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Transcription
00:00 - Là où le discours d'Emers Fahé et de Guy Demel a été remarquable,
00:03 ils ont su relancer la concurrence entre les uns et les autres.
00:08 Dans le 11 de départ aujourd'hui, il y avait 5 joueurs qui n'ont pas joué le match de poule face au Nigeria,
00:13 notamment toute l'attaque.
00:14 Il a su changer, il a su remobiliser, il a su recréer de la concurrence au sein du groupe,
00:20 et toute la Côte d'Ivoire en a bénéfié au last.
00:22 - Et ces scénaris, François, par exemple, absolument roucambolesques, extraordinaires,
00:26 est-ce que ça participe à fédérer justement un groupe aussi ?
00:28 - Ah ben sans doute que ça l'a fédéré.
00:30 Ce qui l'a fédéré, c'est sûr que le départ de Jean-Louis Gasset a créé quelque chose,
00:35 c'est-à-dire qu'à un moment donné, quand il part, on ne sait pas encore si la Côte d'Ivoire va poursuivre,
00:39 mais Emers Fahé arrive, et je me souviens des premiers mots notamment d'un Seri qui a dit
00:44 "on sera avec notre coach, on va être avec lui".
00:46 D'ailleurs Seri qui a été replacé titulaire par Fahé, c'est un de ses choix forts,
00:50 tout comme Gradel, tout comme Aurier, ce sont des joueurs d'expérience.
00:54 Il a voulu injecter un petit peu de l'expérience justement pour gérer cette pression
00:57 qui était beaucoup trop forte sans doute pour cette équipe ivoirienne.
01:01 Et comme l'a dit Xavier, il y a des Bamba, des Jérémy Boga qui sont très très bons,
01:05 de très bons joueurs, mais qui ont disparu alors qu'ils étaient titulaires dans l'esprit de Gasset.
01:10 Donc c'est vrai qu'il y a eu ces choix forts, et il y a eu sans doute quelque chose qui s'est passé dans le groupe
01:16 où ils se sont dit "maintenant on était mort".
01:19 D'ailleurs il y a l'expression dont on parle "qu'abri mort n'a plus peur du couteau",
01:24 mais c'est exactement ça, ils étaient morts, donc maintenant on a tout à gagner.
01:28 Quand ils jouent le Sénégal en huitième de finale, c'est le super favori le Sénégal,
01:32 ben voilà, ils n'ont plus rien à perdre en huitième de finale.
01:35 Et ensuite petit à petit, ils se disent "ben on avance", et il se crée quelque chose.
01:40 Et après je trouve qu'au niveau du jeu, et ça c'est quand même important de le signaler,
01:42 parce qu'on a beaucoup parlé de miracles, petit à petit, c'est vrai le Sénégal, le Mali,
01:46 il y a eu des choses miraculeuses, mais au niveau du jeu ils ont trouvé quelque chose quand même,
01:51 ils ont créé quelque chose, et notamment ce soir, où ils ont dominé largement cette ligne.
01:56 Ils ont toujours eu la possession, peut-être pas contre le Sénégal,
01:59 mais dans tous ces matchs-là, ils ont eu toute la possession.
02:02 Même le match du premier tour contre le Nigeria, ils le perdent, mais ils le perdent contre le cours du jeu,
02:06 parce que c'est une équipe qui va de l'avance, c'est une équipe qui propose du jeu,
02:09 et pour le football, quand on aime le beau football,
02:12 moi je suis très content que la Côte d'Ivoire ait gagné ce soir,
02:15 parce que c'est vraiment l'équipe qui jouait le football le plus général.
02:17 On sait qu'il y a l'Afrique du Sud, il y a la Guinée, il y a le Mali qui ont aussi proposé,
02:20 le Sénégal qui ont proposé de très bons footballs,
02:22 mais la Côte d'Ivoire, ils sont toujours allés, malgré les vents contraires,
02:26 malgré le destin qui leur souriait pas, surtout en début de compétition.
02:29 - Et Dieu sait que les vents contraires ont été forts contre les Ivoiriens.
02:34 Cédric Ferreira, on vous retrouve, évidemment, les matchs de la Côte d'Ivoire,
02:37 vous les avez tous vus, c'est un sentiment que vous partagez également sur le jeu
02:41 et la maîtrise du jeu des Ivoiriens dans cette canne ?
02:47 - On ne peut pas reprocher aux Ivoiriens, effectivement, d'avoir tenté de développer du beau football,
02:52 puisque c'était l'une des craintes que j'avais pour cette finale,
02:55 face à une équipe du Nigeria très solide.
02:57 C'est la capacité de la défense ivoirienne,
02:59 parce qu'ils concèdent quand même beaucoup d'occasion, les éléphants.
03:02 Alors oui, c'est le risque quand on essaie de jouer au football,
03:06 mais c'est vrai que, de manière générale, c'est une juste récompense pour eux.
03:11 Ça m'a beaucoup plus frappé sur cette finale, justement,
03:13 où c'est vrai que le Nigeria est plutôt une équipe attentiste,
03:16 donc la Côte d'Ivoire n'avait pas le choix, il fallait faire le jeu.
03:18 Mais je les ai quand même trouvé vraiment très tranchants,
03:20 les Ivoiriens, sans cesse à essayer de marquer des buts,
03:23 et notamment avec la prestation de Simon Adingra,
03:25 qui a vraiment été impressionnante sur ce match.
03:27 On parlait beaucoup de lui, ça a justifié sa présence,
03:30 le fait qu'il était blessé au début du tournoi, qu'on l'a quand même pris dans la liste.
03:33 Ça avait suscité un débat, mais il a prouvé que le choix de Jean-Louis Gasset,
03:38 au départ, était le bon de le prendre dans l'équipe,
03:41 et il a été décisif dans cette finale.
03:43 Mais c'est vrai que, si on se repenche un peu plus loin dans le tournoi aussi,
03:46 il y avait eu cette phase de groupe où il y avait eu la défaite contre le Nigeria
03:50 et contre la Guinée équatoriale, mais contre le Sénégal, ils ont...
03:53 ils ont quand même tout tenté, même s'ils avaient été menés au score,
03:55 et c'était pareil face au Mali.
03:57 Donc c'est une juste récompense, et c'est vrai que c'est...
04:00 c'est toujours assez plaisant de voir les équipes qui tentent de jouer au football
04:03 d'être récompensées à la fin.
04:04 On sait que souvent dans le foot, c'est pas toujours le cas.
04:07 Non, c'est vrai, et on pense notamment à l'Égypte.
04:10 Il y a de temps qu'il n'avait pas proposé le plus beau football.

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