Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire chargée de la Citoyenneté et de la Ville, sur la présence d'élus LFI à l'hommage national pour Robert Badinter : «C'est un manque de décence absolu».
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00:00 Et Dieu sait si à l'époque ça avait été, rappelez-vous, on regardait, on parlait de l'INA juste avant,
00:05 à quel point les débats ont été violents.
00:07 Vous voyez, pour changer une société, pour changer un point de vue dans une société,
00:11 parfois il faut passer par quelques combats très courageux et il l'a fait.
00:15 Et encore une fois, il va beaucoup manquer à la France.
00:18 Est-ce que c'est un acquis fragile, l'abolition de la peine de mort en France ?
00:21 Est-ce qu'il faut encore convaincre les Français ou pas ?
00:23 Non, moi je ne crois pas.
00:24 Moi j'y suis extrêmement attachée, extrêmement attachée.
00:28 Y toucher, même ne serait-ce que penser y toucher, c'est revenir 40 ans, voire 50 ans en arrière.
00:35 Et ça, pour moi, ce n'est pas concevable.
00:38 La famille de Robert Badinter a souhaité que ni le Rassemblement National,
00:42 ni la France Insoumise ne soient représentés à cet hommage.
00:46 C'est le droit le plus strict de la famille de Robert Badinter.
00:49 Marine Le Pen a fait savoir qu'elle respecterait cette volonté.
00:51 Décision de décence.
00:52 Décision de décence, la famille ne veut pas qu'on soit là, on ne sera pas là.
00:56 C'est le minimum.
00:56 Mais la France Insoumise aura deux représentants.
00:58 Elle ne suit pas ce qu'a dit la famille de Robert Badinter.
01:01 Comment est-ce que vous jugez l'attitude de la France Insoumise ?
01:03 Parler de décence.
01:04 Vous savez, là, on parle au-delà de l'immense politique qu'a été Robert Badinter,
01:10 on vient d'en parler.
01:11 Il faut respecter le souhait de la famille.
01:13 Vous savez, dans un dernier moment, dans un décès,
01:16 s'il y a bien quelque chose qu'il faut faire, c'est écouter le souhait de la famille.
01:19 Donc c'est un manque de décence absolu.
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