• il y a 10 mois
Crise sportive, absence de stratégie, instabilité, lutte de pouvoir, intérêts personnels : l'Olympique de Marseille vit une saison très compliquée.

Analyse sur les dessous de la direction, les cas Longoria, Tessier et Clauss.

--- TIMELINE ---
00:00 Introduction
00:56 La stratégie illisible de McCourt
02:10 Le cas Pablo Longoria
05:32 Stéphane Tessier, le boss de l'OM
10:45 L'affaire Benatia/Clauss
13:00 Frustration et nervosité à tous les étages

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Sport
Transcription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue.
00:01 C'est avec une certaine tristesse que je tourne cette vidéo autour de l'Olympique de Marseille,
00:05 puisqu'il est anormal qu'un aussi grand club français
00:08 puisse vivre une énième crise à la fois sportive, mais aussi en coulisses.
00:11 Sauf que malheureusement c'est le football.
00:13 Et comme on le sait, il y a plein de clubs à travers le monde, et à tous les niveaux,
00:17 qui souffrent d'une mauvaise gestion.
00:18 Mais parfois il y a certaines équipes,
00:20 non seulement c'est mal géré, mais il y a surtout une absence en fait de réels projets et de lignes claires.
00:25 Du moins, c'est ce qu'on pense de l'extérieur, on se dit "mais attendez,
00:28 ça ne rime plus à rien, c'est un peu le cas de l'Olympique de Marseille qui est devenu
00:31 presque un hall de gare, on arrive quasiment à 20 transferts entrants et 20 transferts sortants,
00:34 entre 15 et 20 chaque année".
00:36 On se dit "mais à quoi ça sert, il n'y a aucune stabilité,
00:38 et on a l'impression que l'Olympique de Marseille est devenu un vulgaire moucron,
00:42 époque Gérard Lopez".
00:43 Sauf qu'en réalité, il y a toujours des intérêts,
00:46 et ces stratégies, en fait elles servent des intérêts personnels des uns et des autres.
00:50 Mais en aucun cas, le bien commun est celui du club.
00:53 Et c'est pour ça aujourd'hui que l'Olympique de Marseille, eh bien, souffre autant.
00:56 Pour commencer, on va rappeler une spécificité marseillaise,
00:59 c'est son propriétaire, qui a une stratégie assez illisible.
01:02 En fait, depuis l'arrivée de Franck McCourt sur la Cannebire,
01:05 c'est une énigme.
01:06 Quelles sont réellement ses intentions ?
01:08 Pourquoi il est venu réellement ?
01:10 Qu'est-ce qu'on lui a promis ?
01:11 Pourquoi il n'appuie ça ?
01:12 Pourquoi il reste ?
01:13 Parce qu'on voit bien qu'il n'y a pas d'aspect passionné,
01:15 comme certains propriétaires peuvent l'avoir.
01:17 Financièrement, c'est un gouffre pour lui plus qu'autre chose.
01:20 Quel est l'intérêt ?
01:21 Et surtout, il est complètement absent,
01:24 et absolument pas au fait du business footballistique.
01:27 Et autour de lui, il y a plein de gens.
01:29 Il y a des avocats, des conseillers, des boîtes d'audit,
01:32 qui lui disent ce qu'il veut entendre.
01:33 Et donc déjà, il faut mettre un grand point d'interrogation sur ces gens-là,
01:37 et leurs intérêts.
01:38 Parce qu'au bout d'un moment, quand tu vois la situation,
01:41 ce n'est pas possible qu'il n'y ait pas quelqu'un,
01:43 un garde-fou, qui normalement devrait toquer à la poste du propriétaire en disant
01:47 "Monsieur McCourt, il y a le feu là, on joue avec notre argent."
01:51 Depuis le début, personne ne l'a fait.
01:54 Donc ça pose beaucoup de questions,
01:55 et ça montre aussi une autre théorie que j'explique depuis des années.
01:58 Un propriétaire de club, c'est un pigeon à plumer.
02:01 Et à Marseille, malheureusement, il y a beaucoup de gens, je le répète,
02:04 qui ont profité de cela pour leurs petits intérêts.
02:07 Et donc, évidemment, il y a plein de choses qui se disent sur Pablo Longoria.
02:11 On ne va pas dresser un portrait manichien.
02:13 Longoria, je l'ai dit et répété depuis qu'il est arrivé,
02:15 ce qui m'a évalué beaucoup d'insultes, c'est un mec du business.
02:18 C'est malheureusement de l'alignée des Campos, des Leonardo, des Paul Mitchell,
02:24 de plein d'autres directeurs sportifs comme ça.
02:26 C'est pas mal de communication, un peu dans le modèle de Leonardo,
02:29 très charmeur, etc.
02:31 Mais c'est avant tout du business, des réseaux.
02:34 Alors qu'il a les Bayes au cœur, mais les Botas, il y en a d'autres.
02:38 On en avait déjà cité dans une vidéo, donc je vous renvoie à ce niveau-là.
02:41 Mais en fait, il y a quand même quelque chose,
02:42 c'est qu'on avait quelqu'un qui connaît le foot, qui a travaillé.
02:45 On ne peut pas dire le contraire.
02:46 Qui au début avait des idées.
02:47 OK, on n'a pas trop d'argent, on va récupérer peut-être des prêts
02:49 de joueurs qui sont un peu moins pour les relancer qu'ont un certain niveau.
02:52 On comprend peut-être en garder certains avec des jeunes.
02:54 On comprend un peu l'idée globalement.
02:56 C'est-à-dire, on va faire du trading parce qu'on n'a pas trop les moyens.
02:59 Mais il y avait quand même une touche foot.
03:00 Il y avait quasiment à peu près 10 arrivées, 10 départs par an.
03:03 Mais il y avait une certaine logique.
03:04 Et puis, il y avait des bons cours qui ont été faits.
03:05 Il ne faut pas tout jeter à la poubelle.
03:07 Tu fais venir des Saliba, des Gainouzi à l'époque.
03:11 Il y avait globalement des joueurs qui auraient une balle à l'air, dit tout ce que vous voulez.
03:14 Puis, les années ont passé.
03:16 Aujourd'hui, l'Olympique de Marseille, c'est entre 15 et 20 transferts.
03:20 D'un côté et de l'autre.
03:21 C'est-à-dire qu'on est entre 30 et 40 opérations minimum.
03:24 Et je ne compte pas toutes les activités du centre de formation.
03:27 Donc, c'est sans compter le centre de formation, les contrats pros et tout.
03:29 Autrement, ce sera 50 mouvements à peu près sur une année.
03:32 C'est-à-dire que c'est un rôle de garde.
03:33 On arrive, on repart peut-être 6 mois après, des prêts, des cites délats, des co-propriétaires.
03:37 Aujourd'hui, c'est des montages.
03:39 Alors, on a compris, on se rappelle certains transferts en Italie.
03:41 On a des mecs qui viennent, qui des fois ne jouent même pas.
03:43 Je pense à un jeune Turc qui était venu, il est reparti, il n'a même pas joué un match.
03:46 Et c'est complètement illisible.
03:47 Parce qu'avant, tu voyais une certaine logique.
03:49 La manière dont tu récupérais les prêts, l'âge des joueurs et tout.
03:51 Là, c'est quoi ?
03:52 Là, c'est quoi la logique ?
03:53 Il n'y en a pas.
03:54 Il n'y en a absolument pas sur la construction de groupe.
03:55 Et tu as, on va dire, chaque année, un ou deux transferts où tu te dis "what the fuck".
03:59 Luis Suarez, Vittinia.
04:00 Vittinia, ce n'est pas un mauvais joueur non plus.
04:02 Il a fait la même chose au Portugal.
04:03 Mais le montant.
04:04 Tu te dis, tu te poses des questions à chaque fois.
04:07 Mais pourquoi ?
04:08 Et c'est vrai, Marseille a beaucoup dépensé depuis deux ans.
04:10 On rappelle.
04:11 Malgré ça, tu n'es pas en Ligue des Champions.
04:13 Donc, tu es au-delà de la faute professionnelle.
04:15 Vu la faiblesse terrible de la Ligue 1.
04:17 Tu n'es pas en Ligue des Champions.
04:19 C'est faute professionnelle.
04:20 Et ensuite, on a le tourneveur aussi sur les entraîneurs surtout.
04:22 En fait, tout le monde est usé.
04:24 Et le propre Pablo Longoria est devenu une caricature de lui-même.
04:27 C'est-à-dire que tu as quelqu'un qui connaît le foot, connaît tous les rouages, ce que tu veux.
04:31 Toujours un peu dans le business, mais qui connaît.
04:33 Là, aujourd'hui, on a doublé le nombre de transferts qu'on faisait auparavant.
04:37 Sans aucune logique.
04:38 Et il n'y a personne à mon nez qui lui a dit "Pablo, tu perds pied".
04:41 Parce qu'honnêtement, il perds pied.
04:42 Donc, ça fait qu'il n'a aucun ami au club.
04:44 Parce que réellement, c'est vrai qu'aujourd'hui, il est isolé.
04:46 Il y reviendra un petit peu après.
04:48 Mais il n'y a personne à mon nez qui a dit à Franck McCourt et tout, pour sa santé,
04:51 qu'il fasse un break.
04:53 Non mais réellement, l'attitude, ce n'est pas possible.
04:57 Quand il est en loge, les gens hallucinent.
04:59 Ils hallucinent.
05:00 Ils disent "Ce n'est pas possible".
05:01 Non, à mon nez, il faut se reposer.
05:03 Je n'en dirai pas plus à ce sujet-là.
05:05 Il a été très vieux, il y a eu plein d'affaires et tout.
05:07 Mais à mon nez, c'est le devoir de quelqu'un au club.
05:09 S'il y avait un garde-fou, soit il appellera le propriétaire, soit il parlera à Pablo
05:12 Longoire en face et il lui dit "Cody, va te reposer".
05:14 Parce que là, malheureusement, de par le fait que le type a perdu pied, le club aussi
05:19 a perdu pied.
05:20 Parce que c'était un prédant qui était omnipotent, qui lui a donné énormément
05:23 de pouvoir qu'il n'avait pas.
05:24 À la base, c'est un simple scant.
05:25 Il y a quelques années, Longoria, vous imaginez l'attention météorite ?
05:28 Ensuite, il n'y avait qu'à dérier le club et tout.
05:30 Sauf que là, aujourd'hui, c'est absolument plus lui le décideur.
05:32 Je vous présente, mes amis, le directeur général, M. Tessier, qui est le véritable
05:37 patron de l'Olympique de Marseille.
05:39 Ça va nécessiter une petite toile d'araignée, comme vous le voyez.
05:42 Pourquoi ? Parce que Longoria, aujourd'hui, il est isolé.
05:44 D'ailleurs, il veut partir.
05:45 Il a fait un petit peu de polichinelle qu'il est sur la fin à l'Olympique de Marseille.
05:48 Et Tessier, il a tout récupéré.
05:50 Il a toujours voulu être un peu le numéro un.
05:52 C'est un ancien agent qui a travaillé pour le club de Lens et évidemment pour Saint-Etienne.
05:55 C'est pour ça qu'en interne, on parle un peu du gang des Stéphanos, ce qu'il n'aime
05:58 pas trop d'ailleurs quand on dit ça.
06:00 Et en fait, Tessier, depuis son arrivée à l'Olympique de Marseille, petit à petit,
06:03 il a grignoté de l'influence dans toutes les sphères.
06:05 Longoria, lui, est de plus en plus isolé parce que la plupart de ses collaborateurs
06:08 sont partis.
06:09 Ce qui fait qu'aujourd'hui, on a un directeur général qui influe sur le recrutement, voire
06:12 notamment celui d'Obama et Young, mais également sur toutes les nominations.
06:15 Allez, on sort.
06:16 Vous avez Stéphane Tessier ici.
06:18 Et dans le domaine commercial, en fait, il va ramener Grégory Lamella, qui est un peu
06:22 son bras droit.
06:23 Lamella, c'est qui ? Lamella, c'est quelqu'un qui, auparavant, travaillait comme agent dans
06:27 la boîte des frères Tessier.
06:29 Et Grégory Lamella, lui, il va accentuer pour faire venir le directeur de la com, monsieur
06:33 Frank Tword.
06:34 Donc déjà, au niveau du commercial, au niveau de la com, boum, boum, boum, c'est
06:38 le même réseau.
06:39 Évidemment, il y a une autre personne qui est très importante, c'est Cecilia Barantini.
06:42 Barantini, c'est l'ex-DRH du club.
06:45 Sauf qu'il y a eu pas mal de dossiers où ça a été compliqué.
06:48 Certaines personnes, comme Langevin, n'étaient absolument pas fans, n'essaient de la faire
06:50 partir.
06:51 Mais Tessier s'est battu pour la garder et l'a nommée directrice générale de 13e
06:54 homme, un programme assez important au niveau social et au niveau local pour Marseille,
06:58 vous avez la fondation et tout ça.
06:59 Donc, elle a été mise là.
07:00 Mais pas que.
07:01 Tessier, en fait, quand il est arrivé, on lui a dit, écoute, va falloir baisser les
07:05 coûts, les masses à l'heure et tout.
07:06 C'est pour ça qu'on l'appelle Stéphane le magicien.
07:08 Déjà, c'est pas tellement rassurant quand on t'appelle Stéphane le magicien, notamment
07:12 pour, comme le disait l'équipe, jongler avec les chiffres.
07:15 C'est pour ça qu'en Olympique de Marseille, on se dit, mais attendez, on a des meilleurs
07:17 résultats financiers, on a fait baisser les coûts d'exploitation et surtout la masse
07:20 salariale qui était l'une des priorités.
07:22 Parce qu'en fait, on a créé diverses sociétés pour schématiser.
07:25 On les a enlevées entre guillemets de Marseille, sur l'exploitation du vélodrome et d'autres
07:28 choses à ce niveau-là.
07:30 Et en fait, ça fait plus partie de la SASP.
07:32 Donc en fait, dans les comptes de la SASP, t'as ça en moins.
07:35 Donc on te dit, bah regardez, on a fait baisser un petit peu les coûts.
07:37 Pourquoi ? Parce que l'idée, c'est de valoriser le club en disant, regardez, le bilan, il
07:41 est mieux, on a baissé les charges, on a baissé la masse salariale et tout.
07:44 Alors qu'en fait, c'est du maquillage.
07:46 C'est toujours Macourt, un capé, et c'est sur d'autres points.
07:49 Mais ça fait plus partie de la SASP.
07:51 Et ça, c'est un peu le job de Tessier pour mieux valoriser le club.
07:53 Afin ensuite, comme beaucoup le répètent à Franck Macourt, "Ouh Franck, ton club
07:57 vaut plus de 500 millions.
07:59 Oh Franck, ton club vaut plus de 600 millions."
08:02 Voyez ? Robin Desbois, Persifleur.
08:04 "Franck, tu vaux l'argent."
08:06 Et puis vous avez Macourt qui y croit.
08:07 C'est pour ça qu'on répète, un propriétaire, il n'y a pas un garde-fou à côté.
08:11 Soyez-en, c'est là où j'adore le milieu du foot.
08:13 Il faut appeler, soyez-en, des bandes d'audit, tout ce que vous voulez, les plus grandes
08:15 boîtes du monde.
08:16 Mais ces gens-là ne connaissent pas le business du foot.
08:18 Bref, on y retourne.
08:19 Sur Monsieur Tessier.
08:21 Au niveau des finances, on a Monsieur Juster, ou Justel, je dois peut-être mal le dire,
08:25 qui en plus a récupéré un petit peu la partie des ressources humaines, qui s'occupe
08:29 un petit peu de tout ça.
08:30 Et lui, il doit beaucoup à Stéphane Tessier, qui a également, dans le juridique, mis une
08:34 promotion pour Dominique Arnault, qui est un jeune juriste, qui est aussi, on va dire,
08:37 officiellement secrétaire général de l'Olympique de Marseille, alors que le point juridique,
08:40 c'est un gros souci de l'Olympique de Marseille, voir ce qui s'est passé avec certaines commissions
08:43 disciplinaires et autres.
08:44 Et dans le même temps, il y a l'aide d'Olivier Martin, qui est un avocat qui a travaillé
08:47 notamment un peu pour le club de Saint-Etienne, et surtout qui gère les intérêts de Christophe
08:50 Galtier.
08:51 Et puis pareil, tout ça, ça fait partie du réseau Tessier.
08:53 Pareil pour la rénovation des travaux, il aide la commande, etc.
08:56 On avait ramené quelqu'un sur une mission de 6 mois de son réseau.
08:59 Et même dans le sportif, il est influent, puisqu'il a ramené, comme je vous avais parlé,
09:02 Ludovic Paradinas, ancien de Saint-Etienne, qui s'occupe, qui chapeaute le recrutement
09:06 des jeunes, qui est un ancien agent qui a travaillé pour Manuel Lowe, qui est l'agent
09:11 aujourd'hui de Jean-Louis Gasset.
09:13 Et vous avez également Alizara, qui est un ancien de l'Orient, qui est venu pour chapeauter,
09:17 pour, on va dire, superviser, pour un peu épauler Mehdi Benacer sur le recrutement également.
09:21 Donc, recrutement, sportif, fondation, finance, juridique, commercial et communication.
09:28 Et dans le recrutement, c'est "et formation et on".
09:34 Carredas qui dit mieux.
09:37 Dans toutes les sphères du club, M. Tessier a quelqu'un.
09:42 Alors, s'il fait bien le boulot, il n'y a pas de soucis.
09:45 Il a choisi des gens par loyauté, fidélité, qui lui sont redevables.
09:49 Dans le même temps, il a fait un sale boulot qu'on lui a demandé de faire.
09:52 Ce n'était pas si évident, on ne va pas non plus tout jeter, dans le sens qu'il faut baisser les coups.
09:55 Donc, c'est pour ça que l'Olympique de Marseille, beaucoup de personnes sont parties.
09:58 On est plutôt dans les effectifs vis-à-vis des rôles parce qu'il fallait baisser les coups.
10:00 Et ce n'est pas toujours évident.
10:02 Le problème, c'est qu'aujourd'hui, comme le dit quelqu'un que je connais très bien,
10:05 on a enlevé beaucoup de forces vives, compétentes à l'Olympique de Marseille, pour cléliger
10:09 une lutte de clan et de pouvoir avec quelqu'un qui rêvait d'être numéro 1.
10:14 Mais aujourd'hui, ce numéro 1, voire le choix du coach,
10:18 parce que c'est le prédant qu'a choisi ou le directeur général,
10:22 et bien quelque part, l'Hongroya, ça l'arrange bien aussi.
10:24 Parce qu'il y a un pare-buffle.
10:26 Toutes les critiques s'abattent sur l'Hongroya, et à raison,
10:28 puisque ça ne ressemble malheureusement plus à rien.
10:30 Les entraîneurs sont essorés, les joueurs aussi,
10:32 parce que comme je vous dis, c'est 6-12 mois.
10:34 C'est soit t'es bon, tu sais que potentiellement tu vas être vendu,
10:36 et s'ils jugent que tu ne fais pas l'affaire, 6 ou 12 mois après, tu vas partir.
10:39 Ce qui fait que souvent, tu es à l'intermédiaire.
10:41 En fait, il faut être moyen, lisse, sans trop rien dire.
10:45 Et ça ramène à un autre point aussi, parce que dans toutes ces crises-là,
10:48 on a vu l'affaire de Medhi Benazia et Klos.
10:50 Medhi Benazia d'ailleurs, sur son contrat, il est prestataire.
10:52 Ça fait que ce n'est pas dans la masse salariale.
10:54 On met ça dans les autres charges.
10:55 Toujours un petit peu à ce niveau-là.
10:57 Et donc, ce qui s'est passé, je vais juste rajouter ça,
10:59 parce que je ne vais pas aller trop sur le sportif,
11:00 mais ça, ça me paraît quand même important.
11:01 On est dans un club, en effet, contexte particulier, tout ce que vous voulez,
11:04 mais vu qu'il y a énormément de frustration générée par des mauvais résultats,
11:07 qui entre nous, vu la faiblesse de la Ligue 1,
11:09 ne manque pas non plus grand-chose pour que l'OM remonte un peu.
11:11 Ce n'est pas que l'OM est impressionnant.
11:12 On voit qu'en Coupe d'Europe, il manque plein de choses.
11:14 Ils n'ont pas été qualifiés en Ligue des Champions.
11:15 OK.
11:16 Mais il y a quand même deux, trois joueurs.
11:17 Et surtout, le niveau en face est tellement faible.
11:19 Regardez Rennes.
11:20 Rennes, ce n'était pas bon sur le terrain, mais là, ça gagne.
11:22 Ils sont remontés quasiment.
11:24 L'OL, ce n'est pas non plus...
11:25 Ils sont remontés.
11:26 Et ils vont remonter encore, si tout se passe bien pour l'Olympique Lyonnais.
11:28 Alors que tu compares au début de saison,
11:30 OK, il y a quelques recrues, mais la faiblesse,
11:32 la faiblesse, elle est incroyable.
11:34 Bravo à Brest.
11:35 Bravo.
11:36 Ils sont deuxième.
11:37 Les Monaco, les Marseilles et tout,
11:39 mais il faut avoir honte de ce qu'ils produisent.
11:41 Donc pour Marseille, ils peuvent encore remonter un petit peu sportivement.
11:43 Et il y a une frustration légitime.
11:45 Et il y a le dossier de clôture, ce qui est assez important.
11:47 C'est qu'en fait, au club, ils n'en peuvent plus.
11:49 Gattuso n'en pouvait plus.
11:50 D'ailleurs, pareil.
11:51 On pourrait parler du choix de Gattuso.
11:52 Quelle logique.
11:53 Bref.
11:54 Avec tous ses défauts et tout.
11:55 Sauf qu'en fait, le joueur, tout le monde lui dit,
11:57 il s'économise, il n'arrête pas de dire,
11:58 moi je me prépare pour l'euro, je me prépare pour l'euro,
12:00 comme c'est un joueur établi de l'équipe de France, etc.
12:02 Et il y en a plein qui en ont marre.
12:04 Les retards.
12:05 Il y a notamment un match contre Monaco, il est en retard à la causerie.
12:07 Tout le monde dit, en gros, il n'a rien.
12:09 Lui, il dit, non, mais je me préserve et tout pour l'euro.
12:11 Ça fait aussi les intérêts de l'Olympique de Marseille.
12:13 Et au bout d'un moment, le club en a ras le bol.
12:15 Alors peut-être que la manière, tout ce que vous voulez et tout.
12:18 C'est vrai que ça a été tendu avec ces agents qui font croire aux joueurs,
12:20 oui on a le Bayer, on a Sion, on a l'A.
12:22 Il n'y a pas de top club pour Jonathan Kloss, il n'y en a pas.
12:24 Malgré la pénurie de latéraux.
12:25 Et pourquoi ?
12:26 Ok, peut-être que c'est publiquement, mais c'est en dehors des terrains.
12:29 Parce que les mecs s'ils se renseignent à l'Anse,
12:30 ils savent très bien tout ce qui s'est passé.
12:32 Et je vais le dire, c'est très rare que je le fasse.
12:34 Mais quand un mec a beaucoup de mérite sur plein de choses,
12:37 il a commencé très bas, c'était très dur pour lui son début de carrière.
12:40 Il y avait des gens autour de lui.
12:42 Et plein de gens qui l'ont aidé.
12:44 La manière dont il s'est comporté avec eux.
12:46 Je ne suis pas étonné de la méthode individualiste qu'il y a aujourd'hui à l'Olympique de Marseille.
12:50 Et quand tu sais que même les petits employés te disent
12:52 "Non mais il y a un problème avec ce joueur,
12:54 donc d'en bas comme d'en haut,
12:56 hum, peut-être que la méthode, etc."
13:00 Oui, mais c'est juste en fait que c'est un club
13:02 qui n'a pas de stratégie,
13:04 qui vit de frustration en frustration,
13:06 et qui panique de plus en plus et qui s'enfonce.
13:08 A l'image de son président,
13:10 qui est dans un état
13:12 en loge de stress, tout ce que vous voulez,
13:14 anormal. En fait, toute cette nervosité
13:16 est en train de rejaillir.
13:18 Et on en revient au début de ce que j'ai dit.
13:20 On a un propriétaire qui est absent,
13:22 il n'y a aucun garde-fou, mais il y a des intérêts
13:24 des uns et des autres.
13:26 Et au milieu de tout ça, vous vous dites
13:28 "Le foot il est où ?" C'est la question que j'ai posée.
13:30 Dans l'Olympique de Marseille,
13:32 grand club devant l'éternel,
13:34 où est passé le football ? Parce que moi malheureusement,
13:36 je ne le vois pas. J'ai vu du business,
13:38 des luttes de pouvoir, de clans et tout.
13:40 J'ai vu des gens ne pas assumer,
13:42 trouver des bouquets, mais à aucun moment
13:44 j'ai vu le football. "Oui, on va valoriser ton club,
13:46 on va là, on va là, on va là, on passe niveau 5,
13:48 c'est trop mignon, on passe niveau 5..."
13:50 Le football, à un moment donné, il faut rappeler ça.
13:52 Bref, j'en ai assez dit. Bonne chance à l'Olympique de Marseille.
13:54 En Europa League, également championnat
13:56 pour remonter. Sirene est en train de réussir,
13:58 sans un fond de jeu exceptionnel.
14:00 L'OM peut évidemment l'ambitionner, mais pour
14:02 moyen et long terme, s'il n'y a pas une profonde
14:04 remise en question, ce sera la même tambour.
14:06 Et c'est ça le plus triste pour les supporters, parce qu'il y en a plein
14:08 qui se rendent compte de la situation depuis très longtemps,
14:10 mais vous avez le propriétaire, celui qui devrait
14:12 être le plus à même de ceux-là, parce que c'est
14:14 quand même son argent qui, lui, ne l'a toujours pas vu.
14:16 Mais on ne va même pas lui en vouloir, à Franck McCourt.
14:18 Mais à tous les gens autour qui lui sifflent dans les oreilles,
14:20 etc., ceux-là, tous ceux qui ont pris
14:22 autant d'argent pour le conseiller et tout,
14:24 ils arrivent à se regarder dans un miroir quand ils voient tout ça ?
14:26 J'en ai assez dit. Bon courage à tous.
14:28 Équipe de FIF !

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