• il y a 10 mois
DB - 14-02-2024

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Transcription
00:00 [Musique]
00:23 Béatrice a préféré Walter Picard à Frank Perry, mais elle comprend vite qu'elle a fait une erreur.
00:28 Elle s'enfuit avec le jeune Américain et l'aide à éclaircir le mystère qui entoure la famille des Taleraques, bénéficiaires du testament Jamin.
00:56 - Le jeune Américain est là. - Elle fait ?
00:58 Ils sont ensemble là-haut.
01:00 Mais vous-même, vous n'avez pas été surpris de ne pas me voir paraître à ce dîner ?
01:11 J'ai pensé que votre rancune l'emporterait sur votre reconnaissance.
01:15 L'explication est possible.
01:17 Une rancune de si longue date.
01:19 Les Jamin nous ont dépouillés de notre meilleure terre.
01:22 Ils vous l'ont rendu.
01:24 Comment cela ?
01:26 Comment ça ?
01:28 Mon oncle a bien couché votre fils sur son testament.
01:31 Comment racontez-vous là ?
01:33 La vérité.
01:35 C'est impossible !
01:37 Je tiens le document à votre disposition.
01:40 Mon fils serait au courant.
01:44 Il l'est.
01:45 Nous étions ensemble chez le notaire.
01:47 Le notaire ? Quel notaire ?
01:51 Maître Bordier, 33, avenue Georges Clémenceau, à Rambouillet.
01:55 Permettez.
01:59 Elodie, veuillez demander à Auger de monter me voir.
02:05 Quand, mon père ?
02:07 Tout de suite !
02:08 Tout de suite !
02:10 C'est bon.
02:12 Au revoir.
02:15 Au revoir.
02:17 Au revoir.
02:19 Au revoir.
02:21 Au revoir.
02:23 Au revoir.
02:50 Vous êtes le père de Jamin ?
02:52 Oui, monsieur.
02:54 Pourquoi me l'avoir caché ?
02:56 Souvenez-vous de la démarche dont vous avez eu l'idée il y a deux ans.
03:00 Naturellement, je me souviens.
03:02 J'ignorais alors votre existence, monsieur Perry.
03:05 Je croyais que Jamin n'avait pas d'héritier,
03:07 que ses biens reviendraient un jour à deux vagues collatéraux, voire à l'Etat.
03:11 Dans ces conditions, je lui suggérais, pour terminer la querelle entre nos deux familles,
03:16 de nous restituer notre terre.
03:18 Non !
03:20 Et vous nous avez interdit toute autre démarche.
03:23 Mais quand nous avons vu que le colonel était malade...
03:27 Allez, allez !
03:29 Nous nous sommes affolés.
03:31 Et nous avons essayé des moyens plus insinuants.
03:35 C'est-à-dire ?
03:37 J'ai dépêché quelqu'un à la ribaudière.
03:41 Qui ?
03:43 Une infirmière.
03:46 Et ça s'est passé... à quelle époque ?
03:51 A l'automne de l'année dernière.
03:54 Juste à l'époque où Judith est partie pour cette longue,
04:00 très longue retraite en Espagne.
04:03 Juste, monsieur.
04:05 Juste à ce moment-là.
04:14 Nous nous reverrons bientôt.
04:17 J'aurais tant voulu lui épargner ça.
04:35 Et vous ? Qu'est-ce que vous y avez gagné ?
04:40 Je vous en prie, ne me faites pas peur.
04:43 Je ne veux pas que vous me soyez faite.
04:46 Je ne veux pas que vous me soyez fait.
04:49 Je ne veux pas que vous me soyez fait.
04:52 Je ne veux pas que vous me soyez fait.
04:55 Je ne veux pas que vous me soyez fait.
04:58 Je ne veux pas que vous me soyez fait.
05:01 Je ne veux pas que vous me soyez fait.
05:04 Je ne veux pas que vous me soyez fait.
05:07 J'ai vu un magnifique succès.
05:09 Le miraculeux retour de la monnerie.
05:11 Pourquoi avoir continué à vous taire ?
05:13 Parce que nous vous avions désobéi.
05:16 Ah oui ?
05:17 Eh bien moi j'ai une autre explication.
05:20 Jamin m'a écrit, quelques jours avant sa mort.
05:24 Vous le saviez.
05:25 Mais vous ignoriez ce qu'il y avait dans cette lettre.
05:28 Imaginons qu'elle ait contenu un formel démenti à ce faux testament.
05:32 Parce que vous croyez que ce testament est un faux ?
05:35 Il est faux !
05:36 Vous vous placez d'emblée dans l'hypothèse de M. Perry.
05:38 Ce n'est pas une hypothèse.
05:40 J'en ai la preuve.
05:42 Voici la lettre.
05:51 Jamin m'a envoyé les documents qui fondaient à ses yeux ses prétentions sur la monnerie.
05:56 Très bien mais...
06:02 Où est la preuve annoncée ?
06:04 Il était certain de son bon droit.
06:06 Il ne pouvait dans le même temps nous restituer notre terre.
06:09 Pourquoi pas ?
06:10 Le bon droit est une chose, la générosité en est une autre.
06:13 Le Jamin que j'ai connu pouvait fort bien faire par générosité ce qu'on n'aurait jamais obtenu de lui par la force.
06:19 C'est ton explication ?
06:21 D'ailleurs, il ne dit pas qu'il ne vous rendra pas la monnerie.
06:25 Il n'en dit rien.
06:27 C'est implicite !
06:28 Pour vous, oui.
06:30 Pour vous qui prenez toujours parti contre vos enfants.
06:33 C'est toi qui dis cela ?
06:35 Mais pourquoi pas ?
06:37 Vos premières insinuations d'un étranger, votre confiance vole en éclats.
06:40 Explique-moi ton attitude.
06:43 Je n'ai rien à expliquer.
06:45 La monnerie revient à Ogé, pas à moi.
06:47 Justement, je ne comprends pas.
06:51 La monnerie a toujours été le seul sujet de conversation chez les Taleraq.
06:55 C'est leur province perdue, leur Alsace-Lorraine.
06:59 Et vous vous étonnez après cela que je me sois passionnée pour le sujet ?
07:03 Eh bien, oui.
07:05 Je suis allée chez Jamin pour l'incliner en notre faveur, pour lui faire rendre le domaine.
07:12 Et d'autre part, je lui ai donné bien des soins, dont certains fort rebutants.
07:18 Comme tu es étrange.
07:21 Si je suis étrange, c'est parce que ma vie est étrange.
07:25 Et c'est vous, mon père, qui me l'avez faite.
07:28 Vos chevaux vivent en liberté.
07:31 Mais moi, j'ai toujours vécu ici, près de vous, en prison.
07:38 Et vous vous étonnez que je sois étrange.
07:41 Ce n'est pas moi qui t'ai donné ton goût de la retraite, tes sentiments religieux, si ?
07:48 Je me suis enflammée pour ce que j'ai pu.
07:51 Dieu, la monnerie.
07:55 Il a fallu que je m'en contente.
07:58 On ne m'a rien donné d'autre.
08:01 Ne le quittez plus d'une semelle.
08:20 Et même s'il lui arrive quelques désagréments, je n'y verrai pas d'inconvénients.
08:26 La petite demoiselle est réveillée.
08:46 On va lui faire une surprise.
08:49 Je vais lui faire une surprise.
08:52 Qu'est-ce que vous faites là ?
09:16 A la part de Frank, et de la part de Kazal.
09:19 Oh, vous êtes deux dames néos.
09:22 Regardez le beau ciel que nous vous avons peint pendant votre sommeil.
09:26 Il est ravissant.
09:28 Surtout le petit nuage là-bas dans le coin.
09:30 Ah, celui-là, oui.
09:32 C'est Kazal qui l'a fait.
09:34 Oh, j'en suis bien incapable.
09:36 Moi, je me contente d'en repeindre des volets.
09:40 Alors, Monsieur Kazal, c'est un relais casque que vous faites ou un hôtel pour jeunes mariés ?
09:45 Ça va souvent ensemble.
09:47 C'est vous, Monsieur Berry ?
09:49 Oui.
09:50 Je vais être, vous, recommandé.
09:53 Je l'attendais avec impatience.
09:57 Non, non, c'est pas de bruit.
09:59 Et pas de café non plus, l'odeur sous la porte, il n'y a rien qui réveille comme ça.
10:02 Et où tu t'en vas avec un temps pareil ?
10:05 Tu connais un certain Dutoit à Espédayac ?
10:08 Non.
10:10 Mais je suis un peu en train de me faire un petit déjeuner.
10:13 Ah, c'est ça.
10:15 Vous êtes en train de vous faire un petit déjeuner.
10:18 C'est ça.
10:20 Vous êtes en train de vous faire un petit déjeuner.
10:23 Mais vous connaissez le Dutoit à Espédayac ?
10:26 Non.
10:28 Hier, le facteur m'a apporté la copie du testament que j'avais demandé.
10:31 Et j'ai découvert qu'un des témoins habitait près d'ici.
10:33 Et alors ?
10:35 Rien, mais je trouve quand même un peu curieux qu'on fasse venir quelqu'un du Quercy pour s'y mettre.
10:41 [Bruits de pas]
10:44 [Tirs]
10:51 [Tirs]
10:54 [Tirs]
11:01 [Bruits de pas]
11:04 [Musique]
11:24 [Bruits de pas]
11:27 [Tirs]
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11:53 [Bruits de pas]
12:02 [Bruits de pas]
12:10 [Bruits de pas]
12:18 [Bruits de pas]
12:21 Il t'a payé pour faire ça ?
12:34 Personne.
12:38 Mais pourquoi ? Pourquoi ?
12:45 Je m'appelle Dutoit.
12:48 [Musique]
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12:55 [Musique]
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13:41 *musique*