• il y a 10 mois
[#Exclusif] Interview d'une femme victime d'agression sexuelle à son domicile

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00:00 La nuit du 10 mecredi, je dormais avec les enfants.
00:07 Généralement, quand on a mis au travail, comme c'est un policier, il est le garde.
00:12 Quand il est le garde, les enfants viennent me trouver dans la chambre.
00:16 C'est le cri de ma fille qui me réveille.
00:19 "Maman, quand j'ouvre les yeux, je remarque qu'il y a un homme sur nous. Un homme nu."
00:26 Le jour où la famille a été arrêtée
00:31 Il avait juste mis le panneau.
00:34 Il avait juste caché la partie du front.
00:37 Avec le panneau, c'est un hoste, c'est un t-shirt, monsieur, il ne maîtrisait pas trop.
00:42 C'est comme ça que j'ai paniqué.
00:47 J'ai mis la lumière de la chambre. J'ai allumé la lumière.
00:52 Il est sorti.
00:54 Quand il sort, il se dirige vers le salon.
00:57 Je constate qu'il a arrêté la lumière du salon.
01:01 Il a couru dans l'une des chambres de la maison. Il a ouvert la fenêtre.
01:05 Pour moi, il partait déjà.
01:07 C'est comme ça que je me suis levée.
01:08 Quand je me lève, je me dirige vers la fenêtre de ma chambre
01:11 pour essayer de l'ouvrir et aller alerter les voisins.
01:17 Mais j'ai eu peur, j'ai freiné.
01:19 Parce que si je laissais les enfants seuls dans la maison,
01:22 ils devaient peut-être rester à finir avec eux.
01:26 C'est comme ça que je suis restée.
01:28 J'ai refermé la fenêtre.
01:29 Je suis restée dans la panique totale.
01:36 Je suis restée dans la panique.
01:38 J'ai demandé à ma fille aînée de fermer la bouche.
01:41 A la première vue, pour moi, c'était un voleur.
01:43 C'est un voleur qui est venu voler et partir.
01:47 Mais c'est quand je constate le soulevément du rideau par un couteau
01:53 que je réalise que ce n'était pas un simple voleur
01:56 qui était venu pour un objectif.
02:00 C'est comme ça que je l'ai interpellée.
02:02 Je lui ai dit "mon frère, qu'est-ce que tu veux ?"
02:05 Il m'a demandé de sortir.
02:10 "Sors d'abord, je veux parler avec toi de manière individuelle
02:15 pour ne pas attirer l'attention des enfants."
02:18 Je lui ai d'abord supplié, supplié,
02:22 de toutes les manières qu'une personne pouvait supplier quelqu'un.
02:26 Je lui ai proposé les choses qui étaient déjà au salon, mes biens.
02:30 Je lui ai proposé mon téléphone, ma tablette,
02:34 ma sacoche qui était posée sur la table.
02:36 Il avait déjà même tout pris.
02:38 Il avait déjà tout pris.
02:40 Il m'a fait comprendre qu'il n'est pas venu pour ça.
02:42 Il veut juste que je puisse sortir de la chambre
02:44 et qu'on discute de quelque chose.
02:46 Je te dis quelque chose, on va s'éloigner.
02:50 Apparemment, moi je ne te connais pas.
02:52 Ta voix n'est même pas familière, que je sache.
02:56 Il m'a dit que je parlais trop.
02:58 Et si je traîne encore par la suite,
03:01 il devrait toutefois venir me trouver dans la chambre avec les enfants
03:05 et nous tuer.
03:07 Il n'avait pas l'intention de tuer les enfants,
03:09 mais je vais le pousser à le faire.
03:12 C'est là où j'ai paniqué.
03:14 Je suis sortie de la chambre, je me suis mise au couloir.
03:17 La maison était déjà dans le noir
03:19 parce qu'il avait déjà arrêté les lumières dehors et le salon.
03:25 Je lui ai maintenant fait debout au salon
03:29 avec le couteau à la main.
03:31 C'est là où je l'ai interpellé.
03:32 Je lui ai dit « mon frère, tiens le couteau à la main. »
03:34 Mais je ne peux pas appeler avec un couteau à la main.
03:38 Au moins, il se dépose le couteau
03:40 et j'aurai peut-être la force de venir vers toi.
03:43 C'est comme ça qu'il a pris le couteau
03:45 et l'a déposé sur le rotin de mon salon.
03:48 Comme ça, il l'a déposé.
03:50 Je me suis dirigée vers lui.
03:53 Quand j'arrive vers lui,
03:56 ma première idée était de le visionner,
03:59 de bien regarder qui il était.
04:02 Mais malgré ça, il cachait son visage.
04:04 Je regardais lui, il baissait la tête, il regardait au sol.
04:07 Il me menaçait, il commençait à me pousser.
04:09 « Couche-toi, couche-toi. »
04:11 Je lui ai dit « je vais me coucher. »
04:13 « Est-ce qu'on se connaît ? »
04:15 « Couche-toi seulement, je finis ce que je suis venue faire. »
04:18 « Je pars. »
04:19 C'est comme ça qu'il me pousse.
04:21 Quand il me pousse, je tombe pour la première fois.
04:23 Je me lève, moi aussi je le repousse.
04:26 On a commencé maintenant à se battre.
04:28 Se battre carré dans le noir.
04:30 On a commencé à se battre.
04:32 On se dirigeait vers le rotin, là où il avait déposé le couteau.
04:35 Il a voulu prendre le couteau.
04:37 On a commencé à se battre.
04:39 Comme il était tout nu, je l'ai attrapé.
04:41 D'abord les testicules, j'ai appuyé.
04:43 J'ai appuyé, j'ai appuyé fort.
04:45 Tellement mal.
04:47 Il a eu mal, il m'a poussé.
04:49 C'est quand il me pousse maintenant, je tombe.
04:51 Quand je tombe, il me tremble.
04:53 Il a commencé à me trembler.
04:55 Il a commencé à me trembler.
04:57 Je bavais.
05:02 De partout au nez, à la bouche.
05:05 J'ai commencé à prier.
05:07 A prier au Seigneur.
05:09 J'ai commencé à prier.
05:11 J'ai dit Seigneur, c'est de cette manière que tu as promis ma mort.
05:17 C'est comme ça que je dois mourir.
05:19 J'ai commencé à prier.
05:21 J'ai dit Seigneur, si c'était le cas, que ta volonté soit faite.
05:25 Reçois juste mon esprit.
05:27 Je ne parlais plus profond de moi.
05:29 Je partais déjà.
05:31 Je dis, reçois mon esprit.
05:33 C'est comme ça que je suis tombée dans les pompes.
05:36 Moi, j'étais déjà décédée.
05:38 Je suis tombée.
05:40 Quand je suis tombée, j'étais là allongée.
05:44 C'est comme ça que je me réveillais petit à petit.
05:48 Quand je me réveillais, il était sur moi.
05:51 Il était sur moi, en train de me violer.
05:54 Il était en train de me violer.
05:56 Je me suis dit, il est en train de me violer.
05:58 Il est en train de me violer.
06:01 Je ressens comme il me retourne.
06:03 Quand il me retourne, pour essayer de parler, il a commencé à forcer.
06:07 Je ressens comme il force.
06:09 Il a commencé à forcer.
06:11 Il était sur moi, accroché, les genoux, pas les yeux.
06:14 Pour moi, c'était un cauchemar.
06:16 Pour moi, ce n'était pas la réalité.
06:18 Je rêvais. J'étais dans un rêve.
06:20 C'est comme ça que quand il quitte sur moi,
06:23 je suis toujours en train de me réveiller, je suis toujours couchée.
06:26 C'est un rêve. C'est un cauchemar.
06:28 Il s'entendait parler plus profond que moi.
06:30 C'est un cauchemar.
06:32 Quand je me réveillais, je me disais, mon Dieu.
06:34 Je regardais sur le sol.
06:36 Je me disais, c'est pas un cauchemar.
06:38 Il ne m'a pas tué. Je ne suis pas encore morte.
06:40 Quand je me lève, je me lève dans la panique.
06:42 Je prends le chevron.
06:44 J'ai pris le chevron.
06:46 Il partait finir avec mes enfants.
06:50 C'est comme ça que je suis sortie.
06:52 Quand je sors, au moment où j'ai envie de sortir,
06:54 il revenait. Il était allé prendre le couteau qu'il avait déposé sur le salon.
06:58 Il revenait.
07:00 C'est comme ça que je me suis mise à côté de la porte.
07:03 Quand il est rentré,
07:05 je lui ai donné le chevron.
07:08 Quand je donne le chevron, il calme le chevron.
07:10 Il vient avec la force.
07:12 Il me pousse. Je tombe.
07:14 Quand je tombe, il me dit d'abord, toi tu es têtu.
07:16 Je ne comprends pas. Non, tu n'es pas morte.
07:18 Tu vois maintenant, vois ce que je vais te faire.
07:20 Il me pousse. Quand il me pousse, il prend le couteau
07:22 pour me poignarder avec toute la force.
07:25 J'ai attrapé ce couteau-là.
07:27 J'ai attrapé ce couteau.
07:29 On s'est discuté maintenant le couteau.
07:31 Il était en train de...
07:33 d'enfoncer le couteau dans ma main.
07:40 J'ai utilisé l'autre main. J'avais tellement mal.
07:43 Il tournait le couteau.
07:45 Il tournait le couteau pour que je puisse me blesser.
07:48 J'ai réussi à faire tomber le couteau.
07:51 Quand le couteau est tombé, il a pris sa main.
07:55 Il m'a mis ça à l'oeil.
07:57 Il a dit, je vais te percer l'oeil dans ce cas.
07:59 Il a commencé à m'appuyer l'oeil.
08:01 Il a commencé à appuyer, appuyer.
08:03 C'est comme ça que j'ai eu l'intention de le mordre.
08:06 Quand j'ai amené ma bouche vers sa main,
08:08 il a retiré sa main.
08:10 Il a ramassé le couteau là où c'était au sol.
08:12 Il a commencé à me cisailler sur le pied.
08:14 Il a commencé à cisailler au pied.
08:16 C'est comme ça que je l'ai repoussé par l'autre pied.
08:19 Quand il est tombé, c'est là où je me suis réveillée.
08:21 Je me suis levée.
08:23 En même temps que lui, quand on se réveille,
08:25 il me pousse, il me cisaille le couteau au dos.
08:28 Il a commencé à me mettre sur le dos.
08:30 Au moment où je voulais venir regarder,
08:32 la personne qui se bagarrait avec moi,
08:35 le pain qu'il avait au niveau du front,
08:37 barrait déjà presque tout son visage.
08:40 C'est comme ça que j'ai eu la possibilité de me retourner
08:44 derrière lui pour saisir encore ses testicules.
08:48 J'ai commencé encore à appuyer.
08:51 C'est par là qu'il a commencé à dire
08:53 "Laisse-moi, je te libère.
08:55 Laisse-moi, je te libère, je pars déjà."
08:57 J'avais toujours peur.
08:59 Je lui ai dit "Non, je ne veux pas te libérer.
09:01 Je ne veux pas te laisser. Qu'est-ce que tu me proposes ?
09:03 Si je te lâche les testicules, tu vas me laisser partir."
09:05 Il a dit "Laisse-moi avant que je ne change d'avis.
09:07 Laisse-moi, je pars."
09:09 C'est comme ça que je l'ai relâché.
09:11 Je suis allée vite mettre la lumière au salon.
09:13 C'est comme ça que j'ai entendu comment il a sauté.
09:15 Quand il a sauté, j'ai couru pour aller regarder qui il était.
09:19 Je ne lui ai même pas vu.
09:21 Il avait arrêté la lumière de la maison.
09:25 J'ai juste eu l'intention de fermer la fenêtre.
09:27 C'est comme ça que j'ai fermé la fenêtre.
09:29 Ma fille est venue me trouver là au salon.
09:32 J'ai commencé à saigner.
09:34 "Maman, tu saignes alors le pétard."
09:36 J'ai dit "Non, mais d'abord la télé pour regarder l'heure.
09:38 Il est quelle heure même ?"
09:40 C'est comme ça qu'elle m'a dit qu'il était 2h20.
09:44 On reste dans un coin un peu retiré.
09:48 On n'a qu'un voisin.
09:50 Je ne pouvais pas sortir à cette heure-là.
09:52 Je me suis dit qu'il était peut-être en groupe.
09:55 Il était toujours quelque part.
09:57 Il attendait peut-être que je puisse sortir pour en finir.
10:01 Peut-être que je voulais rentrer tard.
10:03 On m'a tuée là dehors.
10:05 C'est là où j'ai dit à ma fille "On attend jusqu'au matin."
10:08 J'ai commencé à saigner.
10:10 J'ai commencé à saigner.
10:12 Saigner.
10:14 À 5h du matin, mon coeur s'arrêtait déjà.
10:18 J'ai commencé à transpirer à grosses gouttes.
10:21 Ma fille a paniqué.
10:23 Elle a cru "Maman, c'est comment tu respires comme ça ?"
10:26 J'ai dit "Non, je m'étouffe."
10:28 "Vas-y, juste me prendre de l'eau."
10:30 Je ne me sentais même plus.
10:32 Je lui ai fait les signes.
10:34 Elle m'a emmené un verre d'eau.
10:36 J'ai bu.
10:38 C'est quand j'ai fini de boire le verre d'eau
10:40 que j'ai constaté que mon coeur était en train de descendre un peu.
10:44 J'ai ouvert la fenêtre comme il était à 5h.
10:47 Elle a vérifié l'heure.
10:51 Il était 5h.
10:53 Elle a dit "Maman, il est 5h40, on peut déjà partir à l'hôpital."
10:56 J'ai dit "Oui."
10:58 J'ai tout fait pour sortir de la maison pour aller alerter le voisin.
11:02 C'est le voisin qui a appelé mon ami.
11:05 Il m'a mis dans la brouette à 5h, 6h au moins.
11:10 Au temps que mon ami est arrivé avec la voiture,
11:14 on m'a amenée à l'hôpital.
11:16 Jeudi matin, à l'hôpital militaire Leuneuf.
11:20 Je suis arrivée.
11:23 Les médecins m'ont prise en charge.
11:26 Je suis sortie de l'hôpital le samedi.
11:30 Le samedi, mon ami a commencé à déposer les plaintes.
11:37 Il a rédigé une plainte au niveau du commissariat de Nzanyan.
11:41 Il a rédigé une plainte au niveau du B2.
11:46 Non, pas B2, au niveau de l'abbayerie, au commo et au...
11:52 En tout cas, il a déposé dans trois endroits différents.
11:58 Ceux de Nzanyan ont commencé les enquêtes avec l'aide de mon chéri.
12:05 Il a ramassé trois jours après, il m'a sortie de l'hôpital.
12:10 Le dimanche, il a ramassé le téléphone dans la maison.
12:14 Il m'a appelée, le chirurgien a ramassé le téléphone.
12:17 Je commence à mener les enquêtes à travers le téléphone.
12:20 C'est comme ça qu'il était toujours en contact avec le capitaine du commissariat de Nzanyan
12:26 qui s'occupait de mon affaire.
12:29 Il a été saisi le mardi, le lendemain, le mardi.
12:34 Il a été saisi au commissariat de Nzanyan.
12:38 On m'a appelée, je suis partie pour aller regarder si c'était lui.
12:43 On a parlé, c'était bien lui.
12:47 Il a été transféré le deuxième jour du commissariat de Nzanyan pour le commo.
12:54 L'affaire a été traitée.
12:57 Maintenant, on nous a appelées au tribunal le vendredi pour qu'il soit jugé.
13:05 Nous sommes allées au parquet.
13:08 J'ai été d'abord reçue par le procureur, que j'ignore le nom.
13:15 Il m'a demandé de relater les faits, j'ai fini de relater les faits.
13:20 On a demandé à l'accusé s'il reconnaissait les faits, il a dit qu'il ne reconnaissait pas les faits.
13:26 Le procureur a par la suite dirigé le dossier vers le juge.
13:32 Nous sommes parties au cabinet du juge.
13:35 J'ai fait la même chose, j'ai relaté les faits.
13:39 On a appelé l'accusé, l'accusé a toujours nié les faits.
13:44 Mais ce que je trouvais anormal, depuis le commo, j'ai commencé à dire à mon amie que je ne trouvais pas ça clair.
14:00 Je ne trouvais pas ça clair avec mon enquêteur.
14:05 Nous sommes arrivées, tout ce qui s'est passé au tribunal là-bas, je ne trouvais pas ça clair.
14:13 J'ai dit à mon amie que je trouvais l'affaire la louche.
14:16 Non seulement, moi qui suis accusée, c'est moi qui me bombarde des questions.
14:22 On ne questionne pas exactement l'accusé.
14:26 La juge me demande si je suis sûre que c'est le gars en question.
14:33 J'ai dit oui, je suis sûre, malgré qu'on était dans le noir, par la corpulence, par la voix, je suis sûre.
14:38 Si vous m'avez donné la possibilité de le déshabiller, parce que j'ai attrapé cet esprit, je connais, je peux le reconnaître.
14:47 Je sais que c'est lui, on monte, on descend, c'est lui.
14:51 C'est comme ça qu'elle a fermé la bouche.
14:54 On lui a expliqué, on lui a demandé, on a retrouvé son téléphone dans notre concession.
15:00 Même pour le questionner sur le téléphone, lui poser la question, comment son téléphone était fait pour se retrouver dans notre concession.
15:07 Et le procureur, et la juge, personne ne se penchait de ce côté-là.
15:14 Personne. C'est à moi qu'elle passait tout le temps à demander si c'est lui.
15:20 Est-ce que c'est moi l'enquêteur ?
15:22 Ils ont mené les enquêtes, les enquêtes ont été faites depuis le commun.
15:26 Ils sont allés à la maison, ils sont allés chez lui.
15:29 L'accusé a dit qu'il avait des pièges.
15:32 En partant, on regardait ses pièges, qu'il a perdu le téléphone.
15:35 Est-ce que chez nous, dans notre concession, on a des pièges ?
15:37 On n'avait pas des pièges, on n'a pas des pièges chez nous.
15:40 On n'a pas des pièges.
15:41 Mais cette piste-là, je ne sais pas.
15:43 Je ne connais pas quelle preuve que le procureur voulait ou la juge voulait plus pour le condamner.
15:51 Je ne sais pas. Voilà pourquoi j'ai été surpris lors de l'audience.
15:59 J'ai été surpris qu'on lui a donné une liberté.
16:02 On lui a donné une liberté de provision.
16:06 Je sais qu'un tel acte ne devrait pas avoir une telle faveur.
16:12 Il devait peut-être être d'abord en prison en attendant qu'elle mène ses investigations.
16:17 Même là, il a fallu que c'est moi qui retourne dans le bureau de la juge
16:22 pour poser la question à la juge de la décision qui a été faite.
16:26 Parce qu'en temps normal, elle devait prendre ses décisions devant les deux parties,
16:32 l'accusée et la plaignante.
16:34 Elle est restée à prendre ses décisions.
16:36 D'ailleurs, moi, j'étais dehors.
16:38 C'est à l'accusée qu'elle demande, qu'elle donne l'autorisation de sortie.
16:44 Mais elle n'a pas fait ça devant nous.
16:47 C'est moi qui suis repartie vers elle pour lui poser la question.
16:50 Mais madame, quelle a été la décision finale ?
16:53 Elle a dit qu'elle avait d'abord reçu une liberté provisoire.
16:56 Donc là, vous allez revenir dans deux semaines.
16:59 Si vous voyez que je ne vous appelle pas, vous revenez.
17:02 Parce qu'elle avait pris mon numéro.
17:04 Elle m'a juste dit, j'ai pris ton numéro, je vais te rappeler d'ici une à deux semaines.
17:09 Maintenant, si vous constatez que je ne vous appelle pas, vous repassez.
17:12 J'ai tellement trouvé ça louche.
17:16 Je n'avais pas un avocat sur moi.
17:18 Je ne me suis pas préparée pour avoir un avocat.
17:20 Parce qu'il me s'est dit que toutes les chansons de mon côté, les preuves sont là.
17:24 Les preuves sont bel et bien là.
17:27 Je ne sais pas l'avocat que je devrais aller chercher pour venir me défendre.
17:30 En tant que c'est pas moi qu'on défendait, c'est moi qui suis la victime.
17:34 Voilà pourquoi moi, j'appelle les autorités compétentes pour essayer d'éclairer sur cette affaire.
17:43 Parce que ce jour-là, vous n'avez pas vécu ce que moi j'ai vécu.
17:47 Vous n'avez pas vécu.
17:50 Madame le procureur qui a tranché l'affaire n'a pas vécu ce que moi j'ai vécu ce jour-là.
17:55 Je me suis luttée pour mes enfants.

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