• il y a 10 mois
Léa Curinier, talentueuse cycliste française de 22 ans qui a rejoint la formation FDJ-Suez, au micro de Cyclism'Actu. Originaire de Valence dans la Drôme et ayant grandi à Saint-Péray en Ardèche, Léa a commencé sa carrière professionnelle avec le Team Arkéa, avant de rejoindre le Team Dsm-Firmenich. Elle est notamment reconnue pour ses performances en contre-la-montre et sur les terrains montagneux. En 2023, Léa Curinier a notamment pris la deuxième place à la Dwars door de Westhoek, s’est classée 6e au Baloise Ladies Tour, 8e au Championnat de France du contre-la-montre, et 13e à l’épreuve en ligne. Récente 14e du premier Tour de l’Avenir féminin, elle a aussi fini 15e dans la catégorie Espoirs au Championnat du Monde à Glasgow, où elle avait été appelée au pied levé pour remplacer Marie Le Net, malade. En outre, Léa Curinier a pris la 22e place au sommet du col du Tourmalet lors du dernier Tour de France.

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Transcription
00:00 Bonjour à tous, très heureuse de rejoindre l'équipe pour ma première saison avec eux.
00:10 J'attends de cette année, pourquoi pas, lever les bras sur une course.
00:16 Je ne m'interdis rien, juste essayer de tout donner, prendre du plaisir, épauler au mieux mes leaders.
00:25 Me sentir soutenue par l'équipe, c'est ce qui me fera avancer de l'avant.
00:31 Racontez-nous un peu les rouages de cette arrivée chez FDJ Suez.
00:36 J'avais quand même envie de retourner en France.
00:40 C'est vrai que la FDJ Suez est une équipe qui se développe de plus en plus au plus haut niveau mondial.
00:45 C'est une équipe qui veut me faire confiance, m'offrir certaines opportunités.
00:49 Il est temps de passer un cap pour moi, je me sens bien dans cette équipe.
00:56 Il y a une bonne homogénéité avec les filles, une bonne entente, il y a tout pour briller.
01:02 Je pense que ça va me donner confiance pour performer et continuer à me développer.
01:07 Vous avez l'air de bien vous entendre avec Juliette Labousse et vous avez fait quelques coups d'éclat avec la DSM.
01:13 Il fallait voir ailleurs ?
01:15 Oui, c'est vrai que je suis en études à côté et ça posait un peu de problème à ce niveau-là.
01:24 C'est comme ça, je ne sais pas pour autant que je m'entends toujours bien avec les filles de la DSM.
01:32 Il y avait une envie de revenir en France et je suis juste contente de retrouver une équipe française.
01:39 Sans vous faire injure, présentez-vous.
01:41 Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, ils vont bientôt vous connaître.
01:47 Présentez-vous tout simplement.
01:49 Je m'appelle Léa Curignier, j'ai 22 ans et je viens de rejoindre l'équipe FDJ Suez.
01:55 Auparavant j'ai roulé pour l'équipe Arkea et ensuite pour l'équipe DSM.
02:02 Clinteuse, grimpeuse, baroudeuse ?
02:04 Plutôt grimpeuse, j'aime bien quand la pente s'élève et plutôt quand c'est dur.
02:08 J'aime bien les étapes pour puncher mais pas trop quand c'est le sprint.
02:12 Après je suis quelqu'un qui arrive normalement bien à se positionner dans le peloton.
02:17 Quand on débarque dans une armada comme l'équipe FDJ Suez, on arrive facilement à trouver ses marques.
02:22 Quel est votre calendrier pour cette saison ?
02:24 C'est vrai que je connaissais déjà la plupart des françaises, c'est plutôt facile pour s'intégrer.
02:29 Les étrangères sont super cool avec moi, pas trop de difficultés à ce niveau-là.
02:35 C'est impressionnant d'être entourée de toutes ces leaders.
02:39 Au niveau du programme de course, j'ai déjà fait Valencia.
02:43 Cette semaine je ferai Aglander-le-Samin.
02:46 Pour la suite du programme, on verra avec l'équipe.
02:48 Mais il y a un gros programme qui nous attend avec les Ardennaises en avril.
02:52 Ce seront des gros objectifs pour l'équipe.
02:55 On parlait du développement du cycliste féminin avec votre manager Stéphane Delcourt.
02:59 On ne va pas se cacher, elle tourne France Femmes avec Zwift.
03:03 Aucune française n'a encore gagné une étape.
03:05 C'est ça qui va déclencher l'émulation en France pour le cycliste féminin, d'après vous ?
03:09 Vous êtes d'accord avec ça ?
03:11 Je pense que ça ne peut que permettre de développer le cyclisme féminin.
03:16 Mais déjà, le fait d'avoir un cyclisme féminin, de voir que c'est le Tour de France qui est de plus en plus diffusé.
03:22 Je pense que c'est surtout si la diffusion des courses augmente, ça va interpeller.
03:27 C'est sûr que s'il y a une française qui gagne une étape, l'émulation sera encore plus forte.
03:32 Ça veut dire qu'on devrait vous voir sur le Tour de France Femmes avec Zwift au mois d'août ?
03:35 J'espère, j'espère y être. Je ne sais pas encore si j'y serai.
03:38 Mais c'est sûr que oui, j'aimerais pouvoir y être.
03:41 Les classiques, pas du tout pour vous ? Ou vous êtes prévues sur le dispositif ?
03:44 Si, la sélection n'est pas encore sortie. Mais normalement, j'ose quand même faire quelques classiques.
03:49 Un petit ouvrant Belgique ne fera pas de mal.
03:51 Vous avez vu cette année la Flèche Wallonne. Vous arrivez après les hommes.
03:55 Beaucoup de changements pour vous ou pas du tout ?
03:58 On va pouvoir dormir un peu plus. Donc ça c'est bien. Pour une fois, on ne devra pas se lever super tôt.
04:03 Et je pense que ce sera bien parce que du coup, il y aura peut-être plus de public pour nous.
04:07 Et aussi pour la télévision, ce sera sûrement un peu mieux. L'émulation sera peut-être un peu plus grande.
04:12 Donc contente que ça tourne aussi un petit peu, que ce ne soit pas tout le temps les femmes qui commencent tôt.
04:16 Dernière question, si il y avait un objectif à cocher en cette saison 2024, ce serait lequel ?
04:21 La question est difficile.
04:25 J'aimerais bien lever les bras sur n'importe quelle course. Mais essayer de lever les bras.
04:29 Et ça déclencherait plein de choses ?
04:31 Oui, c'est sûr que ça déclencherait plein de choses et je serais fière de ramener une victoire pour l'équipe.
04:34 Merci à vous.
04:35 Merci.
04:36 [Musique]

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