Apparemment Monsieur Poulpe a des choses à cacher...
Si tu veux le voir en vrai de vrai, il est toujours en tournée avec son spectacle "Nombril" !
Si tu veux le voir en vrai de vrai, il est toujours en tournée avec son spectacle "Nombril" !
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AmusantTranscription
00:00 J'ai aucune explication à ça.
00:02 J'en rougis.
00:03 Sérieusement, pendant des années, je voulais être tueur à gage.
00:09 Ça me fascinait plus que...
00:11 Bon, tuer, c'est pas ça le plus important, je pense, dans ce métier.
00:15 Mais c'était plus, tu sais, l'élaboration du plan.
00:17 En fait, il y a un petit côté scénariste.
00:19 Tu vois, tu ouvres la porte et il y avait un couteau en haut de la porte
00:22 et il tombe sur la tête.
00:23 Ce genre de mécanisme-là, tu vois.
00:24 Je pense que j'aurais été un super tueur à gage.
00:26 À chaque fois, je suis derrière le rideau, j'attends que la musique commence.
00:29 Je fais ça, je fais...
00:31 Un peu saoulé.
00:33 Et après, je me dis, bon, allez, baise-les.
00:35 Je me dis ça.
00:37 Et après, je rentre sur scène et c'est parti.
00:40 Je remonte à année.
00:44 J'ai aucune explication à ça.
00:51 Du coup, je me dis, je vais me faire un petit coup de tête.
00:54 J'ai aucune explication à ça.
00:56 Donc, j'enrougis.
00:58 Décemment, je ne peux pas dire.
01:00 Donc, je vais tricher.
01:01 Non, mais en plus, ce n'est pas normal.
01:02 Donc, ma première photo de moi que j'ai prise avec mon...
01:06 Ma première photo de moi, de mon iPhone,
01:10 c'est moi, torse nu dans ce qui ressemble à un cimetière.
01:14 Et à côté, il y a Alexandre Astier en pantacourt.
01:19 Au collège, j'avais une coupe au bol.
01:23 Et je jouais à des jeux de rôle avec des dés et tout.
01:26 On était au summum de la geekerie.
01:28 Alors qu'à l'époque, le mot geek n'existait pas.
01:30 Mais moi, j'étais déjà ambassadeur de ça.
01:33 Et la meuf du collège, la meuf,
01:36 la meuf hyper belle qui fume des clopes, qui vient en scooter,
01:39 un jour, elle me dit,
01:41 "Ouais, j'aimerais trop sortir avec toi."
01:43 Donc là, tous les gens autour font...
01:46 Vraiment, il y a un truc de... Le monde s'arrête.
01:48 Moi, je sens que c'est un moment important dans ma vie sociale.
01:51 Avec cette voix d'adolescent, je dis,
01:53 "Non, je ne suis pas intéressé parce que tu fumes."
01:56 À nouveau, les gens autour font...
01:58 Et moi, dans ma tête, il y a le petit être à l'intérieur qui fait...
02:01 "J'aimerais que tu me recontactes, Marie,
02:04 et que tu me dises que ta vie est formidable et que j'ai le seum de ouf."
02:07 Alors, mon premier animal de compagnie, c'était une chienne.
02:13 C'était un croisé labrador, je ne sais pas quoi, table basse, un truc comme ça.
02:17 Et après, j'ai eu pas mal de couples
02:19 où à chaque fois, j'étais avec des meufs qui avaient des animaux,
02:22 dont une avec un furet.
02:24 C'était le croisé furet putois.
02:26 Je ne sais pas pourquoi, mais du coup, les futois adorent l'eau.
02:29 Et donc, du coup, le matin, je prenais ma douche avec mon furet.
02:32 Et c'est incroyable.
02:34 Mon tout premier tatouage, c'est un poulpe rose à côté de ma teub.
02:39 Je l'ai fait il y a plus de 20 ans maintenant.
02:41 En fait, c'était le moment où je commençais à grossir sur Internet.
02:45 C'était début 2000.
02:46 Et il y a plein de gens qui commencent à me dire,
02:48 "Poulpe, c'est un personnage."
02:50 Et moi, je ne comprenais pas du tout,
02:52 parce que moi, poulpe, on m'appelle comme ça depuis le collège.
02:54 J'ai toujours fait des BD, des chansons, de la vidéo, du machin.
02:57 J'ai toujours fait plein, plein de trucs.
02:59 Et donc, du coup, c'est ce côté tentaculaire,
03:01 mais en même temps, j'ai l'air très mou.
03:03 Et du coup, je me suis tatoué un poulpe
03:05 pour vraiment, dans ma tête, rejoindre les deux
03:07 et pour vraiment me dire qu'en fait, c'est une seule et même personne.
03:10 C'est poulpe et c'est moi.
03:11 Mon premier concert en tant qu'artiste,
03:15 parce que j'étais chanteur.
03:16 Grâce à nous, la France...
03:20 Je pissais de stress.
03:22 Mon groupe tapait à ma porte.
03:23 "Il faut y aller, il faut y aller !"
03:24 Et du coup, j'ai vraiment mis, mais genre vraiment,
03:26 de la pisse partout sur le mur des chiottes,
03:29 puis le couloir qui mène à la scène,
03:31 tout en rangeant ma teub et tout, en courant.
03:33 Et je pense que je suis arrivé sur scène,
03:35 j'avais vraiment de la pisse partout sur mon franc.
03:37 "Bonjour tout le monde !"
03:38 Un petit poussé de...
03:39 Un petit poussé, un petit pissé.
03:41 C'était Mars Attaque
03:44 et d'autres films de Tim Burton.
03:46 À l'époque, je trouvais ça vraiment génial,
03:48 ça sortait complètement du lot.
03:49 J'avais déjà capté que j'étais moi
03:51 un peu dans un pas de côté par rapport à ce que je voyais.
03:54 Moi, dans les années 90, je faisais des courts-métrages
03:56 qui étaient cheap à mort, tu vois,
03:58 mais c'était déjà des trucs un peu de genre.
04:00 Donc en voyant Tim Burton, je me disais
04:02 "Ah ouais, putain, il y a de la place, en fait,
04:03 pour les gens qui font autre chose."
04:06 C'est vraiment la fin des haricots.
04:10 Abonne-toi à Topito, fils de...
04:12 Oh fils de...
04:12 *bruit de pet*