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00:00 Oui, le gouvernement a décidé de sortir le chéquier pour éteindre cette crise agricole.
00:04 La fin du « quoi qu'il en coûte » n'est pas pour tout de suite.
00:07 Baptiste Morin, l'addition est salée, 400 millions d'euros.
00:11 Dans le détail, comment cette enveloppe est-elle répartie ?
00:14 Eh bien, il y a les 150 millions d'euros de soutien à la filière de l'élevage bovin.
00:18 Il y a aussi les 80 millions d'euros d'aide pour les véticulteurs touchés,
00:22 notamment par le mildiou dans le Bordelais.
00:24 Les 150 millions d'euros consacrés sur deux ans à un plan d'arrachage de vignes.
00:29 Notez que l'abandon de la hausse de fiscalité sur le gasoil non routier
00:32 ne représente pas une dépense pour l'État.
00:35 Les recettes fiscales devaient de toute façon être reversées au monde agricole.
00:39 Et donc, cette enveloppe globale de 400 millions d'euros,
00:42 l'entourage de Bruno Le Maire juge que c'est raisonnable,
00:45 rapportée au nombre d'exploitations en France,
00:47 c'est vrai que ça fait grossièrement 1000 euros chacune,
00:50 ce qui ne paraît pas excessif.
00:51 Reste que le gouvernement a martelé que le « quoi qu'il en coûte » était terminé.
00:56 Et puis, rappelons que, face aux députés de la majorité il y a seulement dix jours,
01:01 Gabriel Attal avait estimé qu'il valait mieux, je cite,
01:03 « lâcher 50 millions maintenant plutôt que 500 millions dans deux semaines ».
01:07 Voilà qui fait sourire aujourd'hui.
01:09 Baptiste Morin, chef du service économie d'Europe.

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