• il y a 10 mois

Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage

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00:00 - Europain Culture Média - Thomas Hill
00:02 Et comme chaque jour bien sûr, on démarre cette émission avec la session de rattrapage de Jean-Luc Lemoyne.
00:09 Alors Jean-Luc, comment ça va aujourd'hui ?
00:11 - Ça va très bien Thomas. Je suis très content d'être parmi vous.
00:16 - Pourquoi vous parlez comme ça ?
00:17 - Je m'adapte, je parle au ralenti aujourd'hui.
00:19 J'essaie de lutter contre le sabotage de mon travail dans cette émission.
00:23 - Ah oui d'accord.
00:25 - Samedi, je présente un prime time sur France 3.
00:27 Le grand reporter d'Europe 1, l'homme qui a couvert les plus grands événements, Julien Pichenay,
00:31 était venu à ma rencontre pour en parler.
00:33 Il a diffusé son reportage hier dans son journal des médias.
00:37 C'était peut-être chiant, je ne dis pas.
00:39 - Possible.
00:41 - Mais si vous n'aviez pas envie, ne le diffusez pas parce que là,
00:43 vous l'avez quand même passé hier en accéléré, il n'y a pas de trucage.
00:45 - Ce sera le moment de vérifier ça en essayant de répondre aux questions de Jean-Luc Lemoyne.
00:49 Attention, il prévient, ce ne sera pas facile.
00:51 - Oui, le niveau est très élevé, on était surpris.
00:53 Il y a 40 candidats à la base, il y a 4 finalistes à la toute fin qui ont droit à la centrifugeuse.
00:57 - Oui, écoutez, c'est gentil de me faire passer pour un témoin anonyme,
01:03 mais Julien avait donné mon nom avant les génies.
01:05 Alors soit j'ai mué, soit c'est du sabotage.
01:07 Et comme a priori ma croissance est terminée depuis longtemps,
01:10 j'espère que vous allez mieux soigner Nicolas Duvauchel.
01:12 - Oui, juste votre prime, il sera diffusé en 33 tours, en 45 tours.
01:16 - Oui, aucune solidarité dans cette équipe pourrie.
01:19 - Alors Nicolas Duvauchel, effectivement que nous recevons pour sa série "Cœur noir" diffusée sur France 2.
01:24 Et alors comme vous êtes vous-même sur France Télévisions,
01:27 Jean-Luc, on peut dire que c'est presque un de vos collègues finalement.
01:29 - Presque, carrément oui.
01:31 Il y a tellement de points communs entre "Cœur noir" et "Samedi dans Rire"
01:34 que je ne dirais pas qu'on est collègues, on est quasiment frères.
01:39 Je m'en suis rendu compte quand Nicolas nous a parlé de sa préparation pour la série.
01:42 J'ai à peu près la même pour une émission.
01:44 - Se déplacer, tirer, remettre ça, recharger,
01:47 de tout apprendre, et puis beaucoup de drills, beaucoup d'exercices.
01:50 - Voilà, pareil. - Bien sûr.
01:52 - J'ai rien compris, mais pareil.
01:54 Quand vous dites beaucoup de drills, vous parlez bien des pastilles pour la gorge.
01:57 - Exactement.
01:59 - Non, parce que Nicolas, c'est aussi une voix rock, abîmée.
02:03 T'as l'impression qu'il est à 12 paquets par jour.
02:05 - Parfois, oui.
02:07 - Alors le problème d'une voix comme ça, c'est que tu peux rien y faire.
02:10 On imagine la vie rock'n'roll qui va avec.
02:12 - T'avais quoi comme posters dans ta chambre ?
02:14 - De Metallica, de Sepultura, des groupes de metal que j'écoutais à l'époque.
02:18 Le premier film que j'ai dû aller voir, c'était Rock'n'Rookie.
02:20 C'est comme ça, je me rappelle encore.
02:22 (rires)
02:24 - Ah ouais, c'est Rock'n'Rookie.
02:26 - Chialer devant Rock'n'Rookie avec cette voix, moi j'étais pas prêt.
02:30 Mais c'est ça Nicolas, c'est un homme honnête.
02:33 - Vous y attendiez pas.
02:35 - La transition est folle.
02:37 - Personne n'imagine Nicolas Dumouchet devant Rock'n'Rookie.
02:39 - En train de chialer surtout.
02:41 - J'étais jeune, ça suffit. J'étais tout jeune.
02:43 - J'ai regardé beaucoup d'interviews, il répond à tout Nicolas.
02:45 T'as juste pas intérêt à manquer à la question.
02:48 Parce que sinon tu te dis qu'il a quand même des loisirs bizarres.
02:51 - Ça faisait quoi de tabasser une vieille avec une barre de fer ?
02:53 - Elle était excellente, c'était une vieille titi parisienne en plus.
02:55 Elle était vraiment excellente.
02:57 C'était la petite dame, la pauvre.
02:59 - Alors je précise, c'était son premier rôle.
03:01 C'est pas un hobby de taper les petites vieilles.
03:03 Ça peut détendre mais c'est pas autorisé.
03:05 (rires)
03:07 - Vous avez arrêté ça.
03:09 - Alors pour bien comprendre Nicolas, il faut aussi parler le "ouais ouais".
03:12 - Ah, le "ouais ouais".
03:14 Il finit toujours ses phrases.
03:16 (rires)
03:18 - Il te met un "ouais" à la place, c'est un peu comme "schtroumpf" fait pour les schtroumpfs.
03:20 - Ouais.
03:22 De 96 à 2010, 2006, je chantais moi.
03:26 Je criais dans le "ouais ouais".
03:28 (rires)
03:30 - Il criait dans le "ouais ouais", je vous laisse vous débrouiller avec ça.
03:32 - Vous allez essayer de faire un effort pour l'intern dans un instant.
03:35 - Tout à fait.
03:37 - Jean-Luc, pour votre session de rattrapage,
03:39 vous avez aussi regardé les Q d'or 2024 sur TMC ?
03:42 - Oui, les Q d'or, c'est une cérémonie qui récompense
03:44 les femmes et les hommes que la rédaction de Quotidien a aimé en 2023.
03:48 Autant vous dire qu'on n'est pas dedans.
03:50 (rires)
03:52 Ce qui nous fait un point commun avec Francis Holmes.
03:54 Évidemment, cette cérémonie est très subjective
03:57 puisque si elle était sérieuse, ils auraient remis le Q d'or du meilleur acteur à Nicolas Duvauchel.
04:01 Là, ils l'ont donné à Raphaël Kenard
04:03 qui nous a parlé de la théorie des 10 000 heures.
04:05 Vous connaissez ?
04:06 - Non, c'est quoi ça ?
04:07 - On dit qu'après 10 000 heures de pratique d'une discipline,
04:09 on devient professionnel ou expert.
04:11 - Ah oui, oui.
04:12 - Bon là, c'est presque pareil.
04:13 - Un jour, une sommité du show business m'a confié
04:18 que la seule théorie qui valait au sein de cette industrie,
04:22 c'était la théorie des 10 000, mais non pas heures, mais bistouquettes.
04:26 - À ce moment-là, dans les yeux de Yann Barthez,
04:29 on a senti qu'il se disait "finalement, j'aurais dû la donner à Francis Holmes".
04:32 (rires)
04:33 Léa Drucker et Paul Kircher ont eu le Q d'or
04:35 de l'actrice et de la révélation masculine.
04:37 Et quand Yann Barthez pose la même question à l'un et à l'autre,
04:40 c'est deux salles, deux ambiances.
04:41 - La femme ou l'homme de 2023 ? Léa ?
04:44 - Pour moi, c'est Narges Mohamadi, emprisonné en Iran.
04:47 - L'homme ou la femme de 2023 ? Paul ?
04:49 - Carlos Alcaraz, tennis-man.
04:51 (rires)
04:53 - C'est ce qu'on appelle la convergence des luttes.
04:55 Femme battue, terre battue.
04:57 Je sais, vous allez dire que c'est pas une vanne de bon goût,
04:59 mais je vous rappelle que le début novembre,
05:01 l'Iran a présidé le forum social du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
05:04 Alors, mauvaise vanne pour mauvaise vanne.
05:06 - C'est vrai. - Allez, à demain.
05:08 - Merci Jean-Luc Lemoyne, et on vous retrouve effectivement demain.
05:11 D'ici là, en replay sur europe1.fr.

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