Le film réalisé par Alix Delaporte sortira dans les salles le mercredi 14 février. "Vivants" s'intéresse aux défis du métier de journalistes et aux difficultés du milieu.
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00:00 - On va à Lorraine, on se remet pas du vénère là !
00:02 - C'est le côté Bruno Jeudy vénère !
00:04 - Il y a un choc de génération exactement !
00:06 - On va au cinéma Lorraine, voir "Vivant",
00:08 un film qui raconte la passion du journalisme.
00:10 On est partenaire !
00:12 - Ce film c'est une pub pour les écoles de journalisme,
00:14 c'est parfait pour les vocations !
00:16 - Oui parce qu'on a fait une école vous savez !
00:18 - C'est vrai que c'est un métier, il faut le rappeler !
00:20 Et même, Daeser et Marron, tu dis ça parce que je suis même étonnée
00:22 qu'on fasse un film sur les journalistes,
00:24 qui est une profession quand même mal aimée,
00:26 aujourd'hui on est tous journalistes autour de cette table,
00:28 mal comprises, et c'est vrai que nous les journalistes,
00:30 on n'est pas très cinégéniques, il faut le dire !
00:32 Donc là on est au cœur d'une émission prestigieuse,
00:34 d'une émission de reportage,
00:36 on suit Gabrielle qui est une jeune journaliste
00:38 et qui arrive en stagiaire, qui doit trouver sa place,
00:40 c'est pas facile, c'est pas une mince affaire
00:42 parce qu'elle est entourée de grands reporters, regardez !
00:44 - Ouvre l'œil, imagine que t'as un lion qui passe à côté de toi,
00:46 et bah tu le vois !
00:48 - Tu te fais bouffer quand même !
00:50 - Oui mais au moins t'as l'image !
00:52 - On est en train de sauver des villas donc !
00:54 - Et vous en faites quoi après, vous les mangez ?
00:56 - Ha ha ha !
00:58 - Razer a tout déroché pour vous entendre rigoler comme des cons !
01:00 - Ha ha ha !
01:02 - Vous bossez pour un groupe,
01:04 quand est-ce que vous allez comprendre ça ?
01:06 - J'ai pas fait tout ça pour filmer des défilés, ça me casse les couilles de faire ça en fait !
01:08 - Elle est où la petite ?
01:10 - Essaie d'aller à l'essentiel, fais comme si t'avais qu'une seule question !
01:12 - Vous voulez vraiment vous accrocher à une émission qui a plus de 15 ans ?
01:14 - C'est notre taf, on filme !
01:16 - C'est notre taf, on filme !
01:18 - C'est notre taf, on filme !
01:20 - Un casting génial,
01:22 Pascal Harbiot, Vincent Elbaz,
01:24 Ali Cizaz, Projet 10M bien sûr !
01:26 Et tous ensemble, ils forment
01:28 une rédaction, mais une drôle de troupe,
01:30 un peu cassée, un peu droguée à leur métier,
01:32 droguée à l'adrénaline,
01:34 des têtes brûlées, intègres, sans concession,
01:36 ça donne un sacré mélange !
01:38 - Un peu droguée à l'adrénaline, je vous assure que ça résonne autour de la table !
01:40 - Et ça raconte aussi les difficultés de ce métier !
01:42 - Notamment,
01:44 les difficultés, par exemple,
01:46 les journalistes qui sont confrontés aux objectifs des audiences,
01:48 par exemple, on voit le mec en cravate
01:50 qui débarque dans la salle de rédaction
01:52 et qui demande des résultats,
01:54 des résultats d'audience aux journalistes qui imposent les sujets,
01:56 aussi, parfois, pour la chaîne.
01:58 C'est le bras de fer entre la logique
02:00 de rentabilité et la passion du métier.
02:02 Il y a même une phrase terrible à un moment dans le film,
02:04 "L'étranger, il faut oublier, l'international,
02:06 ça marche plus !"
02:08 Alors Julie Ponsay, elle est allée à une avant-première
02:10 un peu spéciale, une rencontre avec la réalisatrice
02:12 Alix Delaporte et les acteurs
02:14 et des étudiants en journalisme
02:16 et en audiovisuel.
02:18 Donc Roger Dizem, vous voyez, il était sur la scène
02:20 et il joue le rédacteur en chef, lui,
02:22 c'est un reporter qui est rangé des voitures,
02:24 forcément un peu frustré, et même si aujourd'hui
02:26 l'information est partout, il croit justement
02:28 encore à l'intérêt du public et même l'intérêt du public
02:30 pour l'actualité internationale. Écoutez...
02:32 - Il y avait,
02:34 je ne vais pas faire le boomer, mais bon, tant pis, on y va,
02:36 il y avait
02:38 la grande messe du 20h, quand j'étais jeune,
02:40 et c'était un rendez-vous
02:42 quasi sacré
02:44 en famille, on attendait l'information
02:46 à 20h et ça s'arrêtait à 20h30.
02:48 Aujourd'hui, il y a l'info en continu,
02:50 il y a Internet, il y a toutes ces choses-là,
02:52 et effectivement, il y a une forme de banalisation, en tout cas,
02:54 de l'horreur, des crimes,
02:56 de la guerre, ces choses-là. Le public,
02:58 en tout cas, ne s'en fout pas et je crois qu'il y a encore
03:00 un vrai intérêt
03:02 pour ce qui se passe dans le monde.
03:04 - Voilà, la base du métier,
03:06 on se le rappelle tous autour de la table, c'est montrer
03:08 et faire voir. Oui, le reportage,
03:10 ça coûte cher, oui, ça prend du temps,
03:12 mais c'est essentiel, et pour les futurs journalistes
03:14 qui étaient présents dans la salle,
03:16 c'est un film qui leur a fait
03:18 découvrir aussi les coulisses du métier
03:20 et ça leur a plu.
03:22 - Quand on veut être journaliste,
03:24 en fait, il n'y a pas beaucoup de films qui représentent vraiment ce métier.
03:26 Je débute, je ne connais pas grand-chose
03:28 et en fait,
03:30 cet esprit de fraternité qu'il y avait
03:32 dans le film, c'est un truc
03:34 que je découvre un peu. - L'aspect famille,
03:36 au sein des groupes de rédaction,
03:38 pour les émissions, le journalisme, ça a été vraiment
03:40 une belle expérience, je pense, pour tous ceux qui étaient
03:42 intéressés par le milieu. - Ça m'a surtout donné
03:44 envie de rejoindre ce milieu, parce qu'on
03:46 en apprend beaucoup sur comment
03:48 fonctionne une agence, sur comment
03:50 ils envoient leurs journalistes sur le terrain,
03:52 sur comment ils choisissent leur sujet.
03:54 J'ai trouvé que c'est très pertinent
03:56 et ça nous apprend beaucoup.
03:58 - Et ça réapprend aussi, quand on est journaliste.
04:00 -Toujours. On apprend toute notre vie.
04:02 -Et ça sort demain.