L'émission "Tous à la Une" diffusée sur TF1 le 7 septembre 1990 est un véritable document historique. Cette émission spéciale consacrée à Alain Delon, l'une des plus grandes figures du cinéma français, nous offre un aperçu unique de sa vie et de sa carrière.
Pendant plus d'une heure, Alain Delon se livre à un entretien poignant et sans concession avec le journaliste Patrick Sabatier. Il évoque ses débuts difficiles, ses succès fulgurants, ses échecs personnels et ses réflexions sur la vie et la mort.
L'émission est ponctuée d'extraits de films, de photos et de témoignages de personnalités qui ont marqué la vie d'Alain Delon. On découvre ainsi les coulisses de sa carrière, ses relations avec les femmes et son engagement politique.
"Tous à la Une" est une émission intense et émotionnelle. On y découvre un Alain Delon intime et authentique, loin des paillettes et du glamour du cinéma. C'est un moment de télévision rare et précieux qui permet de mieux comprendre l'homme derrière la légende.
Voici quelques éléments qui font de cette émission un moment unique :
Un entretien poignant et sans concession avec Alain Delon
Un aperçu unique de sa vie et de sa carrière
Des témoignages de personnalités qui ont marqué sa vie
Un moment de télévision intense et émotionnel
Si vous êtes un fan d'Alain Delon ou si vous êtes simplement curieux de découvrir l'un des plus grands acteurs français de tous les temps, je vous encourage à regarder cette émission. C'est un véritable document historique qui vous laissera une impression durable.
Pendant plus d'une heure, Alain Delon se livre à un entretien poignant et sans concession avec le journaliste Patrick Sabatier. Il évoque ses débuts difficiles, ses succès fulgurants, ses échecs personnels et ses réflexions sur la vie et la mort.
L'émission est ponctuée d'extraits de films, de photos et de témoignages de personnalités qui ont marqué la vie d'Alain Delon. On découvre ainsi les coulisses de sa carrière, ses relations avec les femmes et son engagement politique.
"Tous à la Une" est une émission intense et émotionnelle. On y découvre un Alain Delon intime et authentique, loin des paillettes et du glamour du cinéma. C'est un moment de télévision rare et précieux qui permet de mieux comprendre l'homme derrière la légende.
Voici quelques éléments qui font de cette émission un moment unique :
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Un aperçu unique de sa vie et de sa carrière
Des témoignages de personnalités qui ont marqué sa vie
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00:00:07 Alors maintenant, deuxième sentiment que vous avez mis à la une, Alain, la chance.
00:00:12 Déjà, est-ce que vous estimez être un homme chanceux ?
00:00:15 Ça marche pas ce micro là ?
00:00:19 Oui, je suis un homme chanceux bien sûr, j'ai toutes les chances au monde bien sûr.
00:00:24 Je suis un homme chanceux parce que d'abord je vis, je suis en bonne santé, ça c'est la plus belle des choses.
00:00:28 Et ensuite parce que, vous savez, j'ai horreur de me référer aux autres,
00:00:33 mais il y a des choses tellement belles qu'on aimerait avoir dit soi-même qu'il vaut mieux prendre celles des autres.
00:00:37 Et un jour Picasso disait "Le matin, en m'éveillant, lorsque je m'aperçois dans ma baignoire que je ne fond pas comme une savonnette, déjà je m'émerveille".
00:00:45 Et ça c'est déjà tellement une chance d'être sabbatier ou moi-même et de pas être une savonnette, vous voyez ?
00:00:50 Bon alors, si j'ai choisi la chance, c'est parce que la chance a joué un rôle important dans ma vie et je crois que la chance est importante dans toutes les vies.
00:00:57 C'est un facteur très important et je crois qu'elle est partout.
00:01:01 Il n'y a rien sans chance. Il y a toujours, dans une carrière, dans une vie, dans une réussite, il y a toujours eu un moment ou un autre une part de chance.
00:01:08 Et c'est justement ce moment qu'il ne faut pas rater. Il faut saisir, on l'a dit, la chance quand elle passe
00:01:13 parce que peut-être qu'elle ne se représentera plus et ça après on le regrette toute sa vie.
00:01:17 Alors Alvar, grâce à vous, grâce à l'équipe de Tous à la Une et parce que vous avez sélectionné cette personne-là,
00:01:23 elle va passer chez une personne qui ne sait pas qu'elle a un délai, on l'a mis à la une.
00:01:28 Cette personne, elle habite à 7 km de Blois et nous avons remarqué dans le courrier et signalé également par notre ami Pierre Bronte
00:01:37 qu'il existe à 7 km de Blois un homme qui a 50 ans.
00:01:41 Cet homme est marié, il a 3 enfants et il est balayeur.
00:01:45 Balayeur depuis 1962, ça fait donc 28 ans. Mais ce n'est pas pour cette raison que nous allons aller chez lui.
00:01:50 Il est imitateur. Il imite tous les bruits de la nature, tous les animaux de la nature et son rêve de passer à l'Olympia et à la télévision.
00:02:00 Alors si vous voulez, en direct, nous allons surprendre cet homme grâce à Alain Delon et à l'équipe de Tous à la Une.
00:02:05 Nous y allons. Nous sommes à Route de Chambord, au numéro 29 précisément et nous allons chez un homme.
00:02:11 Ça doit vous rappeler une émission que nous avons faite il y a quelques années ensemble.
00:02:14 Et nous allons précisément chez ce monsieur qui est, je peux vous l'assurer, absolument pas du tout courant, ni les chiens d'ailleurs.
00:02:22 Bonjour les chiens. Il s'appelle Monsieur Marcel Joseph.
00:02:25 Voilà. Alors nous entrons et Alain Delon l'a choisi pour nous faire son numéro pour qu'il puisse justement avoir la chance de sa vie.
00:02:35 Alors nous allons.
00:02:36 Monsieur Marcel Joseph, c'est le moment de choisir votre chance.
00:02:39 Voilà. On va taper.
00:02:40 Ça ne se reproduira pas deux fois.
00:02:42 Monsieur Marcel Joseph, c'est Alain Delon, c'est Patrick Sabatier, c'est la télévision, vous êtes à Tous à la Une.
00:02:49 On vous applaudit. En direct, Monsieur Joseph.
00:02:52 Mais oui.
00:02:53 Absolument, Monsieur Joseph. En direct. En direct. C'est vous, là. Sur l'écran, c'est vous. Mais oui.
00:03:02 C'est extraordinaire, là, sur...
00:03:05 Alors, Alain Delon et l'équipe de Tous à la Une, Monsieur Joseph, vous me regardez, vous regardez la télévision, va vous offrir la possibilité,
00:03:11 parce que j'ai dit aux téléspectateurs que vous étiez imitateur, que vous imitiez tous les bruits de la nature,
00:03:16 eh bien, ce soir, on vous offre la possibilité d'être à la Une. Est-ce que vous pourriez, est-ce que vous pourriez, Monsieur Joseph,
00:03:22 je sais que votre rêve est de passer à l'Olympia, attendez, on va vous donner un micro, donnons un micro à Monsieur Joseph, là, j'aimerais bien l'entendre.
00:03:28 Je m'adresse à l'équipe technique.
00:03:30 Je suis allé gueuler. Pardon ? Je suis pas sorti.
00:03:33 Et puis que ma femme, elle m'a dit "mais restons là, mais restons là, regardons la télé".
00:03:37 Eh bien, nous... Eh bien, voilà, regardez la télé.
00:03:39 Nous voici, Monsieur Marcel Joseph. Est-ce que vous êtes bien balayeur ?
00:03:43 Oui.
00:03:44 À la ville de Blois ? Oui.
00:03:46 Dont, d'ailleurs, nous saluons Alain Delon et moi-même le maire, c'est Monsieur Jacques Lang.
00:03:51 C'est le patron. Oui, c'est le patron.
00:03:53 T'as un patron sympathique ?
00:03:54 Oui, bien sûr.
00:03:56 Il vient de temps en temps vous voir, non ?
00:03:58 Non, il nous voit peut-être, mais nous on ne le voit pas toujours.
00:04:01 Monsieur Joseph, vous êtes imitateur.
00:04:03 Vous imitez tellement de choses et surtout les bruits de la forêt, les chants des animaux, c'est bien cela ?
00:04:10 Oh ben oui.
00:04:11 Vous avez un grand répertoire.
00:04:12 Oui, c'est vrai.
00:04:13 C'est Pierre Bonte qui nous l'a signalé.
00:04:15 Alors, Monsieur, Monsieur, Monsieur Marcel Joseph.
00:04:18 Oh ben ça, c'est pour le faire.
00:04:19 Oh ben ça, c'est pour le faire.
00:04:20 Je me suis fait chifflé, je ne sais plus quoi dire, moi.
00:04:22 Vous êtes sur la...
00:04:23 Je ne m'attendais pas à ça.
00:04:24 Vous êtes à la U.
00:04:25 Mais c'est pour ça que vous avez mis l'émetteur, là.
00:04:26 C'est pour ça qu'il y a l'émetteur.
00:04:28 Ils m'ont dit que c'était pour régler la 5 et la 6.
00:04:30 Non, c'est la 1 ici.
00:04:32 Oh ben ça, c'est pour le mal.
00:04:33 Puis il y a des gens qui m'ont dit tout à l'heure, vous allez penser à la télé ce soir, mais vous n'êtes pas malade, vous.
00:04:38 Alors, Marcel Joseph, Marcel Joseph, saisissez la chance puisque vous êtes à la une du programme d'Alain Delon dans "Tous à la Une".
00:04:44 Est-ce que vous pourriez nous donner un extrait de votre spectacle ?
00:04:47 C'est-à-dire, pendant quelques instants, Alain Delon va vous...
00:04:49 Je vais chercher des petits cartons.
00:04:50 Le petit carton, oui.
00:04:51 Cherchez des petits cartons.
00:04:52 Comment s'appelle votre épouse ?
00:04:53 Bernadette, Bernadette.
00:04:54 Quelque bricolage.
00:04:55 Comment s'appelle votre épouse ?
00:04:56 Micheline.
00:04:57 Micheline, elle va chercher les petits cartons.
00:04:58 On applaudit Micheline.
00:04:59 On applaudit Micheline également.
00:05:00 Il y a des idées, mais on ne pense plus, on ne pense plus.
00:05:02 Monsieur...
00:05:07 Faut-il que vous me faîtes des petits oiseaux en attendant ?
00:05:09 Monsieur Joseph, Monsieur Joseph.
00:05:10 Oui, faîtes-les tous.
00:05:11 Ah.
00:05:16 La maison, j'ai dit 8 aigus, 8 aigus, c'est pas les dollars nul de schmarrt, c'est les aigus en or d'autrefois.
00:05:22 Alors le maire, le 15 février, il fait...
00:05:24 La tourterelle des bois, il chante la romance.
00:05:31 Alors, il y a aussi le loriot.
00:05:39 Je vais vous faire le cavalier qui parle...
00:05:43 Ça y est, c'est les connes qui tombent dans l'escalier.
00:05:45 Vous voulez rentrer ?
00:05:47 Ah, c'est Michelin.
00:05:48 Ah, c'est Michelin qui tombe avec les fiches.
00:05:51 Moi, j'ai une femme qui porte des cornes.
00:05:53 Ça, c'était le bruit de quoi, ça ?
00:05:55 Les cornes de vache, vite.
00:05:57 Les cornes de vache.
00:05:58 Monsieur Joseph.
00:05:59 Faites pas ça, ma chérie, ça ne fait rien.
00:06:00 Bon, alors je vous fais la vache, en passant, c'est pas normal.
00:06:02 Oui, faites-le là-bas.
00:06:03 J'ai pas tout mon costume de vache.
00:06:05 J'ai pas tout parce que je ne trouvais pas rien, rien de plus valeur.
00:06:12 Moi, je mets ma cuve, mes toux.
00:06:13 Monsieur Joseph, Monsieur Joseph.
00:06:14 Faites-moi, faites-moi le...
00:06:16 Je vois dans votre...
00:06:17 Le cri, le cri plaintif des oiseaux.
00:06:20 Ah, l'hiver, quand ils ne peuvent pas glaner leur nourriture.
00:06:22 Oui.
00:06:23 Monsieur Marcel Joseph, est-ce que vous croyez à la chance ?
00:06:33 Je suis obligé de croire, mais j'aurais jamais imaginé une chose pareille.
00:06:36 Alors, attendez la suite et regardez la suite.
00:06:38 Alors, Marcel, Marcel, regardez bien votre histoire.
00:06:41 Car vous venez de passer bien sûr à la télévision, dans l'émission d'Alain Delon,
00:06:45 tous à la une, sur l'antenne de TF1.
00:06:47 Mais votre rêve, je crois, et vous allez me dire, si c'est bien cela,
00:06:51 c'est de passer sur la scène la plus parisienne, la plus légendaire,
00:06:55 la plus magique de notre pays, c'est l'Olympia.
00:06:59 Est-ce que c'est vrai ?
00:07:00 Oh oui, me dit, là, ça serait un peu gonflé.
00:07:02 Figurez-vous, Marcel Joseph, que j'ai à côté de moi, les responsables de l'Olympia.
00:07:06 Il y a Patricia, qui est la présidente de l'Olympia.
00:07:10 Il y a Patricia Kocatrix, Paulette Kocatrix et Jean-Michel Boris.
00:07:14 Ils sont là dans le public.
00:07:16 [Applaudissements]
00:07:18 Alors, regardez bien.
00:07:20 [Applaudissements]
00:07:24 [Applaudissements]
00:07:27 Pardon, pardon ?
00:07:28 [Applaudissements]
00:07:32 [Applaudissements]
00:07:34 Eh bien, écoutez bien, écoutez bien,
00:07:39 car voici pour vous, voici pour vous la nouvelle.
00:07:42 Patricia.
00:07:43 L'année prochaine, en 91, il viendra à l'Olympia dans un spectacle.
00:07:48 Oh, madame, je ne sais pas, je vous embrasse de loin, mais je ne sais pas quoi vous dire.
00:07:51 [Rires]
00:07:53 Mais, Marcel, c'est ça la chance.
00:07:55 Alors, croyez-moi, saisissez-la, parce que ce qui s'est passé ce soir,
00:07:59 ça ne se fera jamais plus, Marcel.
00:08:01 Oh, monsieur, monsieur, j'aime bien vos films, mais là, je suis soufflé que vous me causiez comme ça.
00:08:06 Ne vous occupez pas de moi, saisissez la chance et rendez-vous avec Patricia Kekatrix à l'Olympia,
00:08:11 comme elle vous l'a dit, parce que ça, deux fois, ça n'arrive pas, monsieur Joseph, et ne le regrettez pas.
00:08:15 Merci, madame, merci à tous, merci, Patrick Sabatier, merci à tout le monde.
00:08:19 Bravo, bravo, allez, bravo à vous, bravo.
00:08:21 [Applaudissements]
00:08:25 À l'Olympia, où vous pourrez retrouver de grands noms, bien sûr.
00:08:28 Quels sont les grands noms de la saison ? Acceptez, Marcel Joseph.
00:08:32 Muriel Robin, Pachelet, Elsa, Greco, Reggiani.
00:08:38 Et merci pour tous les spectacles que vous nous proposez pour toute la famille.
00:08:43 Et je sais en plus que maintenant, votre salle est polyvalente, c'est-à-dire qu'on peut enlever tous les sièges,
00:08:46 ce qui veut dire qu'il y a des concerts où les jeunes peuvent suivre tous ces récitals de boue, c'est formidable.
00:08:51 Merci infiniment à tous les trois. Au revoir, Marcel.
00:08:54 Au revoir, Marcel.
00:08:55 Au revoir, Brassou, je vous fais le cheval pour finir.
00:08:57 Au revoir.
00:08:58 [Applaudissements]
00:08:59 [Cri]
00:09:00 [Rire]
00:09:01 Ah oui, j'aime bien les chevaux, hein.
00:09:03 Au revoir, Marcel, merci beaucoup.
00:09:04 Ah, je sais pas quoi vous dire, ça me mord tout.
00:09:06 À la nuit bête.
00:09:07 Rendez-vous à l'Olympia.
00:09:08 À la nuit bête, sûr, Marcel.
00:09:09 Eh ben, je dirais, j'espère que vous serez tous, hein.
00:09:11 Ah ben, nous y serons tous, ça c'est sûr, c'est sûr, on sera à l'Olympia.
00:09:14 Parce que j'ai mes costumes animaliers, c'est ma femme et puis une copine qui les fait.
00:09:17 Et quand je suis en porc, enfin en cochon, je suis un bien, franchement.
00:09:20 Oui, oui, oui, on arrête, on arrête. Au revoir, Marcel, au revoir, Marcel, c'est très bien.
00:09:23 [Applaudissements]
00:09:25 Je voudrais maintenant, pour Alain Delon, lui proposer une chanson.
00:09:32 Car, souvenez-vous, le 11 janvier 1985, Alain Delon faisait, en votre compagnie, une émission qui s'appelait "Le jeu de la vérité".
00:09:39 Il avait demandé à l'époque, une chanson qui s'appelle "La chanson du business man".
00:09:44 Et quand nous avons préparé l'émission, Alain Delon a demandé "La chanson du business man".
00:09:48 Nicole Croisi, il y a cinq ans, a interprété cette chanson. Et maintenant, c'est son créateur, Claude Dubois, pour Alain Delon.
00:09:55 [Applaudissements]
00:10:07 J'ai du succès dans mes affaires, j'ai du succès dans mes amours.
00:10:15 J'échange souvent secrétaire.
00:10:22 J'ai mon bureau d'une tour, d'où je vois la ville à l'envers, d'où je contrôle mon univers.
00:10:35 Je passe la moitié de ma vie en l'air, entre New York et Singapour. Je voyage toujours en première.
00:10:48 J'ai ma résidence secondaire, dans tous les huit hommes de la terre. Je ne peux pas supporter la misère.
00:10:59 Pour moi, es-tu heureux ? Je ne suis pas heureux, mais j'en ai l'air. J'ai perdu le sens de l'humour, depuis que j'ai le sens des affaires.
00:11:14 J'ai réussi, j'en suis fier. Au fond, je n'ai qu'un seul regret. Je ne fais pas ce que j'aurais voulu faire.
00:11:26 Qu'est-ce que tu veux, mon Dieu ? Dans la vie, on fait ce qu'on veut, pas ce qu'on veut.
00:11:35 J'aurais voulu être un artiste, pour pouvoir faire mon numéro. Quand l'avion se pose sur la piste, à roter l'âme, toi, Rio.
00:12:02 J'aurais voulu être un chanteur pour pouvoir crier qui je suis. J'aurais pu être un auteur, pour pouvoir inventer ma vie.
00:12:30 Pour pouvoir inventer ma vie. J'aurais voulu être un acteur, pour tous les jours changer de poids.
00:12:50 Et pour pouvoir me trouver beau, sur un grand écran en couleurs. Sur un grand écran en couleurs.
00:13:10 J'aurais voulu être un artiste, pour avoir le monde à refaire. Pour pouvoir être un anarchiste et vivre comme un millionnaire.
00:13:37 Et vivre comme un millionnaire. J'aurais voulu être un artiste.
00:13:58 Pour pouvoir dire pourquoi j'existe. Oui, oui, oui.
00:14:18 Claude Dubois pour Alain Delon. Merci Claude. Merci infiniment.
00:14:31 Je voudrais dire que Claude est venu du Canada. Il a pris spécialement l'avion et fait spécialement le voyage du Canada pour venir me chanter cette chanson.
00:14:40 Et j'y suis très sensible, comme vous pouvez vous en imaginer.
00:14:44 Merci de nous faire profiter de votre choix, car il chante en direct et c'est un très bon moment que nous avons passé avec Claude Dubois.
00:14:49 Grand moment.
00:14:50 Puisque vous avez depuis quelques minutes maintenant, puisque vous avez mis à la une déjà Marcel Joseph et puis auparavant Mère Teresa,
00:14:58 et que vous allez continuer avec d'autres sentiments, nous, sans vous le dire évidemment, enfin nous, l'équipe de Tous à la Une, nous vous avons réservé quelques surprises pendant l'émission.
00:15:07 Des horreurs de surprises, vous le savez.
00:15:09 Dis-moi d'abord ça, vous le savez.
00:15:11 Mais ceci dit, juste une petite parenthèse pour que là, c'est tout à fait évident, j'espère que les téléspectateurs l'ont bien compris,
00:15:17 chez Marcel Joseph c'était vraiment une surprise, ça s'est vu, ça s'est compris, il ne le savait pas.
00:15:21 Ce que je vais faire c'est vraiment une surprise aussi. Vraiment une surprise.
00:15:24 Non, non, mais c'est...
00:15:25 Ne mettez pas dans la situation Marcel Joseph.
00:15:27 D'abord une surprise pour tout le monde, une surprise pour tout le monde avec notre partenaire.
00:15:30 Alors regardez ce cadeau, là c'est pour tout le monde, regardez.
00:15:32 Regardez ce cadeau, c'est un meuble de séjour, et bien vous pouvez le gagner si vous appelez le numéro de téléphone qui apparaît sur votre écran.
00:15:41 Et on va vous poser à ce téléphone au 36 65 90 98 une question à propos de l'émission, et si vous y répondez correctement,
00:15:48 et si votre réponse est bonne, et bien vous pourrez gagner ce meuble de séjour.
00:15:52 Ça c'est la première surprise pour l'ensemble d'entre vous.
00:15:55 Je vous rappelle que le téléphone que vous habitez en province ou à Paris, pas la peine de faire le 16, le 1, 36 65 90 98.
00:16:02 Maintenant, Alain Delon, une surprise.
00:16:05 On a cherché avec l'équipe à mettre à la une un personnage de votre vie.
00:16:11 Et quel personnage ?
00:16:14 Regardez.
00:16:21 Toute ma jeunesse j'ai voulu dire je sais.
00:16:25 Seulement plus chercher.
00:16:28 Et puis moi je savais.
00:16:31 Il y a 60 coups qui vont sonner à l'horloge.
00:16:35 Je suis encore à ma fenêtre.
00:16:38 Je regarde et je m'interroge.
00:16:42 Maintenant je sais.
00:16:46 Je sais qu'on ne sait jamais.
00:16:51 La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses.
00:16:56 On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses.
00:17:00 C'est tout ce que je sais.
00:17:04 Mais ça je le sais.
00:17:08 Jean Gabin.
00:17:11 Mélodie en sous-sol.
00:17:13 Deux hommes dans la ville.
00:17:15 Le clan des Siciliens.
00:17:17 Vous avez un rapport extrêmement proche.
00:17:20 L'un avec l'autre.
00:17:22 Est-ce qu'on peut dire que vous avez un rapport filial ?
00:17:24 Absolument.
00:17:25 Jean me l'a fait comprendre, me l'a fait sentir.
00:17:27 Je suis assez ému parce que je suis très sensible.
00:17:30 Je ne peux pas entendre Gabin dire je sais sans être bouleversé.
00:17:35 Ces images me rappellent des moments importants dans ma vie.
00:17:38 Importants dans ma carrière.
00:17:40 Plus dans ma vie que dans ma carrière.
00:17:42 La carrière c'est une expression de la vie.
00:17:44 Ça me bouge beaucoup.
00:17:46 Et j'ai eu la chance d'être aimé filialement par Jean.
00:17:50 Il disait le mot.
00:17:52 Mais je ne vois pas vous pouvant...
00:17:54 Il y a quelqu'un qui nous a dit,
00:17:56 puisque vous le savez, Jean nous a quittés il y a 14 ans.
00:18:00 Il y a quelqu'un qui nous a dit si Jean avait pu faire cette émission,
00:18:05 il aurait mis à la une Alain Delon.
00:18:08 Et cette personne qui nous a dit ça, on peut la croire.
00:18:11 Et je peux vous assurer aussi Alain que cette personne
00:18:13 ne se présente pas souvent pour ne pas dire jamais devant les caméras de télévision.
00:18:18 Elle est derrière.
00:18:19 Pour vous...
00:18:20 Elle était derrière les caméras.
00:18:22 Pour vous elle le fait.
00:18:23 Je vous propose d'accueillir maintenant Madame Jean Gabin.
00:18:28 (Applaudissements)
00:18:57 (Applaudissements)
00:19:06 J'avoue Dominique, je ne m'attendais pas à cela.
00:19:09 Et c'est pour ça que je m'étais permis de dire,
00:19:11 quand elle n'est pas devant les caméras, j'ai dit aller derrière,
00:19:14 parce que j'ai tout de suite pensé à Flo.
00:19:16 A Florence qui est la fille de Madame Gabin.
00:19:18 Je ne pensais pas que vous me feriez ce plaisir et cet honneur, Dominique.
00:19:22 Je suis ravie d'être là.
00:19:24 Je suis ravie d'être là, un peu étonnée,
00:19:26 parce que je me disais, voyons, je ne connais pas tellement Alain.
00:19:29 Qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que je peux dire ?
00:19:31 Et puis, je me suis souvenu surtout de ce que Jean disait de vous.
00:19:37 Il avait beaucoup d'admiration pour vous.
00:19:40 La sympathie, c'était plus que de la sympathie,
00:19:42 c'était vraiment de l'amitié, presque de l'affection.
00:19:45 Dans le temps, dans le spectacle,
00:19:47 surtout particulièrement dans le théâtre et dans le musical,
00:19:50 chaque acteur débutant avait un parrain.
00:19:55 Il avait Bach, il a eu Bach comme parrain.
00:19:57 On ne se rappelle plus de Bach, Bach et la Verne.
00:20:00 Et je pense qu'il aurait aimé être votre parrain.
00:20:04 Je crois.
00:20:06 Je regrette, ça ne s'est pas trouvé.
00:20:08 Je ne regrette pas mon parrain,
00:20:09 puisque mon parrain c'est Bernard Blier,
00:20:11 avec qui j'ai eu la chance de députer.
00:20:13 Mais comme je l'expliquais, Jean était plus, je crois,
00:20:15 dans ma carrière et dans ma vie, il était plus qu'un parrain.
00:20:17 Il a été un père et un père.
00:20:20 Un père, c'est vrai, c'est vrai.
00:20:22 Un père, un peu comme son fils.
00:20:25 Le fils du spectacle.
00:20:28 J'espère ne jamais le décevoir.
00:20:30 Je suis persuadé qu'il nous voit de là-haut.
00:20:32 Je crois qu'il nous voit de là-haut, il est content qu'on soit là ce soir.
00:20:34 Et j'espère que je ne le décevrai jamais dans la suite de ma carrière.
00:20:38 Madame Gabin, je voudrais vous remercier,
00:20:40 Madame Moncorgé, d'être venue.
00:20:43 Et puis c'est vrai qu'on vous a appelé,
00:20:47 on a travaillé un peu avec vous.
00:20:49 Le souvenir de Jean est très présent dans votre esprit, on le comprend.
00:20:52 Et puis vous avez quand même trouvé quelque chose,
00:20:54 en disant, tiens, j'aimerais bien donner quelque chose à Alain.
00:20:56 Oui, j'avais pensé offrir quelque chose à Alain,
00:20:59 mais quelque chose qu'il a déjà d'ailleurs, c'est la casquette.
00:21:01 J'ai la casquette de Jean.
00:21:03 Des florances qu'il vous l'avait donnée, je crois.
00:21:05 Alors moi j'ai trouvé une petite chose qui a l'air insignifiante,
00:21:07 parce que je dois dire que,
00:21:09 parce que j'ai, il y a des tas de choses dont je n'ai pas envie de me séparer.
00:21:15 Alors j'ai porté ce foulard,
00:21:17 je ne sais pas si vous vous souvenez, quand il allait aux courses particulièrement,
00:21:20 il mettait ce foulard en pointe et il se faisait un noeud papillon avec.
00:21:25 Alors c'est vraiment une petite chose,
00:21:27 mais ça me fait plaisir de vous l'offrir.
00:21:29 Voilà, merci beaucoup.
00:21:31 [Applaudissements]
00:21:38 Merci infiniment pour votre présence, Madame Gabin.
00:21:41 Merci infiniment.
00:21:44 Nous allons nous retrouver avec Alain pour son émission,
00:21:48 mais c'est avant tout la vôtre, vous le savez, tous à la une,
00:21:51 dans un instant après cette page de publicité.
00:21:53 [Musique]
00:22:00 Au collège, nous étions déjà très différents.
00:22:03 Lui ne rêvait que de maths, moi de littérature.
00:22:08 Entre nous c'était toujours à qui serait le meilleur.
00:22:11 Et cette année-là, c'était moi.
00:22:15 Aujourd'hui, nous avons pourtant la même banque,
00:22:17 et si nous avons choisi la BNP, c'est bien entendu pour des raisons différentes.
00:22:23 BNP, tout ce qu'une banque peut vous apporter.
00:22:28 [Musique]
00:22:30 On se fait un petit caprice ?
00:22:32 Ici, tous les deux ?
00:22:33 Oui.
00:22:34 Bon, alors toupie.
00:22:35 [Musique]
00:22:40 Un fromage si doux, si tendre, qu'on ne veut le partager qu'à deux.
00:22:43 Caprice à deux, caprice de Dieu.
00:22:49 Madame, entre le 5 et le 9 septembre, vous ne pourrez pas jouer au loto.
00:22:53 De toute façon, rien ne va plus.
00:22:54 J'ai arrêté ma couleur, mon m'sieur me prend pour sa mère,
00:22:57 et ma chénie a fait le pouce rouge.
00:22:59 Oh, mais dès le 10 septembre, il y aura deux tirages le mercredi et deux tirages le samedi.
00:23:03 Oh, c'est une bonne nouvelle ça.
00:23:05 C'est une bonne nouvelle.
00:23:06 Le loto, bientôt deux fois plus de chance d'avoir de la chance.
00:23:10 [Musique]
00:23:15 Les journées sont plus belles quand le matin s'éveille avec l'arôme de nectar de Jacques Vabre.
00:23:21 [Musique]
00:23:24 Parce que Jacques Vabre sélectionne toujours les meilleurs grains,
00:23:28 pour vous offrir le meilleur de l'arôme.
00:23:31 [Musique]
00:23:39 Avec Nectar de Jacques Vabre, la journée commence comme une fête.
00:23:43 [Musique]
00:23:46 Jacques Vabre, dès le matin, le meilleur de l'arôme.
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00:23:58 [Musique]
00:24:18 Fleury Michon, l'esprit frais, c'est celui d'aujourd'hui.
00:24:21 [Musique]
00:24:23 Quand les volcans d'Auvergne étaient enfants, ils riaient très fort.
00:24:29 [Musique]
00:24:30 De cette jeunesse tumultueuse, ils ont laissé de minuscules traces, très précieuses, les oligo-éléments.
00:24:38 [Musique]
00:24:40 Jour après jour, ils les ont transmis à l'eau de Volvic,
00:24:44 pour que notre jeunesse à nous soit toujours en éveil.
00:24:48 Volvic, un volcan s'éteint, un être s'éveille.
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01:24:33 Mesdames et Messieurs, je vous demande d'applaudir Romy Schneider.
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01:25:22 Vous avez bien fait de parler d'elle.
01:25:25 C'est comme ça que c'est beau l'amour.
01:25:27 Je souhaite à tous d'avoir connu et vécu ce que j'ai vécu à ses côtés.
01:25:32 Alors il y a une chanson maintenant pour clore l'émission.
01:25:36 Une chanson d'une superbe interprète qui a débuté votre show d'ailleurs et à votre demande.
01:25:42 C'est Patricia Cass.
01:25:43 Elle ne va pas interpréter une chanson de Patricia Cass,
01:25:46 mais un standard que vous allez, j'en suis sûr, aimer.
01:25:49 C'est pour vous Alain Delon.
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