Pour tout comprendre des enjeux tactiques de l'équipe de France , « Le Salon Tactique » revient, à l'occasion du Tournoi des Six Nations, tous les lundis à 18 heures, en direct sur le site L'Équipe, avec Jean-François Paturaud et Alex Bardot, journalistes à « L'Équipe », et Jean-Baptiste Elissalde, notre consultant.
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00:00 Beaucoup d'observateurs nous disaient aussi que
00:03 ils trouvaient les Français un peu fatigués, qu'ils avaient du mal à se replacer,
00:06 qu'ils allaient moins vite que les Irlandais.
00:08 C'est l'impression qu'on avait un peu du stade où les joueurs avaient l'air un peu cramés rapidement
00:11 et qu'ils faisaient tout plus vite aussi les Irlandais.
00:15 Oui, il y a moins d'énergie.
00:17 On a toujours tendance à ne pas bien rentrer dans les premiers matchs de tournoi.
00:21 Le passage de notre top 14 à la Coupe d'Europe, il y a déjà un gap.
00:26 On a été très dominant en Coupe d'Europe, beaucoup d'équipes,
00:28 beaucoup de joueurs qui étaient sur le terrain.
00:30 Les Bordelais ont écrasé les Saracens, ont écrasé le Côte d'Ivoire, etc.
00:34 On a toujours été en position dominante, souvent, dans les équipes, le Stade Toulousain, etc.
00:39 Et là, on a été dominé.
00:42 Et la vitesse de jeu a pu nous surprendre.
00:45 Rajoutez à ça ce que je vous ai dit,
00:48 Wini Antonio qui est un peu en difficulté physique,
00:51 Aldrid qui n'avait pas joué depuis très longtemps,
00:53 qui avait que trois matchs ou quatre matchs dans les jambes, trois je crois.
00:57 Dante qui avait été longtemps suspendu, qui a eu pas mal de pépins.
01:00 Gael Ficou qui n'est pas en très grande forme.
01:02 Et rajoutez à ça les difficultés qu'on a à rentrer dans la compétition générale,
01:05 puisque l'année dernière, on a failli perdre en Italie.
01:08 Et ça a donné ça.
01:10 Puis à la 34e, tu joues à 14.
01:12 Et c'est là, moi, sur mon cahier, j'avais noté que le match était plié.
01:16 Même si je veux toujours y croire, parce qu'on est français, on a du tempérament.
01:20 Et puis, c'est toujours très français de créer des exploits comme ça.
01:23 Mais face à l'Irlande, c'était trop compliqué.
01:25 Alors oui, ça donne cet effet-là qu'on a couru après eux et que pour eux,
01:29 c'était tout très facile.
01:30 Et comme on n'a pas réduit cet espace-temps, parce qu'on n'avait pas le jus pour remonter
01:33 très fort, on les a laissés faire les gestes qu'ils voulaient, les positions.
01:38 On les a laissés prendre les positions.
01:39 Et ils nous ont posé énormément de questions avec leurs différentes courses,
01:43 leurs différentes animations, comme d'habitude.