-dire c'est celui qui soignait les âmes,
04:38 pendant que le coach, lui, était intraitable.
04:42 Et c'est pour ça que sa venue peut être intéressante à ce niveau-là.
04:47 Après, est-ce que c'est le bon choix ? On va le voir assez rapidement, déjà, dès demain.
04:54 Je regarde un peu, là, il y a beaucoup, beaucoup de messages,
04:56 et je vous remercie à tous, vous êtes très nombreux.
04:58 Il y a BubuOM19 qui nous dit "Salut, est-ce que M. Dimeco envisage une carrière
05:04 en tant qu'entraîneur, directeur sportif ou président à l'OM ?"
05:07 Non, mais là, je suis périmé.
05:09 Non, mais écoute, je salue BubuOM et je sais que c'est infidèle.
05:13 On salue Bubu, oui.
05:14 Et en fait, ce que j'aime beaucoup, et avec le tchat aussi de Twitch,
05:17 c'est qu'on voit que les supporters de l'OM se renouvellent tellement.
05:21 Moi, cette question, donc supporter de l'OM, je te l'ai déjà posée,
05:24 et il y a quelques années, j'ai eu ta réponse,
05:27 et depuis, il y en a d'autres qui arrivent et qui se disent "Mais tiens, pourquoi pas ?"
05:29 Oui, oui, non, mais après, bon, d'abord, j'ai 60 ans, donc je suis périmé.
05:33 C'est une carrière, celle d'entraîneur, c'est une carrière qu'on embrasse
05:37 à la fin de sa carrière de joueur.
05:39 C'est-à-dire, on commence à passer les diplômes,
05:41 et puis surtout, ce n'est pas un métier par défaut, c'est une vraie passion.
05:45 Et donc, moi, tous mes copains, puisque la grande majorité des entraîneurs de Ligue 1,
05:50 je les connais pour avoir été soit adversaires, soit partenaires,
05:53 soit je les ai vus évoluer,
05:57 pour la plupart, on sentait qu'ils allaient devenir entraîneurs.
06:01 Voilà, donc ça ne s'improvise pas, et puis ça ne se fait pas surtout à mon âge.
06:06 Voilà, donc, bon, entraîneur, je n'ai jamais voulu être entraîneur,
06:09 je le répète, je suis périmé,
06:11 et après, même dirigeant, même dirigeant, même si je pense qu'il ne faut pas le faire trop tôt,
06:15 puisque je l'ai été éphémère à l'OM,
06:17 il ne faut pas le faire trop tôt après la fin de sa carrière,
06:20 parce qu'il faut justement avoir un peu de recul
06:22 pour comprendre les méandres et l'envers du décor du football,
06:26 et on ne le fait pas comme ça alors qu'on n'est plus dans le foot depuis des années.
06:32 Alors j'en parle tous les jours à la radio,
06:34 mais ça ne fait pas de moi quelqu'un de compétent
06:39 pour être une dirigeante de haut niveau dans un club comme l'OM.
06:43 Moi, je trouve là-dessus, parce que j'ai revu passer quelques messages,
06:47 alors évidemment, on trouve de tout sur Internet,
06:50 mais récemment, sur certaines critiques,
06:53 tu es sans concession, tu es libre de dire à chaque fois ce que tu veux,
06:56 et je voyais certaines réactions de gens qui disaient
06:58 « Dimeco, il oublie quand il a été dirigeant, et du coup, maintenant, il critique. »
07:03 Je trouve qu'au contraire, c'est parce que tu as été dirigeant,
07:06 parce que tu reconnais toi-même que tu n'as pas été forcément
07:09 le meilleur dirigeant de l'histoire de l'OM.
07:11 D'abord, ça a été court, et surtout, je le répète, ça a été trop tôt.
07:16 C'est-à-dire qu'on m'a proposé d'être dirigeant,
07:18 il faut se souvenir un petit peu de l'histoire,
07:21 le club allait très mal, il y avait eu la commanderie avec les voitures brûlées,
07:24 moi, je supervisais des matchs pour l'OM à l'époque,
07:28 et le président de l'époque m'a jeté dirigeant pour calmer un petit peu tout le monde,
07:32 et j'avais 35 ans, je venais d'arrêter ma carrière six mois avant.
07:39 Et donc, tu n'es pas dirigeant quand tu viens de finir ta carrière de joueur,
07:44 ça n'existe pas, il faut avoir des réseaux,
07:47 il faut déjà... ça se construit une carrière de dirigeant.
07:52 Voilà, et donc, bien sûr, je suis allé dans le mur allègrement,
07:56 parce qu'en plus, on ne m'a pas mis là pour les bonnes raisons.
07:59 Voilà, et puis j'ai surtout vu que je n'étais pas fait pour ça.
08:03 Maintenant, s'il faut avoir réussi comme joueur pour parler de ce que les joueurs font,
08:10 d'avoir réussi sa carrière de dirigeant pour parler de ce que font les dirigeants,
08:13 avoir réussi sa carrière d'entraîneur pour parler de ce que font les entraîneurs,
08:17 il n'y a plus beaucoup de monde qui parlerait de football,
08:20 et peut-être pas au Foséen.
08:23 Du coup, donc, je... bon, voilà.
08:26 Mais ceci dit, quand on est tous les jours dans les médias et qu'on ouvre sa gueule
08:29 et qu'on dit aussi des bêtises,
08:31 c'est normal qu'on se fasse taper dessus, sans problème.
08:34 Non, mais moi je trouve que ce qui est bien, et ça le montre aussi,
08:37 il y a des gens comme toi, en tant que consultant, comme Dugarry,
08:41 qui se trouvent excellents aussi dans ce rôle-là,
08:43 on sent que vous n'aspirez pas, justement, et ce qui transpire dans vos propos,
08:47 contrairement à d'autres, vous n'aspirez pas à prendre la place d'un tel, un tel ou un autre.
08:51 Vous avez votre vie, et vous donnez votre avis,
08:53 et vous regardez juste en tant que passionné de ballon, et ça se sent.
08:56 Et c'est le gros problème des consultants dans le football en général, finalement.
09:01 Tu n'as une parole libre que quand tu n'entends rien de ce milieu-là.
09:06 Je le répète, je n'ai jamais voulu être entraîneur, je n'ai jamais voulu être dirigeant,
09:10 et quand je parle, je donne mon ressenti, avec mon background d'ancien joueur,
09:18 mais sans arrière-pensée.
09:20 Et moi j'ai toujours du mal, par contre, parce qu'on les connaît,
09:25 j'ai toujours du mal avec un consultant qui a été entraîneur ou dirigeant,
09:30 et qui veut redevenir entraîneur ou dirigeant,
09:32 et qui donne son avis sur la Ligue 1, sur des équipes.
09:36 Quand je l'écoute, j'essaie d'écouter ce qu'il y a derrière,
09:38 parce que du coup, sa parole n'est pas libre.
09:41 Et donc c'est pour ça que, quand on nous tape dessus,
09:46 il faut savoir ce qu'on veut, c'est-à-dire quelqu'un qui a la parole libre,
09:49 ou quelqu'un qui a des arrières-pensées pour revenir dans le milieu,
09:52 voire pour prendre la place.
09:53 Moi, quand je parle de l'OM, quand je critique le président de l'OM par exemple,
09:57 en aucun cas je serai jour président de l'OM.
10:00 Voilà, donc on a quand même un petit peu plus de "liberté",
10:04 voire de légitimité quand on fait ça.
10:07 Celui qui parle ou qui critique El Cup pour prendre sa place,
10:10 j'ai toujours un peu de mal quand même.
10:12 Il y a NVIDIA3850 qui nous dit "Que pense-t-il de l'absence de McCourt ?"
10:17 Alors ça, c'est le gros problème du moment en réalité.
10:20 Parce que tout le monde parle sur l'OM.
10:24 Les résultats et la politique du club sont incompréhensibles pour la plupart
10:33 des décisions qui ont été prises ces derniers mois.
10:36 Et on a un actionnaire qui n'est plus là.
10:40 On ne l'entend pas.
10:42 Et surtout, on ne sait pas ce qu'il veut faire de ce club-là.
10:46 Et là, ça pose un vrai problème parce que connaissant la culture des Américains,
10:52 quand ils se lancent dans le sport, ce n'est pas pour perdre de l'argent.
10:55 Au contraire, c'est pour en gagner là-bas parce qu'on peut en gagner beaucoup.
10:58 Et quand on voit ce qui se passe au sein du club,
11:01 on est obligé de se demander "Qu'est-ce qu'il fait là finalement ?"
11:05 Alors on sait qu'il a récupéré le club parce qu'il avait d'autres ambitions
11:10 dans la ville, que finalement ça ne s'est pas concrétisé pour lui.
11:16 Et donc, on se rend compte finalement que le club végète au niveau sportif
11:25 et il ne nous dit jamais rien.
11:27 Et nous, le président, on est content d'entendre parler de le président.
11:30 Mais le président, ce n'est que le salarié de Franck McCourt.
11:33 Et qui peut-être applique les ordres donnés par l'actionnaire en plus.
11:38 Et donc, à un moment donné, on a envie d'entendre cet actionnaire
11:41 pour savoir ce qu'il compte faire de notre club parce qu'on le souffre.
11:47 Et on espère qu'il souffre lui aussi et qu'il a peut-être des solutions
11:51 pour faire en sorte qu'on le souffre moins.
11:53 Il y a pas mal de messages qui nous parlent aussi de Mehdi Benazia.
11:59 Et tu nous as dit juste avant que tu as peut-être embrassé cette carrière
12:03 de dirigeant trop tôt. Moi, quand je t'ai écouté nous parler de cet exemple-là
12:07 pour toi, et bien sûr, même si chaque cas est différent, je me suis dit
12:10 est-ce que Mehdi Benazia, ce n'est pas un petit parallèle ?
12:13 Et là, on a vu, bon, manifestement, il a fait une erreur de timing
12:18 et tout le monde lui tombe dessus là-dessus.
12:20 Alors, la différence entre lui et moi, c'est que lui, je crois savoir,
12:25 ça fait combien qu'il a arrêté, Mehdi, sa carrière ?
12:28 Il a arrêté il y a 2-3 ans.
12:30 2-3 ans, donc déjà, c'est un peu plus ancien que moi.
12:32 Et de suite après, il a commencé une carrière d'agent.
12:37 C'est-à-dire que quand on est agent, on a des relais dans des clubs
12:42 avec des directeurs sportifs, avec d'autres agents.
12:45 On est un petit peu plus dans le circuit que ce que moi, je l'ai été.
12:48 Voilà, maintenant, si la question c'est est-ce qu'il n'est pas trop tôt
12:52 pour avoir autant de responsabilité pour lui,
12:55 et quand on voit ce qui s'est passé dernièrement
12:58 avec cette communication de dimanche que peu de personnes ont compris,
13:04 on peut se poser la question.
13:06 Est-ce qu'il n'est pas exposé trop tôt ?
13:09 Est-ce que ce n'est pas un rôle trop important aussi rapidement ?
13:16 Mais après, on ne peut pas juger définitivement du travail d'un directeur sportif
13:21 voire d'un manager sur une communication.
13:24 Il faut quand même un peu de recul sur un ou deux mercato et après juger.
13:31 Donc moi, j'ai parlé de cet épisode-là factuellement sur la com,
13:36 que j'ai trouvé malvenue et assez même surréaliste
13:40 par rapport à ce qui avait été déjà dit sur Jonathan Kloss.
13:43 C'est-à-dire que là, ça fait acharnement.
13:45 Et alors en plus, j'ai vu que le président Longoria en avait rajouté une couchière.
13:49 Donc là, j'avoue, j'ai hâte de savoir ce que ce gamin a fait pour mériter tout ça.
13:55 Parce que je vis à Marseille depuis des années,
13:58 j'ai vu passer des générations de joueurs, pas tous sérieux.
14:02 Et j'ai rarement vu un mec jeter en pâture comme ça.
14:05 Donc là, j'avoue que j'ai un peu du mal à comprendre.
14:09 D'ailleurs, hier, mon propos, puisqu'on a parlé de cette histoire-là,
14:12 c'était que Mehdi Benatia, lui, était plutôt un pompier de service
14:17 qui essayait de récupérer des bêtises qui ont été faites
14:20 sur la gestion du contrat de Jonathan Kloss et qu'on l'a envoyé au feu.
14:25 Et que du coup, c'est lui qui prend les coups.
14:27 Parce que Jonathan Kloss va se retrouver à la fin de la saison, dans sa dernière année de contrat.
14:31 C'est-à-dire ce qu'il ne faut jamais faire quand tu as un joueur qui est international en plus.
14:35 Et donc, j'ai l'impression que là, on veut le pousser dehors à tout prix,
14:38 alors qu'au niveau de la direction du club,
14:43 on a peur peut-être qu'il aille jusqu'au bout de son contrat.
14:46 Ce qui serait financièrement catastrophique.
14:49 Et on envoie du coup Mehdi qui, lui, n'a rien à voir avec le contrat qui a été signé au feu.
14:53 Donc c'est ma thèse, mais elle n'est peut-être pas bonne non plus.
14:56 Il y a beaucoup, beaucoup de questions. Merci à tous.
15:00 Alors, il y a beaucoup de remarques sur Osiris.
15:02 Il y a pas mal de gens qui t'ont dit "Viens jouer, est-ce que vous avez prévu de passer par Nancy ?
15:06 Est-ce que vous avez des concerts en Suisse ?"
15:08 Voilà, j'ai vu pas mal de dates. Cette tournée internationale, là, vous annoncez...
15:12 Non, mais on va être en Savoie, donc c'est pas loin de la Suisse.
15:15 On est déjà allé pas loin de Nancy parce qu'on est allé vers Besançon.
15:18 Mais on va y retourner, on va essayer d'aller de partout.
15:21 Rassurez-vous, un jour, Osiris passera près de chez vous.
15:24 Et il y a aussi des messages sur ta carrière de joueur, c'est ça ?
15:28 Chacun a des questions un peu sur tout.
15:30 Et il y a Mandanda77 qui nous dit...
15:33 Oh Mandanda, qu'est-ce que le regret, Stéphane ?
15:35 Pourquoi ne pas être resté en D2 en 95 pour aider le club comme Casoni ou Amoroso ?
15:40 Alors, cette histoire-là...
15:42 C'est la saison 94-95.
15:44 Cette histoire-là, en réalité, on me le reproche souvent sans savoir ce qui s'est passé.
15:51 Parce que je me suis rarement exprimé sur ça.
15:54 Il faut savoir que moi, avant la fin de la saison 94, donc 93-94,
15:59 j'avais prolongé mon contrat de 4 ans avec le club.
16:03 Donc je comptais finir ma carrière au club.
16:06 Sauf que j'apprends pendant que je suis en vacances que mon contrat est retoqué par la Ligue.
16:13 Et que l'OM, en douce, dans mon dos, fait tout pour faire valider ce contrat.
16:21 Et donc j'avais trouvé ça suspect.
16:23 Et donc j'avais su que, puisqu'à l'époque tout le monde était vendu, souvenons-nous,
16:28 Alain Boxy qui avait été vendu au milieu de la saison, et d'autres étaient partis, étaient vendus.
16:33 Et donc j'avais appris que le club, puisque j'étais international à l'époque,
16:38 et qu'il y avait l'Euro 96 qui se profilait, voulait me verrouiller mon contrat.
16:43 Parce que moi, à la limite, mon contrat n'aurait pas été validé.
16:45 Il suffisait qu'ils me disent "Bon Eric, ton contrat n'est pas validé,
16:48 on va trouver une solution pour qu'il soit validé.
16:50 On ne fait que 2 ans, on fait un truc".
16:52 Sauf que ce n'est pas ce qui s'est passé, puisqu'ils ont essayé de verrouiller mon contrat pour me vendre.
16:57 Donc vous pensez bien que, quitte à partir, je préférais choisir ma destination
17:02 plutôt que de partir dans un endroit que je n'avais pas envie ou que je ne choisissais pas.
17:11 Voilà la véritable histoire de cette période-là.
17:17 Et ça s'est passé comme ça, et donc tu as eu le contact avec Monaco, tu pars...
17:23 En réalité, j'ai eu des possibilités d'aller en Espagne et en Italie,
17:27 sauf que, pour raison familiale, je ne voulais pas partir trop loin de Marseille.
17:33 Donc Monaco avait été la meilleure solution.
17:38 Et à l'arrivée, je ne le regrette pas, parce qu'on avait été champion en 97,
17:42 parce que j'avais pu faire aussi l'Euro 96,
17:48 parce que ne pas oublier que moi j'étais passé à travers toutes les compétitions finales en équipe de France.
17:53 Donc j'avais cet objectif-là aussi.
17:57 Et donc voilà pourquoi j'étais parti à l'époque.
18:01 - Ailey Banfic nous dit "Dimeco aimerait-il faire sa propre émission ?"
18:07 - Alors on me l'a proposé deux fois.
18:11 - Ah, dis-nous tout, qui ?
18:13 - Ben non, mais quand Luis Fernandez a arrêté son émission, on m'a proposé de prendre la suite.
18:22 Et quand Duga s'est arrêté, on m'a proposé de prendre la suite aussi.
18:26 Sauf que moi, je participe tous les jours à une émission avec un gros rugbyman qui s'appelle Vincent Moscato.
18:33 - Il y a pas mal de fans du Moscato.
18:36 - On n'est plus une équipe de boulot, on est devenu une famille.
18:41 Moi j'ai toujours aimé, c'est un peu l'histoire de ma vie finalement,
18:45 puisque j'ai toujours aimé être en avant, ne m'intéresser pas.
18:49 Je préférais être dans un collectif fort et sympathique
18:53 que d'être la vedette d'une émission qui gagne pas, ou que je sable pas, ou d'une équipe qui marche pas.
19:04 Donc j'ai pas eu envie de quitter mes copains du Moscato Show,
19:09 parce que ça marche bien d'abord, parce qu'on est très potes.
19:13 Et que pour moi, c'est ma conception de ce métier là, c'est le plaisir.
19:20 Et puis il y a des gens qui font bien le job,
19:25 puisque Duga a récupéré l'émission après Louis, ça s'est super bien passé.
19:28 Jérôme Rotten a récupéré l'émission après Duga, ça se passe très bien.
19:31 - Alors ça se passe très bien, je te cache pas qu'il est pas super bien apprécié dans le diable.
19:34 - Oui, mais qu'il soit pas apprécié des Marseillais, ça c'est...
19:37 Moi je suis pas apprécié des Parisiens des fois,
19:39 donc c'est l'histoire de la vie et des médias.
19:42 Mais j'ai participé à l'émission avec Duga,
19:45 j'ai participé à l'émission avec Jérôme, on se fight,
19:48 des fois c'est même très chaud, des fois même on se boude,
19:51 mais voilà, l'esprit est toujours là.
19:54 En tout cas on sait qu'on est là pour défendre notre position aussi.
19:58 - Et puis il y a le casard enchaîné à 18h45 qui t'épargne pas.
20:03 - Oui, mais moi ça me fait rire.
20:05 Alors il me fait pas toujours rire Julien, parce que des fois il m'énerve,
20:08 mais des fois il me fait beaucoup rire.
20:10 - Il y a eu quand même deux, trois imitations bien sorties.
20:13 - Oui, oui, quand il se moque de moi, ça me fait rire même.
20:16 - Mais par contre il y en a beaucoup qui relèvent,
20:19 tu nous parles de cette aventure collective du Moscato,
20:22 elle Julien notamment qui nous relève quand même
20:24 que tu te fais pas mal voler au kick-addi.
20:26 - Oui, ça c'est devenu, là il va falloir qu'à un moment donné,
20:29 le CIO va s'en mêler parce que là ça commence à faire trop,
20:33 et puis surtout tout le monde le remarque.
20:35 Donc je suis devenu l'homme à abattre dans ce jeu
20:37 que j'ai porté au pinacle.
20:40 Quand on a été trop fort à un moment donné,
20:43 on se fait toujours châtier.
20:45 - Il y a eu aussi, forcément Mika qui nous met un Nicomo-Kazard,
20:51 forcément il faut prendre un peu de recul.
20:54 - Moi je me suis déjà chauffé avec lui, je me suis déjà disputé,
20:57 parce que le comique de répétition, ça va un peu,
21:00 mais des fois c'est un peu lourdeau.
21:02 Alors moi quand il m'attaque moi je m'en fous,
21:04 quand il attaque le club un peu trop ça me gonfle des fois.
21:07 - Mais pour le connaître, dès qu'il va voir,
21:09 et je l'ai vu en vrai, dès qu'il voit une susceptibilité chez quelqu'un...
21:12 - Ah il a fausse...
21:13 C'est pour ça que d'ailleurs, souvent quand je suis à l'antenne avec lui
21:16 qui fait des vannes insupportables,
21:19 je réagis pas parce que si je réagis, ça va être encore pire derrière.
21:22 Donc j'ai compris comment il fonctionnait depuis un moment,
21:25 je fais comme si ça ne m'intéressait pas,
21:27 comme ça je me dis il va passer à autre chose.
21:30 - On salue Nico Jamin qui a eu le tort de mal prendre ses premières imitations
21:35 et qui s'en est mangé pendant 15 jours.
21:37 - Ah Ben Al Ettenal ça y est.
21:38 - C'est un scandale !
21:39 Il ne va pas le lâcher.
21:42 Il y a eu pas mal de messages aussi,
21:44 et je t'en parle parce que quelque part,
21:46 en tant que Marseillais, on est tous touchés,
21:48 il y a eu forcément des "Eric t'as forcément un avis sur l'Arabie Saoudite,
21:51 est-ce qu'on va être rachetés ?" tout ça.
21:53 Et moi ça m'intéresse d'avoir ton point de vue en tant que Marseillais.
21:57 - Surtout qu'il a changé.
21:59 - De quoi l'Arabie Saoudite ?
22:00 - Non, non, mon avis sur l'éventuel rachat par un pays du Golfe,
22:04 Arabie Saoudite ou d'autres.
22:06 Moi mon avis au départ, en regardant ce qui se passait à Paris,
22:10 c'est-à-dire un club malgré tout qui perd son identité,
22:18 où on parle aujourd'hui d'un club qui pourrait partir du parc des presses,
22:21 avec des propriétaires qui ont beaucoup d'argent mais qui font n'importe quoi,
22:26 et qui même à un moment donné ont sorti les supporters du stade.
22:30 Moi ça me pose un problème.
22:32 Ça me posait un problème et je me suis dit, il ne faut pas vendre son nom au diable,
22:35 et le diable il peut être d'un pays du Golfe ou des Etats-Unis,
22:38 puisque là on a un propriétaire américain qui ne vient jamais.
22:41 Donc malheureusement il ne nous fait pas gagner,
22:44 à la limite on accepterait de jamais le voir s'il nous faisait gagner.
22:47 Et donc j'avais un problème par rapport à ça, un vrai problème,
22:49 c'est-à-dire qu'il n'y a plus surtout à mes amis supporters du PSG,
22:57 comme Pierre Dorian qui est au Moscato Show,
23:00 souvent je lui disais, parce que lui souffre des fois aussi de cette perte d'identité,
23:05 sauf qu'il me dit, mais moi malgré tout on a une équipe de fous,
23:09 enfin ils ont eu des équipes de fous.
23:11 Et j'ai un copain marseillais, Jean-Michel, qui fait des superbes bagues là,
23:15 Marine Hinauf-Mars, qui récemment il m'a dit,
23:20 mais ce club et cette ville, même des investisseurs qui ont beaucoup d'argent
23:28 et qui ont des envies de grandeur,
23:31 ne pourront pas tuer l'identité de ce club-là et de cette ville-là.
23:38 Chez nous ça passera jamais.
23:40 Et c'est vrai qu'il m'a convaincu,
23:41 c'est vrai qu'il m'a convaincu qu'on ne pourra jamais faire n'importe quoi avec ce club-là,
23:45 parce que les supporters sont une force vive,
23:48 parce que l'OM n'est pas qu'un club de football en ville,
23:51 c'est un vecteur social que les politiques surveillent particulièrement.
23:54 Et il m'a convaincu en me disant, tu verras,
23:58 même si c'est un investisseur qui a beaucoup d'argent et qui fait des trucs,
24:03 ils ne pourront pas faire n'importe quoi avec l'OM.
24:05 Et c'est vrai qu'il m'a convaincu.
24:07 Donc aujourd'hui je me dis, comme lui, et comme beaucoup,
24:10 je me dis, tant qu'à faire, autant avoir un investisseur qui a beaucoup d'argent et qui nous fait rêver,
24:15 quitte à avaler quelques couleuvres, il ne pourra pas vendre notre âme.
24:19 Mais j'ai changé, j'ai changé.
24:22 Et peut-être que des gens qui nous écoutent pensent comme je pensais au départ,
24:27 c'est-à-dire qu'on ne peut pas vendre notre club à n'importe qui.
24:31 Mais bon, quitte à vendre à des étrangers, puisqu'il y a plein d'étrangers,
24:35 et on a un investisseur étranger aujourd'hui,
24:37 autant que ce soit un investisseur qui a beaucoup d'argent et qui nous fasse rêver.
24:41 Et je te disais, ton point de vue en tant que marseillais,
24:44 parce que tout le monde en parle, ce truc et toute cette fascination,
24:48 il y a toujours des gens qui te disent "ah ouais, l'Arabie Saoudite",
24:50 tu en avais quelque part été victime, il y a deux ans,
24:52 quand tu avais présenté le nouveau maillot de l'OM,
24:55 les gens s'étaient dit "ouais, s'ils ont convoqué Jim Echo pour faire le maillot,
24:58 c'est que ça sera le nouveau président", je trouve de tout.
25:01 Oui, oui, oui, non, non, ah oui, c'était rigolo d'ailleurs.
25:03 D'ailleurs Puma avait bien joué le coup, puisqu'il y avait eu un teaser
25:05 où c'était parti dans tous les sens, alors qu'on m'avait juste demandé
25:08 de présenter le maillot, parce que la pub était sympa d'ailleurs,
25:10 avec un petit gamin, qui a transmis la passion de l'OM.
25:13 Donc j'étais là juste pour faire acteur.
25:17 Un petit gamin qui a beaucoup morflé depuis ce petit gamin,
25:20 du coup il a vu des matchs, il a vu des Annecy, des Panathinaikos,
25:23 il a deux ans, il a déjà, malheureusement.
25:26 Mais par rapport justement à ce truc de l'Arabie Saoudite,
25:30 je suis convaincu que tu dois voir des discussions,
25:36 tu vas boire le café le matin, il y a des amis,
25:38 il y en a qui sont totalement fous parce qu'ils sont absorbés par ça,
25:41 qui ne voient en fait l'OM que par ce prisme-là,
25:45 alors que nous on est toujours dans les compositions d'équipe,
25:47 le football, le jeu.
25:48 Oui, oui, c'est surtout quand ça marche bien.
25:51 Période Saint-Pauli, tu dors, tu es en haut du classement,
25:54 tu as un objectif élevé, tu l'atteignes, tu l'atteignes pas,
25:57 mais tu es gardé sous pression tout au long de la saison.
26:01 C'est un sujet de conversation qui revient un peu moins
26:03 quand je vais boire le café le matin.
26:05 Quand ça va mal, c'est vrai que là de suite,
26:07 tout le monde se dit "mais pourquoi il ne vend pas ?
26:09 Mais pourquoi on n'a pas un propriétaire qui a beaucoup d'argent ?
26:13 Il faut savoir que ça ne se trouve pas sous le sabot des chevals
26:16 et que malgré tout, si ça doit arriver, ça arrivera.
26:23 Et on en parle trop pour que ça arrive.
26:25 Il faut se souvenir que la vente à l'actionnaire M. McCourt
26:30 s'est passée du jour au lendemain sans qu'on l'ait vue venir,
26:33 si tu te souviens bien.
26:34 On ne l'a pas vue venir, celui-là.
26:36 Tout le monde pensait que c'était Gérard Lopez qui tenait la corde.
26:39 On ne l'a pas vue venir.
26:41 Pour que ça arrive, peut-être qu'il ne faut pas trop en parler
26:43 et qu'il faut regarder ailleurs.
26:45 Et puis est-ce que c'est la solution ?
26:49 C'est facile de dire toujours "il faut vendre le club"
26:53 ou "il faut acheter le club", mais ça coûte des sous un club.
26:55 Et puis ça coûte des sous surtout à tous les ans.
27:00 Un actionnaire jette de l'argent par les fenêtres.
27:02 Il faut le savoir.
27:03 Il y a beaucoup de questions aussi sur Christophe Galtier.
27:06 Il y en a qui nous demandent de manière positive.
27:10 Il y a Boy de 9313 qui nous dit "est-ce que tu sais si ça sera le prochain coach,
27:14 comme vous êtes amis ?"
27:15 Et il y en a d'autres qui disent, qui étaient un peu plus vindicatifs,
27:19 qui nous disaient tout à l'heure "oui, mais tu critiques un peu tout ça,
27:24 mais en disant que tu n'as pas d'intérêt,
27:26 mais quand même tu aimerais bien voir ton copain devenir entraîneur".
27:29 Là, ce n'est pas pareil.
27:33 C'est surtout que je n'ai jamais caché.
27:35 On a été formé ensemble, donc on a commencé ensemble.
27:39 C'est la réalité, tout le monde le sait en plus.
27:42 Après, quand je donne mon avis sur Christophe Galtier,
27:46 c'est parce que je pense que ces dernières années,
27:50 puisqu'il a été contacté par le club deux fois sur, peut-être même trois.
27:54 Il y a des moments même qu'on ne peut pas imaginer.
27:59 Donc, s'il a été contacté déjà deux, voire trois fois,
28:04 c'est qu'à la tête du club, on a un président qui pensait,
28:07 et qui doit peut-être penser encore aujourd'hui,
28:09 que c'est la meilleure solution pour entraîner l'OM.
28:13 Et il se trouve que cet entraîneur, qui est mon pote,
28:16 a eu des résultats de partout où il est passé,
28:19 au-delà même peut-être de ses espérances.
28:22 Quand il est champion avec Lille, c'est un exploit du football à l'époque.
28:28 Quand on se péageait là, et surtout avec cette équipe-là
28:31 qui devait descendre l'année d'avant et qu'il sauve,
28:33 ou deux ans avant, c'est un véritable exploit.
28:36 Quand ils maintiennent cette étienne et qu'ils les amènent en Coupe d'Europe,
28:40 et qu'ils gagnent une Coupe de la Ligue, c'est une Coupe de la Ligue qui gagne,
28:42 c'est une Coupe de France, c'est une Coupe de la Ligue.
28:44 Donc c'est un exploit aussi.
28:46 Donc si on met en doute ses compétences, là j'ai un problème.
28:50 Et pas que parce que c'est mon pote.
28:52 Il y en a pas mal qui disent, en gros tu ne proposes que Galtier.
28:55 Non, non, non, quand je parlais de Galtier,
28:58 c'est parce que je savais que le club l'avait contacté.
29:00 Donc j'en parlais naturellement.
29:02 Et là, puisqu'on peut parler de ce qui se passe aujourd'hui,
29:05 l'OM va être en recherche d'un entraîneur à la fin de la saison.
29:08 Et donc on en parlait encore lundi tous les deux sur Virage Marseille.
29:12 Quand tu vires un entraîneur au mois de février,
29:14 soit tu prends la solution interne à Barnaud, Nadeau, Papin,
29:18 qui fait des miracles avec la réserve.
29:20 Soit tu fais la transition avec ces coachs-là.
29:23 Soit tu prends déjà un entraîneur pour l'année prochaine,
29:26 comme Sampaoli avait fait.
29:28 Et si tu prends Jean-Louis Gassé, et que tu nous expliques que c'est pour trois mois,
29:31 moi la question que je me pose c'est,
29:33 est-ce que c'est pas un entraîneur qui vient pour préparer le terrain la saison prochaine,
29:38 un autre entraîneur qu'il connaît bien et avec qui il pourrait travailler ?
29:41 Et du coup on peut passer à Christophe Galtier, on peut passer à Laurent Blanc.
29:45 Voilà, c'est la question que je me posais.
29:49 Parce que je sais que les dirigeants de l'OM,
29:51 dans le choix d'un futur entraîneur,
29:54 vont avoir à un moment donné en tête Christophe Galtier.
29:57 Et après on peut faire le débat pour savoir si,
30:00 est-ce que quand tu as été entraîneur du PSG,
30:03 tu peux devenir entraîneur de l'OM deux ou trois ans après.
30:06 Ça peut être un débat.
30:08 Moi je faisais partie de ceux, à l'époque,
30:10 qui disaient que c'était trop tôt quand on a parlé de lui,
30:12 après Marcel Hinault par exemple.
30:14 C'était compliqué de passer du PSG à l'OM.
30:18 Là peut-être que ça se réfléchit.
30:21 Et je vais même plus loin.
30:23 S'il y a une majorité des supporters qui l'accueillerait mal,
30:28 je serais le premier à lui dire ne viens pas dans cette galère.
30:31 Parce que je n'ai pas envie de voir mon pote maltraité.
30:34 Mais je ne renie pas un ami,
30:37 parce qu'il a été pendant un an entraîneur du PSG.
30:40 Et puis j'espère que l'amitié c'est autre chose que ça.
30:45 Moi je ne te cache pas qu'en tant que Marseillais,
30:49 j'ai du mal à en vouloir à Galtier d'avoir accepté d'entraîner ce PSG-là.
30:54 On savait qu'il était sur la fin de Nice.
30:56 Donc entre le chômage et tu tentes ta chance avec Messi, Mbappé...
31:01 Je pense que c'est...
31:03 On ne sait jamais.
31:05 Tu ne peux pas dire non.
31:07 Mais bon, après il y a des supporters qui pensent qu'il aurait pu dire non.
31:11 Ou en tout cas que s'il a dit oui, il ne peut plus dire non à l'OM.
31:14 Mais ça s'écoute aussi.
31:16 Imaginons, tu es coach.
31:17 Moi je joue à Football Manager.
31:19 Si je reçois une proposition du PSG,
31:22 et que je me dis si je fais une bonne saison avec le PSG,
31:24 derrière je peux aller coacher l'OM, Manchester United, etc.
31:27 Ça te donne une exposition.
31:29 Et là tu as un matos pour...
31:31 Donc il a tenté, il s'est totalement manqué.
31:33 Oui, il s'est totalement manqué.
31:35 Après il est arrivé, il y a beaucoup de suiveurs qui ont une voix qui porte,
31:40 qui lui avaient savonné la planche.
31:42 Parce qu'on a oublié des six premiers moments qui sont plutôt bons, voire très bons.
31:45 Et c'est après, avec toutes les histoires qu'il y a eu...
31:48 Là où c'est un fiasco, c'est le côté Messi qui quitte l'entraînement avant la fin.
31:51 Non, mais juste pour finir avec ça,
31:54 ne soyez pas dupes.
31:57 Quoi qu'il arrive, il y a un président qui va faire un choix,
32:00 et son choix ça peut être Christophe Galtier.
32:02 Voilà, et il ne va pas demander la permission aux supporters.
32:06 Certains seront contents, certains seront déçus,
32:09 certains l'accueilleront bien, certains l'accueilleront moyennement bien.
32:12 Mais il n'y a qu'une chose qui va faire que ce passage va être calme ou non,
32:16 c'est le résultat.
32:17 Ne soyez pas dupes.
32:19 Si il fait une Tudor, c'est-à-dire qu'il gagne les dix premiers matchs,
32:22 enfin je ne sais plus combien il en avait gagné Tudor,
32:24 d'un coup c'est bizarre, mais on n'entendra plus les critiques,
32:28 et tout le monde le trouvera génial.
32:30 Et par contre, s'il se viande sur les premiers matchs,
32:32 ça va être compliqué pour lui.
32:34 C'est quand même un peu l'histoire du foot finalement.
32:36 Tu nous as parlé de Papin qui avait de bons résultats.
32:40 Il se dit qu'il a été un peu échaudé de ne pas le voir.
32:44 C'est vrai que le fait d'appeler Jean-Louis Gassé,
32:46 on aurait pu confier ça à JPP,
32:48 et lui, quand tu te dis que c'est Jean-Louis Gassé,
32:52 tu ne t'es pas dit que tant qu'à faire, on aurait pu avoir Papin
32:54 où il est engagé dans ses missions.
32:56 Non, mais on l'a dit ensemble lundi,
32:59 c'est facile, on parle tous les jours,
33:01 on a dit des conneries, puis des fois on dit des trucs sensés.
33:04 Mais je répète, on pouvait passer à la solution interne.
33:09 Et surtout que Jean-Pierre, lui, récupère une équipe réserve,
33:13 qui est dernière, qui ne gagne pas un match,
33:16 qui ne joue pas particulièrement bien.
33:18 Il arrive, il gagne ses trois premiers matchs,
33:20 là il a encore gagné le week-end dernier.
33:22 On connaît tous les deux des gens qui suivent la réserve régulièrement.
33:26 J'embrasse Didier, mon banquier,
33:28 qui va voir les matchs de réserve,
33:30 et il m'a dit que c'est le jour et la nuit.
33:32 C'est le jour et la nuit, individuellement et collectivement.
33:35 Les jeunes, en plus qu'ils gagnent, ils ont fait des progrès.
33:38 Et puis Jean-Pierre, ce n'est pas un mec qu'on vient de jeter
33:41 à l'entraînement depuis trois mois.
33:43 Il était monté avec Strasbourg, je ne dis pas de bêtises.
33:45 Il a été obligé de partir parce que, justement,
33:48 peut-être qu'il y a eu un désaccord sur ce que lui voulait faire derrière.
33:51 Mais quand tu es entraîneur de deuxième division,
33:53 que tu montes en première division,
33:55 c'est que tu as deux ou trois qualités, d'après moi.
33:57 Derrière, il est allé à Lens, dans un cimetière,
33:59 parce qu'il prend la suite de Giroud,
34:02 et puis il avait plombé le club,
34:04 et c'est lui qui a morflé derrière.
34:06 On ne juge pas définitivement quelqu'un comme ça.
34:08 Et surtout, on a eu quand même un assert largué comme entraîneur.
34:12 On en a eu des entraîneurs de réserve qui montent...
34:16 On en a même un à Lyon en ce moment qui est en train de les sauver.
34:19 Et qui n'était même pas entraîneur, je crois qu'il était directeur du centre de formation.
34:21 Il était entraîneur ou directeur du centre de formation ?
34:23 Il a eu un parcours... Il était adjoint d'Abbey Bay au Red Star.
34:26 Il a été adjoint, et après il était, style, directeur du centre de formation.
34:28 Je me demande s'il n'était même pas entraîneur de la réserve.
34:30 Il était directeur du centre de formation, me semble-t-il.
34:32 Ou peut-être qu'il entraînait aussi là.
34:34 Et qui a été projeté du jour au lendemain en équipe première,
34:37 et qui est en train de les sauver.
34:39 Donc je me dis, la solution interne,
34:43 avec un ticket Pancho-JPP,
34:47 ça aurait pu faire la maille pour finir la saison.
34:50 En pensant qu'un nouvel entraîneur allait arriver l'année prochaine,
34:54 ou qu'ils font des miracles pendant trois mois et on leur donne leur chance.
34:58 C'est l'histoire du football, ça.
35:00 Faire venir un entraîneur de l'extérieur pour faire trois mois,
35:03 je ne sais pas si ça s'est vu beaucoup.
35:05 Et c'est pour ça que mon raisonnement,
35:07 c'est qu'ils ne viennent pas que pour faire trois mois,
35:09 ils viennent pour travailler sur l'avenir,
35:11 avec quelqu'un peut-être qu'ils connaissent bien.
35:13 Mais peut-être que je me trompe aussi.
35:15 C'est mon avis aussi.
35:17 Et puis c'est aussi la fin de cette émission.
35:20 Merci Eric, on t'a entendu sur plein de sujets.
35:22 C'est génial, ça va vite, c'est bien de réagir au truc.
35:24 Oui, c'est dynamique et surtout on a un plein de messages.
35:26 On aurait pu faire mieux.
35:27 C'est sympa.
35:28 Non, non, écoute, je regarde un peu.
35:30 On nous parle d'Abib Bey aussi.
35:32 C'est vrai qu'il fait du très très bon boulot au Red Star.
35:34 C'est vrai, c'est pareil.
35:35 Après le débaucher ça aurait été compliqué.
35:37 Parce qu'il est en train de faire une belle saison,
35:39 un débauchement d'entraîneur en milieu de saison.
35:41 Mais un jour ou l'autre, c'est un entraîneur
35:43 qui va égayer, qui va attiser les convoitises
35:46 de beaucoup de grands clubs.
35:48 Je rassure Toto Angel26 qui me dit
35:50 "Et toi Romain, tu reviens quand sur RMC ?
35:52 Il va y avoir des générations after,
35:54 il y a les semaines de Coupe d'Europe,
35:56 donc il n'y a pas trop de missions de G2R.
35:58 Ah oui, j'allais te poser la question d'ailleurs.
36:00 C'est vrai que ça fait un moment que je n'ai pas entendu.
36:02 Il faut monter, il faut prendre les trains.
36:04 Pour tout vous dire, la dernière fois,
36:06 il y avait sur Paris, c'était pas l'éclate
36:08 de prendre des trains et compagnie.
36:10 Donc ça devenait un peu compliqué.
36:12 Donc ils ont préféré appeler quelqu'un
36:14 déjà sur place, qui a été malmené
36:16 par Frédéric Antonetti dans le Big Five sur Canal.
36:20 Si vous avez la référence.
36:22 Tu m'en raconteras du coup.
36:24 Et sinon, il y avait pas mal de messages
36:27 qui te remercient.
36:29 Ils disent "Tu reviens quand tu veux Eric,
36:31 je vais chez toi dans cette émission".
36:33 C'est bien, moi je connais pas trop ce support.
36:35 Mais c'est génial de pouvoir répondre aux questions
36:37 directement là.
36:39 Parce que des fois, les auditeurs ou les téléspectateurs
36:41 ont des meilleures questions que les journalistes.
36:43 C'est pas faux.
36:45 Non, tu as tout à fait raison.
36:47 "Eric, peut-il nous faire la pub de son groupe Osiris
36:49 en anglais ? Hope !"
36:51 Ah oui, I hope you come...
36:53 nombreux.
36:55 Tu sais que j'en ai fait une là,
36:57 en Écosse, qui va sortir sur les réseaux sociaux
36:59 parce que c'est merveilleux.
37:01 C'est merveilleux, quatre jeux mélangés, l'anglais, le français.
37:03 Et alors en plus, je me force pas.
37:05 Du coup, voilà.
37:07 I hope you come nombreux.
37:09 Voilà, on va garder ça.
37:11 Saturdé.
37:13 I hope you come nombreux.
37:15 Regardez, on a l'affiche d'Osiris aux sismiques
37:17 avec Axel, qu'on salue.
37:19 Ton chanteur du groupe,
37:21 un supporter.
37:23 Il suit le Foséen, il suit tout le monde, Axel.
37:25 Un gros supporter de l'Olympique de Marseille.
37:27 Et c'est vrai que le parallèle est un peu à s'y méprendre
37:29 avec Oasis.
37:31 C'est une très très bonne trouvaille que vous avez fait.
37:33 Merci de nous avoir suivis.
37:35 Et donc, rendez-vous ce samedi
37:37 aux sismiques à Aix pour le concert
37:39 d'Osiris. Salut à tous.

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